L’Imâm Ibn Al-Jawzi parle du hadîth du nouzoûl et de la mauvaise compréhension des égarés

Saydou l-Khatir - Imam Ibn Al-Jawzi   Ibn Al-Jawzi hadith an-nouzoul   Ibn Al-jawzi hadith An-Nuzul

Dans son livre « Saydou l-Khâtir », l’Imâm Ibn Al-Jawzi a dit :

« فترى أقواماً يسمعون أخبار الصفات فيحملونَها على ما يقتضيه الحس ، كقول قائلهم : ينـزل بذاته إلى السماء ويتنقل ، وهذا فهم ردىء ، لأن الـمتنقـل يكون من مكان إلى مكان ، ويوجب ذلك كون الـمكان أكبر منه ، ويلزم منه الحركة ، وكل ذلك محال على الحق عزَّ وجلَّ »

« Tu trouves des gens qui entendent les nouvelles concernant les attributs [de Allâh] et qui leur donnent le sens physique, comme certains qui déclarent que Allâh descend au ciel ou qu’Il se déplace. Ceci est une mauvaise compréhension car celui qui se déplace se déplace d’un endroit à un autre et cela implique que l’espace soit plus grand que lui, cela implique aussi le mouvement alors que tout cela est impossible au sujet de Allâh (Al-Haqq) ‘azza wa jall ».

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste des chaînes de transmission du hadîth), le Moufassir (exégète) ‘Abdou r-Rahmân Ibnou ‘Ali connu sous le nom de Ibnou l-Jawzi le Hanbalite, est né en 508 à Baghdâd et il décédé en 597 de l’Hégire à Baghdâd  (رحمه الله) c’est-à-dire il y a 835 ans.

– Ibnou l-Jawzi fait partie des piliers des hanbalites. Il a écrit un livre appelé « Daf’ou Choubahi t-Tachbîh » pour répliquer à ceux qui ont attribué le corps à Allâh tout en se réclamant de l’école de l’Imâm Ahmad alors que l’Imâm Ahmad est innocent de ce qu’ils ont pris pour croyance. L’Imâm Ibnou l-Jawzi est à lui seul une armée contre les moujassimah qui se réclament hanbalites.

– Ici, il parle des moujassimah (anthropomorphistes) et des mouchabbihah (assimilationnistes), qui par leurs mauvaises compréhensions des fondements de la religion, pensent que Allâh descend au ciel et qu’Il se déplace. A notre époque nous rencontrons toujours ce genre de personnes, principalement au sein de la mouvance sectaire wahhabite.

– L’Imâm Ibnou-l Jawzi dit clairement que le déplacement et le mouvement sont impossibles au sujet de Allâh. En effet, le mouvement et le déplacement sont des caractéristiques propres aux créatures.

– Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit :

« ينـزل ربنا إلى سماء الدنيا »

[-yanzilou Rabbounâ ilâ samâ-i d-dounyâ-] mais ce hadîth ne signifie absolument pas que Allâh se déplacerait d’un endroit vers un autre, comme l’ont compris certains égarés.

– Les savants de l’Islâm, qu’ils soient du Salaf ou du Khalaf, sont unanimes a confirmer l’attribut du nouzoûl au sujet de Allâh, tout en exemptant Allâh du comment (kayf), c’est-à-dire des caractéristiques des corps comme le mouvement, le déplacement et la descente de Son Être. Nous pouvons citer parmi eux :

  • L’Imâm Al-Bayhaqi [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Isfarâyîni [voir : ici]
  • L’Imâm Ach-Chirâzi [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Jouwayni
  • L’Imâm Al-Ghazâli [voir : ici]
  • Le Qâdî Ibn Rouchd Al-Jadd [voir : ici]
  • L’Imâm An-Naçafi (m.508 H.)
  • L’Imâm Ibn Al-Jawzi [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Qourtoubi : [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm An-Nawawi [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Baydâwi [voir : ici] et [voir : ici]
  • Le Chaykh Mouhammad At-Tîbi
  • Le Loughawi Ibn Mandhoûr [voir : ici]
  • Le Qâdî Ibn Jamâ’ah [voir : ici]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Yamani
  • L’Imâm Tâjou d-Dîn As-Soubki
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni [voir :ici]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni qui mentionne l’unanimité du Salaf et du Khalaf [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Qastallâni
  • La Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
  • L’Imâm Az-Zourqâni [voir : ici]
  • Le Chaykh Ahmad Ridâ [voir : ici]
  • Le Chaykh Mahmoud As-Soubki, qui mentionne l’unanimité des savants du Salaf et du Khalaf [voir : ici] et [voir : ici]
  • Le Chaykh Al-‘Azzâmi qui mentionne l’unanimité du Salaf et du Khalaf [voir : ici]
  • Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri
  • Le Chaykh Al-Harari [voir : ici]
  • et beaucoup d’autres…

– Certains savants ont mentionné de manière explicite dans leurs ouvrages que le fait d’attribuer à Allâh le mouvement ou le déplacement est de la mécréance. Parmi eux :

  • Le Qâdî ‘Abdou l-Wahhâb Al-Mâliki qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Kawthari qui mentionne l’unanimité [voir : ici] et [voir : ici]

– De nombreux savants ont fait une interprétation détaillée de ce hadîth en expliquant que c’est l’ordre de Allâh, ou un ange, ou encore Sa miséricorde qui descend. Parmi ceux qui ont soutenue cela, il y a :

  • L’Imâm Mâlik, comme le mentionne An-Nawawi qui présente cette interprétation comme l’une des voies valables chez les gens de la sounnah [voir : ici], Az-Zourqâni [voir : ici], Ibn Battâl, Al-Qâdî ‘Iyâd, Al-Qastallâni, Al-Yamani, Moullâ ‘Ali Al-Qâri ainsi que Ibn ‘Abdi l-Barr et autres.
  • L’Imâm Ibn Foûrak
  • Le Qâdî Aboû Bakr Ibn ‘Arabi
  • Le Qâdî ‘Iyâd
  • L’Imâm Al-Moutawalli [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Jouwayni
  • L’Imâm Al-Qourtoubi
  • Le Loughawi Ibn Mandhoûr [voir : ici]
  • L’Imâm Badrou d-Dîn Al-‘Ayni
  • L’Imâm As-Souyoûti
  • L’Imâm Al-Qastallâni
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami [voir : ici]
  • Le Chaykh Mouhammad Al-Khatîb Al-Misri
  • Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki [voir : ici]
  • Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri
  • et beaucoup d’autres…

– Ainsi il ne convient pas de prêter attention aux propos des wahhabites qui accusent les gens de la Sounnah qui ont interprété ce hadîth d’être des mou’attil (négateur/athée). Ces mêmes wahhabites qui prétendent qu’il s’agit d’une descente véritable de Allâh tout comme l’a prétendu Ibn Outhaymîn (wahhabite) qui a dit : « Et il s’agit d’une descente véritable qui convient à Allâh. Et les négateurs (ahlou t-Ta’tîl) l’ont interprété par la descente de Son ordre, de Sa miséricorde ou d’un de parmi Ses anges » [voir l’article à ce sujet : ici]Ainsi, il est venu avec une croyance totalement opposée aux savants mentionnés ci-dessus.

– Cette croyance que défendent les wahhabites est propre aux mouchabbihah (anthropomorphistes) comme l’a signalé l’Imâm Ibn Hajar dans son commentaire du Sahîh de l’Imâm Al-Boukhâri, lorsqu’il a dit : Les gens ont divergé sur le sens de an-nouzoûl : certains l’ont pris selon son sens apparent et son sens propre (haqîqi), et ce sont les anthropomorphistes (al-Mouchabbihah), et Allâh est exempt de ce qu’ils disent. [retrouvez l’article : ici], et cette croyance que prône Ibn ‘Outhaymîn est celle que prônait l’ancêtre des moujassimah, Aboû ‘Abdi l-Lâh Ibn Karrâm qui prétendait que ce qu’il adore est concerné par le changement de lieu, le déplacement et la descente [voir à ce sujet le livre de l’Imâm Ach-Charastâni : ici].

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le hadîth du nouzoûl : ici.

Le Faqîh Sa’îd Ibn Al-Mousayyib et le Hâfidh Al-Bayhaqi incitaient à porter des hirz

Sujet : Le port du hirz est permis

Al-Bayhaqi Sounan Al-Koubra   Sounan Al-Koubra tome 9 Al-Bayhaqi   Al-Bayhaqi - Porter le hirz est permis

Dans son recueil de Hadîth « As-Sounan Al-Koubrâ », le Hâfidh Al-Bayhaqi rapporte :

«أَخْبَرَنَا أَبُو زَكَرِيَّا بْنُ أَبِي إِسْحَاقَ، وَأَبُو بَكْرِ بْنُ الْحَسَنِ قَالَا: ثنا أَبُو الْعَبَّاسِ الْأَصَمُّ، ثنا بَحْرُ بْنُ نَصْرٍ، ثنا ابْنُ وَهْبٍ، أَخْبَرَنِي نَافِعُ بْنُ يَزِيدَ، أَنَّهُ سَأَلَ يَحْيَى بْنَ سَعِيدٍ عَنِ الرُّقَى وَتَعْلِيقِ الْكُتُبِ، فَقَالَ: كَانَ سَعِيدُ بْنُ الْمُسَيِّبِ يَأْمُرُ بِتَعْلِيقِ الْقُرْآنِ وَقَالَ: لَا بَأْسَ بِهِ.
قَالَ الشَّيْخُ رَحِمَهُ اللهُ: وَهَذَا كُلُّهُ يَرْجِعُ إِلَى مَا قُلْنَا مِنْ أَنَّهُ إِنْ رَقَى بِمَا لَا يُعْرَفُ أَوْ عَلَى مَا كَانَ مِنْ أَهْلِ الْجَاهِلِيَّةِ مِنْ إِضَافَةِ الْعَافِيَةِ إِلَى الرُّقَى لَمْ يَجُزْ , وَإِنْ رَقَى بِكِتَابِ اللهِ أَوْ بِمَا يُعْرَفُ مِنْ ذِكْرِ اللهِ مُتَبَرِّكًا بِهِ وَهُوَ يَرَى نُزُولَ الشِّفَاءِ مِنَ اللهِ تَعَالَى فَلَا بَأْسَ بِهِ، وَبِاللهِ التَّوْفِيقُ.»

  « (…) Nâfi’ Ibnou Yazîd m’a rapporté qu’il a interrogé Yahyâ Ibnou Sa’îd sur le jugement des Rouqâ et du fait de porter sur soi des écritures, et qu’il lui a répondu : Sa’îd Ibnou l-Mousayyib incitait à porter des écrits Coraniques et il disait : « Il n’y a pas de mal en cela ! » 

Le Chaykh (Al-Bayhaqi), que Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « Et tout cela revient à ce que nous disons, à savoir que si la personne porte des écrits dont on ignore la signification ou qui provient des gens de la jâhiliyyah [période avant la venue du Prophète Mouhammad] qui attribuaient aux rouqâ le pouvoir de les garder en bonne santé par elles-mêmes [sans la Volonté de Allâh], cela est interdit. Mais si la personne porte les rouqâ, qui comportent des versets du Qour-ân ou ce qui est connu comme étant du dhikr (évocation) de Allâh, dans le but de profiter de leur barakah, tout en sachant que la guérison ne provient que de Allâh, alors il n’y a pas de mal en cela, et c’est certes Allâh qui accorde la réussite. »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements) Aboû Bakr Ahmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadîth, et il est de l’école de jurisprudence Châfi’ite.

  • Ibnou l-Jawzi a dit à son sujet : « Il n’avait pas d’égal à son époque dans la mémorisation et la grande maîtrise [des sciences], il est l’auteur de bons ouvrages, il maîtrisait aussi bien la science du Hadîth, que la jurisprudence (Fiqh) et les fondements (Ousoûl), et il compte de parmi les plus grands compagnons de [l’Imâm] Al-Hâkim Abî ‘Abdi l-Lâh (m.405 H) » [Al-Mountadham]
  • Ibnou l-Athîr a dit de lui : « Il était un savant dans le Hadîth et dans la jurisprudence (Fiqh) et il est l’auteur de nombreux ouvrages qui démontre ses nombreux mérites » [Al-Loubâb] et il a dit de lui également : « Il était un Imâm dans le Hadîth et dans la jurisprudence au sein du Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i et il est l’auteur à ce sujet de différents ouvrages »[Al-Kâmil]
  • Le Hâfidh Salâhou d-Dîn Al-‘Alâ-i a dit à propos de lui : « Personne n’est venu après Al-Bayhaqi et Ad-Dâraqoutni qui les égale ou qui se rapproche de leur niveau [dans la science du Hadîth]». [Al-Wachyou l-Mou’am]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Il est le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth),  l’illustre savant (‘Allâmah), le digne de confiance, le spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), Chaykhou l-Islâm », il disait également à son sujet : « Si l’Imâm Al-Bayhaqi aurait voulu fonder sa propre école (Madh-hab) dans laquelle il réalise son ijtihâd (effort de recherche) il aurait été capable de cela vu l’abondance de sa science, et sa connaissance des divergences» [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit à son sujet : « L’Imâm Al-Bayhaqi était l’un des Imâm des musulmans, quelqu’un qui appelait à s’accrocher fermement à la religion, un éminent spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un grand Hâfidh (spécialiste du Hadîth), un spécialiste des fondements (Ousoûli) intelligent, un ascète pieux, un fervent adorateur de Allâh,  il se dressait pour soutenir le Madh-hab (c’est-à-dire le Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i) dans les fondements et dans les ramifications, il était une montagne de parmi les montagnes de science » [At-Tabaqât]
  • Ibnou Kathîr a dit à propos de lui : « Il n’avait pas de semblable à son époque dans la maîtrise [des sciences], la mémorisation, le Fiqh (la jurisprudence) et l’écriture [d’ouvrages], Il était un spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un spécialiste du Hadîth (Mouhaddith), un spécialiste des fondements (Ousoûli), il a étudié la science auprès de Al-Hâkim ‘Abdou l-Lâh An-Nayçâboûri , et il étudia également auprès d’autres que lui de nombreux sujets, il a composé de nombreux ouvrages utiles qui n’ont pas eu de semblable »[Al-Bidâyah wa n-Nihâyah]
  • ‘Abdou l-Ghaffâr Al-Fâriçi a dit de lui : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), Al-Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), Al-Ousoûli (spécialiste des fondements), le pieux, le vertueux, celui qui n’avait pas d’équivalent à son époque dans la mémorisation, Il a excellé dans la maîtrise [des sciences] et la mémorisation » [Al-Mountakhab]
  • Ibnou ‘Abdi l-Hâdi a dit à son sujet : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), l’illustre savant, le Chaykh de Khourâçân » [Tabaqât ‘oulamâ-i l-Hadîth]
  • Ibn Khallikân a dit de lui : « Il était celui qui soutenait le plus la voie de l’Imâm Ach-Châfi’i »[Wafayâtou l-A’yân]
  • Retrouvez la biographie de l’Imâm Al-Bayhaqi : ici.

– L’Illustre successeur des compagnons (Tâbi’i), le Faqîh (jurisconsulte) Sa’îd Ibnou l-Mousayyib Ibn Hazn Aboû Mouhammad Al-Qouraychi est né en 15 et il est décédé en 94 de l’Hégire (رضي الله عنه), c’est-à-dire il y a plus de 1040 ans. Il est connu comme étant l’un des sept célèbres fouqahâ de Médine, l’un des plus grands savants de son temps, au point que certains l’on surnommé « Faqîhou l-Fouqahâ » c’est-à-dire le juriste des juristes. Il était également le gendre de Aboû Hourayrah (رضي الله عنه). Il rencontra et appris la science de la religion auprès de nombreux compagnons éminents tel que ‘Oumar Ibnou l-Khattâb, ‘Outhmân Ibnou l-‘Affân, ‘Ali Ibn Abî Tâlib, Ibn ‘Abbâs, ‘Abdou l-Lâh Ibn ‘Oumar et beaucoup d’autres. Nombreux sont les gens de science qui ont fait son éloge, tel que l’Imâm Mâlik, l’Imâm Ach-Châfi’i ou encore l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal.

–  Nous voyons que ces deux grands savants ont confirmé le caractère licite de porter sur soi des écrits comportant du Qour-ân ou du Dhikr de Allâh dans le but d’en rechercher leur barakah (bénédiction).

– Parmi les autres preuves du caractère licite de cela, il y a la parole de Allâh ta’âlâ :

« وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاء وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إَلاَّ خَسَاراً »

ce qui a pour sens : « Nous révélons du Qour-an ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants (…).» [sourate Al-Isra / 82] 

– Il y a également le fait que les compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم) les accrochaient autour du cou de leurs enfants. Ainsi, dans le hadîth rapporté par At-Tirmidhi, il est dit ce qui a pour sens : « ‘Abdou l-Lâh Ibnou ‘Amr a dit : “Nous enseignions à nos enfants les versets du Qour-ân. Pour ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté, nous les écrivions sur une feuille que nous accrochions à leurs cous”. » [Sounan At-Tirmidhi]. Ce hadîth est haçan (fiable) comme l’ont indiqué l’Imâm At-Tirmidhi et le Hâfidh Ibnou Hajar Al-’Asqalâni.

– Tous les croyants savent pertinemment que la création n’appartient qu’à Allâh, et aucun d’entre eux n’a pour croyance que le hirz créerait la protection. Ces groupes qui prétendent que le port du hirz serait du chirk se déclarent-ils associateurs lorsqu’ils prennent des médicaments pour guérir de leur maladie ? Pourtant n’est-ce pas Allâh qui crée la guérison !?

– Par conséquent, tout comme il est licite de prendre des médicaments pour espérer la guérison, il est également permis de rechercher les causes de protection par le port de hirz. Et aucun savant musulman digne de ce nom, que ce soit parmi les salaf ou les khalaf n’a jamais blâmé ou interdit cela.

– On ne prend donc pas en considération les prétentions de certains groupes déviés selon lesquels le port du hirz serait du chirk (association à Allâh). En effet certaines personnes, principalement des membres de la mouvance sectaire wahhabite, à l’image de Al-Albâni, ont essayé de discréditer ce hadîth pour rejeter le caractère permis du port du hirz. Or, la parole de Al-Albâni n’est pas prise en considération car Al-Albâni n’était ni un hâfidh, ni un mouhaddith, il n’avait pas de chaykh dans la science du hadîth et ses livres sont remplis d’erreurs et contradictions concernant l’authentification des hadîth. Retrouvez à ce sujet les articles suivants :

– Ce qui a été blâmé par le prophète (صلى الله عليه وسلم), c’est ce que portaient les gens durant la jâhiliyyah, mais il n’est pas du tout question des hirz contenant du Qour-ân ou du Dhikr.

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le port du hirz : ici.

L’Imâm Al-Qayrawâni confirme qu’il est permis de porter sur soi du Qour-ân pour la protection

Sujet : Le port du Hirz est permis.

ar-riçalah-Al-Qayrawani   Al-Qayrawani hirz rouqa permis

Dans son célèbre livre Ar-Riçâlah (chapitre de la médication, et de l’évocation des rouqâ), L’Imâm Ibn Abî Zayd Al-Qayrawâni a dit :

« ولا بأس بالاكتواء والرقى بكتاب الله وبالكلام الطيب. ولا بأس بالمعاذة تعلق، وفيها القرآن »

« Il n’y a aucun mal dans la pratique de al-iktiwâ et des rouqâ basées sur le Livre de Allâh et l’écriture de la bonne parole. Et il n’y a pas de mal non plus dans le fait de porter sur soi des inscriptions protectrices (ma’âdhah) comportant du Qour-ân » 

Informations utiles :

– L’Imâm Aboû Mouhammad ‘Abdou l-Lâh Ibn Abî Zayd Al-Qayrawâni Al-Mâliki est né en 310 à Qayrawân -Kairouan- (Tunisie) et il est décédé en 386 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 1060 ans. Il était surnommé Mâlik As-Saghîr, c’est-à-dire le petit Mâlik. Son ouvrage Ar-Riçâlah est très réputé.

– Ici, il dit qu’il n’y a pas de mal à porter sur soi des versets du Qour-ân, ou l’écriture de bonnes paroles comme du dhikr de Allâh, pour la protection et la bénédiction.

– Parmi les autres preuves du caractère licite de cela, il y a la parole de Allâh ta’âlâ :

« وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاء وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إَلاَّ خَسَاراً »

ce qui a pour sens : « Nous révélons du Qour-ân ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants(…).».[soûrat Al-Isrâ / 82]

– Il y a également le fait que les compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم) les accrochaient autour du cou de leurs enfants. Ainsi, dans le hadîth rapporté par At-Tirmidhi il est dit ce qui a pour sens : « Abdoul-Lâh Ibnou ‘Amr a dit : “Nous enseignions à nos enfants les versets du Qour-ân. Pour ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté, nous les écrivions sur une feuille que nous accrochions à leurs cous”. ». Ce hadîth est haçan (fiable) comme l’a indiqué le hâfidh Ibnou Hajar Al-’Asqalâni. D’ailleurs même Ibn Taymiyah (moujassim) rapporte ce hadîth dans son livre Al-Kalimou t-Tayyib.

– Le Hâfidh Al-Moustaghfiri rapporte : « (…) Mâlik Ibnou Anas [c’est-à-dire l’Imâm Mâlik] nous a rapporté de Ibnou Chihâb : « Je suis entré chez Anas Ibnou Mâlik et je l’ai vu accrocher un ta’wîdh (hirz) autour du cou d’un de ses fils, alors je lui ai dit : « Ô toi, père de Hamzah, est-ce que l’épreuve est descendue sur lui [c’est-à-dire sur son fils] ? Il [c’est-à-dire Anas Ibnou Mâlik ] a dit : « Non ! » Puis il a posé sa main sur mon épaule et a dit : « Ô toi, père de Bakr, j’ai entendu le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) dire (ce qui a pour sens) : « Il n’y a pas de mal dans le fait de porter autour du cou le ta’wîdh (hirz) comportant du Qour-ân avant la descente de l’épreuve, tout comme après la descente de l’épreuve » [Dans son livre « Fadâ-ilou l-Qour-ân »]

– Egalement, l’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal a rapporté de Ach-Cha’bi : « Il n’y a pas de mal à rechercher la protection par des âyah du Qour-ân que porterait la personne » [Al-‘Ilal wa Ma’rifatou r-Rijâl]

– Tous les croyants savent pertinemment que la création n’appartient qu’à Allâh, et aucun d’entre eux n’a pour croyance que le hirz créerait la protection. Ces groupes qui prétendent que le port du hirz serait du chirk se déclarent-ils associateurs lorsqu’ils prennent des médicaments pour guérir de leur maladie ? Pourtant n’est-ce pas Allâh qui crée la guérison?

– Par conséquent, tout comme il est licite de prendre des médicaments pour espérer la guérison, il est également permis de rechercher les causes de protection par le port de hirz. Et aucun savant musulman digne de ce nom, que ce soit parmi les salaf ou les khalaf n’a jamais blâmé ou interdit cela.

– On ne prend donc pas en considération les prétentions de certains groupes déviés selon lesquels le port du hirz serait du chirk (association à Allâh). En effet certaines personnes, principalement des membres de la mouvance sectaire wahhabite, à l’image de Al-Albâni, ont essayé de discréditer ce hadîth pour rejeter le caractère permis du port du hirz. Or, la parole de Al-Albâni n’est pas prise en considération car Al-Albâni n’était ni un hâfidh, ni un mouhaddith, il n’avait pas de chaykh dans la science du hadîth et ses livres sont remplis d’erreurs et contradictions concernant les degrés des hadîth. Retrouvez à ce sujet les articles suivants :

– Ce qui a été blâmé par le prophète (صلى الله عليه وسلم), c’est ce que portaient les gens durant la jâhiliyyah, mais il n’est pas du tout question des hirz contenant du Qour-ân ou du Dhikr.

– Ainsi pour résumer, l’Imâm Al-Bayhaqi (رحمه الله) a dit : « Si la personne porte des écrits dont on ignore la signification ou qui provient des gens de la jâhiliyyah [période avant la venue du Prophète Mouhammad (صلى الله عليه وسلم)] qui attribuaient aux rouqâ le pouvoir de les garder en bonne santé par elles-mêmes sans la Volonté de Allâh, cela est interdit. Mais si la personne porte les rouqâ, qui comportent des versets du Qour-ân ou ce qui est connu comme étant du dhikr de Allâh, dans le but de profiter de leur barakah, tout en sachant que la guérison ne provient que de Allâh, alors il n’y a pas de mal en cela. » [As-Sounan Al-Koubrâ]

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le port du hirz : ici.

Retarder l’entrée en Islâm d’un non-musulman est de la mécréance (An-Nawawi)

Rawdat At-Talibin - Nawawi   Rawdat At-Talibin - nawawi -tome 10   Nawawi - retarder l'entrée en Islam d'un mécréant est de la mécréance   An-Nawawi - retarder l'entrée en Islam d'un mécréant est de la mécréance

Dans son livre « Rawdatou t-Tâlibîn » dans le chapitre de l’apostasie, l’Imâm An-Nawawi a dit :

« ولو قال كافر لمسلم : اعرض علي الإسلام ، فقال : حتى أرى ، أو اصبر إلى الغد ، أو طلب عرض الإسلام من واعظ ، فقال : اجلس إلى آخر المجلس ، كفر. وقد حكينا نظيره عن المتولي »

« Si un mécréant demande à un musulman d’être invité à l’Islâm, et que celui-ci lui dit « On verra plus tard », ou « Patiente jusqu’à demain », ou bien si ce mécréant demande à être invité à l’Islâm à quelqu’un en train de faire un discours, et que ce dernier lui répond « Assieds-toi jusqu’à la fin de l’assemblée », il devient mécréant. Et nous avons rapporté ce même jugement de la part de Al-Moutawalli»

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Aboû Zakariyyâ Mouhyi d-Dîn Yahyâ Ibnou Charaf An-Nawawi est un savant de référence. Il est né en 631 et il est décédé en 676 de l’hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 750 ans. C’est un savant dans l’école de jurisprudence Chafi’ite. Il a écrit de nombreux ouvrages de référence tels qu’un commentaire du Sahîh Mouslim, le célèbre « Riyâd as-Sâlihîn » (le jardin des vertueux), le recueil de 40 hadîth si connus et beaucoup d’autres.

  • Tâjou d-Dîn As-Soubki le surnommait « Chaykhou l-Islâm » [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah Al-Koubrâ]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Le Moufti de la Oummah, Chaykhou l-Islâm […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chafi’ite, l’ascète, l’un des étendards (de la religion)» [Târîkhou l-Islâm]. Il a dit également : « Le Chaykh, le modèle (qoudwah) […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), l’ascète, le pieux adorateur, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le moujtahid versé dans l’adoration de Son Seigneur, Chaykhou l-Islâm » [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Ibn Kathîr a dit à son sujet : « Le Chaykh, l’Imâm, l’illustre savant (al-‘Allâmah), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) l’honorable Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) […] l’un des pieux adorateurs et ascètes»  [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah]

– Ici, dans son chapitre au sujet de l’apostasie (ar-riddah), c’est-à-dire des choses qui font sortir de l’Islâm, il cite une règle importante : Le fait de retarder l’entrée en Islâm d’un mécréant, cela est de la mécréance. C’est-à-dire que si une personne retarde l’entrée en Islâm d’un non-musulman qui souhaite devenir musulman, elle sort de l’Islâm.

– Pour cela il cite plusieurs exemples : le fait de dire à cette personne « on verra plus tard » ou « patiente jusqu’à demain » ou même le fait de dire à cette personne d’attendre la fin du discours ; tout cela est de la mécréance.

– De nombreux savants ont dit semblable à l’Imâm An-Nawawi, parmi eux :

  • L’Imâm Al-Moutawalli ;
  • Le Chaykh Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni ;
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami ;
  • Le Chaykh Zaynou d-Dîn Al-Malîbâri ;
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Bâçit Al-Fakhoûri ;
  • Le Chaykh ‘Abdou r-Rahmân Al-Hoût Al-Bayroûti ;
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari ;
  • Et de nombreux autres.

– Ici, on parle d’une personne qui souhaite devenir musulmane, mais la seule chose qui lui manque c’est de savoir comment faire. On ne parle pas de quelqu’un qui souhaite uniquement obtenir des informations sur l’Islâm.

– À notre époque, nombreux sont les gens qui retardent l’entrée en Islâm de non-musulmans, en leur disant par exemple « tu es sûr ?» ou « réfléchi bien ! » ou « va prendre une douche » ou « va voir un Imâm » ou « va chercher des témoins » ou « apprend l’arabe avant » ou « va te circoncire » ou « pourquoi tu veux devenir musulman ? » ou « choisis un prénom musulman avant » etc.

– Sachez donc qu’il n’est pas nécessaire d’aller voir un Imâm, ou de réunir des témoins, ou de changer de prénom, ou d’apprendre l’arabe, ou de se circoncire, ou de se doucher pour que l’entrée en Islâm soit effective.

– La seule et unique condition pour entrer en Islâm, c’est de prononcer les deux témoignages en y ayant foi. Donc si on rencontre ce genre de personne, il est de notre devoir, de lui demander immédiatement de dire : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Messager de Dieu » ou tout autres expressions ayant la même signification.

– Le Chaykh d’Al-Azhar de son époque, le Chaykh Ibrâhîm Al-Bâjoûri Ach-Châfi’i (m. 1276 H.) a dit : « Ils ont été explicite sur la déclaration de mécréance de celui qui dit à un mécréant qui souhaite devenir musulman : « va faire un ghousl (un bain ou une douche) et ensuite devient musulman » car il aura accepté qu’il reste mécréant durant ce moment » [Dans sa hâchiyah du Charh de Al-Ghazzi] 

L’Imâm As-Sakhâwi fait l’éloge du Mawlid (3) [Rapporté par Ibn Zayni Dahlân]

Sujet : La bonne innovation du Mawlid

Moufti de la Mecque - Ibn Zayni Dahlan - as-sirah nabawiyyah   sakhawi - Mawlid - ibn zayni dahlan

Dans son livre «  As-Sîrah an-Nabawiyyah», le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibn Zayni Dahlân a consacré un chapitre à la commémoration du Mawlid dans lequel il a dit :

« قال السخاوي  : عمل المولد حدث بعد القرون الثلاثة ثم لا زال أهل الإسلام في سائر الأقطار والمدن الكبار يعملون المولد ويتصدقون في لياليه بأنواع الصدقات ويعتنون بقراءة مولده الكريم  ويظهر عليهم من بركاته كل فضل عميم »

 «  As-Sakhâwi a dit : La Commémoration du Mawlid a été instauré après les trois premiers siècles, et les musulmans dans les différentes régions et grandes villes le fêtent et font les festins originaux comportant la bonne joie, ils donnent différentes sortes d’aumônes durant ses nuits et ils s’appliquent à lire le récit de sa Noble Naissance, ainsi tous les Mérites largement répandus rejaillissaient sur eux grâce à ses Bénédictions »

Informations utiles :

– Le Moufti de La Mecque, Le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân Al-Makki est né en 1231 et il est décédé en 1304 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 130 ans. Il était spécialiste de la Charî’ah, de la grammaire et de l’histoire ainsi que d’autres domaines. Il a apporté sa contribution à de nombreuses sciences. Il était le Moufti des maîtres Châfi’i à la ville Sainte de la Mecque, il était surnommé Chaykhou l-Islâm. Il est l’auteur du livre « Ad-Dourarou s-Saniyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » ainsi que du livre « Al-Foutoûhâtou l-Islâmiyyah » (Les conquêtes islamiques) dans lequel se trouve le fameux chapitre de mise en garde contre la secte wahhabite qu’il a intitulé « Fitnatou l-Wahhâbiyyah » (La discorde des Wahhabites). Consultez sa biographie : ici.

– Dans son livre « As-Sîrah an-Nabawiyyah» il a écrit un chapitre au sujet du Mawlid. Ici il cite le Hâfidh As-Sakhâwi qui fait l’éloge de la commémoration du Mawlid.

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth) Chamsou d-Dîn Mouhammad Ibnou ‘Abdi r-Rahmân As-Sakhâwi est né en 831 au Caire et il est décédé en 902 de l’Hégire à Médine (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 530 ans. Il était un grand savant reconnu dans la science du hadîth et il était du madhab (école de jurisprudence) Chafi’ite. Il a eu de parmi ses Chaykh l’Imâm Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni.

– L’Imam As-Sakhâwi confirme la voie de Ahlou s-Sounnah sur le fait que le Mawlid fait partie des bonnes innovations (bid’ah haçanah), et qu’il y a du mérite et des bénédictions à l’accomplir.

– L’Imâm As-Sakhâwi mentionne cette citation dans son propre ouvrage [Al-Ajwibatou l-Mardiyyah] et d’autres savants rapportent également cela de lui comme [L’Imâm Mouhammad Ibn Yoûçouf as-Sâlihi ach-Châmi] et [Le Mouhaddith Al-Harari]. Cela a également été rapporté par le centre de Fatwâ de l’Université Islamique Al-Azhar.

– En quoi consiste le Mawlid ?

  • Du fait de rassembler les musulmans dans le bien : ceci est un bien dans la religion.
  • De récitation du Qour-ân : ceci est un bien dans la religion.
  • De Dhikr (évocation de Allâh) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’éloge du prophète (صلى الله عليه وسلم)  : ceci est un bien dans la religion.
  • De cours et conférences religieuses : ceci est un bien dans la religion.
  • Du fait de s’inciter mutuellement à la piété : ceci est un bien dans la religion.
  • Distribuer des aumônes (nourritures et boissons) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’invocations à l’égard de Allâh : ceci est un bien dans la religion.

– L’Imâm As-Souyoûti a d’ailleurs résumé tout cela en disant : « la commémoration de la naissance (Mawlid) à l’origine consiste en le rassemblement des gens, la récitation de ce qu’il est possible de réciter du Qour-ân, la narration des nouvelles rapportées au sujet du début de l’histoire du Prophète et ce qui est advenu comme signes à sa naissance, à la suite de quoi il leur est présenté de la nourriture qu’ils consomment puis partent sans rien ajouter à cela. Ceci compte parmi les bonnes innovations pour laquelle celui qui la fait sera récompensé, et ce, pour ce que cela comporte comme glorification du degré du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et comme manifestation de joie et de réjouissance pour sa noble naissance » [Housnou l-Maqsid fi ‘Amali l-Mawlid].

– Le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. »[Rapporté par Mouslim]

– Quant au hadîth rapporté par Mouslim qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah), ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici].

– Consultez d’autres paroles de savants concernant les différentes sortes d’innovations : ici.

Le Loughawi Ibn Mandhoûr dit que la proximité de Allâh n’est pas par la distance et qu’Il n’est pas un corps

Liçan Al-arab - Ibn mandhour   Ibn Mandhour - Al-Qourb - Allah est sans endroit

Dans son célèbre dictionnaire « Liçânou l-‘Arab» , le Loughawi Ibn Mandhoûr a dit :

«وفي الحديث : « من تقرب إلي شبرا تقربت إليه ذراعا ». المراد بقرب العبد من الله تعالى القرب بالذكر والعمل الصالح لا قرب الذات والمكان لأن ذلك من صفات الأجسام والله يتعالى عن ذلك ويتقدس »

 « Dans le hadîth [qoudsi] : « man taqarraba ilayya chibran taqarrabtou ilayhi dhirâ’â », ce qui est visé par “al-qourb” (la proximité) de l’esclave vis-à-vis de Allâh ta’âlâ c’est la proximité de l’agrément de Allâh par les évocations et les actes de vertus et il n’est pas visé par cela la proximité [physique] de Allâh Lui-même ni la proximité de l’endroit car ceci fait partie des attributs des corps et Allâh est exempt de cela ».

Informations utiles :

– Le Chaykh, le Loughawi (spécialiste de la langue arabe) Mouhammad Ibn Moukarram Al-Ifrîqi Al-Misri connu sous le nom de Ibn Mandhoûr est né en 630 à Gafsah (Tunisie) et il est décédé en 711 de l’hégire au Caire (Egypte) (رحمه الله), c’est-à-dire il y a environ 730 ans. Son dictionnaire « Liçânou l-‘arab » est un ouvrage de référence dans la langue Arabe.

– Ici, il dit que lorsque l’on attribut « al-qourb » (la proximité) au sujet de Allâh cela signifie la proximité de Son agrément, cela ne signifie pas la proximité par l’endroit, car Allâh n’est pas un corps et il n’est pas concerné par les endroits, les directions et les distances.

– Ainsi concernant le hadîth Qoudsi :

«من تقرب إلي شبرا تقربت إليه ذراعا»

« man taqarraba ilayya chibran taqarrabtou ilayhi dhirâ’â»

Il n’est pas permis de croire que si l’esclave se rapprocherait physiquement de Allâh, alors Allâh se rapprocherait physiquement de cet esclave. En effet, cette compréhension est totalement opposée à la croyance musulmane.

– La proximité et l’éloignement par la distance est impossible au sujet de Allâh. Celui qui est au sommet de la montagne ou même les anges qui portent le Trône, et celui qui est tout en bas de la vallée sont équivalents par rapport à Allâh. Car Allâh ta’âlâ est sans endroit, Il exempt de la proximité et de l’éloignement physique, c’est-à-dire la proximité et l’éloignement par la distance.

– C’est pour cela que l’Imâm Al-Jouwayni (رحمه الله) a dit : « Certes [le prophète] Mouhammad (صلى الله عليه وسلم), lors de la nuit de al-Isrâ (c’est-à-dire lors du voyage nocturne et de l’ascension), n’a pas été plus proche [physiquement] de Allâh ‘azza wa jall que [le prophète] Yoûnous Ibnou Matâ lorsqu’il était dans le ventre de la baleine ». [Retrouvez l’article : ici]

– Nombreux sont les savants qui ont confirmé cela, parmi eux :

  • L’Imâm Aboû Hanîfah [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Mâtourîdi.
  • Le Chaykh Loughawi Ar-Râghib Al-Asbahâni.
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi.
  • Le Chaykh Ibnou l-Athîr qui a tenu avec exactitude les mêmes propos que l’Imâm Ibn Mandhoûr.
  • L’Imâm Al-Qourtoubi lorsqu’il a expliqué le hadîth « أقرب ما يكون العبد من ربِّه وهو ساجد» [voir : ici]
  • Le Chaykh Loughawi Fayroûzabâdi.
  • L’Imâm As-Souyoûti.
  • L’Imâm As-Sindi Al-Hanafi.
  • Le Chaykh Ibnou ‘Âbidîn Al-Hanafi.
  • Le Chaykh Al-Kawthari qui a dit : « Al-qourb (le rapprochement) envers Allâh n’est pas en terme de distance, et  al-bou’d (l’éloignement) envers Lui n’est pas en terme de distance» [Maqalâtou l-Kawthari].
  • Le Chaykh Al-‘Azzâmi Al-Mâliki qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • Et beaucoup d’autres.

L’Imâm Al-Khattâbi confirme que Allâh n’est pas une lumière [rapporté par Al-Bayhaqi]

al-asmaou-wa-sifat-bayhaqi   khattabi - An-Nour - Bayhaqi

Dans son livre « Al-Asmâ-ou wa s-Sifât » (tome 1 page 144 de cette édition), lors de l’explication du Nom de Allâh « An-Noûr », l’Imâm Al-Bayhaqi a dit :

« قَالَ أَبُو سُلَيْمَانَ فِيمَا أُخْبِرْتُ عَنْهُ : وَلا يَجُوزُ أَنْ يُتَوَهَّمَ أَنَّ اللَّهَ سُبْحَانَهُ وَتَعَالَى نُورٌ مِنَ الأَنْوَارِ ، فَإِنَّ النُّورَ تُضَادُّهُ الظُّلْمَةُ وَتُعَاقِبُهُ فَتُزِيلُهُ , وَتَعَالَى اللَّهُ أَنْ يَكُونَ لَهُ ضِدٌّ أَوْ نِدٌّ »

« Aboû Soulaymân [Al-Khattâbi] a dit, selon ce que l’on m’a rapporté de lui : ‘‘Et il n’est pas permis de s’imaginer que Allâh soubhânahou wa ta’âlâ, serait une lumière parmi les lumières. Car celle-ci a pour opposée l’obscurité qui la remplace et l’élimine. Or, Allâh est exempt d’avoir un rival et ou un égal »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements) Aboû Bakr Ahmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadîth, et il est de l’école de jurisprudence Châfi’ite.

  • Ibnou l-Jawzi a dit à son sujet : « Il n’avait pas d’égal à son époque dans la mémorisation et la grande maîtrise [des sciences], il est l’auteur de bons ouvrages, il maîtrisait aussi bien la science du Hadîth, que la jurisprudence (Fiqh) et les fondements (Ousoûl), et il compte de parmi les plus grands compagnons de [l’Imâm] Al-Hâkim Abî ‘Abdi l-Lâh (m.405 H) » [Al-Mountadham]
  • Le Hâfidh Salâhou d-Dîn Al-‘Alâ-i a dit à propos de lui : « Personne n’est venu après Al-Bayhaqi et Ad-Dâraqoutni qui les égale ou qui se rapproche de leur niveau [dans la science du Hadîth]». [Al-Wachyou l-Mou’am]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit à son sujet : « L’Imâm Al-Bayhaqi était l’un des Imâm des musulmans, quelqu’un qui appelait à s’accrocher fermement à la religion, un éminent spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un grand Hâfidh (spécialiste du Hadîth), un spécialiste des fondements (Ousoûli) intelligent, un ascète pieux, un fervent adorateur de Allâh,  il se dressait pour soutenir le Madh-hab (c’est-à-dire le Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i) dans les fondements et dans les ramifications, il était une montagne de parmi les montagnes de science » [At-Tabaqât]
  • Retrouvez la biographie de l’Imâm Al-Bayhaqi : ici.

– L’Imâm, l’illustre savant, le Faqîh (le spécialiste de la jurisprudence), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Abou Soulaymân Al-Khattâbi est né en 319 à Boust (dans l’actuel Afghanistan) et il est décédé en 388 de l’hégire (رحمه الله) à Boust également, c’est-à-dire il y a plus de 1040 ans. Il fait parti des savants qui avaient le plus de science dans les sujets du hadîth. Il est de l’école de jurisprudence Chafi’ite. Parmi les savants qui ont rapporté le hadîth de lui : le Hâfidh Al-Hâkim, l’Imâm Aboû Hâmid Al-Isfarâyîni et autres qu’eux. L’Imâm al-Bayhaqi le cite énormément dans son livre « Al-Asmâ-ou wa s-Sifât ».

  • As-Souyoûti a dit à son sujet : « L’Imâm, l’illustre savant (al-‘Allâmah) bénéfique, le Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth) voyageur […] il était digne de confiance, et confirmé dans la connaissance de la science» [Tabaqâtou l-Houffâdh]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit de lui : « Il etait un Imâm dans le Fiqh (jurisprudence), dans le hadîth, et dans la langue Arabe » [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah Al-Koubrâ]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « L’illustre savant (al-‘Allâmah) le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe)» [Siyar A’lâmi n-Noubalâ], Il a dit également : « Il était un illustre savant (‘Allâmah) reconnu » [Al-‘Ibr]
  • Ibn Khallikân a dit à son sujet : « Il était un Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), lettré (adîb), Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth), auteur d’ouvrages sans précédents» [Wafayâtou l-A’yân]
  • Fayroûz Âbâdi a dit de lui : « Le Mouhaddith (spécialiste de la science du hadith), le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe), le vérificateur scrupuleux, de parmi l’élite des Imâm » [Al-Boulaghatou fî Tarâjimi A-immah an-Nahwi wa l-Loughah]

– Ici, l’Imâm Al-Khattâbi confirme que Allâh n’est pas une lumière; en effet le Nom de Allâh « An-Noûr » signifie que Allâh est « Al-Hâdî » c’est-à-dire Celui Qui guide. Il ne faut pas comprendre de ce Nom, que Allâh serait une lumière qui est le contraire de l’obscurité car Il est Celui Qui crée la lumière.

– De nombreux savants ont tenu des propos similaire. Parmi eux :

  • Le compagnon Ibnou l-‘Abbâs [voir : ici],
  • Le Loughâwi Aboû Mansoûr Al-Azhari [voir : ici],
  • L’Imâm Al-Halîmi [voir :ici],
  • L’Imâm Al-Bayhaqi qui a dit : « An-Noûr : Il est Celui Qui guide (Al-Hâdi), et il a été dit : Celui Qui crée la lumière (Al-Mounawwir)» [Al-I’tiqâd]
  • L’Imâm Al-Jouwayni [voir : ici],
  • L’Imâm Ibnou l-Athîr [voir : ici],
  • Le Loughâwi Ibnou Mandhoûr [voir : ici],
  • Le Mouhaddith Al-Harari qui a dit : « Sa parole ta’âlâ  : [اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض] (Allâhou noûrou s-samâwâti wa l-ard) signifie que Allâh ta’âlâ est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi, rapporté par Al-Bayhaqi de ‘Abdou l-Lâh Ibnou l-‘Abbâs, que Allâh les agrée tous deux. Allâh ta’âlâ n’est pas “noûr” dans le sens de « lumière » » [As-Sirâtou l-Moustaqîm]
  • Et beaucoup d’autres.

– Allâh ta’âlâ dit dans Soûrat Al-An’âm :  { وَجَعَلَ الظُّلُمَاتِ وَالنُّورَ } [ce qui a pour sens] : « Et Il (Allâh) créa les obscurités et la lumière », Dès lors, comment serait-il possible qu’Il soit une lumière comme Ses créatures ?!

– Le fait de croire que Allâh serait une lumière (contraire de l’obscurité) est une croyance contraire à l’Islâm, et cette croyance fait sortir de l’islâm. [voir à ce sujet la citation de l’Imâm An-Nâboulouçi : ici].

– Le Chaykh, le Faqîh Aboû Chakoûr As-Sâlimi Al-Hanafi (m.~460 H.) a dit au sujet des Mouchabbihah (ceux qui ont pour croyance que Allâh ressemble aux créatures) : « Parmi eux certains disent que « Allâh ta’âlâ est une lumière qui scintille » et cela est de la mécréance car il y a le reniement d’un texte et il s’agit de la parole de Allâh ta’âlâ [qui a pour sens : ] {Rien n’est tel que Lui} » [Dans son livre At-Tamhîd fî Bayâni t-Tawhîd]

– Les savants ont dit que les corps sont de deux sortes : les corps palpables (que l’on peux toucher) et les corps impalpables (que l’on ne peux pas toucher). La lumière est un corps impalpable et Allâh n’est ni un corps palpable ni un corps impalpable. Les savants ont été unanimes sur le fait qu’attribuer le corps à Allâh est de la mécréance. [Retrouvez des citations à ce sujet  : ici]

– Retrouvez d’autres paroles de savants ayant mentionné que Allâh n’est pas une lumière : ici.

L’Imâm Al-Qastallâni fait l’éloge du Mawlid

Sujet : Le Mawlid est autorisé.

Al-Qastallani - Al-Mawahibou l-Ladouniyyah   Al-Qastallani éloge mawlid

Dans son livre « Al-Mawâhibou l-Ladouniyyah » l’Imâm Al-Qastallâni a dit :

« الاحتفال بالمولد : و لا زال أهل الإسلام يحتفلون بشهر مولده ـ عليه السَّلام ـ ، ويعملون الولائم ويتصدقون في لياليه بأنواع الصدقات،ويظهرون السرور، ويزيدون في المبرات ويعتنون بقراءة مولده الكريم. ويظهر عليهم من بركاته كل فضل عميم »

« La commémoration du Mawlid : Les gens de l’Islâm (les musulmans) ne cessent de commémorer durant le mois de sa naissance (‘alayhi s-salâm). Et ils font des repas, des aumônes de différentes sortes durant ces nuits, ils manifestent leur joie et ils rajoutent en acte de bien et s’attachent au récit de sa naissance honorée, et la bénédiction apparaît sur eux. »

 Informations utiles :

– L’Imâm, le Mouhaddith (transmetteur du Hadîth) Abou l-’Abbâs Chihâbou d-Dîn Ahmad Ibn Mouhammad Al-Qastallâni Al-Misri Ach-Châfi’i est né en 851 et il est décédé en 923 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 500 ans. Il est très connu pour son ouvrage « Irchâdou s-Sârî » qui est un commentaire du sahîh Al-Boukhâri.

– Ici, il dit que les musulmans sont très attachés au Mawlid et que le fait de le commémorer apporte des bénédictions.

– En quoi consiste le Mawlid ?

  • Du fait de rassembler les musulmans dans le bien : ceci est un bien dans la religion.
  • De récitation du Qour-ân : ceci est un bien dans la religion.
  • De Dhikr (évocation de Allâh) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’éloge du prophète (صلى الله عليه وسلم)  : ceci est un bien dans la religion.
  • De cours et conférences religieuses : ceci est un bien dans la religion.
  • Du fait de s’inciter mutuellement à la piété : ceci est un bien dans la religion.
  • Distribuer des aumônes (nourritures et boissons) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’invocations à l’égard de Allâh : ceci est un bien dans la religion.

– L’Imâm As-Souyoûti a d’ailleurs résumé tout cela en disant : « la commémoration de la naissance (Mawlid) à l’origine consiste en le rassemblement des gens, la récitation de ce qu’il est possible de réciter du Qour-ân, la narration des nouvelles rapportées au sujet du début de l’histoire du Prophète et ce qui est advenu comme signes à sa naissance, à la suite de quoi il leur est présenté de la nourriture qu’ils consomment puis partent sans rien ajouter à cela. Ceci compte parmi les bonnes innovations pour laquelle celui qui la fait sera récompensé, et ce, pour ce que cela comporte comme glorification du degré du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et comme manifestation de joie et de réjouissance pour sa noble naissance » [Housnou l-Maqsid fî ‘Amali l-Mawlid].

– Ainsi le Mawlid compte de parmi les bonnes innovations, et le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Quant au hadîth rapporté par Mouslim qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah), ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici]

– Consultez d’autres paroles de savants concernant les différentes sortes d’innovations : ici.

– Retrouvez de nombreuses paroles de savants concernant le Mawlid : ici.

Le Chaykh Al-Harari confirme qu’il est permis de faire le tabarrouk par les traces physiques du Prophète

sirat al-moustaqim - Al-Harari Al-Habachi   Chaykh 'abdoullah al-harari al-habachi - tabarrouk

Dans son livre « As-Sirâtou l-Moustaqîm », le Chaykh ‘Abdoul-Lâh Al-Harari a dit :

« اعلم أن الصحابة رضوان الله عليهم كانوا يتبركون بآثار النبي صلى الله عليه وسلم في حياته وبعد مماته ولا زال المسلمون بعدهم إلى يومنا هذا على ذلك وجواز هذا الأمر يعرف من فعل النبي  صلى الله عليه وسلم وذلك أنه صلى الله عليه وسلم قسم شعره حين حلق في حجة الوداع و أظفاره »

« Sachez que les compagnons, que Allâh les agrée, recherchaient les bénédictions par les traces physiques du Prophète (صلى الله عليه وسلم) au cours de sa vie et après sa mort. Les musulmans n’ont cessé de suivre cette voie jusqu’à nos jours. On a su la permission de cette pratique à partir des actes du Prophète (صلى الله عليه وسلم) puisqu’il a partagé (صلى الله عليه وسلم) ses cheveux lorsqu’il a fait raser sa tête lors du pèlerinage de l’adieu, de même qu’il a partagé ses coupures d’ongles. »

Informations utiles :

–  Al-‘Allâmah (l’illustre savant), l’Imâm, le Mouhaddith (transmetteur du hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chaykh ‘Abdoul-Lâh Al-Harari Ach-Châfi’i Ach-Chaybi Al-‘Abdari connu sous le nom de Al-Habachi est décédé en 1429 de l’Hégire (رحمه الله). Il était un grand défenseur de la croyance de Ahlou s-Sounnah. De nombreux savants et responsables d’institutions islamiques ont fait son éloge. Parmi eux :

  • Le Mouhaddith des contrées marocaines, le Chaykh ‘Abdou l-‘Azîz Al-Ghoumâri a dit à son sujet :  « Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh est juste (‘adl)… Il a des ouvrages dignes de considération et des livres utiles dans l’explication des Lois de Allâh pour les musulmans, qui montrent bien qu’il fait partie des religieux qui ont une grandeur d’âme et qui œuvrent pour la religion de Allâh. Il n’est donc pas permis, après tout cela, qu’on le calomnie dans sa religion, qu’on le discrédite dans sa croyance ou qu’on récuse sa justesse ».
  • Le Chaykh Mouhammad Châh Al-Hâmidi Al-Houçayni a dit : « Certe, le Chaykh ‘Abdou l-Lâh est un Imâm dans la ‘Aqîdah (croyance), le Fiqh (jurisprudence), la langue arabe, le Hadîth, et il est rare de trouver semblable à lui dans cette époque. Et ceci n’est pas uniquement mon propre témoignage mais aussi le témoignage de mon père Al-‘Allâmah (l’illustre savant) le Chaykh Qoutbou d-Dîn Al-Hâmidi Al-Houçayni (rahimahou l-Lâh) le Moufti de Deir ez-Zor, et c’est également le témoignage de beaucoup des plus grands de parmi les gens de science de la région du Châm et d’ailleurs »
  • Le Président de l’Université et de l’Institut islamique “Az-Ziyâdah” à Jakarta en Indonésie, Habîb Al-Miçâwî, a dit : « J’ai pris connaissance des livres du Mouhaddith, le Chaykh respectable ‘Abdoul-Lâh Al-Harari Ach-Chaybi, que Allâh le préserve, surtout les livres “Al-Maqalatou s-Sounniyyah” et “Sarîhou l-Bayân”, j’ai trouvé en lui un savant, un jurisconsulte, versé dans la science et le Hadîth, je témoigne qu’il est unique à son époque et son ère et qu’il est le Moujaddid de ce siècle ». (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion).
  • Le Moufti Mouhammad Ayyoûb An-Na’îmi, Université Na’îmiyyah , en Inde a dit : « Mon cœur a été fortement sensible, ma poitrine s’est fortement réjouie et mon cœur s’est illuminé par le service que le Grand savant, le Mouhaddith, le Chaykh ‘Abdoul-Lâh Al-Harari plus connu sous le nom de Al-Habachi porte à la communauté. J’ai pu lire ses livres, son excellent livre As-Sirâtou l-Moustaqîm à plusieurs reprises et j’ai constaté que c’est un livre qui constitue un rappel de nos Salaf vertueux. J’invoque Allâh ‘azza wa jall qu’Il fasse que son œuvre soit récompensée et que les savants ainsi que le commun des gens de l’islâm puissent profiter de ses bénédictions. Âmîn. As-salâmou ‘alaykoum.»
  • Le Chaykh Mouhammad Noûrou d-Dîn Al-Banjari Al-Makki (l’un des Chouyoukh d’Indonésie) a dit de lui : « Concernant la science il est difficile de trouver quelqu’un de semblable au Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari ou quelqu’un qui se rapproche de son niveau ».
  • Le Chaykh Mouhammad Dhafar (Dâr al-‘ouloûm Amjadiyyah de Karachi au Pakistan) a dit : « L’illustre savant érudit (Al-‘Allâmah al-Kabîr) Al-Hâfidh Al-Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth) l’éducateur et l’honorable Chaykh Abdoullâh Al-Harari connu par Al-Habachi suit le Madh-hab Al-Haqq (l’école de droiture) et marche sur la voie droite, celle des Sahâbah du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) , des prédécesseurs vertueux ainsi que leurs successeurs. Puisse Allâh leur accorder à tous encore davantage d’agrément et d’approbation. Et il est un Imâm (guide et référence) très grand, et il est une référence en la religion (houjjatou fi d-Dîn). Il est pieux et vertueux, véridique et sincère. ».

– Ici, le Chaykh Al-Harari confirme le fait qu’il est permis de faire le tabarrouk par les traces physiques du prophète (صلى الله عليه وسلم), c’est-à-dire qu’il est permis d’en rechercher des bénédictions.

– Nous avons su la permission de cette pratique à partir des actes même du Prophète (صلى الله عليه وسلم) puisqu’il a partagé ses cheveux lorsqu’il a fait raser sa tête lors du pèlerinage de l’adieu. En effet, dans son célèbre recueil de hadîth sahîh, l’Imâm Mouslim rapporte que Anas Ibnou Mâlik a dit [ce qui a pour sens : ] « Une fois accomplis le lancer à Jamrah (Al-‘Aqabah) et l’égorgement de son offrande, le Prophète (صلى الله عليه وسلم), lors de son rasage rituel, a tendu au barbier la partie droite de sa tête. Celui-ci l’a rasée puis il a appelé Aboû Talhah Al-Ansâri et lui a donné les cheveux. Ensuite, le Prophète a tendu au barbier la partie gauche de sa tête et lui a dit : “Rase”. Il a donc rasé. Le Prophète a donné les cheveux à Aboû Talhah et lui a dit : “Distribue-les aux gens” » [Voir l’article à ce sujet : ici].

  • Le Mouhaddith Mouhammad Habîbou l-Lâh Ach-Chanqîti a dit concernant ce hadîth : « Le prophète a ordonné à Talhah de distribuer ses cheveux parmi les compagnons afin qu’ils en recherchent des bénédictions » [Dans son livre : Zâdou l-Mouslim]

– La permission de cette pratique est également sue à partir des actes des compagnons tels que :

  • Khâlid Ibnou-l Walîd qui gardait toujours avec lui une mèche de cheveux du prophète, comme cela est rapporté par Al-Hâkim dans son Moustadrak (ceci fera l’objet d’un article إن شاء الله).
  • Asmâ Bintou Abî Bakr. En effet, dans son célèbre recueil de hadîth sahîh, l’Imâm Mouslim rapporte du Mawlâ de Asmâ Bintou Abî Bakr qu’il a dit : « Asmâ nous a présenté une tunique longue (joubbah), dont l’encolure était ornée de brocart et les emmanchures ourlées, puis elle a dit : « C’est la joubbah du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) ; elle se trouvait chez ‘Â-ichah. Je l’ai récupérée lorsqu’elle est décédée. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) la portait. Nous la trempons dans l’eau pour les malades et recherchons par elle la guérison ». [Retrouvez l’article : ici]
  • L’Imâm An-Nawawi a dit concernant ce hadîth : « Il y a dans ce hadîth une preuve sur la recommandation de pratiquer le tabarrouk (la recherche de bénédiction) par les traces (âthâr) des vertueux et par leurs vêtements » [voir : ici]

– Parmi les grands savant du salaf, il y a également l’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal qui faisait le tabarrouk avec les cheveux du prophète. En effet, dans son livre « Siyarou A’lâmi n-Noubalâ », Adh-Dhahabi a dit : « ‘Abdou l-Lâh ibnou Ahmad (le fils de l’Imâm Ahmad ibnou Hanbal) a dit: J’ai vu mon père (l’Imâm Ahmad ibnou Hanbal) prendre un cheveu de ceux du Prophète (صلى الله عليه وسلم), il l’a mis dans sa bouche puis l’a embrassé. Et je suis sur de l’avoir vu le mettre sur ses deux yeux, et l’avoir mélangé avec de l’eau, d’avoir bu cette eau en recherchant la guérison par cela. Et je l’ai vu prendre le bol du Prophète, le laver dans un puits, puis boire dedans. Je l’ai vu boire de l’eau de Zamzam en recherchant la guérison et s’essuyer les mains et le visage avec elle.  […]  Il fut rapporté que ‘Abdou l-Lâh demanda à son père au sujet de quelqu’un qui touche le pommeau du minbar du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et touche le mur de la chambre Honorée du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et Ahmad Ibnou Hanbal répondit : « Je ne vois aucun mal dans cela ».»  [Voir l’article à ce sujet : ici].

– Concernant le partage de ses coupures d’ongles, cela est rapporté par l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal dans son Mousnad (ceci fera l’objet d’un article إن شاء الله).

– L’Imâm An-Nawawi a dit : « Le Calife ‘Oumar Ibn ‘Abdi l-‘Azîz a demandé à ce que soit enterré avec lui l’un des cheveux du prophète (salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam) qu’il avait avec lui, et également l’un de ses ongles. Il disait : “si je meurt alors mettez-les dans mon linceul”, et c’est ainsi qu’ils ont fait » [Dans son livre Tahdhîbou l-Asmâ wa l-Loughât]

– Le tabarrouk c’est la recherche de bénédiction par les traces physiques d’un Prophète ou d’un être de vertu, tout en sachant, bien évidemment, que c’est Allâh ta’âlâ qui est Le Créateur de la guérison, du profit, de la barakah etc. Donc le tabarrouk n’est pas une adoration d’autre que Allâh comme le considère à tord certains ignorants.

– Il n’y a donc aucune considération à donner à la prétention de ceux qui renient le tabarrouk par les traces physiques honorées du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

– Retrouvez d’autres articles au sujet du tabarrouk : ici.

L’Imâm Aboû Châmah fait l’éloge du Mawlid [rapporté par Ibn Zaynî Dahlân]

Sujet : La bonne innovation du Mawlid

Moufti de la Mecque - Ibn Zayni Dahlan - as-sirah nabawiyyah   Imam Abou chamah - eloge du mawlid - bonne innovation

Dans son livre « As-Sîrah an-Nabawiyyah », le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân a consacré un chapitre à la commémoration du Mawlid dans lequel il a dit :

« قال الإمام أبو شامة شيخ النووي : ومن أحسن ما إبتدع في زماننا ما يفعل كل عام في اليوم الموافق ليوم مولده صلى الله عليه و سلم من الصدقات والمعروف ، وإظهار الزينة والسرور ، فإن ذلك – مع ما فيه من الإحسان للفقراء – مشعر بمحبة النبي صلى الله عليه و سلم وتعظيمه في قلب فاعل ذلك وشكر الله تعالى على ما من به من إيجاد رسول الله صلى الله عليه و سلم الذي أرسله رحمة للعالمين. »

« L’Imâm Aboû Châmah, le Chaykh de An-Nawawi a dit : parmi les meilleures choses qui ont été innovées à notre époque, il y a ce qui se fait chaque année, lors des jours qui correspondent au jour du Mawlid, d’entre les aumônes et les actes de générosités et le fait de montrer les beaux habits ainsi que la joie, tout ce que cela comporte comme générosité envers les pauvres est une indication d’amour porté à l’égard du prophète (صلى الله عليه وسلم) et de sa glorification dans le cœur de celui qui fait cela, ainsi que du remerciement à Allâh pour ce qu’Il a accordé comme bienfait dans l’apparition du prophète (صلى الله عليه وسلم), celui qui a été envoyé comme miséricorde pour les mondes. »

Informations utiles :

– Le Moufti de La Mecque, Le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân Al-Makki est né en 1231 et il est décédé en 1304 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 130 ans. Il était spécialiste de la Charî’ah, de la grammaire et de l’histoire ainsi que d’autres domaines. Il a apporté sa contribution à de nombreuses sciences. Il était le Moufti des maîtres Châfi’i à la ville Sainte de la Mecque, il était surnommé Chaykhou l-Islâm. Il est l’auteur du livre « Ad-Dourarou s-Saniyyah » ainsi que du livre « Al-Foutoûhâtou l-Islâmiyyah » (Les conquêtes islamiques) dans lequel se trouve le fameux chapitre de mise en garde contre la secte wahhabite qu’il a intitulé « Fitnatou l-Wahhâbiyyah » (La discorde des Wahhabites). Consultez sa biographie : ici.

– Dans son livre « As-Sîrah an-Nabawiyyah» il a écrit un chapitre au sujet du Mawlid. Ici il cite l’Imâm Aboû Châmah qui fait l’éloge de la commémoration du Mawlid.

– Cette citation de l’Imâm Aboû Châmah (رحمه الله) provient de son livre « Al-Bâ’ithou ‘alâ Inkâri l-bida’ wa l-hawâdith ».

– L’Imâm, Le Hâfidh (le spécialiste de la science du hadith), le Mouhaddith (transmetteur du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Chihâbou d-Dîn Aboû Châmah Abdou r-Rahmân Ibn Ismâ’îl Al-Maqdiçi Ad-Dimachqi Ach-Châmi Ach-Châfi’i est né en 559 à Damas (Syrie) et il est décédé en 665 de l’hégire à Damas également (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 800 ans. Il était Chaykh à Dâroul-Hadîth Achrafiyyah, et il était l’un des Chaykh de l’Imâm An-Nawawi (رحمه الله). Et il fût l’élève d’éminents savants tels que Chaykhou l-Islâm Ibn ‘Abdi s-Salâm et le Hâfidh Ibn ‘Açâkir.

– Il dit que le Mawlid fait parti des meilleures choses innovées. Sa citation nous confirme qu’une innovation peut être bonne contrairement à ce que prétendent certains ignorants à notre époque.

– Ainsi le Mawlid est une bonne innovation et le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Quant au hadîth qui comprend les termes « كل بدعة ضلالة » [koullou bid’atin dalâlah], les savants de l’Islâm ont dit que « كل » [koullou] signifie ici « la plupart », c’est-à-dire que la plupart des innovations mènent à l’égarement. [Voir la parole de l’Imâm An-Nawawi : ici]

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant les bonnes innovations : ici.

– Consultez d’autres paroles de savants concernant le Mawlid : ici.

Le Chaykh Al-Mounâwi déclare mécréant ceux qui attribuent la direction ou le corps à Allâh

al-mounawi - Faydou l-Qadir Charh Al-Jami’ As-Saghir   Al-Mounawi déclare mécréant les moujassimah

Dans son livre « Faydou l-Qadîr Charh Al-Jâmi’ As-Saghîr », le Chaykh Al-Mounâwi a dit :

«[…] والكلام كله في مبتدع لا يكفر ببدعته أما من كفر بها كمنكر العلم بالجزئيات، وزاعم التجسيم أو الجهة أو الكون أو الاتصال بالعالم أو الانفصال عنه فلا يوصف عمله بقبول ولا رد لأنه أحقر من ذلك »

« […] Tous nos propos, tout ce qui vient d’être dit ici, concerne un innovateur qui ne devient pas mécréant par sa mauvaise innovation. Quant à celui qui devient mécréant par sa mauvaise innovation, c’est comme celui qui renie la connaissance de Allâh en prétendant que Allâh ne connait pas le détail, ou qui prétend que Allâh serait un corps, ou qu’Il serait dans une direction. De même celui qui dit que Allâh est en contact avec le monde ou détaché de lui. On ne caractérise pas les actes de ces derniers seulement par le rejet car il est plus vil que cela par sa mauvaise croyance ».

Informations utiles :

– Le Chaykh, le Mouhaddith (transmetteur du hadîth) Mouhammad ‘Abdou r-Ra-oûf Al-Mounâwi Al-Qâhiri Ach-Châfi’i est né 952 et il est décédé en 1031 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 400 ans. Son livre « Faydou l-Qadîr Charh al-Jâmi’ as-Saghîr » est le commentaire d’un ouvrage du Hâfidh As-Souyoûti (رحمه الله).

– Ici, il confirme que le fait d’attribuer à Allâh le corps ou la direction est de la mécréance. Il explique que ces croyances sont des innovations qui sont de la mécréance. D’autres savants ont également tenu des propos similaires :

  • L’Imâm An-Nawawi a dit dans son livre « Al-Majmoû’ Charhou l-Mouhadh-dhab » : « Et nous avons certes mentionné que celui qui est devenu mécréant par son innovation, la prière n’est pas valable derrière lui […] et parmi ceux qui sont devenu mécréant il y a celui qui attribue clairement le corps [à Allâh] ».
  • Le Chaykh Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit: « L’Imâm An-Nawawi, dans le chapitre de la description de la prière de son commentaire de Al-Mouhadh-dhab, a confirmé la déclaration de mécréance (takfîr) à l’égard des moujassimah (anthropomorphistes), et je dit [Al-Hisni] que c’est cela qui est correct » [Kifâyatou l-Akhyâr].
  • L’Imâm As-Souyoûti a dit dans son livre « Tadrîbou r-Râwî »: « Celui qui est devenu mécréant par son innovation, et cela comme le dit l’auteur (An-Nawawi) du commentaire de Al-Mouhadh-dhab : le moujassim (celui qui attribue à Allâh le corps ou les caractéristiques des corps) et celui qui nie que Allâh connait le détail des choses ...».
  • L’Imâm As-Souyoûti a dit également dans son livre « Al-Achbâh wa n-Nadhâ-ir » : « Certains savants ont dit : les moubtadi’ah (innovateurs dans la croyance) sont de différentes sortes : La première : ceux que nous déclarons mécréant de façon catégorique ; comme celui qui attribue la fornication à ‘Â-ichah (رضي الله عنها) et celui qui nie que Allâh connait le détail des choses et la résurrection des corps, ainsi que les moujassimah (ceux qui attribuent à Allâh le corps ou les caractéristiques des corps) et celui qui prétend que le monde serait sans début…». [Retrouvez l’article : ici]

– Et il dit également que le fait de croire que Allâh serait en contact avec le monde ou détaché de lui est également de la mécréance.

– De nombreux savants ont confirmé que le fait d’attribuer le corps à Allâh constitue de la mécréance. Parmi eux :

  • L’Imâm ‘Ali Ibnou Abî Tâlib [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Hanîfah [voir : ici]
  • L’Imâm Mâlik [voir : ici]
  • L’Imâm Ach-Châfi’i [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Ach’ari [voir : ici] et [voir : ici]
  • Le Qâdî ‘Abdou l-Wahhâb Al-Mâliki qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi [voir : ici]
  • L’Imâm Ibnou Battâl (449 H.)
  • L’Imâm Al-Bayhaqi [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Ghazâli qui rapporte également l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi [voir : ici]
  • L’Imâm An-Nawawi (676 H.)
  • L’Imâm Al-Mawsili [voir : ici]
  • L’Imâm Ibnou Abî Jamrah (699 H.)
  • L’Imâm An-Naçafi (710 H.) [voir : ici]
  • L’Imâm Safiyyou d-Dîn Al-Hindi (715 H.)
  • Le Chaykh Ibnou Amîr Al-Hajj Al-Hanafi (733 H.)
  • Le Chaykh Mahmôud Al-Qoûnawi Al-Hanafi (771 H.)
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni (829 H.)
  • Le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri qui rapporte l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm As-Souyoûti [voir : ici]
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami [voir : ici]
  • Le Chaykh Al-Mounâwi comme cela est indiqué ci-dessus.
  • Le Chaykh Mouhammad Mayyârah (1072 H.)
  • Le Chaykh Ibn Balbân [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Bayâdi (1098 H.)
  • L’Imâm Abdou l-Ghani An-Nâboulouçi [voir : ici]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Ibn Houçayn Al-‘Alawi (1272 H.)
  • Le Chaykh Mouhammad ‘illaych Al-Mâliki [voir : ici]
  • Le Chaykh Salîm Al-Bichri Al-Azhari (1335 H.)
  • Le Chaykh Al-Marighni Az-Zaytoûni qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Kawthari [voir : ici]
  • Le Chaykh Mehmed Zâhid Kotku [voir : ici]
  • Le Mouhaddith Mouhammad Yâçîn Al-Fâdâni (1410 H.)
  • Le Mouhaddith Al-Harari (1429 H.)
  • Et beaucoup d’autres…

– De nombreux savants ont confirmé que le fait d’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh constitue de la mécréance. Parmi eux :

– Le Chaykh Al-Mounâwi fait partis de ces nombreux savants qui ont confirmé qu’Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité des musulmans en prétendant que l’enfer sera anéanti. Ainsi dans ce même livre (Faydou l-Qadîr), à la suite du hadîth rapporté par Mouslim dans son sahîh d’après Aboû Hourayrah qui rapporte que Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :

 « من يدخل الجنة يَنعَم لا ييْأس، لا تبلى ثيابه، ولا يفنى شبابه » 

[Sens en français : ] « Celui qui entre au Paradis sera heureux et ne perdra plus espoir, ses habits ne s’useront plus et sa jeunesse ne passera jamais » ; Le Chaykh Al-Mounâwi a dit : « Ceci est explicite pour confirmer que le Paradis est éternel et qu’il ne s’anéantira pas, et l’enfer pareillement. Et Jahm Ibnou Safwân a prétendu qu’ils s’anéantiront parce qu’ils sont entrés en existence, mais aucun des gens de l’Islâm ne l’a suivi, bien au contraire, ils l’ont déclaré mécréant pour cela. Certains ont été d’avis que l’enfer s’anéantira au contraire du paradis, Ibnou l-Qayyim tout comme son chaykh Ibnou Taymiyah, se sont longuement attaché à faire vaincre cet avis dans plusieurs ouvrages, ce faisant il est passé plus près de la mécréance que de la foi à cause de sa contradiction avec le texte du Qour-ân, il a conclu ainsi son livre qui décrit le paradis ». [Pour en savoir plus, consultez le livre “Al-Bourhân wa l-I’tibâr : ici]

Le Qâdî Ibn Al-‘Arabi confirme le fait que Allâh n’est pas dans une direction ni dans un endroit

Ibn al-'arabi - charh mouwatta imama malik -al-qabas   Ibn al-arabi - Allah n'est pas dans une direction

Dans son livre « Al-Qabas fî Charh Mouwattâ Mâlik Ibnou Anas » Al-Qâdî Aboû Bakr Ibnou l-‘Arabi a dit :

« البارئ  تعـالى يتقدس عن أن يُحَدَّ بالجهــــات أو أن تكتنفه الأقطار»

« Al-Bâri (Le Créateur)- c’est-à-dire Allâh – ta’âlâ est exempt d’être limité dans une direction ou d’être contenu dans un endroit »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), Al-Qâdî (le juge) Aboû Bakr Mouhammad Ibnou ‘AbdilLâh Ibnou l-’Arabi Al-Ichbîli Al-Andalouçi Al-Mâliki est né en 468 à Séville (Espagne) et il décédé en 543 de l’Hégire (رحمه الله) à Fès (Maroc), c’est-à-dire il y a environ 900 ans. L’ouvrage dont est tiré cette citation est un commentaire du recueil de hadith « Al-Mouwatta » de l’Imam Malik.

  • L’Imâm An-Nawawi a dit à son sujet : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Qâdî (juge) ». [Tahdhîbou l-Asmâ wa l-Loughât]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « L’Imâm, l’illustre savant (Al-‘Allâmah), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Qâdî (juge) ». [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]

– Ici, Al-Qâdî Ibn Al-‘Arabi confirme la croyance des musulmans sur le fait que Allâh n’est pas dans une direction ni dans un endroit.

– Dans son commentaire du recueil de hadîth de At-Tirmidhi, le Qâdî Ibn Al-‘Arabi a dit également :  « [Les assimilationnistes] ont dit [mensongèrement] que : Les musulmans qui croient en l’Unicité de Dieu ont été d’accord sur le fait qu’ils lèvent les mains vers le ciel pour les invocations car Moûçâ a dit “ Allâh est aux cieux ‘’ quand il s’est adressé à Pharaon, et Pharaon lui a répondu : Ô Haman, construis-moi une Tour.
Nous [Les musulmans de Ahlou Sounnah] leur répliquons : Vous mentez car Moûçâ n’a jamais dit cela. Comment auriez-vous pu savoir que Moûçâ pouvait dire cela ?! Vous n’êtes que des gens qui suivent Pharaon qui a eu pour croyance que le Créateur est dans une direction et il a voulu ainsi monter sur une échelle selon lui vers Dieu ! Il vous suffit comme rabaissement que vous êtes des gens qui le suivent et qu’il est votre Imâm. »
[Retrouvez l’article : ici]

– Il ne faut pas confondre Al-Qâdî Ibn Al-‘Arabi (décédé en 543 de l’Hégire) avec Ibn ‘Arabi (décédé en 638 de l’Hégire).

Le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ibn Zaynî Dahlân fait l’éloge du Mawlid

Sujet : Le Moufti de La Mecque approuve le Mawlid

Moufti de la Mecque - Ibn Zayni Dahlan - as-sirah nabawiyyah   Ibn zayni dahlan - soubki - mawlid eloge

Dans son livre «  As-Sîrah an-Nabawiyyah», le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad ibn Zaynî Dahlân a consacré un chapitre à la commémoration du Mawlid dans lequel il a dit :

« فائدة : جرت العادة أن الناس إذا سمعوا ذكر وضعه صلى الله عليه و سلم يقومون تعظيماً له صلى الله عليه و سلم ، وهذا القيام مستحسن لما فيه من تعظيم النبي صلى الله عليه و سلم ، وقد فعل ذلك كثير من علماء الأمة الذين يقتدى بهم.
قال الحلبي في السيرة : فقد حكى بعضهم أن الإمام السبكي إجتمع عنده كثير من علماء عصره فأنشد منشده قول الصرصري في مدحه صلى الله عليه و سلم:

« قليل لمدح المصطفى الخط بالذهب * على ورق من خط أحسن من كتب
وأن تنهض الأشراف عند سماعه * قياماً صفوفاً أو جثياً على الركب »

فعند ذلك قام الإمام السبكي وجميع من بالمجلس ، فحصل أنس كبير في ذلك المجلس، وعمل المولد وإجتماع الناس له كذلك مستحسن.»

« Il est de l’habitude des gens lorsqu’ils entendent le récit de sa naissance honorée, de se lever par glorification pour lui [le prophète] (صلى الله عليه و سلم), et cet acte est un acte de bien en raison de ce que cela comporte comme glorification du prophète (صلى الله عليه و سلم) ; et cela fût pratiqué par un grand nombre de savants de la communauté, parmi ceux qui sont pris en exemple.

Al-Halabi a dit dans As-Sîrah: Certains ont dit que l’Imâm As-Soubki s’était réuni avec beaucoup de savants de son époque, c’est alors qu’un poète s’est mis à chanter les paroles de As-Sarsari faisant l’éloge du prophète (صلى الله عليه و سلم) :

« قليل لمدح المصطفى الخط بالذهب * على ورق من خط أحسن من كتب
وأن تنهض الأشراف عند سماعه * قياماً صفوفاً أو جثياً على الركب »

C’est alors que l’Imâm As-Soubki et la totalité de ceux qui étaient dans l’assemblée se sont levés et eut lieu à ce moment un grand apaisement dans cette assemblée. La pratique du Mawlid ainsi que le fait de réunir les gens en cette occasion sont également des actes de bien. »

Informations utiles :

– Le Moufti de La Mecque, Le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân Al-Makki est né en 1231 et il est décédé en 1304 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 130 ans. Il était spécialiste de la Charî’ah, de la grammaire et de l’histoire ainsi que d’autres domaines. Il a apporté sa contribution à de nombreuses sciences. Il était le Moufti des maîtres Châfi’i à la ville Sainte de la Mecque, il était surnommé Chaykhou l-Islâm. Il est l’auteur du livre « Ad-Dourarou s-Saniyyah » ainsi que du livre « Al-Foutoûhâtou l-Islâmiyyah » (Les conquêtes islamiques) dans lequel se trouve le fameux chapitre de mise en garde contre la secte wahhabite qu’il a intitulé « Fitnatou l-Wahhâbiyyah » (La discorde des Wahhabites). Consultez sa biographie : ici.

– Dans son livre «  As-Sîrah an-Nabawiyyah» il a écrit un chapitre au sujet du Mawlid. Ici il est dit clairement que le fait de réunir les gens pour célébrer le Mawlid est un acte de bien.

– Dans ce même ouvrage, il mentionne d’autres paroles de savants ayants fait l’éloge du Mawlid, tels que :

– En quoi consiste le Mawlid ?

  • Du fait de rassembler les musulmans dans le bien : ceci est un bien dans la religion.
  • De récitation du Qour-ân : ceci est un bien dans la religion.
  • De Dhikr (évocation de Allâh) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’éloge du prophète (صلى الله عليه وسلم)  : ceci est un bien dans la religion.
  • De cours et conférences religieuses : ceci est un bien dans la religion.
  • Du fait de s’inciter mutuellement à la piété : ceci est un bien dans la religion.
  • Distribuer des aumônes (nourritures et boissons) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’invocations à l’égard de Allâh : ceci est un bien dans la religion.

– L’Imâm As-Souyoûti a d’ailleurs résumé tout cela en disant : « la commémoration de la naissance (Mawlid) à l’origine consiste en le rassemblement des gens, la récitation de ce qu’il est possible de réciter du Qour-ân, la narration des nouvelles rapportées au sujet du début de l’histoire du Prophète et ce qui est advenu comme signes à sa naissance, à la suite de quoi il leur est présenté de la nourriture qu’ils consomment puis partent sans rien ajouter à cela. Ceci compte parmi les bonnes innovations pour laquelle celui qui la fait sera récompensé, et ce, pour ce que cela comporte comme glorification du degré du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et comme manifestation de joie et de réjouissance pour sa noble naissance » [Housnou l-Maqsid fî ‘Amali l-Mawlid].

– Ainsi le Mawlid est une bonne innovation et le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Quant au hadîth qui comprend les termes « كل بدعة ضلالة » [koullou bid’atin dalâlah], les savants de l’Islâm ont dit que « كل » [koullou] signifie ici « la plupart », c’est-à-dire que la plupart des innovations mènent à l’égarement. [Voir la parole de l’Imâm An-Nawawi : ici]

– Ibn Battoûta rapporte qu’à son époque (au 8ème siècle) le Qâdî (juge) de La Mecque organisait une grande festivité à l’occasion du Mawlid [Dans son livre Ar-Rihlah].

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant les bonnes innovations : ici.

– Consultez d’autres paroles de savants concernant le Mawlid : ici.

L’Imâm Ibn ‘Abbâs explique le Nom de Allâh « An-Noûr » [rapporté par Al-Bayhaqi]

Sujet : Allâh n’est pas une luminosité

al-asmaou-wa-sifat-bayhaqi   ibn abbas - nom de Allah an-nour   ibn abbas ta'wil an-nour

Dans son livre « Al-Asmâ-ou wa s-Sifât » (tome 1 pages 143-144 de cette édition), l’Imâm Al-Bayhaqi rapporte que l’Imâm Ibn ‘Abbâs a dit au sujet du verset 35 de Soûrat An-Noûr : {الله نور السماوات والأرض} « Allâhou Noûrou s-samâwâti wa l-Ard » :

« الله سبحانه وتعالى هادي أهل السماوات والأرض »

« Allâh soubhânahou wa ta’âlâ est Celui Qui guide les gens des Cieux et de la Terre »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements) Aboû Bakr Ahmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadîth, et il est de l’école de jurisprudence Châfi’ite. Son livre « Al-Asmâ-ou wa s-Sifât » est un livre de référence sur la croyance, qui traite des Noms et des Attributs de Allâh.

  • Ibnou l-Jawzi a dit à son sujet : « Il n’avait pas d’égal à son époque dans la mémorisation et la grande maîtrise [des sciences], il est l’auteur de bons ouvrages, il maîtrisait aussi bien la science du Hadîth, que la jurisprudence (Fiqh) et les fondements (Ousoûl), et il compte de parmi les plus grands compagnons de [l’Imâm] Al-Hâkim Abî ‘Abdi l-Lâh (m.405 H) » [Al-Mountadham]
  • Ibnou l-Athîr a dit de lui : « Il était un savant dans le Hadîth et dans la jurisprudence (Fiqh) et il est l’auteur de nombreux ouvrages qui démontre ses nombreux mérites » [Al-Loubâb] et il a dit de lui également : « Il était un Imâm dans le Hadîth et dans la jurisprudence au sein du Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i et il est l’auteur à ce sujet de différents ouvrages »[Al-Kâmil]
  • Le Hâfidh Salâhou d-Dîn Al-‘Alâ-i a dit à propos de lui : « Personne n’est venu après Al-Bayhaqi et Ad-Dâraqoutni qui les égale ou qui se rapproche de leur niveau [dans la science du Hadîth]». [Al-Wachyou l-Mou’am]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Il est le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth),  l’illustre savant (‘Allâmah), le digne de confiance, le spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), Chaykhou l-Islâm », il disait également à son sujet : « Si l’Imâm Al-Bayhaqi aurait voulu fonder sa propre école (Madh-hab) dans laquelle il réalise son ijtihâd (effort de recherche) il aurait été capable de cela vu l’abondance de sa science, et sa connaissance des divergences» [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit à son sujet : « L’Imâm Al-Bayhaqi était l’un des Imâm des musulmans, quelqu’un qui appelait à s’accrocher fermement à la religion, un éminent spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un grand Hâfidh (spécialiste du Hadîth), un spécialiste des fondements (Ousoûli) intelligent, un ascète pieux, un fervent adorateur de Allâh,  il se dressait pour soutenir le Madh-hab (c’est-à-dire le Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i) dans les fondements et dans les ramifications, il était une montagne de parmi les montagnes de science » [At-Tabaqât]
  • Ibnou Kathîr a dit à propos de lui : « Il n’avait pas de semblable à son époque dans la maîtrise [des sciences], la mémorisation, le Fiqh (la jurisprudence) et l’écriture [d’ouvrages], Il était un spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un spécialiste du Hadîth (Mouhaddith), un spécialiste des fondements (Ousoûli), il a étudié la science auprès de Al-Hâkim ‘Abdou l-Lâh An-Nayçâboûri , et il étudia également auprès d’autres que lui de nombreux sujets, il a composé de nombreux ouvrages utiles qui n’ont pas eu de semblable »[Al-Bidâyah wa n-Nihâyah]
  • ‘Abdou l-Ghaffâr Al-Fâriçi a dit de lui : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), Al-Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), Al-Ousoûli (spécialiste des fondements), le pieux, le vertueux, celui qui n’avait pas d’équivalent à son époque dans la mémorisation, Il a excellé dans la maîtrise [des sciences] et la mémorisation » [Al-Mountakhab]
  • Ibnou ‘Abdi l-Hâdi a dit à son sujet : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), l’illustre savant, le Chaykh de Khourâçân » [Tabaqât ‘oulamâ-i l-Hadîth]
  • Ibn Khallikân a dit de lui : « Il était celui qui soutenait le plus la voie de l’Imâm Ach-Châfi’i »[Wafayâtou l-A’yân]
  • Retrouvez la biographie de l’Imâm Al-Bayhaqi : ici.

– L’éminent savant du Salaf, l’Imâm des Moufassir, ‘Abdou l-Lâh Ibnou ‘Abbâs est un compagnon et il est le cousin du Prophète (صلى الله عليه وسلم). Il est décédé en 68 de l’Hégire (رضي الله عنه) c’est-à-dire il y a environ 1365 ans. Il est très connu pour sa science de l’interprétation (ta-wîl) du Qour-ân. Le Messager de Allah (صلى الله عليه وسلم) a fait une invocation en sa faveur, par sa parole : « Allâhoumma ‘allimhou l-hikmata wa ta-wîla l-kitâb ». Cela signifie : « Ô Allâh, apprends-lui la sagesse et l’interprétation du Livre ». Cette parole est rapportée par Al-Boukhâri, Ibnou Mâjah et d’autres encore en des termes différents. Le Hâfidh Ibnou l-Jawzi dans son livre Al-Majâlis a dit : «Et il n’y a pas de doute que Allâh a exaucé cette invocation du Messager»Retrouvez sa biographie : ici.

– Ici, l’Imâm Ibnou ‘Abbâs explique que le Nom de Allâh “An-Noûr” signifie ” Al-Hâdî ” c’est-à-dire Celui Qui guide. Mais il n’est pas permis de croire que Allâh serait une lumière, qui est le contraire de l’obscurité car Il est Celui Qui crée la lumière.

– Cette citation est une des nombreuses preuves que les compagnons ont eu recours au ta-wîl (interprétation détaillée), contrairement à ce que prétendent certains ignorants qui interdisent cela.

– De nombreux savants ont tenu des propos similaires. Parmi eux :

  • Le Loughâwi Aboû Mansoûr Al-Azhari [Rapporté par Ibn Mandhoûr],
  • L’Imâm Al-Khattâbi [Rapporté par Al-Bayhaqi],
  • L’Imâm Al-Halîmi [Rapporté par Al-Bayhaqi]
  • L’Imâm Al-Bayhaqi qui a dit : « An-Noûr : Il est Celui Qui guide (Al-Hâdi), et il a été dit : Celui Qui crée la lumière (Al-Mounawwir)» [Al-I’tiqâd]
  • L’Imâm Al-Jouwayni [Dans son livre Al-Irchâd]
  • L’Imâm An-Nasafi [Dans son livre Bahrou l-Kalâm]
  • L’Imâm Ibnou l-Athîr [Rapporté par Ibn Mandhoûr],
  • Le Loughâwi Ibnou Mandhoûr [Dans son ouvrage Liçânou l-‘Arab],
  • Le Mouhaddith Al-Harari qui a dit : « Sa parole ta’âlâ  : [اللهُ نُورُ السَّمَوَاتِ وَالأَرْض] (Allâhou noûrou s-samâwâti wa l-ard) signifie que Allâh ta’âlâ est Celui Qui guide les gens des cieux et de la terre vers la lumière de la foi, rapporté par Al-Bayhaqi de ‘Abdou l-Lâh Ibnou l-‘Abbâs, que Allâh les agrée tous deux. Allâh ta’âlâ n’est pas “noûr” dans le sens de « lumière » » [As-Sirâtou l-Moustaqîm]
  • Et beaucoup d’autres.

– Allâh ta’âlâ dit dans Soûrat Al-An’âm :  { وَجَعَلَ الظُّلُمَاتِ وَالنُّورَ } [ce qui a pour sens] : « Et Il (Allâh) créa les obscurités et la lumière ». Dès lors, comment serait-il possible qu’Il soit une lumière comme Ses créatures ?!

– Le fait de croire que Allâh serait une lumière (contraire de l’obscurité) est une croyance contraire à l’Islâm, et cette croyance fait sortir de l’islâm. [voir à ce sujet la citation de l’Imâm An-Nâboulouçi : ici].

– Le Chaykh, le Faqîh Aboû Chakoûr As-Sâlimi Al-Hanafi (m.~460 H.) a dit au sujet des Mouchabbihah (ceux qui ont pour croyance que Allâh ressemble aux créatures) : « Parmi eux certains disent que « Allâh ta’âlâ est une lumière qui scintille » et cela est de la mécréance car il y a le reniement d’un texte et il s’agit de la parole de Allâh ta’âlâ [qui a pour sens : ] {Rien n’est tel que Lui} » [Dans son livre At-Tamhîd fî Bayâni t-Tawhîd]

– Les savants ont dit que les corps sont de deux sortes : les corps palpables (que l’on peux toucher) et les corps impalpables (que l’on ne peux pas toucher). La lumière est un corps impalpable et Allâh n’est ni un corps palpable ni un corps impalpable. Les savants ont été unanimes sur le fait qu’attribuer le corps à Allâh est de la mécréance. [Retrouvez des citations à ce sujet  : ici]

– Retrouvez d’autres paroles de savants ayant mentionné que Allâh n’est pas une lumière : ici.

Le Hâfidh Al-Bayhaqi déclare mécréant ceux qui croient que Allâh est assis sur le trône

chou'ab al imane - al bayhaqi   Al-bayhaqi - takfir mouchabbihah - trone

Dans son livre « Chou’abou l-Îmân » le Hâfidh Al-Bayhaqi a dit :

«وأما البراءة من التشبيه بإثبات أنه ليس بجوهر ولا عرض فلأن قوما زاغوا عن الحق فوصفوا الباري جل وعز ببعض صفات المحدثين ، فمنهم من قالك إنه جوهر، ومنهم من قال إنه جسم، ومنهم من أجاز أن يكون على العرش قاعدا كما يكون الملك على سريره وكل ذلك في وجوب اسم الكفر لقائله كالتعطيل والتشريك»

« Concernant la réfutation du tachbîh (c’est-à-dire la réfutation de l’assimilation de Allâh à Ses créatures) il est confirmé que Allâh n’est ni une substance (jawhar) ni une caractéristique des substances (‘arad). En effet, il y a des gens qui se sont écartés de la vérité en attribuant au créateur Jalla wa ‘azz des caractéristiques propres à ce qui entrent en existence.

Il y a parmi eux ceux qui ont dit qu’Il est ta’âlâ une substance (jawhar).  Il y a également parmi eux ceux qui ont dit qu’il est un corps (jism) et d’autres ont dit qu’il est possible qu’Il soit assis sur un trône, tout comme un roi est sur son lit. Toutes ces paroles entraînent l’attribution de la mécréance pour celui qui les dit, tout comme c’est le cas de celui qui fait preuve de négationnisme ou d’association. »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements) Aboû Bakr Ahmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadîth, et il est de l’école de jurisprudence Châfi’ite. Son livre « Chou’abou l-Îmân » est un livre très célèbre.

  • Ibnou l-Jawzi a dit à son sujet : « Il n’avait pas d’égal à son époque dans la mémorisation et la grande maîtrise [des sciences], il est l’auteur de bons ouvrages, il maîtrisait aussi bien la science du Hadîth, que la jurisprudence (Fiqh) et les fondements (Ousoûl), et il compte de parmi les plus grands compagnons de [l’Imâm] Al-Hâkim Abî ‘Abdi l-Lâh (m.405 H) » [Al-Mountadham]
  • Ibnou l-Athîr a dit de lui : « Il était un savant dans le Hadîth et dans la jurisprudence (Fiqh) et il est l’auteur de nombreux ouvrages qui démontre ses nombreux mérites » [Al-Loubâb] et il a dit de lui également : « Il était un Imâm dans le Hadîth et dans la jurisprudence au sein du Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i et il est l’auteur à ce sujet de différents ouvrages »[Al-Kâmil]
  • Le Hâfidh Salâhou d-Dîn Al-‘Alâ-i a dit à propos de lui : « Personne n’est venu après Al-Bayhaqi et Ad-Dâraqoutni qui les égale ou qui se rapproche de leur niveau [dans la science du Hadîth]». [Al-Wachyou l-Mou’am]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Il est le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth),  l’illustre savant (‘Allâmah), le digne de confiance, le spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), Chaykhou l-Islâm », il disait également à son sujet : « Si l’Imâm Al-Bayhaqi aurait voulu fonder sa propre école (Madh-hab) dans laquelle il réalise son ijtihâd (effort de recherche) il aurait été capable de cela vu l’abondance de sa science, et sa connaissance des divergences» [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit à son sujet : « L’Imâm Al-Bayhaqi était l’un des Imâm des musulmans, quelqu’un qui appelait à s’accrocher fermement à la religion, un éminent spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un grand Hâfidh (spécialiste du Hadîth), un spécialiste des fondements (Ousoûli) intelligent, un ascète pieux, un fervent adorateur de Allâh,  il se dressait pour soutenir le Madh-hab (c’est-à-dire le Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i) dans les fondements et dans les ramifications, il était une montagne de parmi les montagnes de science » [At-Tabaqât]
  • Ibnou Kathîr a dit à propos de lui : « Il n’avait pas de semblable à son époque dans la maîtrise [des sciences], la mémorisation, le Fiqh (la jurisprudence) et l’écriture [d’ouvrages], Il était un spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un spécialiste du Hadîth (Mouhaddith), un spécialiste des fondements (Ousoûli), il a étudié la science auprès de Al-Hâkim ‘Abdou l-Lâh An-Nayçâboûri , et il étudia également auprès d’autres que lui de nombreux sujets, il a composé de nombreux ouvrages utiles qui n’ont pas eu de semblable »[Al-Bidâyah wa n-Nihâyah]
  • ‘Abdou l-Ghaffâr Al-Fâriçi a dit de lui : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), Al-Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), Al-Ousoûli (spécialiste des fondements), le pieux, le vertueux, celui qui n’avait pas d’équivalent à son époque dans la mémorisation, Il a excellé dans la maîtrise [des sciences] et la mémorisation » [Al-Mountakhab]
  • Ibnou ‘Abdi l-Hâdi a dit à son sujet : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), l’illustre savant, le Chaykh de Khourâçân » [Tabaqât ‘oulamâ-i l-Hadîth]
  • Ibn Khallikân a dit de lui : « Il était celui qui soutenait le plus la voie de l’Imâm Ach-Châfi’i »[Wafayâtou l-A’yân]
  • Retrouvez la biographie de l’Imâm Al-Bayhaqi : ici.

– Ici, il rejette la croyance du tachbîh, c’est-à-dire de l’assimilation de Allâh à Ses créatures. Il confirme que Allâh n’est pas un corps, qu’Il n’est pas une substance (jawhar), ni une caractéristique des substance (‘arad).

– Ensuite, il confirme que celui qui croit que Allâh serait un corps ou une substance, ou qui croit que Allâh s’assoit sur le Trône est mécréant. Et les savants musulmans sont unanimes sur ce jugement.

– Ainsi l’istiwâ de Allâh sur le trône n’est pas une position assise, ni un établissement dans un endroit, tout comme l’a dit l’Imâm Al-Bayhaqi : « Il faut savoir que l’istiwâ de Allâh soubhânahou wa ta’âlâ n’est pas interprété par le fait de se redresser après avoir été courbé, ni par le fait de s’établir dans un endroit, ni de toucher quelque chose de Sa création. On dit au contraire que Allâh istawâ ‘ala l-‘arch comme cela est rapporté, sans comment et sans « où » [c’est-à-dire sans endroit]. » [Retrouvez l’article : ici]

– Egalement l’Imâm Al-Bayhaqi rapporte dans son livre « Al-Asmâ-ou wa s-Sifât » de l’Imâm Al-Khattâbi qu’il a dit : « Lorsque les musulmans disent « Allâh istawâ sur le Trône (‘arch) » le sens n’est pas que Allâh serait en contact avec lui, ni qu’Il l’aurait pris comme endroit, ni que Allâh serait localisé dans une des directions, en effet Allâh est différent de la totalité de Ses créatures et cela (l’istiwâ) est cité dans les Textes. Nous le mentionnons à ce titre tout en niant le comment (al-kayf) à Son sujet car rien n’est tel que Allâh et Il est Celui Qui entend et Qui voit  » [Retrouvez l’article : ici]

– Ainsi, de nombreux savants ont confirmé que le fait d’attribuer le corps à Allâh constitue de la mécréance. Parmi eux :

  • L’Imâm ‘Ali Ibnou Abî Tâlib [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Hanîfah [voir : ici]
  • L’Imâm Mâlik [voir : ici]
  • L’Imâm Ach-Châfi’i [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Ach’ari [voir : ici] et [voir : ici]
  • Le Qâdî ‘Abdou l-Wahhâb Al-Mâliki qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi [voir : ici]
  • L’Imâm Ibnou Battâl (449 H.)
  • L’Imâm Al-Bayhaqi [voir ci-dessus]
  • L’Imâm Al-Ghazâli qui rapporte également l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi [voir : ici]
  • L’Imâm An-Nawawi (676 H.)
  • L’Imâm Al-Mawsili [voir : ici]
  • L’Imâm An-Naçafi (710 H.) [voir : ici]
  • L’Imâm Safiyyou d-Dîn Al-Hindi (715 H.)
  • Le Chaykh Ibnou Amîr Al-Hajj Al-Hanafi (733 H.)
  • Le Chaykh Mahmôud Al-Qoûnawi Al-Hanafi (771 H.)
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni (829 H.)
  • Le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri qui rapporte l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm As-Souyoûti [voir : ici]
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami [voir : ici]
  • Le Chaykh Al-Mounâwi [voir : ici]
  • Le Chaykh Mouhammad Mayyârah (1072 H.)
  • Le Chaykh Ibn Balbân [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Bayâdi (1098 H.)
  • L’Imâm Abdou l-Ghani An-Nâboulouçi [voir : ici]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Ibn Houçayn Al-‘Alawi (1272 H.)
  • Le Chaykh Mouhammad ‘illaych Al-Mâliki [voir : ici]
  • Le Chaykh Salîm Al-Bichri Al-Azhari (1335 H.)
  • Le Chaykh Al-Marighni Az-Zaytoûni qui mentionne l’unanimité [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Kawthari [voir : ici]
  • Le Chaykh Mehmed Zâhid Kotku [voir : ici]
  • Le Mouhaddith Mouhammad Yâçîn Al-Fâdâni (1410 H.)
  • Le Mouhaddith Al-Harari (1429 H.)
  • Et beaucoup d’autres…

– De nombreux savants ont confirmé que le fait de croire que Allâh serait assis sur le trône est une croyance qui constitue également de la mécréance. Parmi eux :

  • L’Imâm Ach-Châfi’i tout comme le rapporte Al-Qourachi qui mentionne d’ailleurs que cela fait l’objet de l’unanimité [voir : ici] et Ibnou Ar-Rif’ah [voir : ici] ;
  • L’Imâm An-Nawawi qui a dit : « Et s’il dit “Allâh s’est levé pour la justice” il est devenu mécréant,  ou s’il dit “Allâh s’est assis pour la justice” il est devenu mécréant » [Rawdatou t-Tâlibîn / Kitâb Ar-Riddah] et Ibn Noujaym Al-Hanafi a tenu avec exactitude les mêmes propos dans son livre « Al-Bahrou r-Râ-iq », et également Adh-Dhahabi  dans “Ith-hâfou l-Akâbir fî tahdhîbi kitâbi l-Kabâ-ir” ;
  • L’Imâm Al-Kawthari qui mentionne l’unanimité [voir : ici] et [voir : ici];
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari rapporte également l’unanimité [voir : ici] ;
  • Et beaucoup d’autres …

– Consultez également les articles sur le thème : Allâh n’est pas sur le trône : ici

– Consultez également les articles sur le thème : Attribuer l’endroit ou la direction à Allâh est de la mécréance : ici