Al-Albâni (wahhabite) ment sur les savants d’Al-Azhar

Sujet : Le mensonge du wahhabite Al-Albâni

[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]

    

Dans son livre intitulé « At-Tawhîdou Awwalan Yâ Dou’âta l-Islâm » [page 22 de cette édition], le wahhabite Al-Albâni a dit mensongèrement :

« لو سألت اليوم كبار شيوخ الأزهر – مثلاً – أين اللّه؟ لقالوا لك: في كل مكان ! »

« Si tu questionnes, aujourd’hui, les plus grands chouyoûkh d’Al-Azhar -par exemple- : « Ayna l-Lâh ? [litt : où est Allâh ?]», Ils te diront : « dans tous les endroits ».

Informations utiles :

– Mouhammad Nasr Al-Albâni est l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1333 H. (c’est-à-dire en 1914) à Shkodër (Albanie) et il est décédé en 1420 H. (c’est-à-dire en 1999) à Amman (Jordanie), il y a plus de vingt ans. Les wahhabites lui ont octroyé le titre illusoire de « mouhaddith » alors qu’il n’a pas étudié la science du Hadîth auprès de chouyoûkh, mais qu’il s’est contenté de lire des livres. Les savants du hadîth furent nombreux à composer des ouvrages pour dénoncer son incompétence dans cette science. Ses écrits restent une source d’égarement que ce soit en terme de croyance, de fiqh (jurisprudence) ou autres, pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

  • L’Imâm, le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri Al-Haçani Al-Maghribi a dit à son sujet : « Al-Albâni l’innovateur (moubtadi’) ».[I’lâmou r-Râki’i s-Sâjid]
  • Le Mouhaddith Al-Harari a dit : « Al-Albâni n’a pas atteint le degré de Mouhaddith, lui-même a reconnu qu’il ne mémorisait pas les hadîth, il disait : je suis un mouhaddith avec un livre [sous les yeux], je ne suis pas un mouhaddith qui mémorise les hadîth».[Ach-Charhou l-Qawîm]

– Ici, nous voyons que Al-Albâni (wahhabite) fait preuve de bassesse en mentant et calomniant sur les savants d’Al-Azhar, en les accusant d’adopter une croyance qui n’est absolument pas la leur. En effet, Al-Albâni (wahhabite) les accuse mensongèrement de croire que Allâh est dans tous les endroits (fî koulli makân).

– Cette croyance est celle des mou’tazilah, des jahmiyyah et également celle de Sayyid Qoutb [voir son livre « Fî Dhilâli l-Qour-ân »].

– Or, ce qui est enseigné par Al-Azhar, dans le passé jusqu’à nos jours, c’est que Allâh existe sans endroit ni direction. En effet :

  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni (m.852 H.) qui compte de parmi les grands savants d’Al-Azhar a dit : « Le fait que les deux directions du haut et du bas soient impossibles au sujet de Allâh n’implique pas qu’on ne Le qualifie pas par al-‘oulouww (l’élévation par le degré) car Son attribution par al-‘oulouww vient dans le sens figuré. Ce qui est impossible, c’est qu’il vienne dans le sens physique (c’est-à-dire l’élévation par l’endroit) »  [Dans son commentaire du Sahîh Al-Boukhâri]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni (m.852 H.) qui compte de parmi les grands savants d’Al-Azhar, lors de l’explication du Hadîth dans lequel Zaynab Bintou Jahch (l’épouse du Prophète), il a dit : « إن الله أنكحنى في السماء » : « Al-Karmâni a dit :  Le sens apparent de Sa parole (fi s-samâ) n’est pas le sens qui est visé car Allâh est exempt de l’incarnation dans un endroit et comme la direction du haut est une direction plus honorable que les autres directions, cela est une attribution qui indique l’exemption de toutes imperfections de l’Être et des attributs »  [Dans son commentaire du Sahîh Al-Boukhâri]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni (m.852 H.) qui compte de parmi les grands savants d’Al-Azhar a dit aussi : «La croyance du Salaf, des Imams et des savants de la Sounnah du Khalaf, c’est que Allâh est exempt du mouvement, du déplacement et de l’incarnation. Rien n’est tel que Lui »  [Dans son commentaire du Sahîh Al-Boukhâri]
  • Le Hâfidh As-Sakhâwi (m. 902 H.) a dit : «  Notre Chaykh –il vise le Hâfidh Ibnou Hajar Al-‘Asqâlani– a dit : La science de Allâh concerne tous les endroits et Allâh soubhânahou wa ta’âlâ est exempt d’être incarné dans les endroits, en effet, Allâh soubhânahou wa ta’âlâ existe de toute éternité avant que les endroits n’entrent en existence » [Dans son livre « Al-Maqâsidou l-Haçanah »]
  • Le Chaykh Ahmad Zarroûq Al-Fâçi Al-Maliki (m.899 H.) qui fût enseignant à Al-Azhar a dit : « Quant au fait de nier l’endroit au sujet de Allâh, la preuve de cela est ce qu’a cité l’auteur [le chaykh Yahyâ Al-Qourtoubi], à savoir que Allâh est Le Créateur de l’endroit, et cela prouve que Allâh existe avant la création de l’endroit, ainsi il n’est pas valable à Son sujet d’être dans un endroit » [Dans son commentaire de « Al-Mouqadimmah Al-Qourtoubiyyah»]
  • Le Hâfidh Jalâlou d-Dîn As-Souyoûti (m.911 H.) qui compte de parmi les grands savants d’Al-Azhar a dit : « La parole de Allâh : {ليس كمثله شيء } « Layça kamithlihi chay » (qui signifie : « Rien n’est tel que Lui ») est une réfutation de la croyance des Mouchabbihah (Ceux qui assimilent Allâh à Ses créatures) et une confirmation qu’Il (Allâh) n’est pas une substance, ni un corps, ni une caractéristique d’un corps, ni une couleur, ni un goût, qu’Il n’occupe pas un endroit et qu’Il ne dépend pas du temps » [Dans son livre « Al-Iklîl fi stinbâtit-Tanzîl »]
  • Chaykhou l-Islâm Zakariyyâ Al-Ansâri Al-Azhari (m.926 H.) a dit : « Certes, Allâh n’est pas un corps ni une caractéristique qui advient aux corps. Il n’est pas dans un endroit ni sujet au temps » [Dans son commentaire de Ar-Riçâlatou l-Qouchayriyyah ]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami Al-Azhari (m. 974 H.) a dit : « … il s’agit de la voie des gens du Khalaf (c’est-à-dire majoritairement), ils ont adopté cette position compte tenu de l’augmentation des mauvais innovateurs (moubtadi’ah) qui attribuaient à Allâh la direction et le corps et autres de parmi ce qui est impossible à l’égard de Allâh ta’âlâ » [Dans son livre « Al-Minhajou l-Qawîm »]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami Al-Azhari (m. 974 H.) a dit aussi : « Sache que Al-Qarâfi et d’autres ont rapporté de Ach-Châfi’i, de Mâlik, de Ahmad [Ibn Hanbal] et de Aboû Hanîfah, que Allâh les agrée, que ceux qui disent [à propos de Allâh] qu’Il est dans une direction ou qu’Il est un corps ont commis de la mécréance, et ils [ces savants] ont raison en cela » [Dans son livre « Al-Minhajou l-Qawîm »]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami Al-Azhari (m.974 H.) a dit également : « Un groupe d’entre eux (c’est-à-dire du Salaf) ainsi que du khalaf a dit : celui qui croit que Allâh est dans une direction est mécréant, tout comme l’a dit clairement Al-‘Irâqi, et il a dit : c’est l’avis de Aboû Hanîfah, de Mâlik, de Ach-Châfi’i, de Al-Ach’ari et de Al-Bâqillâni » [Dans son livre Al-Minhajou l-Qawîm]. Il a également dit cela dans son livre [Fat-hou l-Ilâh fî Charhi l-Michkâh].
  •  Le Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Bâqi Az-Zourqâni Al-Mâliki Al-Azhari (m.1122 H.) a dit aussi : « Al-Baydâwi a dit : Puisqu’il a été confirmé par les preuves catégoriques que Allâh soubhânahou est exempt du corps et de la localisation, il Lui est impossible le nouzoûl dans le sens d’un déplacement d’un endroit vers un endroit qui lui serait inférieur» [Dans son commentaire du Mouwatta de l’Imâm Mâlik]
  • Le Chaykh Ad-Dardîr Al-Mâliki Al-Azhari (m.1201 H.) a dit : « Il (Allâh) est exempt de l’incarnation, de la direction, du contact, de la séparation et de ce qui serait stupide de Lui attribuer » [Al-Kharîdah al-Bahiyyah]
  • Le Chaykh Mouhammad ‘Illaych Al-Mâliki Al-Azhari (m.1299 H.) a dit dans le chapitre de l’apostasie : « C’est de la mécréance explicite […] le fait de croire que Allâh serait un corps ou qu’Il serait localisé, ce qui impliquerait qu’Il soit entré en existence et qu’Il aurait eu besoin de qui l’a créé » [Dans son livre « Minhou l-Jalîl ‘alâ Moukhtasari l-‘Allâmati Khalîl »]
  • Le Chaykh Salîm Al-Bichri Al-Azhari (m. 1335 H.), qui était à son époque le Chaykh d’Al-Azhar, a dit : « La voie du groupe qui est sauvé, et c’est ce sur quoi les sunnites ont été unanimes, c’est que Allâh ta’âlâ est exempt de toute ressemblance avec ce qui entre en existence et que par conséquent, Il est exempté de la direction et de l’endroit tout comme les preuves catégoriques l’ont indiqué » [Rapporté par le Chaykh Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Majîd Ach-Chournoûbi Al-Azhari (m. 1348 H.) a dit : « Allâh est exempt d’imperfection, Il ne dépend pas du temps, Il n’est pas contenu dans un endroit, et Il est maintenant tel qu’Il est de toute éternité » [Dans son Charh Tâ-iyyati s-Souloûk]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari (m. 1352 H.) a dit : « Bismi l-Lâhi r-Rahmâni r-Rahîm, La louange est à Allâh Le Seigneur des mondes. Celui Qui est exempt des caractéristiques des créatures, comme la direction, le corps, l’endroit et le fait d’être au-dessus. Que l’honneur et l’élévation en degré soient accordés à notre maître Mouhammad, celui qui est venu avec l’effacement de l’association (ach-chirk) et de l’athéisme (al-Ilhâd), celui qui nous a ordonné d’exempter Allâh ta’âlâ des attributs des esclaves. » [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari (m. 1352 H.) a dit : « Quant à la voie du Salaf et du Khalaf concernant les versets et les hadiths non explicites (moutachâbih), tous se sont accordés à dire que Allâh ta’âlâ est exempt des caractéristiques des créatures, que Allâh ‘azza wa jall n’a pas d’endroit, ni au trône, ni dans le ciel, ni ailleurs. Et qu’Il n’est pas caractérisé par l’incarnation dans des choses qui seraient entrées en existence, ni par le contact avec quoi que ce soit, ni par le changement, ni par le déplacement et ce qui est du même ordre des caractéristiques de ce qui entre en existence. Mais Allâh soubhânahou wa ta’âlâ est tel qu’Il est [de toute éternité], avant qu’Il n’ait créé le trône, le piédestal, les cieux et autres choses qui sont entrées en existence.  » [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari (m. 1352 H.) a dit : « Quiconque a cru que Allâh ta’âlâ est incarné dans un endroit, ou qu’Il est en contact avec un endroit, ou avec quoi que ce soit parmi les créatures comme le trône (al-‘Arch), le piédestal (al-Koursi), le ciel, la terre ou autre que cela est catégoriquement un mécréant. Toutes les récompenses de ses actes sont annulés que ce soit sa prière, son jeûne, son pèlerinage et autres que ceux-là. Sa femme cesse d’être son épouse, il doit se repentir immédiatement [en revenant à l’Islâm par la prononciation des deux témoignages] et s’il meurt sur cette croyance, que Allâh ta’âlâ nous en préserve, il n’est pas lavé, on ne fait pas la prière funéraire en sa faveur, on ne l’enterre pas dans un cimetière de musulmans. Et sont pareils à celui-là tous ceux qui ont cru [en une telle personne] avec cette croyance, que Allâh ta’âlâ nous préserve du mal de nos âmes et de nos mauvais actes. Quant au fait d’amener les gens à croire en cela et à leur dire que ne pas croire ainsi est de la mécréance, ceci est [également] de la mécréance et une grave calomnie. » [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari (m. 1352 H.) a dit : « Quant à ce qui a été dit [de la part de certains égarés] que « renier les six directions au sujet de Allâh ta’âlâ revient à nier Son existence », ce n’est d’évidence qu’une parole infondée, en raison de ce qui est connu que Allâh ‘azza wa jall existe avant l’existence des six directions citées qui sont le haut, le bas, le devant, le derrière, la droite et la gauche. Il existe avant l’existence du monde dans sa totalité par l’unanimité des prédécesseurs et des successeurs. Comment pourrait-on concevoir que l’existence de Allâh ‘azza wa jall qui est exempt de début, dépendrait de l’existence de certaines choses entrées en existence ou de tout ce qui est entré en existence qu’Il a crée soubhânalLâh ? Ce ne sont là que des calomnies graves » [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari (m. 1352 H.) a dit aussi : « Un groupe de [savants du] Salaf et de Khalaf ont dit que celui qui a pour croyance que Allâh est dans une direction est un mécréant tout comme l’a dit Al-’Irâqi, et parmi eux il a cité : Aboû Hanîfah, Mâlik, Ach-Châfi’i, Abou l-Hacan Al-Ach’ari et Al-Bâqillâni. Le savant Moullâ ‘Ali al-Qârî a cité cela dans son Charh de al-Michkâh » [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Note : Les propos du Chaykh Mahmoûd As-Soubki ont été validé par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée :
    • du Chaykh Mouhammad An-Najdi, le Chaykh des maîtres des Chafi’ites ;
    • du Chaykh Mouhammad Sabî’ Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ;
    • du Chaykh Mouhammad al-‘Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ;
    • du Chaykh ‘Abdoul-Hamîd ‘Ammâr, l’enseignant des hautes études ;
    • du Chaykh ‘Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ;
    • du Chaykh Dousoûqi ‘AbdoulLâh Al-‘Arabi, du comité des grands savants ;
    • du Chaykh ‘Ali Mahfoûdh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ;
    • du Chaykh Ibrâhîm ‘Ayyârah Ad-Daljamoûni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ;
    • du Chaykh Mouhammad ‘Alyân, grand savant de Al-Azhar ;
    • du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ;
    • et du Chaykh Mouhammad Houcayn Himdân.
  • L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Bakhît Al-Moutî’i Al-Hanafi Al-Azhari (m.1354 H.) a dit : « Il est impossible d’attribuer à Allâh ta’âlâ l’endroit et le nouzoûl dans le sens du déplacement » [Dans son livre Al-Kalimâtou t-Tayyibâtou fî Ma-thoûri ‘ani l-Isrâ-i wa l-Mi’râj mina r-Riwâyât]
  • L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Bakhît Al-Moutî’i Al-Hanafi Al-Azhari (m.1354 H.) a dit aussi : « L’ensemble de la communauté Islamique est sur la croyance que Allâh est exempt de l’incarnation dans les endroits, et qu’Il est exempt de la direction, c’est-à-dire d’être au-dessus de quelque chose, ou en dessous, ou à droite, ou à gauche, ou derrière ou devant. Et on ne dit pas que Allâh serait en contact par Son Être avec quelque chose, ou qu’Il serait séparé de quelque chose, ainsi on ne dit pas que Allâh serait séparé du monde, ou en contact avec lui » [Rapporté par le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Chaykh Yoûçouf Ad-Dajwi Al-Azhari (m.1365 H.) a intitulé l’un de ses chapitres : « L’exemption de Allâh de l’endroit et de la direction » [Dans son ouvrage Maqâlât wa Fatâwâ]
  • Le Chaykh Yoûçouf Ad-Dajwi Al-Azhari (m.1365 H.) a dit aussi : « Sache que les gens du Salaf déclarent que la supériorité spatiale (al-‘oulouww al-Makânî) est impossible à Son sujet (c’est-à-dire au sujet de Allâh) ta’âlâ, contrairement à certains ignorants qui débattent à tort et à travers à ce propos. » [Dans son ouvrage Maqâlât wa Fatâwâ]
  • Le Chaykh Yoûçouf Ad-Dajwi Al-Azhari (m.1365 H.) a dit aussi : « Al-A’lâ est un attribut du Seigneur. Ce qui en est visé c’est la supériorité (‘oulouww) par la domination et la manifestation de la puissance et non pas par l’endroit et la direction, qu’Il soit absolument exempté de tout cela » [Dans son livre Maqâlât wa Fatâwâ]
  •  Le Chaykh Mouhammad ‘Abdou l-‘Adhîm Az-Zourqâni Al-Azhari (m.1367 H.) a dit au sujet de Allâh : « Il n’a pas de direction ni d’endroit » [Dans son Manâhilou l-‘Ourfân]
  • Le Chaykh Salâmah Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi Ach-Châfi’i Al-Azhari (m.1376 H.) a dit : « Les gens de la vérité parmi les savants du salaf et du khalaf sont unanimes sur le fait que Allâh est exempt de la direction et de l’endroit, et sur Son exemption de la partition, de la division, de la montée, de la descente, de la proximité, de l’éloignement, du déplacement, du mouvement, de l’immobilité et de tout ce qui est semblable à cela » [Dans son livre «Fourqânou l-Qour-ân»]
  • Le Chaykh Mouhammad Al-Khidr Houçayn At-Toûnouçi (m.1377 H.), qui était le grand Imâm d’Al-Azhar à son époque, a dit : « Certes l’attribution du corps nécessite l’emplacement et l’endroit, et il est certes confirmé que cela est impossible au sujet de Allâh »[Dans le Magazine « Al-Hidâyatou l-Islâmiyyah »]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou Rabih Ibnou Soulaymân Ibnou Mouhammad Al-Qalyoûbi Al-Azhari (m. 1388 H.) a dit : « Allâh ta’âlâ est éternel sans début (qadîm), il Lui est donc impossible l’incarnation dans un endroit ou une direction »[Dans son livre Faydou l-Wahhâb]
  • Le Chaykh Houçayn ‘Abdou r-Rahîm Makki Al-Misri Al-Azhari a dit : « Nous considérons que Allâh ta’âlâ est exempt de la direction, de faire face et du comment, tout comme nous avons pour croyance que Allâh ta’âlâ n’est pas dans une direction, ni de faire face à quoi que ce soit et qu’Il n’est pas un corps »[Dans son livre « Tawdîhou l-‘aqîdah »] Cet ouvrage est retenu pour l’enseignement de quatrième année préparatoire dans les lycées de Al-Azhar en Egypte.
  • Le Chaykh Houçayn ‘Abdou r-Rahîm Makki Al-Misri Al-Azhari a dit aussi : « Certes Allâh ta’âlâ sera vu [dans l’au-delà] sans qu’Il ne soit dans un endroit et une direction »[Dans son livre « Tawdîhou l-‘aqîdah »]
  • L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Haçanayn Makhloûf Al-Azhari (m. 1410 H.) a dit : « Allâh est exempt de toute imperfection et de toutes les caractéristiques de ce qui entre en existence parmi lesquelles le temps et l’endroit. Il n’est donc pas sujet au temps et Il n’est pas contenu dans un endroit. Étant le Créateur de l’un et de l’autre, comment en aurait-Il besoin ?! » [Dans son livre « Moukhtasarou Charhi ‘Aqîdati Ahli l-Islâm »]
  • L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Haçanayn Makhloûf Al-Azhari (m.1410 H.) a dit aussi : «  Il (Allâh) sera vu soubhânahou sans qu’Il soit dans un endroit ni une direction, sans contact par un rayon lumineux ni établissement d’une distance entre ceux qui Le verront et Lui ta’âlâ mais tel qu’il est digne de Son exemption et de Sa gloire, soubhânah » [Dans son livre « Moukhtasarou Charhi ‘Aqîdati Ahli l-Islâm »]
  • Il est parvenu dans une Fatwâ de Dâr al-Iftâ Al-Misriyyah qui est une instance islamique principalement gérée par des chouyoukh d’Al-Azhar : « L’un des principes confirmés de la croyance (‘aqîdah) des musulmans est que Allâh n’est pas circonscrit dans un endroit et n’est pas limité dans le temps. En effet, l’endroit et le temps sont deux créatures, et Allâh soubhânah est exempt du fait d’être entouré par une de Ses créatures.  Il est, au contraire, Le Créateur de toute chose et Il englobe parfaitement toute chose [par Sa science]. Cette croyance fait l’unanimité des musulmans, et nul parmi eux ne la rejette. » [Fatwâ N°4307 du 06 décembre 2005]
  • le Docteur Mouhammad ‘Abdou l-Fadîl Al-Qoûsi Al-Azhari (m.1441 H.) a dénoncé Ibn Taymiyah et sa croyance en disant : « Parmi les croyances laides et fausses d’Ibn Taymiyya : […] Ibn Taymiyya a prétendu que Allâh serait concerné par l’endroit. » [Sur le site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar]
  • Dans l’ouvrage « Ousoûlou d-Dîn » qui est un ouvrage d’enseignement pour la 1ère année de collège d’Al-Azhar, il est dit : « La non-ressemblance de Allâh ta’âlâ avec Ses créatures : Allâh n’a aucune ressemblance avec les créatures concernant Son Être, Ses attributs et Ses actes. Ainsi Son Être n’est pas tel que les êtres des créatures, Ses attributs ne sont pas comme les attributs des créatures, et Ses actes ne sont pas comme les actes des créatures. Allâh ta’âlâ n’est pas un corps, Il ne s’incarne pas dans les corps, Il n’est pas contenu dans un endroit et Il n’est pas limité par le temps. Et on ne demande pas « Où était-il ? » ni « comment était-il ? » mais Il existe [de toute éternité] avant la création du temps et de l’endroit, Il n’est pas dans une direction. Et Il n’a pas de yad, de wajh et de ‘ayn dans le sens du membre et de la partie corporelle [c’est-à-dire qu’Il n’a pas de main, ni de visage, ni d’œil] et on ne Lui attribue pas les attributs des créatures comme le nouzoûl et le majî physique [c’est-à-dire la descente et le déplacement], ou l’établissement sur les corps ou la supériorité spatiale » [Ousoûlou d-Dîn]
  •  Dans le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn » ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, il est dit : « Allâh existe, il n’y a pas de doute sur Son existence, Il existe sans comment, sans endroit et sans direction. Il ne ressemble pas à Ses créatures et rien de parmi Ses créatures ne lui ressemble » [‘Aqîdatou l-Mouslimîn question 6]
  • Dans la série d’ouvrages « Ath-Thaqâfatou l-Islâmiyyah » ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, il est dit : « Il est un devoir de croire que Allâh existe, il n’y a aucune doute sur Son existence ta’âlâ. Il existe sans endroit et sans direction et Il n’est pas dépendant du temps » [Ath-Thaqâfatou l-Islâmiyyah tome 5]
  • Dans la série d’ouvrages « Ath-Thaqâfatou l-Islâmiyyah » ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, lors du chapitre intitulé « Les sortes de mécréance et les catégories de mécréants« , il est dit : « L’assimilation (tachbîh) : c’est-à-dire le fait d’assimiler Allâh à Ses créatures. C’est par exemple le cas de celui qui attribue à Allah la position assise, la forme ou l’aspect. C’est le cas également de celui qui Lui attribue l’endroit ou la direction. » [Ath-Thaqâfatou l-Islâmiyyah tome 5]

– Ainsi, il apparait clairement que les propos de Al-Albâni (wahhabite) sont infondés et qu’il s’agit là d’une calomnie grossière. Les savants d’Al-Azhar n’enseignent absolument pas que Allâh est dans tous les endroits, mais ils enseignent que Allâh existe sans endroit, sans direction et qu’Il n’est pas un corps.

– Quant aux preuves textuelles qui confirme cette croyance, elles sont nombreuses et nous pouvons mentionner parmi elles :

  • La parole de Allâh ta’âlâ : {لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ} [Ce qui a pour sens] : « Rien n’est tel que Lui – d’aucune façon que ce soit -».
  • La parole du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) dans un hadîth Sahîh rapporté par Al-Boukhâri et autre : « كَـــــانَ اللهُ وَلَــــمْ يَــــكُــــنْ شَــىءٌ غَــيْـــرُهُ » [ce qui a pour sens ] : « Allâh existe de toute éternité et rien d’autre que Lui n’est de toute éternité ». Ce hadîth nous indique qu’hormis Allâh, rien n’existe de toute éternité, ni terre, ni ciel, ni mer, ni endroit, ni corps, ni membre, ni organe, ni aucune autre créature quelle qu’elle soit ! Ainsi, Allâh existe de toute éternité sans endroit.
  • La parole du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) dans un hadîth Sahîh rapporté par Mouslim et autre : « أنت الظاهر فليس فوقك شىء وأنت الباطن فليس دونك شىء » [ce qui a pour sens ] : « Ô Allâh, Tu es Adh-Dhâhir, rien n’est au-dessus de Toi et Tu es Al-Bâtin, rien n’est en dessous de Toi ». L’Imâm Al-Bayhaqi a dit en commentant ce hadîth :« Puisque rien n’est au-dessus de Lui et rien n’est en dessous de Lui, Il n’est donc pas dans un endroit » [Dans son livre Al-Asmâ-ou wa s-Sifât].

Important : cette accusation de Al-Albâni (wahhabite) envers Al-Azhar est extrêmement grave. Car par ses propos, ils les accusent d’adopter une croyance qui est un égarement manifeste. En effet, les savants ont considéré cette croyance comme étant de la mécréance claire et explicite :

  • Le Chaykh Ibn Hamdân Al-Hanbali a dit : « Et celui qui dit que Allâh est par Son Être dans tous les endroits, ou dans un endroit, c’est un mécréant, car cela impliquerait l’éternité de l’endroit et l’incarnation dans les endroits répugnants et autres, et Allâh est totalement exempt de cela » [Dans son livre Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Balbân Al-Hanbali a dit : «Celui qui croit que Allâh est par Lui-même dans tous les endroits ou dans un endroit est mécréant.» [Moukhtasarou l-Ifâdât] et cela a également été confirmé de lui par le Chaykh Al-Qaddoûmi Al-Hanbali [Dans son livre Al-Manhajou l-Ahmad].
  • Quant au Chaykh ‘Abdou l-Ghani Al-Nâboulouçi Al-Hanafi, il a dit : « Quant à l’assimilation (tachbîh) c’est de croire que Allâh ta’âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône […] ou qu’Il est au ciel (fi s-samâ), ou qu’Il est dans une des six directions, ou qu’Il est dans un des endroits ou dans tous les endroits , ou qu’Il a rempli les cieux et la terre ou qu’Il s’est incarné dans quelque chose ou dans toute les choses, ou celui qui croit que les créatures seraient une partie de Lui, et tout ceci est de la mécréance claire » [Al-Fathou r-Rabbâni].

– Quant à celui qui dirait “Allâh est partout” ou “dans tous les endroits” en comprenant de ces expressions que Allâh sait toute chose, qu’Il voit tout et qu’Il entend tout, tout en ayant pour croyance que Allâh n’est pas concerné par les endroits, alors il n’est pas déclaré mécréant, bien que les termes qu’il ait utilisé soient blâmable. L’Imâm Ibnou Foûrak a dit à ce sujet : «Le sens est correct mais l’expression utilisée est interdite (mamnoû’)» [Mouchkilou l-Hadîth].

– Le Chaykh Khalîl Daryân Al-Azhari a dit : « Sache qu’il n’est pas permis de dire que Allâh est dans tous les endroits, même si celui qui dit cela comprend de cette expression corrompue (fâçidah) que Allâh sait toute chose » [Ghâyatou l-Bayân fî Tanzîhi l-Lâhi ‘ani l-Jihati wa l-Makân]

– Sachez également que cette accusation mensongère de la part des wahhabites ne se limite pas aux chouyoûkh d’Al-Azhar. Car il est de l’habitude des wahhabites d’accuser les gens de Ahlou s-Sounnah dans leur ensemble, qu’ils soient Ach’arites ou Matouridites de croire que Allâh serait dans tous les endroits, alors que cela est totalement faux.

– De nombreux savants ont dénoncé cette mauvaise croyance. Parmi eux :

  • L’Imâm Ahmad Ibn Hambal. En effet, Ibn Hamdân a dit :  « Ahmad reniait ceux qui disent que Allâh est dans tous les endroits » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • L’Imâm Ibn Foûrak a dit : « Il n’est pas permis de dire que Allâh ta’âlâ serait dans un endroit, ou qu’Il serait dans tous les endroits » [Mouchkilou l-Hadîth]. Cette citation de l’Imâm Ibnou Foûrak est suffisante pour repousser ces calomnies et mensonges à l’égard des Ach’arites. En effet, l’Imâm Ibnou Foûrak qui a clairement rejeté cette mauvaise croyance, fait partie des références dans le madh-hab de l’Imâm Al-Ach’ari ; il a pris la science de l’Imâm Abou l-Haçan Al-Bâhili qui était le compagnon de l’Imâm Abou l-Haçan Al-Ach’ari. Ainsi il etait l’élève direct d’un des élèves de l’Imâm Al-Ach’ari.
  • L’Imâm Al-Bayhaqi a dit : « Et ce que nous avons mentionné de parmi les versets est une preuve de l’infondé de la parole de ceux qui prétendent, de parmi les jahmiyyah, que Allâh ta’âlâ serait par Son Être dans tous les endroits. Et Sa parole ‘Azza wa Jall :  { وَهُوَ مَعَكُمْ أَيْنَ مَا كُنتُمْ} (wa houwa ma’akoum ayna mâ kountoum) [soûrat Al-Hadîd / 4] ce qu’Il en a voulu est : par Sa science et non par Son Être» [Al-I’tiqâd]
  • L’Imâm Al-Ghazâli a dit : « S’est trompé celui qui a dit que Allâh est dans tous les endroits ; et tout ceux qui lui ont attribué l’endroit et la direction se sont humilié et se sont égaré » [Al-Arba’în fî Ousoûli d-Dîn]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni qui compte de parmi les savants Ach’arites d’Al-Azhar a dit : « Et ont contredit cela certains mou’tazilah qui ont dit que Allâh est dans tous les endroits, et cela est une ignorance claire » [Fat-hou l-Bârî]. Cette citation du Hâfidh Ibn Hajar est suffisante pour démontrer que les savants d’Al-Azhar rejettent catégoriquement la croyance que Allâh est dans tous les endroits.
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Wahhâb Ach-Cha’râni rapporte de ‘Ali Al-Khawwâs qu’il a dit : « Il n’est pas permis de dire que Allâh ta’âlâ est dans tous les endroits comme l’ont dit les Mou’tazilah et les Qadariyyah » [Al-Yawâqît wa l-Jawâhir

– Quant à l’argumentation du wahhabite Al-Albâni par le hadîth de la femme esclave : Il est à savoir que ce hadîth a été rapporté avec plusieurs versions qui sont incompatibles les unes avec les autres, au point que certains savants du hadîth l’ont jugé moudtarib (perturbé) [voir la parole de Al-Kawthari : ici], et le hadîth moudtarib fait partie des hadîth qui sont faible comme l’a mentionné le Hâfidh Al-‘Irâqi et d’autres. Et on ne se base pas sur un hadîth perturbé en terme de croyance.

– Si quelqu’un s’étonne que l’on parle de hadîth faible concernant la version avec les termes « ayna l-Lâh » et « fi s-Samâ » rapportée dans le sahîh Mouslim, qu’il sache que certains savants du Hadîth comme l’Imâm Ach-Châfi’i, l’Imâm Al-Boukhâri et l’Imâm As-Souyoûti ont considéré faibles des hadîth qui se trouvent dans le Sahîh Mouslim.

– Aussi certains savants ont rejeté la version de Mouslim de ce hadîth car il est en contradiction avec des hadîth qui ont une chaîne de transmission beaucoup plus forte et qui indiquent que la personne n’est considérée musulmane que si elle prononce les deux témoignages en y croyant, et non en disant “Allâhou fi s-Samâ”. D’autant plus que les chrétiens et les juifs sont en accord avec les moujassimah (corporalistes) sur le fait que Allâh serait aux cieux. Alors comment pourraient-on se baser sur ce genre de parole pour considérer quelqu’un musulman ?! La version du hadîth qui est en accord avec les fondements est celle rapportée par l’Imâm Mâlik [Dans son Mouwattâ], l’Imâm Ad-Dârimi [Dans ses Sounan], l’Imâm Ahmad, et autres qu’eux.

– De même, il est à savoir que ce hadîth n’a pas été mentionné par l’Imâm Mouslim dans le livre de la foi, mais dans le livre : “Al-Maçâjid wa Mawâdi’ as-Salah”, chapitre : “tahrîm al-Kalâm fi s-Salât” ce qui nous indique que l’Imâm Mouslim n’accordait pas à ce hadîth une quelconque importance concernant les sujets de la croyance.

–  Les savants de l’Islâm ont dit que celui qui dit : “Allâh fi s-Samâ” alors il y a deux cas :
1- S’il dit cela en visant l’endroit, alors il a commis de la mécréance.
2- Mais s’il visait le simple fait de répéter ce qui est parvenu de manière apparente dans les textes, comme dans ce hadîth, sans viser l’endroit, alors il ne commet pas de mécréance.
Voir à ce sujet :

– De plus, les savants ont dit que la personne qui dirait pour entrer en Islâm “Il n’y a pas d’autre dieu à part Allâh, qui est localisé aux cieux” cela n’est pas valable de sa part et il ne devient pas musulman car le fait de croire que Allâh est dans un endroit ou une direction est une croyance qui est contraire à l’Islâm, contraire au tawhîd. Cela a été mentionné entre autre par :

  • L’Imâm An-Nawawi qui a dit : « Si quelqu’un qui dit “Il n’y a pas d’autre dieu à part celui qui est dans les cieux”, il ne devient pas croyant (musulman), et il en est de même s’il dit “Il n’y a pas d’autre dieu à part Allâh, qui est localisé aux cieux”, parce que le fait d’être localisé est impossible au sujet de Allâh ta’âlâ. » [Dans son Charh du Sahîh de Mouslim]
  • L’Imâm Badrou r-Rachîd Al-Hanafi qui a confirmé ses propos [Riçâlatoun fî Alfâdhi l-Koufr].

– Retrouvez de nombreuses autres paroles de savants confirmant qu’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh est de la mécréance : ici.

– Ainsi prenez garde aux propos des wahhabites qui prétendent que le hadîth de la femme esclave serait une preuve pour attribuer l’endroit à Allâh, tout comme l’a prétendu Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) qui a dit : « Dans le hadîth de la femme esclave il y a au sujet des attributs de Allâh : La confirmation d’un endroit à Allâh et qu’Il est dans le ciel » [Dans son livre Majmoû’ Al-Fatâwâ]. C’est exactement cette croyance corrompue que les savants de l’Islâm considèrent comme de la mécréance.

– De plus il y a unanimité chez les savants que tout les textes qui laisseraient croire selon leurs sens apparents que Allâh serait dans les cieux, doivent être interprété selon un sens digne d’être attribué à Allâh. A ce sujet :

  •  Al-Qâdî ‘Iyâd a dit : « Il n’y a pas de divergence entre les musulmans dans leur totalité, qu’il s’agisse des savants du fiqh, du hadîth (mouhaddith), de la croyance (moutakallim), et de ceux qui les suivent, que les textes apparents [du Qour-ân et du hadîth] dans lesquelles il est cité “Allâh fi s-samâ ” comme  Sa parole ta’âlâ  {ءَأَمِنتُم مَّن فِى ٱلسَّمَآءِ أَن يَخۡسِفَ بِكُمُ ٱلۡأَرۡضَ } (a-amintoum man fi s-samâ an yakhsifa bikoumou l-ard ) ne sont pas pris dans le sens apparent (dhâhir), mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] chez la totalité d’entre eux (les savants). » [Rapporté par An-Nawawi]
  • Le Mouhaddith, le Faqîh Ahmad Ibn ‘Oumar Al-Qourtoubi (m.656 H.) a dit : « Avertissement : Sache qu’il n’y a pas de divergence chez les musulmans dans leur totalité, que ce soit chez leurs spécialistes du hadîth, leur Faqîh (spécialistes de la jurisprudence), leurs spécialistes de la croyance, et chez ceux qui les suivent, que les textes apparents [du Qour-ân et du hadîth] dans lesquelles il est cité “Allâh fi s-samâ ” comme Sa parole ta’âlâ  {ءَأَمِنتُم مَّن فِى ٱلسَّمَآءِ أَن يَخۡسِفَ بِكُمُ ٱلۡأَرۡضَ } (a-amintoum man fi s-samâ an yakhsifa bikoumou l-ard ) ne sont pas pris dans le sens apparent (dhâhir), mais ils sont interprétés [par ce qui est digne de Allâh] chez la totalité d’entre eux (les savants) […] la parole de la femme esclave “fi s-samâ” n’est pas à prendre au sens apparent selon l’unanimité des musulmans […] et celui qui la prendrait selon son sens apparent un est égaré de parmi les égarés » [Al-Moufhim limâ Achkala min Talkhîssi Kitâbi Mouslim]
  • L’Imâm Al-Kawthari a dit : «La communauté a été unanime, que ce soit les sunnites ou les innovateurs, que Allâh n’est pas dans le ciel ; bien plus, tout ce qui est rapporté et qui laisserait penser cela doit être interprété par accord des savants, tout comme l’a mentionné Al-Qâdî ‘Iyâd dans Ikmâlou l-Mou’lim, et An-Nawawi a rapporté sa citation dans son commentaire du Sahîh de Mouslim» [Dans ses annotations du livre Al-Asmâ-ou wa s-Sifât de l’Imâm Al-Bayhaqi]
  • Le Moufassir Al-Qourtoubi (m.676 H.) a dit : « Tout ce qui est dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ) et sur terre et ce qui est entre eux est une création de Allâh ta’âlâ et Lui appartient, et s’il en est ainsi, il est donc impossible que Allâh soit dans [ou au-dessus] les cieux (fi s-samâ) ou sur terre, car s’Il était dans quelque chose Il serait circonscrit ou limité, et s’Il était ainsi, Il aurait été créé. Ceci est la voie des gens de la vérité. Et [on suit] la même règle pour Sa parole « A-amintoum man fi s-samâ » et sa parole [c’est-à-dire la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم)]  à la femme esclave : «Ayna l-Lâh ?» et elle a répondu « fi s-samâ » et il ne l’a pas contredit, et ce qui est de cet ordre, ce n’est pas selon le sens apparent mais c’est interprété avec des interprétations correctes, qui sont très nombreuses dans les livres des gens de science » [Dans son livre At-Tidhkâr]

– Ainsi les savants ont expliqué que ce qui est visé par la question « ayna l-Lâh » est une interrogation concernant le degré (al-makânah) et non l’endroit.

  • L’Imâm Aboû Bakr Ibnou l-‘Arabi a dit : « [la parole] « ayna l-Lâh ? » ce qui est voulu par sa question ici, c’est concernant le degré (al-makânah) car le fait d’être dans un endroit est impossible pour Allâh » [Dans son commentaire du recueil de hadîth de l’Imâm At-Tirmidhi « ‘Âridatou l-Ahwadhi »]
  • L’Imâm Al-Kawthari a dit : « Le mot « ayna » peut être une interrogation au sujet de l’endroit (makân) et peut être une interrogation au sujet du mérite -ou du degré- (makânah); ainsi le sens du hadîth serait : « Quel est le degré que tu accordes à Allâh -dans ton adoration- ? », tout comme tu vois ce détail dans [le livre] ‘Âridah [al-Ahwadhi] d’Aboû Bakr Ibnou l-‘Arabi ; et ce qui est connu chez les Arabes c’est que lorsqu’ils disent : « foulân makânouhou fi s-samâ », ils veulent dire que c’est quelqu’un qui a un haut degré, sans que cela veuille dire qu’il ne soit lui-même dans le ciel » [Dans son livre « Maqâlâtou l-Kawthari »]
  • Le Mouhaddith Al-Harari a dit : « Certains savants en ont fait l’interprétation selon le sens suivant : ils ont dit que « ayna l-Lâh » est une interrogation sur la vénération qu’elle voue à Allâh et que sa réponse « fi s-samâ » signifie qu’Il a un rang extrêmement élevé. Quant à retenir le sens apparant, que Allâh habiterait le ciel, c’est une erreur à rejeter » [Dans son livre As-Sirâtou l-Moustaqîm]
  •  Dans le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn » ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, il est dit : « La parole « ayna l-Lâh » est une interrogation au sujet du degré (al-makânah) et non au sujet de l’endroit (al-makân). Elle signifie : quelle est ta croyance en fait de glorification de Allâh ? Et lorsqu’elle a répondu « fi s-samâ » c’est-à-dire qu’Il a un très haut degré. Et il n’est pas permis de croire que le Messager l’a interrogé au sujet de l’endroit. Il n’est pas permis non plus de croire que cette femme esclave a visé qu’Il habite le ciel » [‘Aqîdatou l-Mouslimîn question 16]

– Retrouvez d’autres articles concernant le hadîth de la femme esclave (Jâriyah) : ici

– Autres articles au sujet du wahhabite Al-Albâni :

Ibn Hamdân Al-Hambali : Attribuer le corps ou l’endroit à Allâh est de la mécréance

Sujet : Attribuer l’endroit ou le corps à Allâh est de la mécréance

 

Dans son livre « Nihâyatou l-Moubtadi-în », le Chaykh Ibn Hamdân Al-Hambali a dit :

« وأنه لا يشبه شيئا ولا يشبهه شيء، ومن شبَّهه بخلقه فقد كفر، نص عليه أحمد، وكذا من جسَّم، أو قال إنه جسم لا كالأجسام، ذكره القاضي»

 ثم قال : « ومن قال إنه بذاته في كل مكان أو في مكان، فكافر»

« Et Allâh ne ressemble pas à quoi que ce soit, et rien ne Lui ressemble, et celui qui fait ressembler Allâh à Sa créature il devient mécréant, Ahmad [Ibn Hambal] a textuellement dit cela, et il en est de même pour celui qui Lui attribue le corps, ou qui dit : « c’est un corps pas comme les [autres] corps », Al-Qâdî a mentionné cela. »

Et il a dit : « Et celui qui dit que Allâh est par Son Être dans tous les endroits, ou dans un endroit, c’est un mécréant, car cela impliquerait l’éternité de l’endroit et l’incarnation dans les endroits répugnants et autres, et Allâh est totalement exempt de cela »

Informations utiles :

– Le Chaykh, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements religieux),le Qâdî (Juge), Aboû ‘Abdi l-Lâh Najmou d-Dîn Ahmad Ibn Hamdân Al-Harrâni Al-Hambali est né en 603 et il est décédé en 695 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 750 ans.

  • Ibn Rajab a dit à son sujet : « Il excellait dans le fiqh (jurisprudence), s’arrête à lui la connaissance du madh-hab (Hambalite), ainsi que ses détails et ses ambiguïtés, il maitrisait les deux fondements (Ousoûlou d-Dîn et Ousoûlou l-Fiqh) et les divergences ». [Dhaylou tabaqâti l-Hanâbilah]
  • Yoûçouf Ibn Taghrî Birdî a dit de lui : « Le Chaykh des Hambalites de son époque, il avait une connaissance profonde des fondements et des divergences ». [Al-Manhalou s-Sâfî]
  • Al-‘Oulaymi l’a décrit en disant : « Le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements religieux) ». [Al-Manhajou l-Ahmad]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Il était l’un des puits de science ». [Mou’jamou Mouhaddithi dh-Dhahabi]
  • Adh-Dhahabi a dit également : « Al-‘Allâmah (l’illustre savant)… le Chaykh des Hambalites ». [Mou’jamou ch-Chouyoûkh]
  • Ibn Mouflih a dit de lui : « Le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements religieux) … s’arrête à lui la connaissance du madh-hab (Hambalite), ainsi que ses détails et ses ambiguïtés ».[Al-Maqsadou l-Archad]
  • As-Safadi a fait son éloge en disant : « Al-‘Allâmah (l’illustre savant), Al-Bâri’ (celui qui excelle), l’héritier des Mâchaykh, le mousnid de l’époque, le Chaykh des Hambalites, il avait une connaissance profonde des fondements et des divergences ». [Al-Wâfi bi-l Wafayât]
  • Ibnou l-‘Imâd Al-Hambali a dit le concernant : « Le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements religieux) … Il excellait dans le fiqh (jurisprudence), s’arrête à lui la connaissance du madh-hab (Hambalite), ainsi que ses détails et ses ambiguïtés ». [Chadharâtou dh-Dhahab]
  • Hâji Khalîfah a dit de lui : « Il était le Chaykh des Hambalites à son époque… il avait une connaissance profonde des fondements et des divergences ». [Soullamou l-Wousoûl]
  • Az-Zirikli a dit à son sujet : « Il excellait dans le fiqh (jurisprudence) ». [Al-A’lâm]

Remarque : Ibn Hamdân Al-Hambali est originaire de Harrân (ville située en Turquie mais autrefois considérée Syrienne) qui est également la ville d’Ahmad Ibn Taymiyah le moujassim. Et parmi les chouyoukh d’Ibn Hamdân, il y a :

Ainsi, Fakhrou d-Dîn Ibn Taymiyah est l’oncle paternel de Majdou d-Dîn Ibn Taymiyah (m.652 H.) qui est lui-même le grand-père d’Ahmad Ibn Taymiyah le moujassim (m. 728 H.). Cela nous informe, qu’Ahmad Ibn Taymiyah (moujassim) a contredit dans la croyance et dans de nombreux autres sujets : les savants de sa région, mais aussi ses ancêtres, et également les savants de son école (le madh-hab Hambalite). Bien plus, il a contredit l’unanimité de la communauté musulmane sur de nombreux sujets tout comme l’ont dit les savants :

  • Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité dans de nombreux points, il a été dit dans plus de soixante questions, dont certaines concernent les fondements » [Dans son livre Al-Ajwibatou l-Mardiyyah].
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Ibn Taymiyah a innové de mauvaises croyances et a contredit les fondements de l’Islâm » [Dans son livre Ad-Dourratou l-Moudiyyah].
  • Le Docteur ‘Abdou l-Fadîl Al-Qousi Al-Azhari a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’Ijmâ’ dans plus de 60 points, et lui qui prétendait être hanbalite, il a contredit dans 23 points de croyance l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, le Salaf » [Sur le site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar].
  • Consultez aussi l’article « Chaykh As-Sawi Al-Mâliki dénonce Ibn Taymiyah » pour constater qu’Ibn Taymiyah était en opposition avec l’unanimité de la Oummah, avec son école de fiqh (madh-hab Hambalite) et son grand-père Majdou d-Dîn Ibn Taymiyah sur le sujet du divorce triple.

– Ainsi, Ibn Hamdân qui est une référence de l’école Hambalite confirme catégoriquement que :

  • Allâh n’est pas un corps,
  • Qu’il n’est pas dans un endroit,
  • Et qu’Il n’est pas dans tous les endroits.

Bien plus, il considère mécréant ceux qui ont ces mauvaises croyances.

– Ibn Hamdân dit bien que celui qui attribue le corps à Allâh a commis de la mécréance, même s’il dit « Allâh est un corps mais pas comme les autres corps ». En effet, celui qui comprend ce que signifie le terme « jism » (corps) et qui l’attribue à Allâh, il commet de la mécréance, même s’il ajoute « mais pas les autres corps » ou « mais pas comme nous ». En effet, dans la langue Arabe le terme « jism » (corps) désigne ce qui est composé, et celui qui attribue cela à Allâh est catégoriquement mécréant. Ce jugement a été mentionné par plus d’un savant, dont l’Imâm Ahmad Ibn Hambal. En effet :

  • L’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal a dit : « Celui qui dit que Allâh est un corps pas comme les autres corps, il devient [quand même] mécréant » [Rapporté par Az-Zarkachi]
  • Le Chaykh, le Faqîh Aboû Chakoûr As-Sâlimi Al-Hanafi (m.~460 H.) a dit au sujet des Mouchabbihah (ceux qui ont pour croyance que Allâh ressemble aux créatures) : « Parmi eux certains disent que « Allâh est un corps pas comme les autres corps » et cela est de la mécréance » [Dans son livre At-Tamhîd fî Bayâni t-Tawhîd]

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer le corps à Allâh est de la mécréance : ici .

– Egalement Ibn Hamdân blâme la croyance de ceux qui disent que Allâh serait « dans tous les endroits » ou « partout ». Il s’agit là de la croyance des mou’tazilah, des jahmiyyah et également celle de Sayyid Qoutb [voir son livre « Fî Dhilâli l-Qour-ân »]. Ibn Hamdân dit très clairement que cela est de la mécréance. De nombreux savants ont dénoncé cette croyance. Parmi eux :

  • L’Imâm Ahmad Ibn Hambal. En effet, Ibn Hamdân a dit :  « Ahmad reniait ceux qui disent que Allâh est dans tous les endroits » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • L’Imâm Ibn Foûrak a dit : « Il n’est pas permis de dire que Allâh ta’âlâ serait dans un endroit, ou qu’Il serait dans tous les endroits » [Mouchkilou l-Hadîth]. Cette citation de l’Imâm Ibnou Foûrak est également très importante pour repousser certaines calomnies et mensonges à l’égard des Ach’arites. En effet, certaines personnes prétendent mensongèrement que les Ach’arites ont pour croyance que Allâh serait dans tous les endroits, c’est-à-dire qu’Il serait partout. Or, l’Imâm Ibnou Foûrak qui a clairement rejeté cette mauvaise croyance, fait partie des références dans le madh-hab de l’Imâm Al-Ach’ari ; il a pris la science de l’Imâm Abou l-Haçan Al-Bâhili qui était le compagnon de l’Imâm Abou l-Haçan Al-Ach’ari. Ainsi il etait l’élève direct d’un des élèves de l’Imâm Al-Ach’ari.
  • L’Imâm Al-Bayhaqi a dit : « Et ce que nous avons mentionné de parmi les versets est une preuve de l’infondé de la parole de ceux qui prétendent, de parmi les jahmiyyah, que Allâh ta’âlâ serait par Son Être dans tous les endroits. Et Sa parole ‘Azza wa Jall :  { وَهُوَ مَعَكُمْ أَيْنَ مَا كُنتُمْ} (wa houwa ma’akoum ayna mâ kountoum) [soûrat Al-Hadîd / 4] ce qu’Il en a voulu est : par Sa science et non par Son Être» [Al-I’tiqâd]
  • L’Imâm Al-Ghazâli a dit : « S’est trompé celui qui a dit que Allâh est dans tous les endroits ; et tout ceux qui lui ont attribué l’endroit et la direction se sont humilié et se sont égaré » [Al-Arba’în fî Ousoûli d-Dîn]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a dit : « Et ont contredit cela certains mou’tazilah qui ont dit que Allâh est dans tous les endroits, et cela est une ignorance claire » [Fat-hou l-Bârî]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Wahhâb Ach-Cha’râni rapporte de ‘Ali Al-Khawwâs qu’il a dit : « Il n’est pas permis de dire que Allâh ta’âlâ est dans tous les endroits comme l’ont dit les Mou’tazilah et les Qadariyyah » [Al-Yawâqît wa l-Jawâhir]
  • Le Chaykh Abdou l-Ghani Al-Nâboulouçi Al-Hanafi, il a dit : « Quant à l’assimilation (tachbîh) c’est de croire que Allâh ta’âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône […] ou qu’Il est au ciel (fi s-samâ), ou qu’Il est dans une des six directions, ou qu’Il est dans un des endroits ou dans tous les endroits , ou qu’Il a rempli les cieux et la terre ou qu’Il s’est incarné dans quelque chose ou dans toute les choses, ou celui qui croit que les créatures seraient une partie de Lui, et tout ceci est de la mécréance claire » [Al-Fathou r-Rabbâni]

– Quant à celui qui dirait “Allâh est partout” ou “dans tous les endroits” en comprenant de ces expressions que Allâh sait toute chose, qu’Il voit tout et qu’Il entend tout, tout en ayant pour croyance que Allâh n’est pas concerné par les endroits, alors il n’est pas déclaré mécréant, bien que les termes qu’il ait utilisé soient blâmable. L’Imâm Ibnou Foûrak a dit à ce sujet : « Le sens est correct mais l’expression utilisée est interdite (mamnoû’) » [Mouchkilou l-Hadîth].

– Le Chaykh Khalîl Daryân Al-Azhari a dit : « Sache qu’il n’est pas permis de dire que Allâh est dans tous les endroits, même si celui qui dit cela comprend de cette expression corrompue (fâçidah) que Allâh sait toute chose » [Ghâyatou l-Bayân fî Tanzîhi l-Lâhi ‘ani l-Jihati wa l-Makân]

– Retrouvez d’autres paroles de savants qui ont confirmé qu’il n’est pas permis de dire que Allâh est dans tous les endroits.

– Ensuite, le Chaykh Ibn Hamdân déclare mécréant ceux qui croient que Allâh serait dans un endroit (comme le ciel ou le trône).

– Ce jugement, en plus de faire l’objet de l’unanimité, a été confirmé par des grands savants Hambalites, comme le Chaykh Ibn Balbân Al-Hambali qui a dit :  « Celui qui croit que Allâh est par Lui-même dans tous les endroits ou dans un endroit est mécréant » [Dans son livre Moukhtasarou l-Ifâdât et également rapporté avec approbation par le Chaykh Al-Qaddoûmi Al-Hanbali].

– L’Imâm Ahmad lui-même considérait mécréant ceux qui attribuent à Allâh l’endroit, la direction ou le corps. En effet :

  • L’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal a dit : « Celui qui dit que Allâh est un corps pas comme les autres corps, il devient [quand même] mécréant » [Rapporté par Az-Zarkachi]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit : «  Sache que Al-Qarâfi et d’autres ont rapporté de Ach-Châfi’i, de Mâlik, de Ahmad [Ibn Hanbal] et de Aboû Hanîfah, que Allâh les agrée, que ceux qui disent [à propos de Allâh] qu’Il est dans une direction ou qu’Il est un corps ont commis de la mécréance, et ils [ces savants] ont raison en cela  » [Al-Minhajou l-Qawîm]
  • Le Chaykh Al-Kawthari a dit : «  La croyance affirmant la direction à Allâh ta’âlâ est de la mécréance chez les quatre Imams, les guides de la communauté, tout comme l’a rapporté d’eux Al-‘Irâqi d’après ce qui figure dans « Charhou l-Michkât » de ‘Ali Al-Qârî » [Maqâlâtou l-Kawthari]

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh est de la mécréance : ici .

– Ainsi, la voie du Chaykh Ibn Hamdân Al-Hambali était le tafwîd des versets et hadîth équivoques. C’est-à-dire d’accepter les textes tels qu’ils sont parvenues, sans s’engager dans une explication du sens ou une interprétation. Mais sans en comprendre un sens qui impliquerait une ressemblance de Allâh avec Ses créatures, comme l’attribution d’un endroit ou du corps. Cette méthodologie est également appelée interprétation globale. C’est pour cela qu’il dit dans son livre : « Nous affirmons que Allâh est fi s-samâ et qu’Il istawâ sur le trône sans comment (bila kayf) mais dans un sens qui est digne de Lui dans tout cela. Nous n’interprétons pas cela, nous n’en faisons pas le tafsîr, nous n’en attribuons pas de comment, nous ne nous l’imaginons pas, nous ne donnons pas un sens spécifique, nous ne renions pas, et nous ne démentons pas, mais nous laissons la science de cela à Allâh ta’âlâ ». Ainsi, il apparait très clairement qu’Ibn Hamdân ne comprend pas des expressions « fi s-samâ » et « istawâ ‘ala l-‘arch » le sens de l’endroit, car il a catégoriquement renié pour Allâh le corps et l’endroit et qu’il a considéré mécréant celui qui attribue cela à Allâh. Ce qui est voulu par Ibn Hamdân avec cette méthodologie, c’est de mentionner le texte tel qu’il est rapporté, sans s’engager dans une explication précise, tout en rejetant les sens qui ne sont pas dignes de Allâh et le comment (kayf). Ainsi, il n’est pas correcte de traduire les propos d’Ibn hamdân par : « nous affirmons que Allâh est dans le ciel et qu’Il est établi sur le trône ». Car la traduction de ces expressions dans une autre langue contredit fondamentalement sa croyance et sa méthodologie qui est de mentionner les textes tels qu’ils sont rapporté (en langue Arabe) et sans attribuer d’endroit à Allâh.

Important : Les savants de l’Islâm ont dit que celui qui dit : “Allâh fi s-Samâ” alors il y a deux cas :
1- S’il dit cela en visant l’endroit, alors il a commis de la mécréance. Et c’est exactement ce que confirme Ibn Hamdân.
2- Mais s’il visait le simple fait de répéter ce qui est parvenu de manière apparente dans les textes, sans viser l’endroit, alors il ne commet pas de mécréance. Et c’est exactement ce que réalise Ibn Hamdân.
Voir à ce sujet :

Rappel : Le comment (al-kayf / al-kayfiyyah) c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, le poids, la position assise, l’établissement, la proximité, la distance, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh n’est pas concerné par cela.

  • Le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Ar-Râghib Al-Asbahâni (m.502 A.H.) a dit : « “Kayfa” est un terme par lequel on demande à connaitre ce qu’il convient de dire [au sujet de quelqu’un], c’est-à-dire en terme de comparaison ou autre, tel que le blanc et le noir, la personne saine et le malade, et c’est pour cela qu’il n’est pas valable de dire au sujet de Allâh ‘azza wa jall “kayfa” (comment) » [Al-Moufradât fî Gharîbi l-Qour-ân]
  • Le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Ar-Râghib Al-Asbahâni (m.502 A.H.) a dit également : « La forme (ach-chakl), l’aspect (al-hay-ah), l’image (as-soûrah), la similitude (an-nidd) concernent le genre et la comparaison et sont compris dans la kayfiyyah (le comment, la description physique)» [Rapporté par Al-Mounâwi dans son livre : At-Tawqîf ‘alâ Mouhimmâti t-Ta’ârîf]
  • Le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Ar-Râghib Al-Asbahâni (m.502 A.H.) a dit également : « La comparaison est dans la kayfiyyah» [Rapporté par Al-‘Askari dans son ouvrage : Al-Fouroûq Al-Loughawiyyah]
  • Le Loughawi (spécialiste de la langue arabe) Ibn Mandhoûr (m.711 A.H.) a dit : « al-hay-ah et  al-hî-ah (l’aspect, l’apparence) est l’état d’une chose, c’est sa kayfiyyah (comment, description physique)» [Liçân al-‘Arab]
  • Le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Al-Fayroûzâbâdi (m.817 A.H.) a dit : « Les adeptes du Tawhîd (l’unicité divine) ont dit que Allâh ta’âlâ est sans kammiyyah (quantité, volume) et sans kayfiyyah (comment, description physique)» [Al-Qâmoûs Al-Mouhît]
  • Le Mouhaddith (transmetteur du hadîth) Mouhammad ‘Abdou r-Ra-oûf Al-Mounâwi (m.1031 A.H.) a dit : « “Kayfa” est un mot dont la portée est une interrogation sur les états de façon générale, sur ce que l’on perçoit par nos sens » [At-Tawqîf ‘alâ Mouhimmâti t-Ta’ârîf]

– Voici d’autres citations intéressantes provenant d’Ibn Hamdân venant confirmer sa croyance :

  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « La louange est à Allâh, Celui qui existe de toute éternité sans début (Al-Qadîm), Celui Qui possède les attributs d’éminence et de perfection,  Celui qui est adoré avec l’exemption de toute ressemblance [avec Ses créatures] (tachbîh), du corps (tajsîm), et des imperfections » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Note : ici, nous constatons qu’il appelle Allâh « Al-Qadîm ». Cela est permis chez les gens de la sounnah mais fortement blâmé par les leaders et les adeptes de la secte wahhabite. Parmi eux : Al-Fawzân et Ibn ‘Outhaymîn.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Allâh n’est pas une substance (jawhar), ni un attribut des substances (‘arad), ni un corps (jism), ce qui entre en existence (al-hawâdith) ne s’incarnent pas en Lui, et Il ne s’incarne pas en eux. Aucune des choses qui entrent en existence ne Le contienne. Mais Il est totalement différent de Sa création. Il est ‘ala l-‘Arch sans notion de limite, mais c’est le trône qui est limité ainsi que ce qui est en dessous, et Allâh est supérieur (fawqa) à cela, Il n’a pas d’endroit ni de limite, puis Il a créé l’endroit et Il est tel qu’Il a toujours été avant la création des endroits » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Note 1 : Selon les savants, al-mahdoûd (ce qui est limité), c’est ce qui occupe un espace, qu’il soit grand ou petit. Note 2 : Concernant le terme « fawqa » : L’Imâm Ibnou Foûrak a dit à ce sujet : « Sache que, lorsque nous disons que Allâh ‘azza wa jall est “fawqa mâ khalaqa” (supérieur à ce qu’Il a créé), cela ne veut pas dire que c’est une fawqiyyah (supériorité) spatiale ni une élévation sur les endroits par la distance ni leur supervision par le contact avec quoi que ce soit de ces endroits » [Dans son livre Mouchkilou l-Hadîth]. Et c’est ce que confirme lui-même Ibn Hamdân en exemptant Allâh de l’endroit et de la limite. Aussi, nous voyons qu’il utilise l’expression « ‘ala l-‘arch » sans en comprendre un sens physique, ni en comprendre que le trône serait un endroit pour Allâh. Bien plus, comme nous l’avons vu précédemment, il déclare catégoriquement mécréant celui qui attribue l’endroit à Allâh.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Il est un devoir de croire que Allâh est unique, qu’Il n’admet ni la partition ni la division, Il est unique mais pas dans le sens numérique, unique et Samad (Qui n’a besoin de rien, mais dont toutes les créatures ont besoin), Il n’engendre pas, Il n’est pas engendré, et Il n’a aucun équivalent, Il n’a pas de semblable ni d’associé dans Sa souveraineté, Il n’a pas d’adjoint dans Sa création, ni d’assistant dans ce qu’Il crée, Il existe pas comme les autres choses qui existent (chay-oun lâ ka l-achyâ), Il est vivant, Il existe, Il est de toute éternité sans début (qadîmoun azaliyyoun), Il n’a pas de début ni de fin, Il n’a pas de fin à Son existence » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Allâh n’est pas connu par les sens, Il n’est pas comparable aux gens, on ne fait pas au sujet de Son Être et de Ses attributs d’analogie, Il n’a pas de compagne ni d’enfant, mais Il est Celui qui n’a absolument besoin de rien et toute chose a besoin Lui. Il ne ressemble pas à quoi que ce soit, et rien ne Lui ressemble, et celui qui fait ressembler Allâh à Sa créature il devient mécréant, Ahmad [Ibn Hambal] a textuellement dit cela, et il en est de même pour celui qui Lui attribue le corps, ou qui dit : « c’est un corps pas comme les [autres] corps », Al-Qâdî a mentionné cela. » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Les imaginations ne l’atteignent pas et les compréhensions ne Le saisissent pas, Il ne ressemble pas aux gens, et on ne Lui donne aucune comparaison et tout ce que la personne se représente dans son esprit ou s’imagine, alors Il est totalement différent de cela Dhou l-Jalâli wa l-Ikrâm» [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Nous affirmons catégoriquement la négation de la ressemblance (tachbîh) et du corps (tajsîm), ainsi que toutes imperfections, c’est ainsi que nous abordons tous les versets concernant les attributs [de Allâh] et les akhbâr authentiques et explicites » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Ici, il confirme que tous les versets du Qour-ân et les hadîth authentiques qui concernent les attributs de Allâh ne viennent jamais dans un sens qui implique une ressemblance de Allâh avec Ses créatures, ni l’attribution du corps et des attributs des corps.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Le hadîth du nouzoûl et ce qui est similaire dont la chaîne de transmission est authentique ne doivent pas être pris selon le sens apparent » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Et [l’Imâm] Ahmad a certes interprété certains versets et certains hadîths comme le verset de an-najwâ, ainsi que Sa parole { أَن يَأْتِيَهُمُ اللّهُ} [an ya-tiyahoumou l-Lâh] et il a dit qu’il s’agit de Sa puissance (c’est-à-dire les manifestations de Sa toute puissance) et Son ordre. Et Sa parole {وَجَاء رَبُّكَ} [wa jâ-a rabbouk] et il a dit qu’il s’agit de Sa puissance. Et Ibnou l-Jawzi [Al-Hambali] a mentionné ces deux interprétations [de l’Imâm Ahmad] dans « Al-Minhâj » et il a, quant à lui, penché dans le fait de prendre les versets tels qu’ils sont parvenus sans en donner d’explications, et Ibn ‘Aqîl [Al-Hambali] a interprété de nombreux versets et khabar. Et [l’Imâm] Ahmad a interprété la parole du prophète (صلى الله عليه وسلم) : « الحجر الأسود يمين الله في الارض » [al-hajarou l-aswad yamînou l-Lâhi fi l-ard] et ce qui est similaire » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Cela nous indique que bien que la voie majoritaire des savants du Salaf était de ne pas procéder à l’interprétation, il est toutefois arrivé que certains d’entre eux, à l’image de l’Imâm Ahmad Ibn Hambal, la pratique dans certains cas. Et il en est de même concernant les savants du madh-hab Hambalite.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « [Abou l-Fadl] At-Tamîmi [Al-Hambali] a dit dans [son livre] « I’tiqâd Ahmad » (la croyance de l’Imâm Ahmad) concernant le hadîth du nouzoûl : et il n’est pas possible à Son sujet le déplacement et l’incarnation dans les endroits » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Ici, il confirme que le nouzoûl de Allâh n’est pas un déplacement d’un endroit vers un autre, et ne signifie en aucun cas que Allâh serait incarné dans les endroits, comme les cieux.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Ibn ‘Aqîl [Al-Hambali] a dit [concernant le hadîth du nouzoûl] : ce n’est pas par la disparition (d’un endroit à un autre) ou un déplacement, et ce n’est pas comme notre nouzoûl […] devient mécréant celui qui assimile Allâh à ce qu’Il a créé » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Notre nouzoûl à nous vient dans le sens de la descente, c’est-à-dire un déplacement, un mouvement du haut vers le bas. Ici, Ibn ‘Aqîl Al-Hambali renie fermement ce sens là pour Allâh.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Ibnou l-Bannâ [Al-Hambali] a dit dans la croyance de Ahmad [concernant le hadîth du nouzoûl] : On ne dit pas que cela a lieu par un mouvement ou un déplacement » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Cela est également confirmé de Ibnou l-Bannâ Al-Hambali dans un autre de ses ouvrages dans lequel il a dit : « Celui qui prend le nouzoûl dans le sens de quitter un endroit pour en occuper un autre, et du déplacement alors c’est de la mécréance » [Al-Ousoûlou l-Moujarradah].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Aboû Mouhammad Rizqou l-Lâh Ibn ‘Abdi l-Wahhâb At-Tamîmi [Al-Hambali] a dit : On ne dit pas que le trône est Son endroit, car les endroits sont créés par Allâh et ils sont entrés en existence contrairement à Lui, et on ne dit pas qu’Il est assis (qâ’id) par Son Être sur le trône, ou debout, ou allongé, ou endormi, ou en contact, ou proche. Mais nous employons le terme de cet attribut (c’est-à-dire le terme istawâ) tout comme cela est parvenu dans le Qour-ân » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Ibn ‘Aqîl [Al-Hambali] a dit [au sujet de Allâh] : « ‘ala l-‘arch »  pas comme quelqu’un qui est assis sur un lit ni comme quelqu’un chevauchant une monture » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. Ainsi, Ibn ‘Aqîl confirme que l’istiwâ de Allâh ne vient pas dans un sens physique comme celui de la position assise, de l’établissement ou de l’installation.
  • Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Ibn Hâmid [un égaré moujassim] a dit que Allâh est sur le trône par Son Être, en contact avec lui, et qu’Il descend de l’endroit dans lequel Il se trouve et qu’Il se déplace. Et Ibn ‘Aqîl [Al-Hambali] lui a répliqué ainsi que d’autres [savants], ils ont déclaré qu’il s’est trompé et ils l’ont condamné, et ils ont eu raison de le blâmer » [Nihâyatou l-Moubtadi-în]. L’Imâm Ibnou l-Jawzi Al-Hambali a d’ailleurs fermement dénoncé Ibn Hâmid, ainsi que le Qâdî Aboû Ya’lâ et Ibnou z-Zâghoûni dans son livre Daf’ou Choubahi t-Tachbîh.

Autre sujet :  Le Chaykh Ibn Hamdân a dit : « Et il est recommandé pour celui qui a achevé ses actes rituels [de pèlerinage], d’aller visiter la tombe du prophète (صلى الله عليه وسلم) et la tombe de ses deux compagnons [Aboû Bakr et ‘Oumar] (رضي الله عنهما), et il fait cela après l’accomplissement de son pèlerinage et s’il le souhaite avant de l’accomplir » [Ar-Ri’âyatou l-Koubrâ fi l-Fiqh ‘alâ Madh-dhabi l-Imâmi Ahmad Ibn Hambal]. Encore une fois, nous voyons que la position de ce savant Hambalite est opposée aux avis propagés par Ibn Taymiyah (moujassim) et les adeptes de la secte wahhabite, qui se revendiquent pourtant de l’école Hambalite.

– Après ce bref exposé de la croyance d’Ibn Hamdân nous constatons que les adeptes de la secte wahhabite sont clairement opposés à la voie empruntée par les références de l’école Hambalite, que ce soit dans la croyance mais également dans les autres sujets de la religion (comme le tabarrouk, le tawassoul, la visite de la tombe du prophète (صلى الله عليه و سلم) et le port du hirz…). Cela nous démontre que leur revendication d’appartenir à l’école de l’Imâm Ahmad n’est que tromperie et ruse. Nous constatons également durant quelques années, que beaucoup de wahhabites se camouflent derrière des écoles de Fiqh (notamment le madh-hab Malikite en Europe) pour tenter de diffuser leur mauvaise croyance. Alors que tout le monde fasse preuve de vigilance à ce sujet.

L’Imâm Ibn Bazîzah rapporte l’ijmâ’ que le groupe de Mou’âwiyah a été injuste

Sujet : Ceux qui ont combattu ‘Ali ont été injuste.

 

L’Imâm Ibn Bazîzah Al-Mâliki a dit dans son livre Rawdatou l-Moustabîn (tome 2 page 1260) :

« ثم تكلم عن حكم الفئة الباغية وهم عصاة متأولون كمقاتلة عثمان ومقاتلة علي يوم صفين ويوم الجمل ولا يخرجهم القتال بالتأويل إلى حد الكفر فيغسل قتلاهم ،ويصلى عليهم، ولا يتبعون بما استهلكوا من الأموال إذا تابوا ، ولم يطالب أحد من البغاة المقاتلين لعلي رضي الله عنه في صفين بما استهلكوا من نفوس وأموال ، وقد أجمع أهل الحل والعقد على أن فئة معاوية بغاة ظلمة بالتأويل . »

« Le groupe rebelle, il s’agit de ceux qui ont combattu ‘Outhmân, et ceux qui ont combattu ‘Ali le jour de Siffîn et le jour de Al-Jamal […] Certes les savants ont été unanimes sur le fait que le groupe de Mou’âwiyah est un groupe rebelle et injuste dans son interprétation. »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Moufassir (exégète), Al-‘Allâmah (l’Illustre savant), le Moujtahid, ‘Abdou l-‘Azîz Ibn Ibrâhîm Ibn Ahmad Al-Qourachi At-Toûniçi Al-Mâliki, connu sous le nom de Ibn Bazîzah est né en 606 et il est décédé en 662 de l’Hégire  (رحمه الله) à Tunis, c’est-à-dire il y a plus de 780 ans.

– Ici, l’Imâm Ibn Bazîzah rapporte l’unanimité des savants de l’Islâm que le groupe de Mou’âwiyah qui a combattu ‘Ali durant la bataille de Siffîn, est un groupe rebelle et injuste.

Informations : La bataille de Siffîn a eu lieu entre ‘Ali Ibn Abî Tâlib et ceux qui étaient avec lui contre Mou’âwiyah et ceux qui étaient avec lui. Siffîn est un endroit qui se trouve dans le Nord-Ouest de la Syrie, à présent cet endroit se situe dans la ville qui s’appelle Ar-Raqa. Et c’est là-bas qu’est enterré ‘Ammâr Ibn Yâçir (رضي الله عنه) et une mosquée à été construite à cet endroit.

– Allâh ta’âlâ dit :

﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ أَطِيعُواْ اللّهَ وَأَطِيعُواْ الرَّسُولَ وَأُوْلِي الأَمْرِ مِنكُمْ ﴾

[Ce qui a pour sens : ] « Ô vous qui avez cru obéissez à Allâh, et obéissez au Messager ainsi qu’à ceux qui vous gouvernent (Califes) » [Soûrat An-Niçâ / 59]. Et sans aucun doute, le grand compagnon et Calife bien guidé ‘Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) gouvernait les musulmans justement et il a obtenu le pouvoir justement. Il était donc un devoir de lui obéir et de ne pas se rebeller contre lui.

– Allâh ta’âlâ dit :

﴿ وَإِن طَائِفَتَانِ مِنَ الْمُؤْمِنِينَ اقْتَتَلُوا فَأَصْلِحُوا بَيْنَهُمَا فَإِن بَغَتْ إِحْدَاهُمَا عَلَى الْأُخْرَى فَقَاتِلُوا الَّتِي تَبْغِي ﴾

[Ce qui a pour sens : ]« Si deux groupes de croyants s’entretuent alors arrangez entre eux, et si l’un des deux groupes fait preuve d’injustice sur l’autre alors combattez le groupe injuste » [Soûrat Al-Houjourât / 9]. Ainsi, le Calife bien guidé ‘Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) a agit conformément à ce verset en combattant le groupe injuste et rebelle.

– Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :

« وَيْحَ عَمَّار تَقْتُلُهُ الْفِئَةُ البَاغِيَةُ »

ce qui a pour sens : « Pauvre ‘Ammâr, il sera tué par le groupe rebelle (fi-atou l-bâghiyah) » [Rapporté par Al-Boukhâri et d’autres]. Et il s’agit d’un hadîth moutawâtir, en effet il a été rapporté par 24 compagnons dont Mou’âwiyah. Et le compagnon ‘Ammâr Ibn Yâçir (رضي الله عنه) combattait au coté du Calife bien guidé ‘Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه), et il a été tué par le groupe de Mou’âwiyah.

  • L’Imâm Al-Mounâwi a expliqué ce hadîth en disant : « Pauvre ‘Ammâr» il s’agit d’Ibn Yâçir, « il sera tué par le groupe rebelle (fi-atou l-bâghiyah) » Al-Qâdî a dit, dans Charh Al-Masâbîh : « il vise par cela Mou’âwiyah et son groupe », et ceci est explicite concernant l’injustice du groupe de Mou’âwiyah, ceux qui ont tué ‘Ammâr dans la bataille de Siffîn, et cela indique que ‘Ali était sur la vérité « il les appelle » c’est-à-dire que ‘Ammâr appelle le groupe et il s’agit des hommes de Mou’âwiyah qui vont le tuer durant la bataille de Siffîn dans le futur « au paradis» c’est-à-dire à ce qui est une cause pour le paradis, et il s’agit de l’obéissance envers le Calife de droit « et eux ils l’appellent à » ce qui est une cause pour « l’enfer» et il s’agit du fait de se rebeller contre lui et de le combattre. Et ils ont dit  : ceci s’est produit durant la bataille de Siffîn, ‘Ammâr les a appelé à suivre le calife de droit, et eux l’ont appelé au feu et ils l’ont tué. Ceci est un miracle pour Al-Moustafâ [c’est-à-dire le prophète Mouhammad]. Et certains d’entre eux disent : ce qui est voulu sont les gens de La Mecque qui l’ont châtié au début de la révélation, ils l’avaient contraint à renier la religion. Al-Qourtoubi a dit : Et ce Hadîth fait parti des hadîth les plus confirmé et les plus authentique, et Mou’âwiyah n’a pas pu le contester, mais il a dit : ceux qui l’ont tué sont ceux qui l’ont fait sortir. Et ‘Ali lui a répondu : alors ça voudrait dire (selon cette logique) que c’est le messager de Allâh qui a tué Hamzah puisque c’est lui qui l’a fait sortir (sur le champ de bataille). Ibn Dihyah a dit : Et cette parole de ‘Ali fût irréfutable, on ne peux pas répondre à cela, c’est un argument qu’on ne peux pas objecter. Et l’Imâm ‘Abdou l-Qâhir Al-Jourjâni a dit dans kitâbou l-Imâmah : Les fouqahâ du hijâz et d’Irak des deux groupes, c’est-à-dire les spécialistes du hadîth et les spécialistes de l’argumentation rationnelle, et parmi eux Mâlik, Ach-Châfi’i, Aboû Hanîfah, Al-Awzâ’i et la grande majorité des spécialistes de la croyance et des musulmans ont été unanimes sur le fait que ‘Ali était juste dans son combat contre les gens de Siffîn, tout comme il était juste contre les gens de Al-Jamal et que ceux qui l’ont combattu ont été des rebelles (boughât) et ont été injuste envers lui, mais nous ne les déclarons pas mécréant pour leur injustice. Et l’Imâm Aboû Mansoûr a dit dans son livre « Al-Farq » dans l’explication de la croyance des gens de la Sounnah : « Ils ont été unanime que ‘Ali était juste dans son combat contre les gens de Al-Jamal, Talhah, Az-Zoubayr et ‘Â-ichah à Al-Basrah, et contre les gens de Siffîn, Mou’âwiyah et son armée.» [Dans son livre Charhou l-Jâmi’i s-Saghîr]
  • L’Imâm Al-Mounâwi a dit aussi : « Le hadîth [qui a pour sens : ] « Pauvre ‘Ammâr» ‘Ibn Yâçir, « il sera tué par le groupe rebelle (fi-atou l-bâghiyah)» Al-Baydâwi a dit : Il est visé par cela Mou’âwiyah et son groupe, « il (c’est-à-dire ‘Ammâr) les appelle au paradis», c’est-à-dire à ce qui est une cause pour le paradis et il s’agit de l’obéissance envers le Calife de droit «mais eux l’appellent à » ce qui est une cause «pour l’enfer » et il s’agit du fait de se rebeller contre lui et de le combattre et ceci a eu lieu le jour de Siffîn, il (‘Ammâr) les a appelé à l’obéissance au Calife et eux l’ont appelé à l’enfer et l’ont tué» [Dans son livre Tayçîr Charhi l-Jâmi’i s-Saghîr]
  • Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri, lorsqu’il a expliqué le hadîth adressé au compagnon ‘Ammâr [qui a pour sens : ] : « Le groupe rebelle va te tuer », il a dit :« Il s’agit du groupe qui est sorti contre l’Imâm et le Calife de l’époque (c’est-à-dire l’Imâm ‘Ali). At-Tîbi a dit : Il a eu de la compassion pour lui à cause de la difficulté qu’allait connaître ‘Ammâr, et par « le groupe rebelle » il est visé Mou’âwiyah et son groupe, et certes il (‘Ammâr) a été tué le jour de Siffîn. Et Ibnou l-Mâlik a dit : Sache que ‘Ammâr a été tué par Mou’âwiyah et son groupe, ainsi ils ont été des injustes et des rebelles, car ‘Ammâr était dans l’armée de ‘Ali qui était celui qui méritait l’Imâmah (c’est-à-dire le Califah) » [Charh Al-Michkâh]

– Ainsi, par le texte du Qour-ân, par le hadîth du prophète (صلى الله عليه وسلم) et par l’unanimité des savants, il apparait clairement que ceux qui ont combattu le Calife ‘Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه)  ont été injuste.

– L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi a dit : « Et ils ont dit -c’est-à-dire Ahlou s-Sounnah- que ‘Ali était le Calife de droit à son époque, et que ‘Ali était dans le vrai dans ses guerres à Al-Basrah, à Siffîn et à Nahrawân » [Dans son livre Al-Farqou Bayna l-Firaq].

– L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi a dit également : « Nos compagnons ont été unanimes sur le fait que ‘Ali (رضي الله عنه) était sur le vrai dans son combat contre les gens de Al-Jamal, et dans son combat contre le groupe de Mou’âwiyah à Siffîn, et ils ont dit concernant ceux qui l’ont combattu à Al-Basrah qu’ils étaient dans l’erreur » [Dans son livre Ousoûlou d-Dîn].

– Le Hâfidh Al-Bayhaqi a rapporté de Mouhammad Ibn Is-hâq qu’il a dit : « Tout ceux qui ont combattu l’Emir des croyants ‘Ali Ibn Abî Tâlib pour le fait qu’il soit le Calife sont des injustes (boughât), cela est ce sur quoi nos chouyoukh nous ont habitué et c’est l’avis de l’Imâm Ach-Châfi’i » [Dans son livre Al-I’tiqâd].

– Le Hâfidh Al-Bayhaqi a dit : « Tout cela nous indique que Ach-Châfi’i (رحمه الله) avait pour croyance au sujet de ‘Ali (رضي الله عنه) qu’il était sur la vérité dans son combat contre ceux qui sont sortis contre lui, et que Mou’âwiyah et ceux qui ont combattu [avec lui], par leur rébellion ne sont pas sortie de la foi, car Allâh ta’âlâ a appelé les deux groupes par « croyants » [dans le verset 9 de Soûrat Al-Houjourât ]» [Dans son livre Manâqibou ch-Châfi’i].

– L’Imâm Al-Bayhaqi a dit aussi : « Quant à celui qui est sorti contre l’Emir des croyants ‘Ali (رضي الله عنه) avec les gens du Châm pour demander justice pour ‘Outhmân, puis qui a combattu ‘Ali lorsqu’il était Calife, il a été injuste dans ce qu’il a fait » [Dans son livre Al-I’tiqâd].

– L’Imâm Al-Bayhaqi a dit également : « Certes, celui qui est sorti contre l’Emir des croyants ‘Ali (رضي الله عنه), et qui l’a combattu a été injuste envers lui, et le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a informé ‘Ammâr Ibn Yâçir que le groupe des injustes allaient le tuer, et ceux qui l’ont tué sont ceux là qui sont sorti contre l’Emir des croyants ‘Ali (رضي الله عنه) dans la bataille de Siffîn » [Dans son livre Al-I’tiqâd].

– L’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « Il est confirmé chez les savants musulmans et confirmé par les preuves religieuses que ‘Ali était l’Imâm (c’est-à-dire le Calife de droit), et que tout ceux qui sont sortis contre lui ont été injuste, et que son combat (à ‘Ali) était un devoir (wâjib) afin d’appeler à la justice » [Dans son livre Tafsîr].

– L’Imâm, le Mouhaddith Chafi’ite Sirâjou d-Dîn Ibnou Moulaqqin a dit : « Il est confirmé que ceux qui ont combattu ‘Ali sont des rebelles (boughât) » [Dans son ouvrage Al-Badrou l-Mounîr].

– L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a rapporté d’après l’Imâm Abou l-Qâçim Ar-Râfi’i, le grand savant châfi’ite qu’il a dit : « Il est confirmé que les gens [qui ont combattu ‘Ali] dans les batailles de Al-Jamal, de Siffîn et de Nahrawân sont des rebelles (boughât) ». Puis l’Imâm Ibn Hajar a dit après la parole de Ar-Râfi’i : « Il en est comme il a dit, et ce qui indique cela est le hadîth (de ‘Ali) [dans le sens : ] « J’ai été ordonné de combattre les nâkithîn, les qâsitîn et les mâriqîn. » rapporté par An-Naçâ-i dans Al-Khasâ-is, et par Al-Bazzar et At-Tabarâni. Les nâkithîn sont les gens de Al-Jamal car ils ont annulé le pacte [qu’ils avaient avec ‘Ali et l’ont combattu], les qâsitîn sont les gens du Châm qui ont fait preuve d’injustice face à la vérité lorsqu’ils ont refusé de faire le pacte et le serment d’allégeance [envers ‘Ali et ils l’ont combattu], et les mâriqîn sont les gens de An-Nahrawân en raison du hadîth authentique à leur sujet, dans lequel il est dit qu’ils vont quitter la religion de l’Islâm comme la flèche traverse la proie et quitte la proie, et il est confirmé au sujet des gens du Châm [qui ont combattu ‘Ali dans la bataille de Siffîn] le hadîth de ‘Ammâr [dans le sens : ] « Le groupe injuste (boughât) va le tuer» et d’autres hadîth encore».  [Dans son livre Talkhîsou l-Habîr]

– L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a dit également : « Il est confirmé que ceux qui ont combattu ‘Ali ont été injuste (boughât) » [Fat-hou l-Bârî].

– L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a dit aussi : « Le hadîth [qui a pour sens : ] «Le groupe des injustes tuera ‘Ammâr» est une preuve qui indique que ‘Ali était sur la vérité dans cette guerre (la bataille de Siffîn) car le groupe de Mou’âwiyah l’a tué » [Fat-hou l-Bârî].

– Salm Ibn Sâlim a dit : « J’ai entendu Aboû Hanîfah dire : « Sais-tu pourquoi les gens du châm (selon une version : d’Al-Basrah) nous haïssent ? », nous avons dit : « non », alors il a dit : « Car si nous étions présent à [la bataille de] Siffîn nous aurions été du coté de ‘Ali contre Mou’âwiyah, et c’est pour cela qu’ils ne nous aiment pas » [Rapporté par le Qâdî Abou l-‘Alâ Sâ’id Ibn Mouhammad dans son livre Al-I’tiqâd, et par Aboû Mouhammad Al-Hârithi dans Kitâb Al-Kachf et d’autres qu’eux].

– L’Illustre savant, le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Ibn Mandhoûr a dit : « Le groupe injuste (al-fi-atou l-Bâghiyah) sont ceux qui sont sortie de l’obéissance du Calife juste (‘âdil), et le Messager (salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam) a dit [ce qui a pour sens : ] « Pauvre fils de Soumayyah (c’est-à-dire ‘Ammâr), il sera tué par le groupe rebelle (fi-atou l-bâghiyah) ».» [Liçânou l-‘Arab]

– L’Imâm ‘Abdou l-Qâhir Al-Jourjâni a dit : « Les Fouqahâ du Hijâz et d’Iraq, des deux écoles, du hadîth et du raisonnement (ra-yi), et parmi eux Mâlik, Ach-Châfi’i, Aboû Hanîfah, Al-Awzâ’i et la grande majorité des spécialistes de la croyance, ont été unanimes sur le fait que ‘Ali (karrama l-Lâhou wajhah) était sur la vérité dans son combat contre les gens de As-Siffîn, tout comme ils ont dit qu’il était sur la vérité lorsqu’il a combattu les gens de la bataille de Al-Jamal, et ils ont dit également que ceux qui l’ont combattu sont des rebelles, des injustes (boughâtoun dhâlimoûn) envers lui, cependant il n’est pas permis de les déclarer mécréant pour leur injustice » [Dans son livre Al-Imâmah]

– Le compagnon ‘Ammâr Ibn Yâçir a dit : « Ne dites pas que les gens du Châm (c’est-à-dire le groupe qui est sorti contre ‘Ali durant la bataille de Siffîn) ont mécru, mais dites plutôt qu’ils ont été pervers et injustes » [Rapporté par Al-Bayhaqi dans As-Sounan Al-Koubrâ et Ibn Abî Chaybah dans son Mousannaf].

– Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a nommé un chapitre d’un de ses livres : « Le jugement du combat qui a eu lieu entre l’Imâm ‘Ali et Mou’âwiyah, et le fait que Mou’âwiyah et ceux qui étaient avec lui ont été injustes » [Sarîhou l-Bayân].

Important : Dire que ceux qui ont combattu ‘Ali (رضي الله عنه) sont des rebelles et des injustes (boughât) ne relève pas de l’insulte envers les compagnons, car ceci fait partie de ce qui a été rapporté explicitement dans le hadîth authentique au sujet de certains d’entre eux, à savoir ceux qui ont combattu dans la bataille de Siffîn. En effet, c’est le prophète lui-même (صلى الله عليه وسلم) qui a indiqué que ceux qui vont tuer ‘Ammâr sont des injustes, et il s’est avéré qu’il s’agit de Mou’awiyah et ceux qui étaient avec lui.

Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) prétend que Allâh a deux yeux véritables

Sujet : L’égarement du wahhabite Ibn ‘Outhaymîn.

    

[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]

Dans son livre intitulé mensongèrement « ‘Aqîdatou Ahli s-Sounnati wa l-Jamâ’ah » (page 19 de cette édition) Ibn ‘Outhaymîn le wahhabite a dit :

« و نؤمن بأن لله تعالى عينين اثنتين حقيقيتين »

« و قال أيضا كاذبا  : « و أجمع أهل السنة على أن العينين اثنتان

« Nous croyons que Allâh ta’âlâ a deux yeux véritables »

Et il a dit aussi mensongèrement : « Les gens de la Sounnah sont unanimes sur le fait que les yeux sont au nombre de deux»

Informations utiles :

– Mouhammad Ibnou Sâlih Al-‘Outhaymîn était l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1347 H. (c’est-à-dire en 1925) et il est décédé en 1421 H. (c’est-à-dire en 2001), il y a environ vingt ans. Ses écrits restent une source d’égarement pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

– Ici Ibnou ‘Outhaymîn (wahhabite) dévoile son égarement en prétendant que Allâh aurait deux yeux véritables (haqîqiyyatayn). Ainsi selon lui, lorsque le terme « a’youn » est attribué à Allâh dans le Qour-ân, cela viendrait dans le sens des yeux, c’est-à-dire de la partie corporelle. Et il s’enfonce en prétendant que cela est la croyance des gens de la Sounnah.

– D’ailleurs, Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) précise cela dans son propre commentaire de son ouvrage en disant que ce qu’il vise par sa parole « véritables (haqîqiyyatayn) » est la négation d’un quelconque sens figuré. Ainsi, pour lui le terme « ‘ayn » au sujet de Allâh doit être compris selon son sens apparent dans la langue, son sens premier, c’est-à-dire le sens de l’organe, de l’œil.

– L’édition présentée ici est celle validée, éditée et propagée par le ministère des affaires Islamiques, des Awqâf et de Da’wah de l’Arabie Saoudite (instance wahhabite). Et elle fait partie des ouvrages empoisonnés qui ont été distribué à grande échelle aux pèlerins venus du monde entier durant de nombreuses années. Ainsi, cet ouvrage dangereux s’est répandu dans de nombreux foyers, mosquées et salles de prière à travers le monde. Il est donc important de mettre en garde contre les déviations qu’il contient.

Important : Cet ouvrage d’Ibn ‘Outhaymîn a reçu l’approbation du wahhabite Ibn Bâz qui en a composé la préface et en a fait ses éloges en disant : «J’ai pris connaissance de cette profession de foi du musulman sous forme de résumé, composé par notre frère l’éminent savant Cheikh Mohamed Ibn Saleh Al-‘Othaymin. Je I’ai entendu en entier et je I’ai trouvé complet et clair concernant la foi des Gens de la Sunna et du consensus (Aqidat Ahl As-Sunna wa l-Jama’a), particulièrement dans les chapitres de l’unicité de Dieu, de Ses noms et attributs, de la croyance en Dieu, en Ses Livres révélés, en Ses messagers, aux anges, au Jour du Jugement Dernier, et au destin bon ou mauvais. ». Ainsi, Ibn Bâz (wahhabite) est lui aussi en accord et soutient les nombreux égarements présents dans cet ouvrage.

– D’ailleurs, dans la traduction officielle en langue française de ce livre, qui est également éditée et propagée par le ministère des affaires Islamiques d’Arabie Saoudite, la parole d’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) est traduite ainsi : « Et nous croyons que le Très-Haut possède également deux yeux véritables ». Puis : « Les gens de la sunna se sont mis d’accord sur le fait que Ses yeux sont au nombre de deux ». 

   

– Nous disons, ceci est un mensonge ! Cette croyance que propagent Ibnou ‘Outhaymîn et l’ensemble des adeptes de la secte wahhabite est contraire au Qour-ân, à la voie du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et à l’unanimité des gens de la Sounnah.

– En effet, Allâh ta’âlâ dit : {لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ} [Ce qui a pour sens] : « Rien n’est tel que Lui – d’aucune façon que ce soit -». Les savants spécialistes de tafsîr du Qour-ân ont confirmé que ce verset en lui-même est une preuve pour exempter Allâh du corps. Parmi eux : l’Imâm Ar-Râzi [Dans son Tafsîr], l’Imâm As-Souyoûti [Dans son livre Al-Iklîl] et autres.

– Et le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit dans un hadîth sahîh (authentique) rapporté par Al-Boukhâri et autre : « كَـــــانَ اللهُ وَلَــــمْ يَــــكُــــنْ شَــىءٌ غَــيْـــرُهُ » [ce qui a pour sens ] : « Allâh existe de toute éternité et rien d’autre que Lui n’est de toute éternité ». Ce hadîth nous indique qu’hormis Allâh et Ses Attributs, rien n’existe de toute éternité, ni terre, ni ciel, ni mer, ni endroit, ni corps, ni membre, ni organe, ni aucune autre créature quelle qu’elle soit. Après cela comment attribuer à Allâh des choses entrées en existence ?!

– L’Imâm du Salaf, Aboû Ja’far At-Tahâwi, dans son traité de croyance qu’il a présenté en disant « Ceci est la mention de la présentation de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah », il a dit :« Allâh ta’âlâ est exempt des limites, des fins, des côtés, des organes et des membres ». [Al-‘Aqîdah At-Tahâwiyyah]

– Et l’Imâm At-Tahâwi a dit également : « Celui qui attribue à Allâh l’une des significations propres aux humains est devenu mécréant. Celui qui aura bien compris cela en aura tiré des leçons et se sera écarté des propos semblables à ceux des mécréants, il aura su que Allâh avec Ses attributs n’est pas semblable aux humains » [Al-‘Aqîdah At-Tahâwiyyah], voilà la croyance correct et la voie des gens de la Sounnah.

– Pour affirmer ses dires, Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) se base sur sa compréhension défaillante de la parole de Allâh qui comprend les termes { بأعيننا} {bi A’youninâ} . Alors que les savants de l’Islâm ont expliqué les versets qui comportent ce terme, de différentes manières, sans en comprendre que Allâh aurait des yeux :

  • L’Imâm Soufyân Ibnou ‘Ouyaynah a dit au sujet du verset {Tajrî bi A’youninâ} « C’est-à-dire : par Notre ordre» [Rapporté par At-Tabari et Al-Baghâwi dans leurs Tafsîr]
  • L’Imâm Az-Zajjâj a dit concernant le verset {wasna’i l-foulka bi a’youninâ} : « La signification de « Bi A’youninâ » est à Notre vue et par Notre préservation à ton égard » [Dans son tafsîr « Ma’âni Al-Qour-ân»].
  • L’Imâm Al-Jouwayni a dit : « Concernant la parole de Allâh ta’âlâ au sujet l’arche de Noûh (‘alayhi s-Salâm) : {Tajrî bi A’youninâ} [verset 14 de Soûrat Al-Qamar] Personne de jugement sain n’a attribué des yeux à Allâh ta’âlâ. Le sens du verset est que l’arche voguait bi A’youninâ, c’est-à-dire dans un endroit entouré par les anges, préservé, et protégé. […] Il a été dit que le sens de « A’youn » dans ce verset désigne les sources qui ont jailli de la terre, et elles sont annexées à Allâh pour indiquer la possession, et cela [cette explication] est acceptable.» [Dans son livre Al-Irchâd]
  • L’Imâm Al-Moutawalli Ach-Châfi’i a dit : « Quant à la parole de Allâh ta’âlâ : {Tajrî bi A’youninâ} [verset 14 de Soûrat Al-Qamar], ce qui en est visé sont les sources qui ont jaillis de la terre, et leur annexion au nom de Allâh est pour indiquer la possession » [Dans son livre Al-Ghounyah]
  • L’Imâm Ibnou ‘Atiyyah a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} : la majorité (al-joumhoûr) a dit que cela signifie : par Notre préservation » [Dans son Tafsîr].
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} c’est-à-dire à Notre vue ou par Notre préservation.» [Dans son Tafsîr].
  • L’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} c’est-à-dire à Notre vue. Et il a été dit : par Notre ordre. Et il a été dit : par Notre préservation. Et il a été dit : par Notre révélation. Et il a été dit que ce qui est visé par “A’youn” sont les sources sortant de la terre. Et il a été dit que “A’youn” signifie les saints de parmi les anges qui étaient chargé de préserver l’arche. Et tout ce que Allâh a créé, il est permis de Lui annexer» [Dans son Tafsîr].
  • L’Imâm Al-Baydâwi a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} à Notre vue, c’est-à-dire une préservation de parmi Nos préservations» [Dans son Tafsîr].
  • L’Imâm An-Naçafi a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} c’est-à-dire à Notre vue ou par Notre préservation.» [Dans son Tafsîr].
  • L’Imâm Al-Khâzin a dit : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} c’est-à-dire à Notre vue. Et il a été dit : par Notre préservation. Et il a été dit : par Notre ordre.» [Dans son Tafsîr].
  • Ibn Kathîr a donné une explication similaire en disant : « La parole de Allâh {Tajrî bi A’youninâ} c’est-à-dire par Notre ordre, Notre protection et sous Notre préservation.» [Dans son Tafsîr].
  • Et beaucoup d’autres…

– Ainsi ces versets ne signifient en aucun cas que Allâh aurait des yeux. De plus le terme “A’youn” est le pluriel du terme “‘ayn”. Et dans la langue Arabe le pluriel s’utilise à partir de trois.

– L’Imâm Abou l-Haçan Al-Ach’ari a dit au sujet de Allâh : « Il a un ‘ayn sans comment (bilâ kayf)». [Dans son livre Al-Ibânah, d’après Ibnou ‘Açâkir dans son livre Tabyînou kadhibi l-Mouftarî]. Le comment (kayf) c’est ce par quoi on décrit les créatures, comme la forme, la taille, le poid, la couleur, le mouvement, l’immobilité etc. Ainsi, en niant le comment (kayf), l’Imâm Abou l-Haçan Al-Ach’ari a nié le fait que le terme ‘ayn au sujet de Allâh vienne dans le sens de la partie corporelle, c’est-à-dire de l’œil.

– L’Imâm Al-Khattâbi a dit : « Il est confirmé l’attribut de la vue et de l’ouïe au sujet de Allâh, mais Il n’est pas attribué de l’oreille et de l’œil car ce sont des organes». [Charh Sounan Abî Dâwoûd]

– L’Imâm Al-Bayhaqi a dit :«Son « ‘ayn » n’est pas un globe oculaire [un oeil]». [Dans son livre Al-I’tiqâd]

– L’Imâm Al-Bayhaqi a dit aussi concernant l’attribut du ‘ayn : «Il s’agit d’un attribut qui n’est pas un globe oculaire [un oeil]» [Al-Asmâ-ou wa s-Sifât]

– L’Imâm An-Naçafi (m.508 h.) a dit : « Allâh voit sans œil » [Dans son livre Bahrou l-Kalâm]

– L’Imâm Ahmad Ar-Rifâ’i a dit : «Ne dites pas que le yad et le ‘ayn [au sujet de Allâh] sont des organes » [Dans son livre Al-Bourhânou l-Mou-ayyad]

– Le Chaykh Abou l-Mountahâ Al-Hanafi a dit : « La vue de Allâh qui est Son attribut qui est éternel, sans organe (lâ bi l-âlah)» [Dans son charh du livre Al-Fiqh Al-Akbar] ;

– Le Chaykh Mouhammad Ibn ‘Oumar Nawawi Al-Jâwi a dit : « Allâh voit sans œil » [Dans son livre Mirqâh Sou’oûdi t-Tasdîq]

– Le Mouhaddith ‘Abdou l-Bâsit Al-Fâkhoûri a dit : « [L’attribut de Allâh de] la vue : Il s’agit d’un attribut éternel sans début, propre à Son Être ta’âlâ, sans globe oculaire [œil] ni paupières »  [Al-Kifâyah li Dhawi l-‘Inâyah]

– Le Chaykh Mouhammad Al-Mourâkouchi Al-Mâliki Al-Mouwaqqit a dit : « Le sens du fait que Allâh soubhânah entend et voit est qu’Il entend tout ce qui est audible que ce soit de faible volume ou fort, et qu’Il voit ce qui est visible que ce soit caché ou apparent, mais sans oreille et sans œil et sans organe, car les organes font partis des attributs de ce qui entre en existence » [Al-Hablou l-Matîn ‘alâ Nadhmi l-Mourchidi l-Mou’în]

– Ainsi, il apparait très clairement que la croyance des gens de la sounnah, consiste à croire que Allâh n’a pas de membre, ni d’organe, ni de partie corporelle. Ils ont unanimement pour croyance que Allâh voit sans œil. Comment après tout cela, Ibn ‘Outhaymîn et ses partisans ont-ils pu avoir l’audace de prétendre que leur croyance hideuse serait la croyance des gens de la Sounnah ?!

– Retrouvez d’autres paroles de savants sur le thème : Allâh n’est pas un corps et n’a pas d’organes : ici.

– Retrouvez d’autres paroles de savants sur le thème : Attribuer le corps à Allâh est de la mécréance : ici.

– A voir également :

Imâm Ibn Abî Jamrah : la foi des moujassimah n’est pas valable

Sujet : Le moujassimah sont mécréants

         

Dans son  livre « Bahjatou n-Noufoûs » (Tome 1 page 34 de cette édition), lorsqu’il mentionne plusieurs groupes égarés, l’Imâm Ibn Abî Jamrah Al-Mâliki a dit :

« ومنهم المجسمة لأنهم يقولون بالجسم والحلول ومعتقد هذا لا يصح منه الايمان […] لأن من لا يعرف معبوده كيف يصح له الايمان به وذلك محال »

« Et parmi eux il y a les corporalistes (moujassimah) car ils attribuent à Allâh le corps et l’incarnation [dans Ses créatures] et celui qui a une telle croyance, la foi n’est pas valable de sa part (c’est-à-dire qu’il n’est pas musulman) […] car celui qui ne connait pas Celui qu’il adore, comment sa foi pourrait être valable ?! Cela est impossible ! »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth) Aboû Mouhammad ‘Abdou l-Lâh Ibn Sa’d Ibn Abî Jamrah Al-Azdi Al-Andalouçi Al-Mâliki est décédé en 699 de l’Hégire en Egypte (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 740 ans. Il est très célèbre pour son résumé du Sahîh Al-Boukhâri intitulé « Jam’ou n-Nihâyah ». Son livre « Bahjatou n-Noufoûs » est d’ailleurs un commentaire de son livre « Jam’ou n-Nihâyah ». On compte parmi ses élèves, le grand savant, l’Imâm Ibnou l-Hâjj Al-Mâliki (رحمه الله).

– Ici, l’Imâm Ibn Abî Jamrah, mentionne les moujassimah parmi les groupes égarés, et il confirme que leur foi n’est pas valable, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas des musulmans.

– Les moujassimah sont ceux qui attribuent à Allâh le corps ou les caractéristiques des corps (comme la position assise, l’établissement, la forme, le mouvement, l’immobilité, le contact, la séparation, l’endroit, la direction, la couleur et les autres caractéristiques des créatures).

– Il explique que leur foi n’est pas valable car ils n’ont pas connu Allâh.

– L’Imâm Al-Ghazâli a dit à ce sujet : « لا تصح العبادة إلا بعد معرفة المعبود » c’est-à-dire « L’adoration n’est valable qu’après avoir connu Celui Qui mérite d’être adoré».
Ainsi celui qui ne connait pas Allâh et qui adore un corps en pensant que ce corps serait Allâh, celui-ci son adoration n’est pas valable et il n’est pas sur l’Islâm. L’Imâm Al-Ghazâli a dit également : « من عبد جسمًا فهو كافر بإجماع الأمة السلف منهم والخلف » c’est-à-dire « Quiconque adore un corps est un mécréant par unanimité des Salafs (prédécesseurs) et des Khalafs (sucesseurs).» [Iljâmou l-‘awâm]

– Egalement, Al-Qâdî ‘Iyâd Al-Mâliki a dit concernant ceux qui attribuent à Allâh le corps ou d’autres choses qui ne sont pas digne de Lui : « Ce qu’ils adorent n’est pas Allâh, même s’ils le nomment ainsi, car ils ne Lui attribuent pas les attributs de la divinité qui Lui sont obligatoires, ainsi ils n’ont pas connue Allâh et ils ne L’adorent pas » [Ikmâlou l-mou’lim]

– Dans cette citation, l’Imâm Ibn Abî Jamrah confirme également que la croyance du houlôul, c’est-à-dire croire que Allâh serait incarné dans les créatures, est de la mécréance manifeste.

  • Le Chaykh Mouhyi d-Dîn Ibnou ‘Arabi a lui aussi dénoncé cette mauvause croyance en disant : « Celui qui croit en l’incarnation (houloûl), sa religion est incorrecte et ne croit en l’unité absolue (de Allâh avec Ses créatures) que les athées ». [Dans le livre Al-Yawâqît wa l-Jawâhir de Ach-Cha’râni]

– De nombreux savants ont confirmé que le fait d’attribuer le corps à Allâh constitue de la mécréance. Parmi eux :

– De nombreux savants ont confirmé que le fait d’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh constitue de la mécréance. Parmi eux :

Darou l-Iftâ Al-Misriyyah confirme que Allâh existe sans endroit

Sujet : Allâh existe sans endroit

  

L’instance religieuse Égyptienne « Dâr al-Iftâ Al-Misriyyah » a publié sur son compte facebook en date du 07 août 2024 :

« بيان معنى العلو في قوله تعالى: ﴿الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى﴾

الله سبحانه وتعالى لا يحويه مكان.

من ثوابت العقيدة عند المسلمين أن الله تعالى لا يحويه مكانٌ ولا يحدُّه زمانٌ؛ لأن المكان والزمان مخلوقين، وتعالى الله سبحانه أن يحيط به شيءٌ من خلقه، بل هو خالق كل شيء، وهو المحيط بكل شيء، وهذا الاعتقاد متفقٌ عليه بين المسلمين، وقد عبَّر عن ذلك أهل العلم بقولهم: كان الله ولا مكان، وهو على ما كان قبل خلق المكان، لم يتغير عمَّا كان. »

« Eclaircissement du sens du ‘Oulouww dans Sa parole ta’âlâ : ﴾الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى﴿ [Ar-Rahmânou ‘ala l-‘Archi stawâ].
Allâh soubhânahou wa ta’âlâ n’est pas contenu dans un endroit.
Parmi les croyances bien ancrées chez les musulmans, il y a le fait que Allâh ta’âlâ n’est pas contenu dans un endroit, et qu’Il ne dépend pas du temps, car l’endroit et le temps sont tous deux créés. Et Allâh soubhânah est exempt d’être contenu par une Ses créatures, mais Il est Le Créateur de toutes choses et Il englobe parfaitement toute chose [par Sa science]. Cette croyance fait l’objet de l’unanimité chez les musulmans. Et les gens de science exprimèrent cela en disant : Allâh existe de toute éternité alors que n’existait aucun endroit, et Il est [maintenant] comme Il a toujours été avant la création des endroits, sans le moindre changement. »

Informations utiles :

–  Dârou l-Iftâ al-Misriyyah est une instance religieuse Égyptienne fondée l’an 1313 H. (1895 c). Elle est étroitement liée à l’Université Islamique Al-Azhar et ses Chouyoûkh.

– Ici, il est confirmé plusieurs points fondamentaux de la croyance musulmane qui font l’objet de l’unanimité.

  • Allâh existe de toute éternité et rien d’autre que Lui n’existe de toute éternité.
  • Allâh est Le Créateur de toutes choses.
  • L’endroit est entré en existence par la création de Allâh.
  • Allâh existe sans endroit et ne dépend pas du temps.

– Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a catégoriquement nié la notion de direction au sujet de Allâh dans un hadîth sahîh. Il a dit (صلى الله عليه وسلم) [ce qui a pour sens : ] «Ô Allâh Tu es Adh-Dhâhir, rien n’est au-dessus de Toi et Tu es Al-Bâtin, rien n’est en-dessous de Toi » [Rapporté par Mouslim, par Al-Bayhaqi et d’autres].

– Dârou l-Iftâ al-Misriyyah a également émis une Fatwâ à ce sujet le 06 décembre 2005 [Retrouvez la Fatwâ ici].

– En effet, tout les musulmans ont pour croyance que Allâh existe sans endroit et sans direction. Cette unanimité a été mentionnée par de nombreux savants tels que :

  • L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi [Al-Farqou bayna l-Firaq],
  • L’Imâm Al-Jouwayni [Al-Irchâd],
  • L’Imâm Ar-Râzi [Dans son tafsîr],
  • Le Chaykh Salîm Al-Bichri Al-Azhari [Rapporté par le Chaykh Al-’Azzâmi],
  • Le Chaykh Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi [Fourqânou l-Qour-ân],
  • Le Chaykh Mouhammad Al-‘Arabi At-Tabbâni [Barâ-atou l-Ach’ariyyîn],
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki [It-hâfou l-Kâ-inat (1)] et [It-hâfou l-Kâ-inat (2)],
  • Le Chaykh Ach-Chanqîti [Al-Âyatou-l Mouhkamât],
  • L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Bakhît Al-Moutî’i Al-Hanafi qui a dit : « L’ensemble de la communauté Islamique est sur la croyance que Allâh est exempt de l’incarnation dans les endroits, et qu’Il est exempt de la direction, c’est-à-dire d’être au-dessus de quelque chose, ou en dessous, ou à droite, ou à gauche, ou derrière ou devant. Et on ne dit pas que Allâh serait en contact par Son Être avec quelque chose, ou qu’Il serait séparé de quelque chose, ainsi on ne dit pas que Allâh serait séparé du monde, ou en contact avec lui » [Rapporté par le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât]
  • Le Mouhaddith Al-Harari,
  • Et beaucoup d’autres [voir : ici]

– Ainsi le verset ﴾الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى﴿ [Ar-Rahmânou ‘ala l-‘Archi stawâ] ne signifie absolument pas que Allâh serait assis ou établi sur le trône, comme l’ont prétendu les gens de la déviation.

– En effet, les savants de l’Islâm ont été unanimes sur le fait que l’istiwâ de Allâh n’est pas une position assise (jouloûss) ni un établissement (istiqrâr). Parmi eux :

Il n’est donc pas permis de traduire le verset  {الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى} (Ar-Rahmânou ‘ala l-’archi stawâ) et ceux qui sont similaires par le fait que Allâh serait établi sur le trône car cette explication est contraire au tawhîd (l’unicité de Allâh).

– De nombreux savants ont proposé l’interprétation (ta-wîl) du terme “istawâ” par la domination par la toute-puissance. Parmi eux :

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant l’istiwâ de Allâh : ici.

– Malgré cela, certains leaders de la mouvance sectaire wahhabite, ont diffusé la croyance hideuse d’Ibn Taymiyah (moujassim) et ont déclaré mensongèrement que Allâh serait assis sur le trône. Voir à ce sujet : Ar-Râjihi et Fawzân (wahhabites) prétendent que Allâh est assis sur le trône.

– L’unanimité (ijmâ’) est une preuve dans la religion. En effet le prophète (صلى الله عليه وسلم) nous a enseigné que les savants de sa communauté ne seront jamais unanime sur un égarement, par sa parole « إنّ أُمَّتي لا تجتمع على ضلالة  » ce qui a pour sens : « Ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement. » [Hadîth sahîh (authentique) rapporté selon différentes versions par Al-Hâkim, At-Tirmidhi, Ibnou Mâjah, Aboû Dâwoûd et autres en des termes proches]. A ce sujet :

  • L’Imâm Al-Jouwayni a dit : « L’unanimité (Ijmâ’) de cette communauté (Oummah) est une preuve à elle seule, en raison de la parole du prophète : “لا تجتمع أمتي على ضلالة” [ce qui a pour sens : ] ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement » [Al-Waraqât]
  • L’Imâm An-Nawawi a dit : « Les fondements de la religion sont quatre : le Livre (le Qour-ân), la Sounnah, l’unanimité (ijmâ’) et le Qiyâs (des savants moujtahid).» [Al-Maqâçid]
  • Le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zayni Dahlân a dit : « L’unanimité de la Oummah est une preuve dans la religion, comme l’a indiqué le prophète : “لا تجتمع أمتي على ضلالة” [ce qui a pour sens : ] ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement » [Dans son livre Fitnatou l-Wahhâbiyyah]

Al-Albâni (wahhabite) avoue qu’il n’a pas de science

Sujet : Al-Albâni (wahhabite) n’a pas appris la religion

Dans l’un de ses enregistrements audio, le wahhabite Al-Albâni a dit :

«يجب أن تستحضروه في أذهانكم نحن الآن طلاب علم ، كما تعلمون مما يعاب علينا أنه ليس لنا شيوخ ، وهذه حقيقة واقعة ، لكننا مع ذلك أحسن من غيرنا ، لأننا عرفنا أنه لا شيوخ لنا ، وبالتالي لا علم عندنا ، فنحاول أن نستدرك هذا النقص بجهدنا الخاص  » 

« Il faut que vous ayez présent à l’esprit que nous sommes actuellement des étudiants de science, comme vous le savez, à qui l’on reproche de ne pas avoir d’enseignants (chouyoûkh), cela est une vérité confirmée. Malgré cela, nous sommes meilleurs que d’autres que nous, car nous, nous reconnaissons que nous n’avons pas eu d’enseignants (chouyoûkh). De ce fait, nous n’avons pas de science, alors nous essayons de compenser ce manque [de science] en fournissant un effort particulier. »

Informations utiles :

– Mouhammad Nasr Al-Albâni est l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1333 H. (c’est-à-dire en 1914) à Shkodër (Albanie) et il est décédé en 1420 H. (c’est-à-dire en 1999) à Amman (Jordanie), il y a environ vingt ans. Les wahhabites lui ont octroyé le titre illusoire de « mouhaddith » alors qu’il n’a pas étudié la science du Hadîth auprès de chouyoûkh, mais qu’il s’est contenté de lire des livres. Les savants du hadîth furent nombreux à composer des ouvrages pour dénoncer son incompétence dans cette science. Ses écrits restent une source d’égarement que ce soit en terme de croyance, de fiqh (jurisprudence) ou autres, pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

  • L’Imâm, le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri Al-Haçani Al-Maghribi a dit à son sujet : « Al-Albâni l’innovateur (moubtadi’) ».[I’lâmou r-Râki’i s-Sâjid]
  • Le Mouhaddith Al-Harari a dit : « Al-Albâni n’a pas atteint le degré de Mouhaddith, lui-même a reconnu qu’il ne mémorisait pas les hadîth, il disait : je suis un mouhaddith avec un livre [sous les yeux], je ne suis pas un mouhaddith qui mémorise les hadîth».[Ach-Charhou l-Qawîm]

– Ces aveux de Al-Albâni ont également été consigné dans l’ouvrage intitulé « Al-Moulakh-khasou l-Fiqhiy min ‘Ouloûmi Al-Albâni » :

– Sachez également que les leaders de sa propre mouvance sectaire, c’est-à-dire les wahhabites, ont confirmé que Al-Albâni n’a pas étudié la religion mais qu’il s’est contenté de lire dans des livres sans enseignants.

– En effet, Ibn Bâz (wahhabite) a dit au sujet de Al-Albâni : « Il n’a pas eu de chouyoûkh auprès de qui il a étudié, mais il a seulement lu dans les livres ». [Al-Houlalou l-Ibrîziyyah min Ta’lîqâti l-Bâziyyah]

– D’ailleurs dans un autre de ses ouvrages, Ibn Bâz (wahhabite) se contredit en disant : « Un étudiant de science ne pourra devenir une personne de science que si elle médite et étudie le Livre de Allâh (le Qour-ân) et la Sounnah de Son messager, et qu’elle prend cette science des savants de la Sounnah» [Majmoû’ Fatâwâ – tome 24 page 81]. Si pour devenir un homme de science il faut apprendre la religion auprès des savants et que Al-Albâni n’a pas étudié auprès des savants, alors Al-Albâni n’est pas un homme de science. Voilà la conclusion même des propos de Ibn Bâz.

– Mais malgré cela, Ibn Bâz contredit ses propres paroles en accordant le titre mensonger de « Mouhaddith » à Al-Albâni. Quelle contradiction ! En effet, comment pourrait-on être un Mouhaddith sans avoir étudié la science du hadîth ?! Comment pourrait-on être un Mouhaddith sans avoir rencontré de savants du hadîth ?!

– Pour bien que l’on comprenne ce qu’est un mouhaddîth, et le niveau que cela requiert, l’Imâm Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit : « Il y a un groupe de gens qui prétend être spécialistes du Hadîth alors que leur extrême connaissance s’arrête à des études dans ‘’Machâriqou l-Anwâr’’ de As-Saghâni (un livre rassemblant les deux sahîh de Al-Boukhâri et Mouslim). Lorsqu’ils progressent jusqu’au ‘‘Masâbih’’ de Al-Baghawi (un recueil de hadîth en deux volumes) ils pensent qu’avec cette partie ils auraient atteint le degré de Mouhaddith. Mais ceci n’est qu’à cause de leur ignorance de la spécialité du Hadîth. Ces gens précités, même s’ils apprenaient ces deux livres par cœur, et y ajoutaient le double de ce nombre en livres de recueils de Hadîth, ils n’en seront des Mouhaddith jusqu’à ce que le chameau passe par le trou de l’aiguille (c’est-à-dire que ce niveau est insuffisant pour être Mouhaddith). Lorsqu’ils tentent l’extrême limite dans le domaine du Hadîth, selon leurs prétentions, ils étudient ‘’Jâmi’ou l-Ousoûl’’ de Ibnou l-Athîr (un recueil qui réunis les six livres de hadîth les plus connus). Lorsqu’ils y rajoutent le livre ’’’Ouloûmou l-Hadîth’’ de Ibnou s-Salâh (livres de terminologie et d’explication sur les études et analyses du hadîth) ou son résumé intitulé ‘’At-Taqrîb’’ de An-Nawawi ou un livre du même genre, on appellera celui qui arrive à ce stade : ‘’Mouhaddith al-Mouhaddithîn’’, ‘’le Boukhâri du siècle’’ ou ce genre de titre mensonger. En effet, celui qui correspond à l’exemple que nous venons de citer n’est pas Mouhaddith avec ce niveau! Le Mouhaddith est celui qui connaît les chaînes de transmission (les Sanad), les failles (‘IIal), les noms des hommes (les maillons des chaînes de transmissions, hommes ou femmes), le haut niveau et le niveau moindre. Et qui connaît par cœur un grand nombre de livres de Recueils et des Traités, qui a appris par transmission direct les six livres (Al-Boukhâri, Mouslim, An-Naçâ-i, Aboû Dâwoûd, At-Tirmidhi et Ibnou Mâjah), en plus du Mousnad de [l’Imâm] Ahmad, le [livre des] ‘’Sounan’’ de Al-Bayhaqi, et Al-Mou’jam de At-Tabarâni, et qui y a rajouté un millier de Jouz de Hadîth. Voilà le minimum des ses niveaux. S’il apprend par transmission direct ce que nous avons cité, termine les Tibâq (les différentes catégories des Compagnons, et des Tâbi’în), fait le tour des Chouyoûkh, s’exerce dans les analyses sur les failles (‘Ilal), les dates de décès (des différents maillons ‘’rapporteurs’’ dans les chaînes de transmission), les Masânid (Pluriel de Mousnad : recueils réservés à une source : un compagnon par exemple ou un successeur de compagnon ou un grand savant de cette Oummah), il sera alors débutant parmi les Mouhaddith, et ensuite Allâh augmente à qui Il le veut ». [Dans son livre Mou’îdou n-Ni’am]

– Ce témoignage de Ibn Bâz n’est pas un témoignage isolé, puisque d’autres wahhabites comme ‘Âid Al-Qarni ont également confirmé cela :

– ici ‘Âid Al-Qarni dit en résumé que la manière dont Al-Albâni a cherché à acquérir la science de la religion est étonnante. Alors que certaines personnes passent par des études cadrées, en passant via le lycée et l’université afin d’obtenir un Master ou un Doctorat, ce n’est pas le cas de Al-Albâni ! Il était un horloger qui s’est attaché à la lecture des livres au point que certains ont dit que Al-Albâni est un chaykh des livres (sous entendu qu’il n’a pas étudié la religion). Il se rendait à la bibliothèque, pour lire des livres jusqu’à y rester tardivement.

– Egalement Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) s’est désolidarisé de Al-Albâni en disant : « Al-Albâni déclare « authentique » (sahîh) le hadîth qui est « faible » (da’îf) et il déclare « faible » le hadîth qui est « authentique ». D’ailleurs, le Chaykh ‘AbdoulLâh Ad-Douwîch a composé un livre sur ce sujet, concernant les hadîth qu’Al-Albâni déclare « authentiques » alors qu’ils sont « faibles », ou les hadîth qu’il a rendu « faibles » alors qu’ils sont « authentiques » » [Enregistrement audio]

– Sachez que la seule et unique voie enseignée par le prophète (صلى الله عليه وسلم) pour apprendre la science de la religion, c’est de l’acquérir par transmission orale, c’est-à-dire de bouche à oreille auprès des gens de la connaissance. Et c’est cette voie qu’ont emprunté les compagnons, les successeurs des compagnons, les successeurs des successeurs et l’ensemble des savants de l’Islâm jusqu’à nos jours. Ainsi, il n’est pas permis de prendre la science religieuse d’une personne qui ne suit pas cette voie. Et à ce sujet :

  • Allâh ta’âlâ dit :

﴿ فَاسْأَلُوا أَهْلَ الذِّكْرِ‌ إِن كُنتُمْ لَا تَعْلَمُونَ ﴾

[ce qui a pour sens : ]  « Demandez aux gens de la connaissance si vous ne savez pas » [Soûrat Al-Anbiyâ / 7] et également [Soûrat An-Nahl / 43]

  • Allâh ta’âlâ dit :

﴿وَلَا تَقۡفُ مَا لَيۡسَ لَكَ بِهِۦ عِلۡم﴾

[ce qui a pour sens : ] « Ne dis pas de paroles sans science.» [Soûrat Al-Isrâ / 36].

  • Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit :

« مَنْ أَفْتَى بِغَيْرِ عِلْم ٍ فَعَلَيْهِ لَعَنَتةُ اللهِ وَالْمَلاَئِكَةِ وَالنَّاسِ أَجْمَعِين »

[ce qui a pour sens : ] «Celui qui donne un avis de religion (fatwâ) sans science, Allâh le maudit, ainsi que les anges et tous les gens» [Rapporté par le Hâfidh As-Souyoûti et par le Hâfidh Ibnou ‘Açâkir en des termes proches].

  • L’Imâm Mouslim rapporte de Ibnou Sîrîn qu’il a dit : « Certes cette science est la science de la religion, faites donc particulièrement attention de qui vous prenez votre religion ».
  • Certains savants du Salaf ont dit : « Celui qui prend le hadîth à partir des livres est appelé bouquineur (sahafiy) et celui qui prend le Qour-ân à partir du Mous-haf (le livre du Qour-ân) est appelé coraniste (mous-hafiy), il n’est pas appelé Qâri (spécialiste de récitation)».
  • Le Hâfidh Aboû Bakr Al-Khatîb Al-Baghdâdi a dit : « La science ne se prend que de la bouche des savants.»
  • L’Imâm, le Moufassir Aboû Hayyân Al-Andalouçi a dit : « Si tu prends le chemin de la science sans chaykh, alors tu t’éloignes du chemin de droiture et les choses vont se mélanger en toi jusqu’à ce que tu deviennes égaré.»
  • Certains savants ont dit : « Celui qui n’a pas de Chaykh, alors son Chaykh est le Chaytân».

– D’ailleur Al-Albâni a commis de nombreuses gaffes lorsqu’il s’est aventuré dans les jugements du hadîth. Voir à ce sujet :  Al-Albâni (wahhabite) se contredit et démontre son incompétence dans le Hadîth

– Les savants furent nombreux à composer des ouvrages afin de mettre en garde contre les erreurs de Al-Albâni que ce soit dans le hadîth, dans la croyance, dans le fiqh et autres. Parmi eux :

  • Le Mouhaddith du Maroc, le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri Al-Haçani :
    – Ar-Radd ‘Ala l-Albâni wa Bayân ba’di Tadlîssihi wa Khiyânatih.
    – Irghâm al-Moubtadi’ al-Ghabi bi Jawâzi t-Tawassoul bi n-Nabiyyi fi r-Radd ‘ala l-Albâni l-Wabi.
    – Al-Qawlou l-Mouqni’ fi r-Raddi ‘ala l-Albâni l-Moubtadi’.
     Itqân as-San’ah fî Tahqîq Ma’na l-Bid’ah.
  • Le Mouhaddith du Maroc, le Chaykh ‘Abdou l-‘Azîz Al-Ghoumâri Al-Haçani :
    – Bayân Nakth al-Nâkith al-Mou’tadi bi Tad’îf Al-Hârith.
  • Le Mouhaddith du Châm, le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Ibn Mouhammad Al-Harari :
    – Nousrah At-Ta’aqoub al-Hathîth ‘alâ man Ta’ana fîma Sahha mina l-Hadîth
  • Le Mouhaddîth de l’Inde, le Chaykh Habib Ar-Rahmân Al-A’dhami :
    – Al-Albâni Choudhoûdhouhou wa A’tâ-ouh (4 tomes).
  • Le Chaykh Mahmoûd Sa’îd Mamdoûd :
    – Wousoûl al-Tahâni bi Ithbât Sounniyyati s-Soubhah wa r-Radd ‘ala l-Albâni.
    – Tanbîh al-Mouslim ilâ Ta’addiyyi l-Albâni ‘alâ Sahîh Mouslim
  • Le Chaykh Ismâ’îl Ibn Mouhammad Al-Ansâri (Dârou l-Iftâ – Riyâd):
    – Ta’âqqoubât ‘alâ « Silsilah al-Ahâdîth ad-Da’îfah wa l-Mawdoû’ah » li l-Albâni.
    – Tas-hîh Hadîth Salati t-Tarâwîh ‘Ichrîna Rak’atan wa r-Radd ‘ala l-Albâni fi Tad’îfih.
    – Ibâhatou t-Tahalliyyi bi dh-Dhahabi l-Mouhallaqi li n-Nissâ wa r-Radd ‘ala l-Albâni fî Tahrîmih.
  • Le Chaykh Mouhammad Ibn Ahmad Al-Khazraji (Responsable des affaires Islamiques et des Awqâf aux Emirats Arabes Unis) :
    – qui a composé un article dans un journal qu’il a intitulé : al-Albâni : Tatarroufâtouh.
  • Al-Oustâdh Badrou d-Dîn Haçan Diyâb Ad-Dimachqi :
    – Anwâr al-Maçâbîh ‘alâ Dhouloumâti l-Albâni fî Salati t-Tarâwîh.
  • Le Chaykh Mouhammad ‘Ârif Al-Joûhîbâti Ad-Dimachqi :
    – Aqrabou l-Maçâ-il al-Maqsoûdah fî Bouloughi l-Hidâyah Al-Manchoudah.
  • Le Chaykh Mouhammad Hamdi Al-Joûhîbâti Ad-Dimachqi.
  • Et autres qu’eux…

– Après tout cela il est regrettable de voir des gens partager des hadîth sur les réseaux sociaux avec la mention “authentifié par Al-Albâni” ou “jugé faible par Al-Albâni”.

– Autres articles à consulter au sujet de Al-Albâni :

Le massacre de Taïf par les wahhabites

Sujet : la tuerie de masse des sectaires wahhabites

     

Dans son livre « Oumarâ-ou l-Baladi l-Harâm », le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân a dit :

« Mention de l’histoire des gens de At-Tâ-if et ce qu’ils ont subit de la part des wahhabites.

 [‘Abdou l-Lâh] Al-Bouwayhît (un des chefs des wahhabites, espion à solde) est sorti [de At-Tâ-if] pour leur procurer la garantie de paix de la part de ‘Outhmân [Al-Madayfi] et de Salîm Ibn Chakbân et voilà qu’un tireur des gens de Tâ-if, sur un minaret, lui a tiré une balle qui a causé sa mort et son péril.

Lorsque les wahhabites apprirent la nouvelle, ils attaquèrent brusquement la muraille et ils ne rencontrèrent pas de résistance capable de les combattre et de les repousser. Un groupe d’habitants de At-Tâ-if avant cela avait prit la fuite mais la cavalerie les avait rejoint et les wahhabites les tuèrent ; seul un petit nombre fut épargné.

Lorsqu’ils entrèrent dans At-Tâ-if, ils se livrèrent à une tuerie générale des gens, les adultes et les jeunes, ceux qui sont commandés comme ceux qui commandent, les notables et les gens du commun. Ils égorgèrent même le nourrisson sur la poitrine de la mère ; ils montaient dans les maisons, faisaient sortir ceux qui s’y réfugiaient et les tuaient. Ils trouvèrent un groupe qui étudiait le Qour-ân et les tuèrent du premier au dernier. Ils massacrèrent tous ceux qui s’étaient réfugiés dans les maisons. Ensuite ils allèrent vers les boutiques et les mosquées et ils tuèrent les gens qui s’y trouvaient. Ils tuèrent l’homme dans la mosquée alors qu’il était dans l’inclination ou dans la prosternation jusqu’à l’extermination de tout ce monde ; alors malheur à eux de la part du Tout Puissant qui détient les cieux par Sa puissance. Il ne resta des gens de Tâ-if (c’est-à-dire des combattants de cette ville) qu’un groupe d’un peu plus de 20 personnes. Ils se réfugièrent dans la maison des Al-Fitni, ils la barricadèrent et la protégèrent des tirs de balles pour qu’elles ne les atteignent pas. Il restait aussi un autre groupe à la maison des Al-Fa’r, composé de 270 combattants ; ils les combattirent toute la journée et les occupèrent par leur résistance, et ceci continua le deuxième et troisième jour.

Ibnou Chakbân comprit qu’il ne pourrait les atteindre que par le complot et la ruse. Il leur envoya une lettre leur garantissant la paix dans laquelle il leur dit: « Vous avez la parole de Ibnou Chakbân et ‘Outhmân »; ils leur prêtèrent ainsi serment et dès-lors, les résistants arrêtèrent le combat. Ils firent venir à eux un groupe pour récupérer les armes et leur dirent : « Les associateurs à la divinité n’ont pas le droit de porter les armes », et là ils leur demandèrent de sortir devant leur émir. Lorsque les résistants furent placés face à lui, il ordonna qu’on les tue tous. C’est ainsi qu’ils furent martyrs. L’endroit où ils furent tués s’appelle « douqaqou l-lawz ». Il y avait aussi un groupe de résistants dispersés dans le quartier dit des ‘Içâ, composé d’environ 50 combattants ; ils étaient derrière des barricades et tiraient dans leur direction, là aussi les wahhabites réussirent à les faire sortir par des garanties de paix, de sauvegarde des âmes, de liberté etc… mais ils les conduisirent jusqu’à la vallée « wajj » et les y laissèrent dans le froid et la neige, complètement nus jusqu’à ce qu’ils leur donnent quelques pièces de tissus usées. Ils rassemblèrent dans cet état les hommes et les femmes, et ainsi les femmes pudiques habituées aux chambres protégées se trouvèrent dans une situation pitoyable. Treize jours plus tard ils leur donnèrent l’assurance qu’ils pourraient revenir en ville, et c’est seulement là que les wahhabites commencèrent à distribuer aux pauvres de petites poignées d’orge de façon humiliantes.

Chaque jour, les bédouins entraient dans la ville de Tâ-if et s’accaparaient des biens. Ils pillaient l’or et l’argent, les biens commerciaux, les biens mobiliers, etc. Ils se jetaient sur les richesses comme les papillons autour du feu, et les biens dans leur campement étaient devenus comme des montagnes. Ils prirent tout sauf les livres qu’ils éparpillèrent sur les places publiques, les rues et les marchés où le vent les faisait voler. Parmi ces livres, il y avait des exemplaires du Qour-ân, des exemplaires de parties du Qour-ân en plusieurs milliers, des exemplaires de Al-Boukhâri, de Mouslim et d’autres livres de hadîth, de fiqh, de grammaire et d’autres sciences religieuses. Les livres restèrent ainsi dans les rues pendant des jours où ils les piétinèrent sans que personne ne put en retirer un seul papier.

Un de leurs démons leur apprit que la plus précieuse des richesses des habitants de Tâ-if était enterrée sous les maisons. Ainsi ils essayèrent de la trouver en creusant sous une cave, et ils y trouvèrent des biens d’une valeur considérable ; ceci les encouragea à creuser partout et c’est ce qu’ils firent sous toutes les maisons. Ils les démolirent de haut en bas, et ils allèrent même jusqu’à creuser dans les toilettes et les égouts.

Voilà comment cette région qui avait été remplie de joie a été complètement détruite. Ce grand malheur se produisit durant le mois de Dhou l-Qa’dah 1217 H. »

Informations utiles :

– Le Moufti de La Mecque, Le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân Al-Makki est né en 1231 et il est décédé en 1304 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 130 ans. Il était spécialiste de la Charî’ah, de la grammaire et de l’histoire ainsi que d’autres domaines. Il a apporté sa contribution à de nombreuses sciences. Il était le Moufti des maîtres Châfi’i à la ville Sainte de la Mecque, il était surnommé Chaykhou l-Islâm. Il est l’auteur du livre « Ad-Dourarou s-Saniyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » ainsi que du livre « Al-Foutoûhâtou l-Islâmiyyah » (Les conquêtes islamiques) dans lequel se trouve le fameux chapitre de mise en garde contre la secte wahhabite qu’il a intitulé « Fitnatou l-Wahhâbiyyah » (La discorde des Wahhabites). Consultez sa biographie : ici.

– At-Tâ-if (Taïf) est une ville située à environ 90 km à l’Est de la Mecque.

– Ici, le Chaykh Ahmad Ibn Zayni Dahlân décrit le massacre commis par les adeptes de la secte wahhabites sur la population de Tâ-if durant le mois de Dhou l-Qa’dah de l’année 1217 de l’Hégire.

– Voici différents points qui ressortent de cette histoire :

  • Les wahhabites ont assassiné en masse les habitants de At-Tâ-if.
  • Ils ont tué les adultes et les enfants, jusqu’au nourrisson sur la poitrine de la mère.
  • Ils sortaient les gens de leurs maisons et les tuaient, sans distinction.
  • Ils ont assassiné des gens qui étudiaient le Qour-ân.
  • Ils ont pénétré dans les mosquées et ont massacré les  gens qui s’y trouvaient, qu’ils soient en inclination ou en prosternation.
  • A plusieurs reprises, ils ont envoyé des lettres aux gens de la ville leur garantissant la paix, puis ils les ont immédiatement trahi en les exterminant.
  • Ils se sont accaparé les biens des gens, tel que leur or et argent.
  • Les wahhabites ont éparpillé les livres de religions sur la place publique, les rues et marchés, où le vent les faisait voler, et ils les ont piétiné. Il y avait parmi ses livres des exemplaires du Qour-ân, ainsi que des livres de hadîth comme les recueils de Al-Boukhâri, Mouslim et autres.
  • Ils ont détruit de nombreuses maisons dans l’espoir de trouver des trésors enfouis.

– Depuis la fondation de leur mouvance sectaire, il y a moins de 300 ans, les wahhabites se sont tristement illustrés par des massacres et des tueries de masse, principalement à l’encontre des musulmans, comme en témoignent les ouvrages des savants de l’islâm. Parmi eux nous pouvons citer :

  • Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki qui a dit : « Il a été dit que ce verset (il parle du verset 6 de Soûrat Fâtir) a été révélé sur les Khawârij ceux qui falsifient l’interprétation (ta-wîl) du Livre et de la Sounnah et qui se rendent par cela permis le sang des musulmans et leurs biens, comme nous constatons à présent dans leurs manières d’agir ceux d’un groupe du Hijâz qui sont appelés les Wahhabites qui pensent être sur la vérité alors que ceux sont eux les menteurs, le Chaytân a eu emprise sur eux et leur a fait oublier le rappel de Allâh, certes ils sont le parti de Chaytân et certes le parti de Chaytân est le perdant et nous demandons à Allâh qu’Il les extermine jusqu’au dernier. » [Hâchiyatou s-Sâwi ‘alâ tafsîr al-Jalâlayn]
  • L’Imâm Ibn ‘Âbidîn Al-Hanafi qui a dit : « Il est suffisant qu’ils soient convaincus de la mécréance de ceux qu’ils combattent, comme cela s’est produit à notre époque avec les disciples de [Mouhammad Ibnou] ‘Abdi l-Wahhâb, qui ont émergé du Najd et pris le contrôle des deux sanctuaires (La Mecque et Médine). Ils prétendaient suivre l’école Hanbalite, mais ils croyaient qu’eux seuls étaient musulmans, et que tous ceux qui s’opposaient à leur croyance étaient des associateurs (mouchrikoûn). Sur cette base, ils ont légitimé le meurtre des gens de Ahlou s-Sounnah ainsi que de leurs savants » [Raddou l-Mouhtâr]
  • Le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd Al-Hambali qui a dit : « Car ce qu’il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhab) faisait quand quelqu’un le contredisait et le réfutait et qu’il était dans l’incapacité de le tuer au grand jour, il envoyait quelqu’un pour le tuer dans son lit ou dans le marché, de nuit, parce qu’il considérait mécréant tout ceux qui était en désaccord avec lui et il rendait licite son assassinat.» [As-Souhoub al-Wâbilah]
  • Il est rapporté que Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb a tenté de faire assassiner son frère, le Chaykh Soulaymân Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb. A ce sujet le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd Al-Hambali a dit : «On dit qu’il y avait un fou dans un village, qui avait pour habitude de frapper quiconque lui faisait face, même si il était armé. Alors Mouhammad [Ibn ‘Abdi l-Wahhâb] à ordonné qu’on donne à ce fou une épée et qu’on le fasse entré dans la Mosquée où se trouvait seul son frère le Chaykh Soulaymân, alors on le fît entrer, et quand le Chaykh Soulaymân l’a vu il a eu peur de lui. Mais le fou jeta son épée et s’est mit à dire : « Ô Soulaymân n’ait crainte, tu fais partie des gens protégé », et il s’est mit à répéter ça plusieurs fois.  Il n’y a aucun doute que ceci une Karâmah (prodige)» [Dans son livre « As-Souhoub al-Wâbilah ‘alâ Darâ’ih Al-Hanâbilah »]
  • Le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân Ach-Châfi’i a dit : « Les wahhabites interdisent l’invocation en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) depuis les manâbir (pl.minbar) après l’appel à la prière (adhân), au point où il y avait un homme vertueux qui était aveugle, il faisait l’appel à la prière, et réalisait l’invocation en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) après le adhân, et ceci après que les wahhabites l’aient interdit, alors ils l’ont pris et l’ont emmené jusqu’à Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb qui a ordonné qu’on l’exécute, et il fût tué » [Dans son livre Fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)].

– Et cela se perpétue jusqu’à notre époque avec Daech qui est un mouvement wahhabite, tout comme le reconnaissent eux même les leaders de la mouvance. Ainsi, dans une interview accordée à la chaîne MBC et diffusée le 22 janvier 2016, Al-Kalbâni (wahhabite) a dit : « Daech suit le Salafisme [c’est-à-dire la doctrine wahhabite] […], l’idéologie que suit Daech est l’idéologie Salafi [wahhabite], ce n’est pas celle des Ikhwâniyyah, ni celle des Qoutbiyyah, ni celle des Soûfiyyah, ni celle des ach’ariyyah, mais ils tirent leurs idées de ce qui est écrit dans nos propres livres, de nos principes mêmes » [Interview de la chaîne MBC].

– Sachez que de nombreux savants ont dénoncé Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb et son takfîr injuste. Parmi eux :

  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb a dit en faisant référence à Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb : « Aujourd’hui les gens sont éprouvé par celui qui prétend se référer au Livre et à la Sounnah (la tradition prophétique), et qui prétend donner des jugements à partir de ces sources, tout en rejetant la parole de ceux qui divergent avec lui et lorsqu’on l’invite à en discuter avec les gens de science, il refuse. Mais il impose aux gens ses propres avis et sa propre compréhension, et il déclare mécréant (kâfir) celui qui le contredit, alors qu’il ne possède même pas une seule des qualités des gens de l’ijtihâd, par Allâh il ne possède même pas le dixième d’une seule, et malgré cela, ses paroles ont emporté beaucoup d’ignorants, {Innâ lil-Lâhi wa innâ ilayhi râji’oûn}, La communauté toute entière l’interpelle d’une seule voix, mais il n’y prête aucunement attention, au contraire tous sont pour lui des mécréants ou des ignorants. Ô Allâh guide cet égaré et met le sur le chemin de droiture » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous avez contredit l’unanimité (ijmâ’) et vous avez déclaré mécréant la communauté de Mouhammad (صلى الله عليه وسلم) dans sa totalité » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous déclarez mécréant le commun des musulmans et vous considérez licite leur sang et leurs biens, et vous considérez leurs pays comme des terres de guerre  » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous déclarez mécréant celui qui témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh uniquement et que Mouhammad est Son esclave et Son messager et qui accomplit la prière, qui s’acquitte de la zakât, qui jeûne durant Ramadân, qui accomplit le pèlerinage à la Maison sacrée, et qui croit en Allâh, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, et qui s’attache à l’ensemble des emblèmes de l’Islâm, celui-ci vous le considérez mécréant et vous considérez son pays comme une terre de guerre » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit : « Lorsque [Mouhammad] Ibn ‘Abdi l-Wahhâb et ceux qui l’ont aidé, ont entrepris leur da’wah odieuse, à cause de laquelle ils ont déclaré mécréant les musulmans, ils se sont emparé des tribus de l’Est… » [Fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit aussi : « Ils (les wahhabites) se sont mis à croire que celui qui ne croit pas en ce que dit Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, alors il est un mécréant (kâfir), un associateur (mouchrik) dont le sang et les biens sont licite » [fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit également : « Il (Mouhammad ibn ‘Abdi l-Wahhâb) leur écrivit (à ses adeptes) des épîtres jusqu’à ce qu’ils se mettent à croirent que la plupart des gens du tawhîd sont des mécréants » [fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit aussi : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) en arriva à déclarer mécréant les croyants » [Dans son livre fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit  : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) a déclaré mécréant l’ensemble des musulmans et a prétendu que les gens étaient mécréants depuis 600 ans, et il a appliqué les versets qui concernent les associateurs de Qouraych sur les pieux de la communauté » [Dans son livre “khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm]
  • Le Chaykh Mouhammad Ibn Soulaymân Al-Kourdi (qui était l’un des enseignant de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) qui s’adressa à lui en disant : « Rien ne t’autorise à déclarer mécréant la grande majorité des musulmans » [Rapporté par Ibn Zayni Dahlân dans son livre fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Al-‘Allâmah Mouhammad Ibn Ahmad Al-Hafadhi a dit : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) croyait que l’Islâm lui était réservé, et à ceux qui le suivaient, et que toute les créatures étaient des associateurs (mouchrikoûn) » [Rapporté par Ibn Zayni Dahlân dans son livre “khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm]
  • Le Chaykh Aboû Hafs ‘Oumar Al-Mahjoûb At-Toûniçi Al-Mâliki a dit dans une lettre à destination de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb : « Par Allâh, tu t’es certes égaré et tu as égaré des gens […] et tu cries à la déclaration de mécréance des gens du Salaf et du Khalaf » [Rapporté par l’historien Ibn Abî Diyâf dans son livre It-hâfou Ahli z-Zamân fî Akhbâri Mouloûki Toûnis wa ‘ahdi l-Amân]
  • L’Imâm Ibnou ‘Âbidîn qui a dit : « Ils (les wahhabites) croyaient qu’eux seuls étaient musulmans, et que tous ceux qui s’opposaient à leur croyance étaient des associateurs (mouchrikoûn). Sur cette base, ils ont légitimé le meurtre des gens de Ahlou s-Sounnah ainsi que de leurs savants» [Dans son livre « Raddou l-Mouhtâri ‘ala d-Dourri l-Moukhtâr »]
  • Le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd qui a dit : « Car ce qu’il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhab) faisait quand quelqu’un le contredisait et le réfutait et qu’il était dans l’incapacité de le tuer au grand jour, il envoyait quelqu’un pour le tuer dans son lit ou dans le marché, de nuit, parce qu’il considérait mécréant tout ceux qui était en désaccord avec lui et il rendait licite son assassinat.» [Dans son livre « As-Souhoub al-Wâbilah ‘alâ Darâ’ih Al-Hanâbilah »]
  • Le Chaykh Anwar Châh Al-Kachmîri qui a dit : « Quant à Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb du Najd, il était certes un homme stupide qui avait peu de science et qui se précipitait à déclarer mécréant les gens» [Dans son livre « Faydou l-Bârî »]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari qui a dit : « Les wahhabites se rendent licite le sang des musulmans d’Est en Ouest, du fait qu’ils considèrent que tout autre qu’eux sont des mécréants » [Dans son livre Boughyatou t-Tâlib]

– Tout cela est également confirmé par la parole des wahhabites eux-mêmes. En effet :

  • Le wahhabite Soulaymân Ibnou Sahmân a dit : « Certes les gens du Najd étaient des mécréants avant la da’wah du Chaykh [il vise Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb]» [Dans son livre « Minhajou Ahli l-Haqq »]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit : «Si ce n’est que les gens jusqu’à aujourd’hui ne connaissaient pas la religion du messager» [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit dans une lettre à destination des savants de Ad-Dir’iyyah : «Vous, ainsi que vos enseignants et les enseignants de vos enseignants ne connaissaient pas le sens de lâ ilâha illa l-Lâh, et vous ne faites pas la distinction entre la religion de Mouhammad et la religion que ‘Amr Ibn Lou-ayy a apporté aux arabes» [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit : « Je vous informe à mon sujet, et je jure par Allâh Celui dont il n’y a aucune divinité hormis Lui, que j’ai certes recherché la science et ceux qui me connaissaient croyaient que j’avais de la connaissance, alors que durant cette époque, je ne connaissais pas la signification de « lâ ilâha illa l-Lâh » et je ne connaissais pas la religion de l’Islâm avant ce bien que Allâh m’a accordé. Et il en est de même pour mes enseignants religieux (Mâchaykh), aucun d’entre eux ne connaissaient cela. Et si quelqu’un parmi les savants d’Al-‘Ârid (région dans l’est de l’arabie) prétend qu’il connaissait la signification de « lâ ilâha illa l-Lâh » ou qu’il connaissait la signification de l’Islâm avant cette époque, ou qu’il prétend au sujet de ses enseignants religieux (Mâchaykh) que l’un d’entre eux connaissait cela, alors il aura menti, inventé (une fausseté), induit les gens en erreur et aura fait sa propre éloge avec une chose qui n’est pas en lui. » [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah] Ceci est une déclaration de mécréance explicite envers les savants de Al-‘Ârid, ainsi que de leurs enseignants.

 Avertissement : Les wahhabites utilisent l’appellation trompeuse de “Salafisme” pour définir leur mouvance. Ainsi, par cette appellation mensongère, les wahhabites tentent de faire croire qu’ils seraient sur la voie des gens du Salaf. Or, les wahhabites ont une croyance opposée à celle des gens du Salaf sur de nombreux sujets tels que les fondements de la croyance, le jugement de l’innovation, la récitation du Qour-ân en faveur des morts musulmans, la pratique du tawassoul et du tabarrouk et de nombreux autres sujets [Retrouvez plus d’informations dans la rubrique “les sectes” : ici]. Ainsi, il n’est pas permis d’appeler ces gens “Salafi” car ils ne sont pas sur la voie du “Salaf”. Depuis leur apparition, les musulmans leurs ont attribué l’appellation de “Wahhabite” en référence au fondateur de leur groupe : Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb.

Réponse à une ambiguïté : Certains adeptes de la secte, gênés par l’appellation «wahhabite» disent : Vous appelez «wahhabites» les suiveurs de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb alors que ‘Abdou l-Wahhâb est le père, vous devriez plutôt les appeler « Mouhammadites» étant donné que lui-même s’appelle Mouhammad.
Nous répondons :

  • Premièrement : Que l’on vous donne une appellation ou une autre, cela ne change rien au fait que vous avez dévié de la voie de droiture.
  • Deuxièmement : Pourquoi vous ne blâmez pas pour cela les leaders de la mouvance comme Ibn Bâz et Ibnou ‘Outhaymîn qui utilisent-ils eux-mêmes l’appellation «wahhabites» et non « Mouhammadites »?! Pourquoi vous ne vous opposez pas à eux ?!
  • Troisièmement : L’ensemble des musulmans est en accord depuis l’époque des pieux prédécesseurs sur le fait que celui qui suit la voie du grand Imâm Ahmad Ibnou Hanbal (رحمه الله) est surnommé «Hanbalite», et non «Ahmadite» , alors que Hanbal est le nom de son grand-père. En effet, son père s’appelle Mouhammad Ibn Hanbal, et son grand-père s’appelle Hanbal Ibn Hilâl. Pourtant personne n’a jamais contesté le fait d’appeler «Hanbalite» quelqu’un qui suit l’école (madh-hab) de l’Imâm Ahmad. D’ailleurs, les wahhabites eux même prétendent mensongèrement être des Hanbalites, alors qu’ils sont bien loin de cela.

– Retrouvez sur notre site d’autres mises en gardes des savants de Ahlou s-Sounnah contre la secte wahhabite :

– Consultez également la rubrique concernant les groupes ayant contredit les gens de la sounnah : ici.

Le wahhabite Ibn ‘Outhaymîn critique la croyance d’An-Nawawi et Ibn Hajar

Sujet : L’attaque des wahhabites envers les savants de l’Islâm

   

[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]

Dans son livre « Liqâ-ou l-Bâbi l-Maftoûh » Ibn ‘Outhaymîn le wahhabite a dit au sujet des deux grands savants de l’Islâm : l’Imâm An-Nawawi et l’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni (رحمهما الله) :

«  فيما يذهبان إليه في الأسماء والصفات ليسا-أي النووي و ابن حجر العسقلاني-  من أهل السنة والجماعة» 

« Concernant la voie qu’ils ont emprunté au sujet des Noms et Attributs [de Allâh] ils ne font pas parti de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah »

Informations utiles :

– Mouhammad Ibnou Sâlih Al-‘Outhaymîn était l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1347 H. (c’est-à-dire en 1925) et il est décédé en 1421 H. (c’est-à-dire en 2001), il y a environ vingt ans. Ses écrits restent une source d’égarement pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

– Ces propos d’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) sont également disponible dans un enregistrement audio.

– Ici, nous voyons qu’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) considère les grands savants de la Sounnah, l’Imâm An-Nawawi et l’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni en dehors de Ahlou s-Sounnah, c’est-à-dire égaré, concernant les fondements de la croyance, les fondements de la religion, la croyance en Allâh et plus particulièrement les Noms et attributs de Allâh.

– Pour bien comprendre la gravité de l’accusation d’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite), il faut savoir que le sujet des Noms et attributs de Allâh est fondamentale dans la religion, car c’est ce qui permet de connaître Allâh. Les savants ont dit que l’on connait Allâh par ce qui est obligatoire à Son sujet, ce qui est possible à Son sujet et ce qui est impossible à Son sujet, et que l’on connait Allâh par Ses Noms et Ses attributs. Ainsi, celui qui n’est pas de Ahlou s-Sounnah sur ces questions là est nécessairement dans un profond égarement.

– La question qui nous vient en tête à la lecture ou à l’écoute des propos d’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) est la suivante : qui avant lui a tenu de tels propos ? Qui avant lui a prétendu que ces deux grands savants du hadîth seraient égarés dans la croyance ?

– Comprenez bien que l’Imâm An-Nawawi et l’Imâm Ibn Hajar sont deux grandes références chez les gens de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah, et des siècles se sont écoulés après leurs morts. Comment se fait-il que personne avant les adeptes de la secte wahhabite ont considéré ces deux grands savants comme étant des égarés ?

– Ce qui est contradictoire, c’est qu’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite), malgré son attaque envers l’Imâm An-Nawawi et sa croyance, s’est tout de même permis de commenter certains de ses ouvrages. En effet, Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) savait très bien que l’Imâm An-Nawawi a une bonne réputation et est apprécié par les musulmans. Ainsi, afin de répandre ses idées wahhabites parmi les gens, Ibn ‘Outhaymîn a commenté certains ouvrages de l’Imâm An-Nawawi et les a commercialisé. Parmi eux :

  • Un commentaire du recueil des 40 hadîth de l’Imâm An-Nawawi ;
  • Un commentaire du célèbre ouvrage Riyâdou s-Sâlihîn (les jardins des vertueux) de l’Imâm An-Nawawi ;
  • Un commentaire de l’introduction du livre Al-Majmoû’ de l’Imâm An-Nawawi.

– Le fait de commenter les ouvrages de personnes qu’ils considèrent égaré est un procédé répandu chez les adeptes de la secte wahhabite. Voici d’autres exemples :

  • Fawzân (wahhabite) a fait un commentaire de l’ouvrage Bouloûgh Al-Marâm de l’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni ;
  • Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) a également commenté l’ouvrage Bouloûgh Al-Marâm du Hâfidh Ibn Hajar ;
  • Fawzân (wahhabite) a commenté le traité de croyance de l’Imâm Aboû Ja’far At-Tahâwi ;
  • Ibn Bâz (wahhabite) a annoté le traité de croyance de l’Imâm At-Tahâwi ;
  • Al-Albâni (wahhabite) a commenté le traité de croyance de l’Imâm At-Tahâwi ;
  • Fawzân (wahhabite) a également commenté les 40 hadîth de l’Imâm An-Nawawi ;

– Voici d’autres paroles d’attaques des leaders de la mouvance sectaire wahhabite à l’égard des savants de l’Islâm et de leur croyance :

  • Concernant la visite du compagnon Bilâl Ibnou l-Hârith Al-Mouzani auprès de la tombe du prophète et de sa parole : « Ô Messager de Allâh, demande la pluie pour ta communauté », qui est parvenu dans un hadîth authentique, Ibn Bâz (wahhabite) a dit : « Ceci est quelque chose qui mène au chirk » [Dans ses annotations de l’ouvrage Fat-hou l-Bârî].
  • Concernant l’interprétation du terme « wajh » par « moulk », réalisée par l’Imâm Al-Boukhâri dans son Sahîh, Al-Albâni (wahhabite) a dit : « Ceci un musulman croyant ne le dit pas » [Dans le livre intitulé « Fatâwa ch-Chaykh Al-Albâni »].
  • De même, au sujet de l’interprétation du terme « wajh » par « moulk », réalisée par l’Imâm Al-Boukhâri dans son Sahîh, Ibn Bâz (wahhabite) a dit à titre de blâme : « Ceci est une interprétation (ta-wîl) [et ceci est considéré comme étant un rejet de l’attribut chez les wahhabites]» [Dans l’ouvrage intitulé « Maçâ-ilou l-Imâm Ibn Bâz »].
  • Dans son livre At-Tabsîrou fî Ma’âlimi d-Dîn, l’éminent savant du Salaf, l’Imâm At-Tabari a dit au sujet de Allâh : « Il a un wajh qui n’est pas comme les parties corporelles des créatures qui sont de chair et de sang ». Ibn Bâz a commenté cela en disant : « Nous n’avons pas besoin de ce qu’a mentionné l’auteur [c’est-à-dire At-Tabari] dans le fait de nier les parties corporelles [pour Allâh] du fait que cela ne soit pas parvenu dans les textes » [Dans ses annotations du livre At-Tabsîrou fî Ma’âlimi d-Dîn]
  • Dans son livre « Al-I’tiqâd », l’Imâm Al-Bayhaqi a mentionné de nombreuses paroles concernant le fait que Allâh n’a pas de ressemblance avec Ses créatures. Ibn Bâz (wahhabite) a réagit à ce sujet en disant : « La vérité est que cela est la parole des gens de l’innovation et non la parole des gens de la Sounnah » [Dans le livre intitulé « Majmoû’ Fatâwâ »].
  • Khâlid Al-Mardi Al-Ghâmidi (wahhabite) [élève d’Ibn Bâz et d’Ibn ‘Outhaymîn] a dit : « Certains considèrent que Ahlou s-Sounnah sont composé de trois groupes : les salafs, les ach’arites et les matouridites, et ils font entrer ces deux madh-hab (c’est-à-dire les écoles ach’arite et matouridite) parmi Ahlou s-Sounnah, mais cela est une parole infondée et une prétention mensongère, car ils ne font pas parti de Ahlou s-Sounnah, et Ahlou s-Sounnah sont totalement innocent de tout innovateur » [Dans son livre Naqdou ‘Aqâ-idi l-Acha’irah wa l-Mâtourîdiyyah]. Remarque : par cette parole, ce wahhabite a considéré l’écrasante majorité de la communauté musulmane comme étant égarée.
  • Khâlid Al-Mardi Al-Ghâmidi (wahhabite) [élève d’Ibn Bâz et d’Ibn ‘Outhaymîn] a dit : « De parmi les plus anciens Imâms Soûfis tombolâtres (as-soûfiyyah al-qouboûriyyah) : […] Al-Qouchayri 465h., Al-Ghazâli 505h.,[…]. De parmi les Imâms tombolâtres idolâtres (al-qouboûriyyah al-mouchrikah) du 8ème siècle de l’Hégire : […] Ibnou l-Hâj l’auteur de Al-Madkhal 737h.,[…] Taqiyyou d-Dîn As-Soubki 756h., l’auteur de Chifâ-ou s-Saqam, et son fils [Tâjou d-Dîn] As-Soubki Al-Ousoûli, et Al-Yâfi’i l’auteur de Rawdou r-Rayâhîn 768h., et Ibn Battoûtah 779 h., et At-Taftâzâni 792h. […] Et dans le 9ème siècle : […] (Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni) Al-Houçayni 829h.[…] et As-Sanoûçi 895h. […] (Ahmad) Zarroûq 899h. […] Et dans le 10ème siècle : As-Souyoûti 911 h. qui a écrit tanwîrou l-Halak et Hayâtou l-Anbiyâ, et As-Souyoûti a des paroles explicites autorisant le chirk qui sont dispersées dans son livre Al-Hâwi li l-Fatâwâ, des paroles par lesquelles nous sommes catégoriques sur la mécréance de As-Souyoûti et son apostasie, et la préservation est par Allâh, il compte de parmi les imams du chirk et non les imams de l’Islâm et il n’est pas permis de faire la demande de miséricorde en sa faveur ni envers ceux qui lui sont semblables de parmi les mouchrikîn, et parmi eux il y a Al-Qastallâni 923h. l’auteur de Irchâdou s-Sâri Charh Al-Boukhâri et de Al-Mawâhibou l-Ladouniyyah, et ce mouchrik a des paroles par lesquels il confirme le chirk akbar et incite à le faire, et Al-Boûsîri 964h. l’auteur de la Bourdah, Ibn Hajar Al-Haytami, […] Et dans le 11ème siècle : ‘Abdou r-Ra-oûf Al-Mounâwi 1031h. l’auteur de Faydou l-Qadîr […] et Ibn ‘Âchir Al-Ach’ari l’auteur de Al-Mourchidou l-Mou’în, le nadhm réputé 1040h. […] Et dans le 12ème siècle : […] Az-Zourqâni 1122h. qui a commenté Al-Mouwatta et qui a commenté le Mawâhib de Al-Qastallâni, […] et ‘Abdou l-Ghâni An-Nâboulouçi 1143h. […] Et dans le 13ème siècle : Az-Zabîdi l’auteur du commentaire de Ihyâ-ou ‘Ouloumi d-Dîn et de Tâjou l-‘Aroûs 1205 h. […] et Ibn ‘Ajîbah Al-Fâçi 1224h. […] et As-Sawi l’auteur du commentaire de Tafsîr Al-Jalâlayn 1241h. […] et Ibn ‘Âbidîn l’auteur de la Hâchiyah Radd al-Moukhtâr, le Moufti Hanafite 1252h. […] Et dans le 14ème siècle : […] Ahmad Zayni Dahlân le Moufti des Châfi’ites à La Mecque et l’Imâm des tombolâtres (qouboûriyyah), il est l’auteur du livre Ad-Dourarou s-Saniyyah [fi r-Raddi l-‘ala l-Wahhâbiyyah] […] et Ahmad Ridâ Khân Al-Afghâni Al-Barilwi 1340h. l’Imâm et fondateur du groupe des Barilwi, l’un des plus grands groupes de mouchrikîn de cette époque et parmi ceux qui ont le plus d’exagérations, et Khalîl Ibn Ahmad As-Sahâranfoûri 1346h. l’auteur du livre Badhlou l-Majhoûd Charh Sounan Abî Dâwôud  et parmi ses livres de chirk il y a Al-Mouhannad ‘ala l-Moufannad, et Yoûçouf Ad-Dajwi Al-Azhari 1365h. il a des écrits de chirk et combattant le tawhîd […] et Mouhammad Anwar Al-Kachmîri 1352h. de parmi les gens du hadîth mais il est un tombolâtre (qouboûri) […] et Mouhammad Bakhît Al-Moutî’i Al-Azhari Al-Ousoûli 1352h.[…] et Mouhammad Zâhid Al-Kawthari Al-Mâtourîdi 1370h. qui est de parmi les gens de son époque le plus grand ennemi du tawhîd et des gens du tawhîd, et l’histoire de ce mouchrik qui s’est mené à sa perte n’est pas cachée, et Salâmah Al-Qoudâ’i Al-Hindi 1376h. […] et ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri et ses frères […] et Haçanayn Makhloûf Al-Azhari et ‘Abdou l-Halîm Mahmoûd le Chaykh d’Al-Azhar […] également de parmi les têtes des tombolâtres (qouboûriyyah) ’Abdou l-Lâh Al-Habachi le mouchrik égaré le Ach’arite l’auteur du livre Ad-Dalîl Al-Qawîm et Sarîh Al-Bayân et Al-Maqâlât As-Sounniyyah [fî kachi dalâlât Ahmad Ibn Taymiyyah][…] et l’inconnu auteur du livre Barâ-atou l-Ach’ariyyîn attribué à Aboû Hâmid Marzoûq […] ainsi tout ceux là appellent au chirk et à l’adoration de tombes » [Dans son commentaire du livre « Nawâqid al-Islâm » de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb]. Remarque : Nous avons synthétisé la liste des savants que ce wahhabite a déclaré mécréant en ne mentionnant que les plus connus parmi eux, mais la liste est bien plus grande que ce que nous avons mentionné ici. Celui qui veut en prendre connaissance, qu’il consulte le livre.

– Sachez également que la haine profonde et viscérale que les wahhabites ont envers l’Imâm An-Nawawi les a poussé à faire exploser sa tombe. Ceci s’est produit en janvier 2015 :

– Voici quelques positions de l’Imâm An-Nawawi qui sont contraires au dogme wahhabite :

  • L’Imâm An-Nawawi a confirmé que Allâh n’est pas un corps, qu’Il n’est pas dans une direction et qu’Il n’est pas concerné par le déplacement [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi considère mécréant ceux qui croient que Allâh est dans les cieux [Rawdat At-Tâlibîn]
  • L’Imâm An-Nawawi rapporte que la version de Mouslim du hadîth de la femme esclave ne doit pas être pris selon le sens apparent [Charh Sahîh Mouslim], et il rapporte des interprétations [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi explique que la raison pour laquelle nous levons nos mains vers le ciel durant nos invocations est que le ciel est la qiblah des invocations [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi a rejeté le sens apparent du hadîth du Nouzoûl et a rapporté des interprétations [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi a interprété le dahik de Allâh par l’agrément [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi a encouragé à réciter le Qour-ân auprès de la tombe du défunt musulman [Riyâdou s-Sâlihîn] et [Al-Adhkâr]
  • L’Imâm An-Nawawi a fait l’éloge du soufisme [Al-Maqâsid]
  • L’Imâm An-Nawawi a fait la distinction entre les bonnes et mauvaises innovations [Charh Sahîh Mouslim] et [At-Tahdhîb]
  • L’Imâm An-Nawawi a dit que le hadîth « koullou bid’atin dalâlah » ne vise pas toutes les innovations dans l’absolu [Charh Sahîh Mouslim]
  • L’Imâm An-Nawawi a dit qu’il est recommandé de faire le tabarrouk par les traces et vêtements des vertueux [Charh Sahîh Mouslim]
  • Et de nombreux autres points que vous pouvez retrouver sur le site concernant l’Imâm An-Nawawi.

– Voici quelques positions de l’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni qui sont contraires au dogme wahhabite :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Aboû Zakariyyâ Mouhyi d-Dîn Yahyâ Ibnou Charaf An-Nawawi est un savant de référence. Il est né en 631 et il est décédé en 676 de l’hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 750 ans. C’est un savant dans l’école de jurisprudence Chafi’ite. Son commentaire du sahîh de l’Imâm Mouslim est une référence incontournable pour tout étudiant en science de la religion et pour tout savant.  Il a écrit d’autres livres tels que « Riyâd as-Sâlihîn » (le jardin des vertueux), et le recueil de 40 hadîth si connus.

  • Tâjou d-Dîn As-Soubki le surnommait « Chaykhou l-Islâm » [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah Al-Koubrâ]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Le Moufti de la Oummah, Chaykhou l-Islâm […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chafi’ite, l’ascète, l’un des étendards (de la religion)» [Târîkhou l-Islâm]. Il a dit également : « Le Chaykh, le modèle (qoudwah) […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), l’ascète, le pieux adorateur, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le moujtahid versé dans l’adoration de son Seigneur, Chaykhou l-Islâm » [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Ibn Kathîr a dit à son sujet : « Le Chaykh, l’Imâm, l’illustre savant (al-‘Allâmah), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) l’honorable Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) […] l’un des pieux adorateurs et ascètes»  [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah]

– Chaykhou l-Islâm, Amîr al-Mouminîn fi l-hadîth (le Prince des croyants dans la science du hadîth) Chihâb ad-Dîn Abou l-Fadl Ahmad Ibnou ‘Ali Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni est né en 773 et il est décédé en 852 de l’hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 580 ans. C’est un très grand spécialiste de la science du hadîth qui a écrit de nombreux ouvrages. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi’i. Son livre « Fath Al-Bârî » est incontournable, c’est l’un des plus célèbres commentaires du Sahîh Al-Boukhâri. Consultez sa biographie : ici.

  • L’Imâm As-Souyoûti a dit de lui :  « Chaykhou l-Islâm, l’Imâm des houffâdh (spécialistes de la science du hadîth) de son temps, le Hâfidh (spécialiste du hadîth) des contrées Egyptienne mais il est aussi le Hâfidh de tout le bas-monde, le juge des juges » [Tabaqât Al-Houffâdh].
  • Le Hâfidh Ibn Nasrou d-Dîn Ad-Dimachqi Ach-Châfi’i a dit à son sujet : « Notre Maître (mawlanâ wa sayyidounâ), Chaykhou l-Islâm, le grand Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), celui qui supporte la sounnah, l’Imâm des Imams, le juge des juges de la oummah » [Al-Jawâhir].

Al-Albâni réplique à Ibn Taymiyah sur son égarement au sujet de l’enfer

Sujet : Al-Albâni s’oppose à Ibn Taymiyah

    

Dans son commentaire du livre  «Raf’ou l-Astâr li Ibtâli Adillati l-Qâ-ilîna bi fanâ-i n-Nâr » Al-Albâni (wahhabite) a dit :

« وهذا هو السبب الذي يحملني على أن لا أحابي في ذات الله أبا، أو أداري في دين الله أحدا، فترانا هنا نرد على شيخ الإسلام ابن تيمية قوله بفناء النار، ولا نداريه مع عظمته في نفوسنا وجلالته في قلوبنا، فضلا عن أننا لا نقلده في ديننا »

« Et c’est pour cette raison que je ne cède rien au sujet de Allâh et je ne suis personne dans l’erreur pour la religion de Allâh, c’est ainsi que nous répliquons au chaykh de l’Islâm (sic) Ibnou Taymiyah au sujet de sa parole que l’enfer s’anéantirait, sans être tendre avec lui, avec tout l’honneur que nous lui accordons, la grande place qu’il occupe dans nos cœurs, toutefois ne nous le copions pas pour notre religion. »

Informations utiles :

– Mouhammad Nasr Al-Albâni est l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1333 H. (c’est-à-dire en 1914) à Shkodër (Albanie) et il est décédé en 1420 H. (c’est-à-dire en 1999) à Amman (Jordanie), il y a environ vingt ans. Les wahhabites lui ont octroyé le titre illusoire de « mouhaddith » alors qu’il n’a pas étudié la science du Hadîth auprès de chouyoûkh, mais qu’il s’est contenté de lire des livres. Les savants du hadîth furent nombreux à composer des ouvrages pour dénoncer son incompétence dans cette science. Ses écrits restent une source d’égarement que ce soit en terme de croyance, de fiqh (jurisprudence) ou autres, pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

  • L’Imâm, le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri Al-Haçani Al-Maghribi a dit à son sujet : « Al-Albâni l’innovateur (moubtadi’) ».[I’lâmou r-Râki’i s-Sâjid]
  • Le Mouhaddith Al-Harari a dit : « Al-Albâni n’a pas atteint le degré de Mouhaddith, lui-même a reconnu qu’il ne mémorisait pas les hadîth, il disait : je suis un mouhaddith avec un livre [sous les yeux], je ne suis pas un mouhaddith qui mémorise les hadîth».[Ach-Charhou l-Qawîm]

– Ici, Al-Albâni (wahhabite) rapporte et confirme qu’Ibn Taymiyah avait pour croyance que l’enfer sera anéanti.

– Ceci fait parti d’une grande série d’égarements d’Ibn Taymiyah. A ce sujet :

  • Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité dans de nombreux points, il a été dit dans plus de soixante questions, dont certaines concernent les fondements. » [Dans son livre Al-Ajwibatou l-Mardiyyah]
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Ibn Taymiyah a innové de mauvaises croyances et a contredit les fondements de l’Islâm » [Dans son livre Ad-Dourratou l-Moudiyyah]
  • Le Docteur Mouhammad ‘Abdou l-Fadîl Al-Qoûsi Al-Azhari a listé les nombreux égarements d’Ibn taymiyah [Site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar]

– De ce fait, les savants de l’Islâm considèrent Ibn Taymiyah comme un égaré qui égare. Parmi les savants qui ont confirmé cela :

  • Salâhou d-Dîn As-Safadi a dit : « Les quatre Qâdî (Juges de l’État musulman) dont l’un est Mâliki, l’autre Châfi’i, l’autre Hanafi et l’autre Hambali ont été d’avis concordant et ont décrété qu’Ibn Taymiyah est un égaré et qu’il est un devoir de mettre en garde contre lui »[Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Târîkh]
  • L’historien Ibnou Châkir a dit : « Ibn Taymiyah est un égaré »[Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Tawârîkh]
  • Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité dans de nombreux points, il a été dit dans plus de soixante questions, dont certaines concernent les fondements. » [Dans son livre Al-Ajwibatou l-Mardiyyah]
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Ibn Taymiyah a innové de mauvaises croyances et a contredit les fondements de l’Islâm » [Dans son livre Ad-Dourratou l-Moudiyyah]
  • Ibn Battoûtah a dit au sujet d’Ibn Taymiyah : « Il avait un problème dans sa tête» [Ar-Rihlah]
  • Le Hâfidh As-Sakhâwi a dit : « Il (c’est-à-dire le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri) était interrogé au sujet des opinions qu’Ibn Taymiyah avait été le seul à émettre, et il avait répondu en fonction des erreurs qu’il y trouvait et de ce qui repoussait son cœur ; jusqu’à ce qu’il détermine son jugement à son sujet et déclare ouvertement qu’Ibn Taymiyah est un innovateur, puis qu’il est mécréant. Par la suite il s’est mis à déclarer explicitement dans ses assemblées que quiconque appellerait Ibn Taymiyah par l’appellation “Chaykhou l-Islâm” deviendrait mécréant pour avoir employé ce terme. Et il était connu pour cela.» [Dans son livre Ad-Daw-ou l-Lâmi’ fî A’yâni l-Qarni t-Tâçi’]
  • Le Chaykh Ibnou Mou’allim al-Qourachi a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un égaré dont il est un devoir de mettre en garde ». [Dans son livre Najmou l-Mouhtadi]
  •  Le Qâdî Badrou d-Dîn Ibnou Jamâ’ah a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est quelqu’un que Allâh a égaré ». [Rapporté par Al-Haytami dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham]
  • L’Imâm Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « L’Imâm, l’Illustre savant, Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a composé environ quarante lignes avec des preuves (contre Ibn Taymiyah), et il a conclu en donnant le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • L’Imâm Ibn Jahbal a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a donné le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • Le Hâfidh Ibn Rajab Al-Hambali a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « Le Chaykh Zaynou d-Dîn Ibn Rajab Al-Hambali fait parti de ceux qui considéraient mécréant Ibn Taymiyah et il lui a répliqué. Et il disait de sa plus haute voix, dans certaines assemblés : [l’Imâm Taqiyyou d-Dîn] As-Soubki avait ses raisons de le déclarer mécréant  ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un innovateur, un égaré qui égare, un ignorant ». [Dans son livre Al-Fatâwa Al-Hadîthiyyah]
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami a dit aussi : « Qui est Ibn Taymiyah pour qu’il soit pris en compte ou qu’il soit pris comme référence dans un des sujets de la religion ? Il n’est pas autre que ce qu’on dit de lui un groupe de savants qui ont observé ses propos fallacieux et ses fausses preuves jusqu’à dévoiler l’égarement dans ses écarts et la laideur de ses illusions et ses erreurs comme a dit al-‘Izz Ibn jamâ’ah : il est un être que Allâh a égaré et qui a été dupé et qui a porté l’habit de la honte, que Allâh le fasse périr. Qu’il l’humilie et le prive suite à ses mensonges et ses fabrications » [Dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham fî Ziyârati l-qabri ch-Charîfi n-Nabawiyyi l-Moukarram]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit également : « De nombreux savants ont déclaré mécréant Ibn Taymiyah ». [Dans sa Hâchiyah de Charhou l-Îdâh fî Manâçiki l-Hajj]
  • Le Chaykh Ahmad Ad-Dardîr Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Châfi’ites ont dit qu’Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité et a emprunté la voie des innovations blâmables » [Dans son livre Ach-Charhou s-Saghîr ‘Alâ Aqrabi l-Maçâlik]
  • Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki a dit : « Les savants ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare » [Dans son livre « Hâchiyatou s-Sâwi ‘alâ tafsîr al-Jalâlayn »]
  • Le Chaykh Ad-Doussoûqi Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Chafi’ites ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité (ijmâ’) et emprunté la voie menant aux innovations »[Dans sa Hâchiyah du Charh Al-Kabîr]
  • Le Chaykh Idrîs Ibn Ahmad Al-Wazzâni Al-Fâçi Al-Mâliki a dit : « La majorité des savants ont déclaré égaré Ibn Taymiyah et son élève Ibnou l-Qayyîm »[Dans son livre An-Nachrou t-Tayyib ‘alâ charhi ch-Chaykhi t-Tayyib]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou Rabih Ibnou Soulaymân Ibnou Mouhammad Al-Qalyoûbi Al-Azhari a dit : « Ibnou Taymiyah dont ont été unanimes les musulmans qui ont une raison, à dire qu’il est un égaré qui égare »[Dans son livre Faydou l-Wahhâb]
  • Le  Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit : « Ibnou Taymiyah est un ennemi de Allâh et de Son prophète, un criminel, un khabîth, un égaré qui égare […] après cela, celui qui le surnomme “Chaykh al-Islâm” est un hypocrite (mounâfiq) et un égaré tout comme lui » [Dans son livre Al-Bahrou l-‘Amîq]
  • Le  Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit également : « Que Allâh enlaidisse Ibn Taymiyah, l’humilie et le rétribue par ce qu’il mérite ! Et cela a été réalisé al hamdoulilLâh car Il a fait de lui l’imâm de tout égaré qui égare après lui, et il a fait de ses livres une source d’égarement de sorte que personne n’a lu ses livres et ne leur a accordé une grande importance sans devenir un imâm de l’égarement de son époque, et il suffit pour cela que Allâh ta’âlâ a fait sortir des idées perverses d’Ibn Taymiyyah la corne du diable (qarn ach-Chaytân) et ses disciples les chiens de l’enfer (kilâb an-nâr) » [Dans son livre ‘Ali Ibn Abî Tâlib Imâmou l-‘Ârifin]
  • Le Chaykh Mouhammad Al-‘Arabi At-Tabbâni Al-Mâliki Al-Jazâ-iri Al-Makki a dit : « La croyance des suiveurs de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb concernant Allâh Soubhânahou wa ta’âlâ est le tajsîm (corporalisme), et il a suivi en cela Ahmad Ibn Taymiyah qui lui-même a suivi les Karrâmiyyah » [Dans son livre Barâ-atou l-Ach’ariyyîn]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi a dit : « Ibnou l-Qayyim a rapporté que son chaykh, Ibn Taymiyah faisait l’éloge des ouvrages de Al-Hawari (un moujassim) et qu’il incitait à les lire, car Ibn Taymiyah avait pour croyance l’assimilation (tachbîh) » [Dans son livre Itqânou s-San’ah fî Tahqîq ma’na l-Bid’ah]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi, en bas de page de son livre en réplique à Al-Albâni (wahhabite) a dit : « Il a été rapporté de ‘Abdou l-Lâh ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi que celui qui qualifie Ibn Taymiyah de « chaykhou l-Islâm » alors par ce propos là il devient mécréant. Ce qu’il veut dire, c’est le fait de dire cela tout en ayant connaissance de ses paroles de mécréance et sa croyance d’égaré, et que malgré cela il le qualifie par ce terme ».
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « [De parmi ceux qui ont mis en garde contre Ibn Taymiyah : ] Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi, qui est décédé en 841 H., il l’a déclaré mécréant et il a déclaré mécréant ceux qui disent de lui « chaykhou l-Islâm », c’est-à-dire celui qui le nomme « chaykhou l-Islâm » tout en connaissant ses propos de mécréance. Le Hâfidh As-Sakhâwi a mentionné cela dans Ad-Daw-ou l-Lâmi’». [Dans son livre Maqâlât As-Sounniyah fî Kachfi Dalâlât Ibni Taymiyah]
  • Le Docteur ‘Abdou l-Fadîl Al-Qousi Al-Azhari a dit : « Les savants de son époque et des époques qui ont suivi jusqu’à nos jours l’ont déclaré comme étant un égaré qui égare autrui (dâll moudill) en raison de ses nombreuses croyances et fatwa déviantes, dont il ne s’est jamais repenti. […] Ibn Taymiyya fut incarcéré pour mécréance par avis concordant des savants et des gouverneurs musulmans». [Sur le site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar]
  • Retrouvez ici une liste non exhaustive : Les savants ayant répliqué à Ibn Taymiyah.

– La croyance en l’anéantissement de l’enfer est une croyance qui est catégoriquement opposée au Qour-ân, à l’enseignement prophétique et à l’unanimité de la Oummah.

– L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki qui était contemporain d’Ibn Taymiyah a composé un ouvrage pour répliquer à ce dernier, qu’il a intitulé : « Al-I’tibâr bi Baqâ-i l-Jannati wa n-Nâr ». Il y a mentionné à l’intérieur des versets et des hadîth du prophète (صلى الله عليه وسلم) qui indiquent clairement que l’enfer ne sera pas anéanti.

Concernant les preuves du Qour-ân, l’Imâm As-Soubki a mentionné une soixantaine de versets, en précisant qu’il y en a beaucoup d’autres, qui indiquent que l’enfer ne sera pas anéanti. Parmi ces nombreux versets :

  • La parole de Allâh ta’âlâ :

{ إِنَّ ٱللَّهَ لَعَنَ ٱلكَـٰفِرِينَ وَأَعَدَّ لَهُم سَعِيرًا خَـٰلِدِينَ فِيهَا أَبَدًا لَّا يَجِدُونَ وَلِيًّا وَلَا نَصِيرًا }

[soûrat Al-Ahzâb/64-65] qui a pour sens : « Certes Allâh a maudit les mécréants et leur a préparé un feu intense dans lequel ils resteront pour toujours et dans lequel ils ne trouveront ni protecteur ni consolateur. »

  • Et Sa parole ta’âlâ

{وَعَد الله الْمُنَافِقِين وَالْمُنَافِقَاتِ وَالْكُفَّارَ نَارَ جَهَنَّمَ خَالِدِينَ فِيهَا ۚ هِيَ حَسْبُهُمْ ۚ وَلَعَنَهُمُ الله وَلَهُمْ عَذَابٌ مُقِيمٌ}

[soûrat at-Tawbah/68] qui a pour sens : « […] Allâh les éloigne de tout bien et ils auront un châtiment sans fin. ».

  • Et Sa parole ta’âlâ :

{وَمَا هُمْ بِخَارِجِينَ مِنَ النَّارِ}

[soûrat al-Baqarah/167] qui a pour sens : « Et eux [contrairement aux autres] ne sortiront pas du feu. »

  • Et Sa parole ta’âlâ :

{إِنَّ الَّذِينَ كَفَرُوا وَظَلَمُوا لَمْ يَكُنِ اللهُ لِيَغْفِرَ لَهُمْ وَلَا لِيَهْدِيَهُم طَرِيقًا إِلَّا طَرِيقَ جَهَنَّمَ خَالِدِينَ فِيهَا أَبَدًا ۚ وَكَانَ ذَٰلِكَ على اللهِ يَسِيرًا}

[soûrat an-Niçâ/168-169] qui a pour sens : « Certes ceux qui ont mécru et ont commis la mécréance, Allâh ne leur pardonnera pas et ne leur facilitera aucune autre voie que celle de l’enfer dans lequel ils resteront pour toujours, et ceci est chose aisée pour Allâh » ainsi que beaucoup d’autres versets…

Concernant les preuves du hadîth, l’Imâm As-Soubki en a mentionné plusieurs, parmi lesquelles :

  • Ce qu’a rapporté Al-Boukhâri dans son Sahîh d’après Aboû Hourayrah (رضي الله عنه) qui a dit : Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit :

    « يُقالُ لأهْلِ الجنَّة: يا أهلَ الجنّة خُلودٌ لا مَوْتَ، ولأهْلِ النّار: يا أهْلَ النّارِ خُلودٌ لا مَوْت »

    Qui a pour sens : « Il sera dit aux habitants du Paradis : Ô gens du Paradis, vous aurez une existence éternelle sans plus de mort ; et il sera dit aux habitants de l’enfer : Ô gens de l’enfer : vous aurez une existence éternelle sans plus de mort. »

  • Ce qu’ont rapporté les deux Chaykh (Al-Boukhâri et Mouslim) d’après Ibnou ‘Oumar  (رضي الله عنهما) : Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit :

    « إذا صارَ أهلُ الجنةِ إلى الجنة وأهلُ النارِ إلى النار جِيءَ بالموتِ حَتَى يُجْعَلَ بين الجنة والنار، ثُم يُذْبَحُ، ثم يُنادي منادٍ: يا أهلَ الجنةِ لا موتَ، يا أهل النار لا موتَ، فيَزدادُ أهلُ الجنة فَرَحًا إلى فَرَحِهِم، ويَزداد أهلُ النارِ حُزْنًا إلى حُزْنِهم »

    Qui a pour sens : « Lorsque les gens du paradis seront au paradis et que les gens de l’enfer seront en enfer, on fera venir la mort jusqu’à l’amener entre le paradis et l’enfer, puis on l’égorgera ; ensuite un héraut appellera : « Ô gens du Paradis, vous n’aurez plus de mort ; Ô gens de l’enfer : vous n’aurez plus de mort ; alors la joie des gens du paradis augmentera encore plus et l’affliction des gens de l’enfer sera encore plus intense. »

Concernant l’unanimité (ijmâ’) :

  • L’Imâm At-Tamîmi a dit : « Les gens de Ahlou s-Sounnah sont unanimes, tout les meilleurs des prédécesseurs de la Oummah, sur le fait que le Paradis et l’Enfer n’ont pas de fin, et sur le fait que la félicité des gens du paradis n’a pas de fin, et sur le fait que le châtiment des mécréants de l’enfer n’a pas de fin, mais un groupe de parmi les Jahmiyyah a prétendu que le Paradis et L’enfer seront anéantis  » [Dans son livre Ousoûlou d-Dîn]
  • L’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « Si quelqu’un prétend qu’ils (les mécréants) sortiront de l’enfer et que l’enfer se retrouvera vide ou qu’il s’anéantira et disparaîtra, il aura rejeté ce avec quoi est venu le Messager et ce sur quoi les gens de la Sounnah ont été unanimes » [Dans son livre At-Tadhkirah et également rapporté par l’Imâm Ibnou Hajar dans son Charh du Sahîh Al-Boukhâri]
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Les musulmans ont pour croyance que le Paradis et l’enfer n’ont pas de fin, et Aboû Mouhammad Ibn Hazm a rapporté l’unanimité (ijmâ’) à ce sujet, et que celui qui contredit cela devient mécréant par unanimité (ijmâ’), et il n’y a aucun doute à ce sujet, et ceci est un sujet connu d’évidence dans la religion, et de nombreuses preuves sont parvenues à ce sujet » [Al-I’tibâr bi Baqâ-i l-Jannati wa n-Nâr].
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit également : « Les musulmans ont été unanimes sur cette croyance (de la non fin du paradis et de l’enfer) et l’ont prise par transmission orale, les gens du Khalaf l’ont prise de ceux du Salaf, qui eux même l’ont pris du prophète (صلى الله عليه وسلم), et cette croyance est implantée dans la nature même des musulmans, c’est une chose qui est connue d’évidence comme faisant partie de la religion ; d’autant plus que les autres communautés en dehors des musulmans y croient aussi, ainsi si quelqu’un le rejette, il devient mécréant » [Al-I’tibâr bi Baqâ-i l-Jannati wa n-Nâr].
  • L’Imâm At-Taftâzâni a dit : « Les Jahmiyyah sont allés dans le sens que le paradis et l’enfer s’anéantiront et que leurs habitants s’anéantiront, c’est un avis invalide qui contredit le Livre (le Qour-ân), la Sounnah et l’Unanimité (ijmâ’) ; il n’y a pas la moindre preuve à ce sujet. » [Dans son commentaire du traité de croyance de An-Naçafi]

– Le grand savant du Salaf, l’Imâm Aboû Hanîfah a dit : « Le Paradis et l’Enfer existent actuellement et ils n’auront jamais de fin » [Dans son livre Al-Fiqhou l-Akbar]

– Malgré qu’il sache qu’Ibn Taymiyah avait cette croyance contraire à l’Islâm, Al-Albâni s’est entêté à le surnommer « Chaykh al-Islâm », ceci nous montre le fanatisme des wahhabites à l’égard d’Ibn Taymiyah.

– Le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri a dit au sujet d’Ibn Taymiyah (moujassim) :  « Celui qui nomme Ibn Taymiyah par “Chaykh al-Islâm” alors il devient mécréant ».

  • Le Hâfidh As-Sakhâwi a mentionné cela lorsqu’il a rédigé sa biographie en disant : « Il (c’est-à-dire le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri) était interrogé au sujet des opinions qu’Ibn Taymiyah avait été le seul à émettre, et il avait répondu en fonction des erreurs qu’il y trouvait et de ce qui repoussait son cœur ; jusqu’à ce qu’il détermine son jugement à son sujet et déclare ouvertement qu’Ibn Taymiyah est un innovateur, puis qu’il est mécréant. Par la suite il s’est mis à déclarer explicitement dans ses assemblées que quiconque appellerait Ibn Taymiyah par l’appellation “Chaykhou l-Islâm” deviendrait mécréant pour avoir employé ce terme. Et il était connu pour cela.» [Dans son livre Ad-Daw-ou l-Lâmi’ fî A’yâni l-Qarni t-Tâçi’]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi a détaillé à ce sujet en bas de page de son livre en réplique à Al-Albâni (wahhabite) en disant : « Il a été rapporté de ‘Abdou l-Lâh ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi que celui qui qualifie Ibn Taymiyah de « chaykhou l-Islâm » alors par ce propos là il devient mécréant. Ce qu’il veut dire, c’est le fait de dire cela tout en ayant connaissance de ses paroles de mécréance et sa croyance d’égaré, et que malgré cela il le qualifie par ce terme ».
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « [De parmi ceux qui ont mis en garde contre Ibn Taymiyah : ] Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi, qui est décédé en 841 H., il l’a déclaré mécréant et il a déclaré mécréant ceux qui disent de lui « chaykhou l-Islâm », c’est-à-dire celui qui le nomme « chaykhou l-Islâm » tout en connaissant ses propos de mécréance. Le Hâfidh As-Sakhâwi a mentionné cela dans Ad-Daw-ou l-Lâmi’». [Dans son livre Maqâlât As-Sounniyah fî Kachfi Dalâlât Ibni Taymiyah]
  • Le Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit : « Ibnou Taymiyah est un ennemi de Allâh et de Son prophète, un criminel, un khabîth, un égaré qui égare […] après cela (c’est-à-dire après avoir eu connaissance de ses égarements), celui qui le surnomme “Chaykh al-Islâm” est un hypocrite (mounâfiq) et un égaré tout comme lui » [Dans son livre Al-Bahrou l-‘Amîq]

– Ahmad Ibnou Taymiyyah Al-Harrâni al-moujassim est né en 661 et il est décédé en 728 de l’Hégire. Il est à l’origine d’une grande discorde dans le monde musulman. Nombreux sont les savants de l’Islâm qui ont mis en garde contre lui et ont dénoncé ses multiples égarements. Retrouvez plus d’informations au sujet d’Ibnou Taymiyah sur ce site : https://ibnoutaymiyya.com.

– Beaucoup de savants ont dénoncé l’égarement d’Ibn Taymiyah sur sa prétention que l’enfer sera anéanti, parmi eux :

  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki ;
  • L’Imâm Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni ;
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni ;
  • Le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri ;
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami ;
  • Le Mouhaddith Al-Mounâwi ;
  • Le Chaykh Salâmah Al-Qoudâ’i Al-Azzâmi ;
  • Le Chaykh Mouhammad Zâhid Al-Kawthari ;
  • Le Chaykh Aboû Hâmid Ibn Marzoûq ;
  • Le Chaykh Al-Ya’qoûbi ;
  • Le Mouhaddith Al-Harari ;
  • et beaucoup d’autres savants. [Pour en savoir plus, consultez le livre “Al-Bourhân wa l-I’tibâr : ici]

– Et en plus de Al-Albâni, d’autres leaders de la mouvance wahhabite ont confirmé qu’Ibn Taymiyah avait cette croyance contraire à l’Islâm, parmi eux :

  • ‘Abdou r-Razzâq Al-‘Afîfi qui a dit : « La réalité est que l’avis de l’anéantissement de l’enfer est bien celui d’Ibn Taymiyah contrairement à ceux qui renient que cet avis est le sien » [dans son ouvrage “Fatâwâ wa raçâ-il”]
  • Mouqbil qui a dit : « En ce qui concerne le propos relatif à l’anéantissement de l’enfer, ceci a été dit par Ibnou l-Qayyim dans son livre « Hâdi l-Arwâh Ilâ Bilâdi l-Afrâh » à la fin du livre. En ce qui concerne le propos de Chaykh al-Islâm (sic) Ibn Taymiyah dans « Majmoû’ al-fatâwâ » prétendant qu’il ne considère pas que l’enfer a une fin, ce que rapporte Ibnou l-Qayyim est plus sûr que ce qui figure dans le « Majmoû’ al-fatâwâ » car l’ouvrage « Majmoû’ al-fatâwâ » a été rassemblé par le Chaykh ‘Asri Fâdil, mais ce que rapporte Ibnou l-Qayyim est plus confirmé » [Dans son livre : «Touhfatou l-Moujîb»]
  • Sâlih Âl Ach-Chaykh, le petit-fils de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb qui a dit : « Parmi ce qui a été attribué à certains gens de la sounnah de parmi les Imâm de Ahlou s-Sounnah (sic) est que l’anéantissement de l’enfer est possible, que son anéantissement n’est pas impossible, et c’est une parole réputée de Chaykh Taqiyyou d-Dîn Ibn Taymiyah et d’autres que lui comme Ibnou l-Qayyim […] et s’est trompé celui qui a prétendu qu’il n’est pas valable d’attribuer cet avis aux deux chaykh Ibn Taymiyah et Ibnou l-Qayyim » [Dans son commentaire de la Tahâwiyyah]
  • Et bien d’autres… [Pour en savoir plus, consultez le livre “Al-Bourhân wa l-I’tibâr : ici]

– Il est mentionné dans le livre « Al-Bourhân wa l-I’tibâr fî r-Raddi ‘alâ man qâla bi fanâ-i n-Nâr » : « Sachez que les wahhabites ont longtemps tenté de démentir qu’Ibn Taymiyah aurait dit que l’enfer a une fin ainsi que le châtiment des mécréant qui y seraient. Et ils ont critiqué ceux qui ont attribué ces propos à Ibn Taymiyah et les ont caractérisé par les attributs les plus laids jusqu’à ce qu’ils prennent connaissance de la nouvelle qui a brisé leur dos, lorsque Al-Albâni, leurs Chaykh a confirmé cela dans l’introduction du livre «Raf’ou l-Astâr li Ibtâli Adillati l-Qâ-ilîna bi fanâ-i n-Nâr » de As-San’âni . Al-Albâni a composé l’introduction de ce livre et y a apposé ses annotations, ses remarques et a confirmé qu’Ibn Taymiyah s’est engouffré dans ce propos, lui et son élève Ibn Qayyim Al-Jawziyyah. Ce Al-Albâni compte parmi les plus grands Wahhabites, les plus attaché à Ibn Taymiyah, et le voilà qui confirme qu’Ibn Taymiyah disait que l’enfer a une fin. C’est par Allâh que nous recherchons la protection, il l’a même blamé pour cette parole de mécréance. »

– Pour plus d’informations sur ce sujet, consultez les articles suivants : Ibn taymiyya prétend que l’enfer aurait une fin [en français : ici] ou [en arabe : ici].

– A consulter : Les groupes ayant contredit les gens de la Sounnah : ici

Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb fait exécuter un homme aveugle

Sujet : Les atrocités des wahhabites

  

Dans son livre Fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites), le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân a dit :

« ويمنعون -أي الوهابية- من الصلاة عليه صلى الله عليه وسلم على المنابر بعد الأذان، حتى أن رجلاً صالحًا كان أعمى، وكان مؤذنًا وصلى على النبي صلى الله عليه وسلم بعد الأذان بعد أن كان المنع منهم، فأتوا به إلى ابن عبد الوهاب فأمر به أن يقتل فقتل »

« Les wahhabites interdisent l’invocation en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) depuis les manâbir (pl.minbar) après l’appel à la prière (adhân), au point où il y avait un homme vertueux qui était aveugle, il faisait l’appel à la prière, et réalisait l’invocation en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) après le adhân, et ceci après que les wahhabites l’aient interdit, alors ils l’ont pris et l’ont emmené jusqu’à [Mouhammad] Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb qui a ordonné qu’on l’exécute, et il fût tué »

Informations utiles :

– Le Moufti de La Mecque, Le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân Al-Makki est né en 1231 et il est décédé en 1304 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 130 ans. Il était spécialiste de la Charî’ah, de la grammaire et de l’histoire ainsi que d’autres domaines. Il a apporté sa contribution à de nombreuses sciences. Il était le Moufti des maîtres Châfi’i à la ville Sainte de la Mecque, il était surnommé Chaykhou l-Islâm. Il est l’auteur du livre « Ad-Dourarou s-Saniyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » ainsi que du livre « Al-Foutoûhâtou l-Islâmiyyah » (Les conquêtes islamiques) dans lequel se trouve le fameux chapitre de mise en garde contre la secte wahhabite qu’il a intitulé « Fitnatou l-Wahhâbiyyah » (La discorde des Wahhabites). Consultez sa biographie : ici.

– Ici, il relate que Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb a lâchement fait exécuter un homme musulman vertueux aveugle, pour la raison que cet homme (رحمه الله) réalisait l’invocation en faveur du prophète à voix haute après l’appel à la prière.

– En effet, comme le mentionne le Chaykh Ahmad Ibn Zayni Dahlan, les wahhabites interdisent l’invocation en faveur du prophète à voix haute après l’appel à la prière.

– Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari (رحمه الله) a dit : « Parmi les innovations des wahhabites instaurées par Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, il y a l’interdiction de faire l’invocation en faveur du prophète à voix haute par le Mou-adh-dhin après l’appel à la prière. Ils exagèrent à ce sujet au point que l’un d’entre eux dans le Châm, dans la mosquée Ad-Daqqâq lorsqu’il a entendu le mou-adh-dhin dire « As-Salâtou wa s-Salâm ‘alayka yâ Raçoûla l-Lâh », il a dit (ce wahhabite) : Ceci est interdit, ceci est similaire à celui qui fait la fornication avec sa propre mère. Plus encore, leur chef Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb a ordonné l’exécution d’un mou-adh-dhin aveugle qui faisait l’invocation en faveur du prophète à voix haute après l’appel à la prière » [Dans son livre Ach-Charhou l-Qawîm].

– Ainsi, les savants de Ahlou s-Sounnah ont considéré que le fait d’invoquer en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) à haute voix après l’appel à la prière est un acte permis.

– En effet :

  • Allâh ta’âlâ dit :

    ﴿ يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا صَلُّوا عَلَيْهِ وَسَلِّمُوا تَسْلِيمًا ﴾

    [ce qui a pour sens : ]  « Ô vous qui avez cru, invoquez Allâh pour qu’Il élève davantage en degré le Prophète et qu’Il préserve sa communauté de ce qu’il craint pour elle  » [Soûrat Al-Ahzâb / 56]

  • Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit :

    « إِذَا سَمِعْتُمْ الْمُؤَذِّنَ فَقُولُوا مِثْلَ مَا يَقُولُ ، ثُمَّ صَلُّوا عَلَيَّ »

    [ce qui a pour sens : ] « Lorsque vous entendez le mou-adh-dhin, répétez ce qu’il dit, ensuite faites l’invocation en ma faveur » [Rapporté par Mouslim].

  • Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit :

    « مَنْ ذَكَرَنِي فَلْيُصَلِّ عَلَيَّ »

    [ce qui a pour sens : ] « Celui qui cite mon nom, qu’il fasse l’invocation en ma faveur » [Rapporté par le Hâfidh As-Sakhâwi et Aboû Ya’lâ]. Le Hâfidh As-Sakhâwi a dit : «Il n’y a pas de défaut dans sa chaîne de transmission» [Dans son livre Al-Qawlou l-Badî’].

– Le Chaykh Ad-Doussoûqi Al-Mâliki a dit : « Quant à l’invocation en faveur du prophète (صلى الله عليه وسلم) après l’appel à la prière (adhân), il s’agit d’une bonne innovation (bid’ah haçanah) » [Dans sa Hâchiyah du Charh Al-Kabîr]

– D’autres savants ont confirmé qu’il est une bonne chose de dire l’invocation en faveur du prophète après l’appel à la prière. Parmi eux :

  • Le Hâfidh As-Sakhâwi qui a dit qu’il s’agit d’une bonne innovation (bid’ah haçanah) ;
  • Le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Haskafi Al-Hanafi qui a dit qu’il s’agit d’une bonne innovation (bid’ah haçanah) ;
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari [Dans son livre Ach-Charhou l-Qawîm];
  • et autres qu’eux…

– Dans l’ouvrage « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn» qui est approuvé par la section des Fondements de la Religion (Ousoûlou d-Dîn) de l’Université de Al-Azhar Ach-Charîf, il est dit : « Il est permis de faire l’invocation en faveur du Prophète après l’appel à la prière et on ne prête aucune attention à celui qui l’interdit ».

– Ainsi il ne convient pas de prêter attention à ceux qui l’interdisent, et il s’agît principalement des adeptes de la mouvance sectaire wahhabite.

– Le wahhabite ‘Abdou l-‘Azîz Ibn Mouhammad Ibn ‘Ali Al-‘Abd Al-Latîf (Diplômé de l’université wahhabite de Médine) a confirmé la position de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb en disant : « Quant à ce que le Chaykh Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb détestait et interdisait, c’est de faire l’invocation en faveur du prophète (as-salâtou ‘ala n-Nabiyy) à voix haute après l’appel à la prière (adhân) sur les manâbir le jour du vendredi » [Dans son livre Da’âwa l-Mounâwi-în]

– D’ailleurs certains grands récitateurs du Qour-ân pratiquaient cet acte de bien. C’est le cas du Chaykh Al-Minchâwi (رحمه الله), du Chaykh ‘Abdou l-Bâsit ‘Abdou s-Samad (رحمه الله) et d’autres. Ainsi, ces grands savants spécialistes de la récitation du Qour-ân aurait pu être exécuté par Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb et ses disciples pour cela.

– Cette tradition est ainsi pratiquée dans de nombreux pays musulmans, principalement en Egypte, et dans les pays du Châm : Liban, Jordanie, Syrie et Palestine, et elle est pratiquée dans la Mosquée Al-Aqsâ à Al-Qouds (Jérusalem).

– Cette tradition était également pratiquée au sein de la grande Mosquée de La Mecque et de Médine durant plusieurs siècles, mais ce sont les wahhabites qui ont interdit cette pratique, comme le rapporte le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibn Zaynî Dahlân.

Rappel : Le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Ainsi, le hadîth qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah) est un hadîth dont les termes sont générales mais dont le sens est restreint c’est-à-dire que ce ne sont pas toute les innovations -dans l’absolu- qui sont de l’égarement, mais il s’agit des innovations qui contredisent la religion. Ainsi ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici].

– Al-Moubtadi’ (l’innovateur) Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb est né en 1115 et il est décédé en 1206 de l’Hégire. Il est le fondateur de la mouvance sectaire wahhabite, le groupe qui se fait appeler mensongèrement Salafi pour tromper les gens qui n’ont pas de connaissances religieuses.

– Sachez que contrairement à son père, son grand père, et son frère,  Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb duquel se réclament les wahhabites, n’était pas un homme de science, il n’était pas un faqîh (un spécialiste de la jurisprudence), il n’était pas un mouhaddith (c’est-à-dire de ceux qui transmettent le hadîth) et il n’était pas un nahwi (un grammairien de la langue arabe). C’est pour cela que les savants qui ont composé dans l’énumération des biographies, des savants Hanbalites n’ont pas inclus Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb dans le nombre des savants Hambalites, les seuls qui ont fait son éloge, ce sont ceux qui l’ont suivi et il n’y a aucune considération à donner à cela.

– Pour exemple, dans son recueil de biographies de savants Hambalites intitulé « As-Souhoub al-Wâbilah ‘alâ Darâ’ih Al-Hanâbilah », le Chaykh Ibn Houmayd Al-Hanbali An-Najdi a répertorié plus de 800 biographies de savants et savantes de l’école de jurisprudence de l’Imâm Ahmad Ibn Hambal. Parmi ces biographies, nous ne trouvons pas la biographie de Mouhammad ibn ‘Abdi l-Wahhâb, bien que le Chaykh Ibn Houmayd soit décédé 80 ans après lui. Cela signifie que Mouhammad Ibn ‘Abdil-Wahhâb n’était pas considéré comme un homme de science par les savants de son époque et de sa région. Cependant nous retrouvons la biographie du Chaykh ‘Abdoul-Wahhâb (Le père de Mouhammad ibn ‘Abdi l-Wahhâb) et c’est lors de cette biographie que le Chaykh Ibnou Houmayd dénonce l’égarement de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb [As-Souhoub al-Wâbilah].

– Sachez que de nombreux savants ont dénoncé Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb et son takfîr injuste. Parmi eux :

  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb a dit en faisant référence à Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb : « Aujourd’hui les gens sont éprouvé par celui qui prétend se référer au Livre et à la Sounnah (la tradition prophétique), et qui prétend donner des jugements à partir de ces sources, tout en rejetant la parole de ceux qui divergent avec lui et lorsqu’on l’invite à en discuter avec les gens de science, il refuse. Mais il impose aux gens ses propres avis et sa propre compréhension, et il déclare mécréant (kâfir) celui qui le contredit, alors qu’il ne possède même pas une seule des qualités des gens de l’ijtihâd, par Allâh il ne possède même pas le dixième d’une seule, et malgré cela, ses paroles ont emporté beaucoup d’ignorants, {Innâ lil-Lâhi wa innâ ilayhi râji’oûn}, La communauté toute entière l’interpelle d’une seule voix, mais il n’y prête aucunement attention, au contraire tous sont pour lui des mécréants ou des ignorants. Ô Allâh guide cet égaré et met le sur le chemin de droiture » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous avez contredit l’unanimité (ijmâ’) et vous avez déclaré mécréant la communauté de Mouhammad (صلى الله عليه وسلم) dans sa totalité » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous déclarez mécréant le commun des musulmans et vous considérez licite leur sang et leurs biens, et vous considérez leurs pays comme des terres de guerre  » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Soulaymân Ibnou l-‘Abdi l-Wahhâb dans un autre passage de ce livre, dans lequel il s’adresse aux wahhabites en disant : « Vous déclarez mécréant celui qui témoigne qu’il n’est de dieu que Allâh uniquement et que Mouhammad est Son esclave et Son messager et qui accomplit la prière, qui s’acquitte de la zakât, qui jeûne durant Ramadân, qui accomplit le pèlerinage à la Maison sacrée, et qui croit en Allâh, en Ses anges, en Ses livres, en Ses messagers, et qui s’attache à l’ensemble des emblèmes de l’Islâm, celui-ci vous le considérez mécréant et vous considérez son pays comme une terre de guerre » [As-Sawâ’iqou l-Ilâhiyyah fî Raddi ‘ala l-Wahhâbiyyah » (Les Foudres créées par Allâh en réplique aux Wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit : « Lorsque [Mouhammad] Ibn ‘Abdi l-Wahhâb et ceux qui l’ont aidé, ont entrepris leur da’wah odieuse, à cause de laquelle ils ont déclaré mécréant les musulmans, ils se sont emparé des tribus de l’Est… » [Fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit aussi : « Ils (les wahhabites) se sont mis à croire que celui qui ne croit pas en ce que dit Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, alors il est un mécréant (kâfir), un associateur (mouchrik) dont le sang et les biens sont licite » [fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit également : « Il (Mouhammad ibn ‘Abdi l-Wahhâb) leur écrivit (à ses adeptes) des épîtres jusqu’à ce qu’ils se mettent à croirent que la plupart des gens du tawhîd sont des mécréants » [fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit aussi : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) en arriva à déclarer mécréant les croyants » [Dans son livre fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Zaynî Dahlân qui a dit  : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) a déclaré mécréant l’ensemble des musulmans et a prétendu que les gens étaient mécréants depuis 600 ans, et il a appliqué les versets qui concernent les associateurs de Qouraych sur les pieux de la communauté » [Dans son livre “khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm]
  • Le Chaykh Mouhammad Ibn Soulaymân Al-Kourdi (qui était l’un des enseignant de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) qui s’adressa à lui en disant : « Rien ne t’autorise à déclarer mécréant la grande majorité des musulmans » [Rapporté par Ibn Zayni Dahlân dans son livre fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Al-‘Allâmah Mouhammad Ibn Ahmad Al-Hafadhi a dit : « Il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb) croyait que l’Islâm lui était réservé, et à ceux qui le suivaient, et que toute les créatures étaient des associateurs (mouchrikoûn) » [Rapporté par Ibn Zayni Dahlân dans son livre “khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm]
  • Le Chaykh Aboû Hafs ‘Oumar Al-Mahjoûb At-Toûniçi Al-Mâliki a dit dans une lettre à destination de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb : « Par Allâh, tu t’es certes égaré et tu as égaré des gens […] et tu cries à la déclaration de mécréance des gens du Salaf et du Khalaf » [Rapporté par l’historien Ibn Abî Diyâf dans son livre It-hâfou Ahli z-Zamân fî Akhbâri Mouloûki Toûnis wa ‘ahdi l-Amân]
  • L’Imâm Ibnou ‘Âbidîn qui a dit : « Ils (les wahhabites) croyaient qu’eux seuls étaient musulmans, et que tous ceux qui s’opposaient à leur croyance étaient des associateurs (mouchrikoûn). Sur cette base, ils ont légitimé le meurtre des gens de Ahlou s-Sounnah ainsi que de leurs savants» [Dans son livre « Raddou l-Mouhtâri ‘ala d-Dourri l-Moukhtâr »]
  • Le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd qui a dit : « Car ce qu’il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhab) faisait quand quelqu’un le contredisait et le réfutait et qu’il était dans l’incapacité de le tuer au grand jour, il envoyait quelqu’un pour le tuer dans son lit ou dans le marché, de nuit, parce qu’il considérait mécréant tout ceux qui était en désaccord avec lui et il rendait licite son assassinat.» [Dans son livre « As-Souhoub al-Wâbilah ‘alâ Darâ’ih Al-Hanâbilah »]
  • Le Chaykh Anwar Châh Al-Kachmîri qui a dit : « Quant à Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb du Najd, il était certes un homme stupide qui avait peu de science et qui se précipitait à déclarer mécréant les gens» [Dans son livre « Faydou l-Bârî »]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari qui a dit : « Les wahhabites se rendent licite le sang des musulmans d’Est en Ouest, du fait qu’ils considèrent que tout autre qu’eux sont des mécréants » [Dans son livre Boughyatou t-Tâlib]

– Tout cela est également confirmé par la parole des wahhabites eux-mêmes. En effet :

  • Le wahhabite Soulaymân Ibnou Sahmân a dit : « Certes les gens du Najd étaient des mécréants avant la da’wah du Chaykh [il vise Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb]» [Dans son livre « Minhajou Ahli l-Haqq »]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit : «Si ce n’est que les gens jusqu’à aujourd’hui ne connaissaient pas la religion du messager» [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit dans une lettre à destination des savants de Ad-Dir’iyyah : «Vous, ainsi que vos enseignants et les enseignants de vos enseignants ne connaissaient pas le sens de lâ ilâha illa l-Lâh, et vous ne faites pas la distinction entre la religion de Mouhammad et la religion que ‘Amr Ibn Lou-ayy a apporté aux arabes» [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah]
  • Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (lui-même) a dit : « Je vous informe à mon sujet, et je jure par Allâh Celui dont il n’y a aucune divinité hormis Lui, que j’ai certes recherché la science et ceux qui me connaissaient croyaient que j’avais de la connaissance, alors que durant cette époque, je ne connaissais pas la signification de « lâ ilâha illa l-Lâh » et je ne connaissais pas la religion de l’Islâm avant ce bien que Allâh m’a accordé. Et il en est de même pour mes enseignants religieux (Mâchaykh), aucun d’entre eux ne connaissaient cela. Et si quelqu’un parmi les savants d’Al-‘Ârid (région dans l’est de l’arabie) prétend qu’il connaissait la signification de « lâ ilâha illa l-Lâh » ou qu’il connaissait la signification de l’Islâm avant cette époque, ou qu’il prétend au sujet de ses enseignants religieux (Mâchaykh) que l’un d’entre eux connaissait cela, alors il aura menti, inventé (une fausseté), induit les gens en erreur et aura fait sa propre éloge avec une chose qui n’est pas en lui. » [Ad-Dourarou s-Saniyyah fi l-Ajwibati n-Najdiyyah] Ceci est une déclaration de mécréance explicite envers les savants de Al-‘Ârid, ainsi que de leurs enseignants.

– Depuis la fondation de leur mouvance sectaire, il y a moins de 300 ans, les wahhabites se sont tristement illustrés par des massacres et des tueries de masse, principalement à l’encontre des musulmans, comme en témoignent les ouvrages des savants de l’islâm. Parmi eux nous pouvons citer :

  • Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki qui a dit : « Il a été dit que ce verset (il parle du verset 6 de Soûrat Fâtir) a été révélé sur les Khawârij ceux qui falsifient l’interprétation (ta-wîl) du Livre et de la Sounnah et qui se rendent par cela permis le sang des musulmans et leurs biens, comme nous constatons à présent dans leurs manières d’agir ceux d’un groupe du Hijâz qui sont appelés les Wahhabites qui pensent être sur la vérité alors que ceux sont eux les menteurs, le Chaytân a eu emprise sur eux et leur a fait oublier le rappel de Allâh, certes ils sont le parti de Chaytân et certes le parti de Chaytân est le perdant et nous demandons à Allâh qu’Il les extermine jusqu’au dernier. » [Hâchiyatou s-Sâwi ‘alâ tafsîr al-Jalâlayn]
  • L’Imâm Ibn ‘Âbidîn Al-Hanafi qui a dit : « Il est suffisant qu’ils soient convaincus de la mécréance de ceux qu’ils combattent, comme cela s’est produit à notre époque avec les disciples de [Mouhammad Ibnou] ‘Abdi l-Wahhâb, qui ont émergé du Najd et pris le contrôle des deux sanctuaires (La Mecque et Médine). Ils prétendaient suivre l’école Hanbalite, mais ils croyaient qu’eux seuls étaient musulmans, et que tous ceux qui s’opposaient à leur croyance étaient des associateurs (mouchrikoûn). Sur cette base, ils ont légitimé le meurtre des gens de Ahlou s-Sounnah ainsi que de leurs savants » [Raddou l-Mouhtâr]
  • Le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd Al-Hambali qui a dit : « Car ce qu’il (Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhab) faisait quand quelqu’un le contredisait et le réfutait et qu’il était dans l’incapacité de le tuer au grand jour, il envoyait quelqu’un pour le tuer dans son lit ou dans le marché, de nuit, parce qu’il considérait mécréant tout ceux qui était en désaccord avec lui et il rendait licite son assassinat.» [As-Souhoub al-Wâbilah]
  • Le Moufti de La Mecque, Ahmad Ibn Zayni Dahlân Ach-Châfi’i qui a dit : « Lorsque les wahhabites apprirent la nouvelle, ils attaquèrent brusquement la muraille et ils ne rencontrèrent pas de résistance capable de les combattre et de les repousser. Un groupe d’habitants de Tâ-if avant cela avait prit la fuite mais la cavalerie les avait rejoint et les wahhabites les tuèrent ; seul un petit nombre fut épargné. Lorsqu’ils entrèrent dans AT-Tâ-if, ils se livrèrent à une tuerie générale des gens, les adultes et les jeunes, ceux qui sont commandés comme ceux qui commandent, les notables et les gens du commun. Ils égorgèrent même le nourrisson sur la poitrine de la mère ; ils montaient dans les maisons, faisaient sortir ceux qui s’y réfugiaient et les tuaient. Ils trouvèrent un groupe qui étudiait le Qour-ân et les tuèrent du premier au dernier. Ils massacrèrent tous ceux qui s’étaient réfugiés dans les maisons. Ensuite ils allèrent vers les boutiques et les mosquées et ils tuèrent les gens qui s’y trouvaient. Ils tuèrent l’homme dans la mosquée alors qu’il était dans l’inclination ou dans la prosternation jusqu’à l’extermination de tout ce monde ; alors malheur à eux de la part du Tout Puissant qui détient les cieux par Sa puissance. Il ne resta des gens de Tâ-if (c’est-à-dire des combattants de cette ville) qu’un groupe d’un peu plus de 20 personnes» [Oumarâ-ou l-Baladi l-Harâm]

– Il est rapporté que Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb a tenté de faire assassiner son frère, le Chaykh Soulaymân Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb. A ce sujet le Moufti de La Mecque, Ibnou Houmayd Al-Hambali a dit : «On dit qu’il y avait un fou dans un village, qui avait pour habitude de frapper quiconque lui faisait face, même si il était armé. Alors Mouhammad [Ibn ‘Abdi l-Wahhâb] à ordonné qu’on donne à ce fou une épée et qu’on le fasse entré dans la Mosquée où se trouvait seul son frère le Chaykh Soulaymân, alors on le fît entrer, et quand le Chaykh Soulaymân l’a vu il a eu peur de lui. Mais le fou jeta son épée et s’est mit à dire : « Ô Soulaymân n’ait crainte, tu fais partie des gens protégé », et il s’est mit à répéter ça plusieurs fois.  Il n’y a aucun doute que ceci une Karâmah (prodige)» [Dans son livre « As-Souhoub al-Wâbilah ‘alâ Darâ’ih Al-Hanâbilah »]

– Et cela se perpétue jusqu’à notre époque avec Daech qui est un mouvement wahhabite, tout comme le reconnaissent eux même les leaders de la mouvance. Ainsi, dans une interview accordée à la chaîne MBC et diffusée le 22 janvier 2016, Al-Kalbâni (wahhabite) a dit : « Daech suit le Salafisme [c’est-à-dire la doctrine wahhabite] […], l’idéologie que suit Daech est l’idéologie Salafi [wahhabite], ce n’est pas celle des Ikhwâniyyah, ni celle des Qoutbiyyah, ni celle des Soûfiyyah, ni celle des ach’ariyyah, mais ils tirent leurs idées de ce qui est écrit dans nos propres livres, de nos principes mêmes » [Interview de la chaîne MBC]

 Avertissement : Les wahhabites utilisent l’appellation trompeuse de “Salafisme” pour définir leur mouvance. Ainsi, par cette appellation mensongère, les wahhabites tentent de faire croire qu’ils seraient sur la voie des gens du Salaf. Or, les wahhabites ont une croyance opposée à celle des gens du Salaf sur de nombreux sujets tels que les fondements de la croyance, le jugement de l’innovation, la récitation du Qour-ân en faveur des morts musulmans, la pratique du tawassoul et du tabarrouk et de nombreux autres sujets [Retrouvez plus d’informations dans la rubrique “les sectes” : ici]. Ainsi, il n’est pas permis d’appeler ces gens “Salafi” car ils ne sont pas sur la voie du “Salaf”. Depuis leur apparition, les musulmans leurs ont attribué l’appellation de “Wahhabite” en référence au fondateur de leur groupe : Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb.

Réponse à une ambiguïté : Certains adeptes de la secte, gênés par l’appellation «wahhabite» disent : Vous appelez «wahhabites» les suiveurs de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb alors que ‘Abdou l-Wahhâb est le père, vous devriez plutôt les appeler « Mouhammadites» étant donné que lui-même s’appelle Mouhammad.
Nous répondons :

  • Premièrement : Que l’on vous donne une appellation ou une autre, cela ne change rien au fait que vous avez dévié de la voie de droiture.
  • Deuxièmement : Pourquoi vous ne blâmez pas pour cela les leaders de la mouvance comme Ibn Bâz et Ibnou ‘Outhaymîn qui utilisent-ils eux-mêmes l’appellation «wahhabites» et non « Mouhammadites»?! Pourquoi vous ne vous opposez pas à eux ?!
  • Troisièmement : L’ensemble des musulmans est en accord depuis l’époque des pieux prédécesseurs sur le fait que celui qui suit la voie du grand Imâm Ahmad Ibnou Hanbal (رحمه الله) est surnommé «Hanbalite», et non «Ahmadite» , alors que Hanbal est le nom de son grand-père. En effet, son père s’appelle Mouhammad Ibn Hanbal, et son grand-père s’appelle Hanbal Ibn Hilâl. Pourtant personne n’a jamais contesté le fait d’appeler «Hanbalite» quelqu’un qui suit l’école (madh-hab) de l’Imâm Ahmad. D’ailleurs, les wahhabites eux même prétendent mensongèrement être des Hanbalites, alors qu’ils sont bien loin de cela.

Le Chaykh Ahmad Razâ Khân déclare mécréant les wahhabites

Sujet : La mécréance des wahhabites

 

Dans le livre Al-Malfoûdh (page 102 de cette édition), lorsqu’il a été interrogé sur la prière funéraire en faveur d’un wahhabite, le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a dit [en Urdu] :

« Les wahhabites, les râfidites, les qâdiyânites et d’autres comme eux sont des mécréants et apostats. La personne qui sait cela et fait la prière funéraire en leur faveur a commis de la mécréance ».

Informations utiles :

– Le Chaykh Ahmad Ridâ (Razâ) Khân Barilwi Al-Qâdiri Al-Hanafi est né en 1272 et il est décédé en 1340 de l’hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 100 ans. Il est très connu dans la région du sous-continent Indien. Il a recueillit entre autre des ‘Ijâzah en hadîth de la part du Moufti Chafi’i de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zayni Dahlân.

– Ici le Chaykh Ahmad Ridâ Khân Barelvi dit très clairement que les wahhabites, les râfidites, les Qâdiyânites, ainsi que ceux qui sont similaires à eux dans l’égarement sont des mécréants et des apostats.

– Il précise également que celui qui est au courant de leur mécréance, et qui réalise, malgré cela, la prière funéraire en leur faveur commet de la mécréance.

– En effet, la prière funéraire contient une demande de pardon, et la demande de pardon envers un mort mécréant est de la mécréance, tout comme l’ont mentionné les savants de l’Islâm. Parmi eux :

  • Le Chaykh Ibn Amîr Hâjj Al-Hanafi qui a dit :  « Le Chaykh Chihâbou d-Dîn Al-Qarâfi Al-Mâliki a dit explicitement que la demande de pardon pour un [mort] mécréant est de la mécréance du fait que cela comporte de demander à Allâh ta’âlâ de démentir ce dont Il nous a informé à ce sujet » [Halbatou l-Moujalli]
  • Le Chaykh Ibn Amîr Hâjj Al-Hanafi a dit aussi :  « Comme cela a été dit précédemment, la demande de pardon pour un [mort] mécréant est de la mécréance » [Halbatou l-Moujalli]
  • Le savant Ottoman Moustafâ Ibn Mouhammad Güzelhisâri Al-Hanafi a dit : « La demande de pardon pour un [mort] mécréant est de la mécréance » [Hilyatou n-Nâji]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « Devient mécréant celui qui dit à un mécréant : (Allâhou yaghfirou laka) ce qui signifie : (que Allâh te pardonne) en visant que Allâh ta’âlâ lui pardonne quand bien même il resterait mécréant jusqu’à la mort. [Le chaykh précise dans son commentaire : Mais s’il vise que Allâh lui pardonne par l’entrée en Islam alors dans ce cas il ne devient pas mécréant]De même, devient mécréant celui qui dit à propos de celui qui est mort mécréant : (Allâhou yarhamouh) ce qui signifie : (Que Allâh lui fasse miséricorde) voulant par cela qu’Il lui accorde la paix dans sa tombe » [As-Sirâtou l-Moustaqîm]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit également : « La demande de miséricorde pour un mécréant qui est vivant est permis, car il est possible qu’il soit guidé, qu’il entre en Islâm et qu’il meurt musulman ; mais s’il est mort [en étant mécréant] alors il n’est plus possible qu’il devienne croyant, Allâh ta’âlâ dit  : « وَرَحْمَتِي وَسِعَتْ كُلَّ شَيْءٍ فَسَأَكْتُبُهَا لِلَّذِينَ يَتَّقُونَ » c’est-à-dire que la miséricorde de Allâh englobe, dans ce bas-monde,  tout les croyants et les mécréants, mais dans l’au-delà, Allâh fait que sa miséricorde ne soit spécifique qu’aux croyants » [Ach-Charhou l-Qawîm]

– Article à consulter à ce sujet : An-Nawawi : la demande de pardon pour le mort mécréant est interdite.

– Dans plusieurs de ses ouvrages le Chaykh Ahmad Ridâ a confirmé sa position à l’égard des wahhabites. En effet :

  • Le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a écrit un livre [en Urdu] intitulé « Al-Kawkabatou ch-Chihâbiyyah ‘alâ koufriyyâti Abi l-Wahhâbiyyah » c’est à dire : « La constellation d’étoiles contre les mécréances du père des wahhabites ».
  • Le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a été interrogé concernant le sacrifice des bêtes réalisé par un wahhabite, il a dit : « Le sacrifice réalisé par un apostat n’est pas valable » [Dans son livre Ahkâm Charî’at]
  • Le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a été interrogé sur la prière en assemblé avec un wahhabite, il a répondu : « Leur prière n’est pas une prière [valable] et leur assemblée n’est pas une assemblée [valable] » [Dans le livre Al-Malfoûdh]
  • Le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a été interrogé au sujet des mosquées tenues par les wahhabites,  il a répondu : « Ils sont des mécréants » [Dans le livre Al-Malfoûdh]

– Cette déclaration de mécréance à l’égard des wahhabites est confirmée par :

  • Un groupe d’environ trente savants (Imâms, Mouftis, Orateurs…) du Masjid Al-Harâm (grande mosquée de La Mecque) et de la mosquée du prophète (صلى الله عليه وسلم) à Médine, dans un document datant de l’an 1228 de l’Hégire (1813 G.), à destination de Mouhammad ‘Ali (gouverneur d’Egypte) pour le remercier de leur avoir envoyé une armée musulmane pour combattre les rebelles wahhabites. Dans cette lettre là, ces savants définissent les wahhabites comme étant des Khawârij et des mécréants (moulhidîn).
  • Les savants de La Mecque et Médine lors de l’apparition de la secte wahhabite. En effet le Chaykh Ahmad Ibn Zayni Dahlân a dit : « Les savants des deux Haram ont réalisé l’ampleur de leur ignorance, de leur égarement, et ils les ont trouvés ridicule et stupide comme des ânes et ils ont examiné leur croyance et virent qu’elle était remplie de mécréances. Ainsi, après avoir manifesté des preuves contre eux, ils écrivirent à leur encontre des arguments à l’attention du juge religieux de la Mecque, comportant le jugement de leur mécréance par rapport à leurs croyances, afin que leur cas soit connu des gens et que tout le monde du premier au dernier soit au courant. Tout cela eut lieu durant l’émirat du Charîf Mas’oûd Ibn Sa’îd Ibn Sa’d Ibn Zayd, décédé en 1165 H (1751 G). Il ordonna d’incarcérer ces mécréants, ainsi certains d’entre eux furent incarcéré, mais d’autres s’enfuirent à Ad-Dir’iyyah (fief wahhabite près de Riyâd), et informèrent (les autres wahhabites) de ceux qu’ils ont vu, ainsi ils augmentèrent en arrogance et en orgueil. Puis, après cela, les Émirs de La Mecque leur interdirent de venir pour le pèlerinage. » [Dans son livre fitnatou l-Wahhâbiyyah (la discorde des wahhabites)]
  • Le Qâdî Ismâ’îl At-Tamîmi Az-Zaytoûni At-Toûniçi (m.1248 H.) qui a dit : « Les wahhabites sont mécréants (kafarah) car ils déclarent mécréants les gens de Ahlou s-Sounnah ». [Dans son livre Al-Minahou l-Ilâhiyyah fî Tams d-Dalâlati l-Wahhâbiyyah]
  • Le Chaykh Ahmad Ibn Zayni Dahlân qui a dit : « Lorsque les savants de La Mecque contrôlèrent leurs croyances (des wahhabites), ils trouvèrent qu’ils n’avaient comme religion que la religion des mécréants (zanâdiq) et ils n’ont pas été autorisé à venir au hajj après que soit confirmé chez les savants qu’ils sont mécréants (kouffâr) ».[Dans son livre khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm]
  • Le Chaykh As-Sayyid Mahmoûd Al-Hanafi Al-Khâdhami Al-Bâkistâni a été interrogé sur la validité de prier derrière un wahhabite, il a dit dans sa fatwâ : «Il n’est pas permis de prier derrière eux, et il n’est pas permis de prendre l’un d’eux comme Imâm, ou juge, ou pour l’enseignement du Livre et de la Sounnah ou pour la jurisprudence […] ils sont certes mécréants en Allâh et en Son messager […] ils sont certes d’une des pires mécréance et hypocrisie […] les savants ont émis une fatwâ à leur sujet indiquant qu’ils ont apostasié en la croyance en Allâh et en l’Islâm […] ceux-là sont mécréant, ils ne sont pas des sâdiqîn, ils sont de parmi les plus menteurs des gens à l’égard de Allâh et de Son Messager, ils sont des gens de la mécréance » [Rapporté à la suite du livre « khoulâsatou l-Kalâm fî bayâni oumarâ-i l-Baladi l-Harâm du Chaykh Ibnou Zayni Dahlân, édition Waqf Ikhlâs]
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari qui a dit : « En résumé, celui qui tient de tels propos [en référence à une mauvaise compréhension de l’istiwâ de Allâh], et ses semblables, qui n’acceptent aucune confirmation, ni par la raison ni par les textes transmis, ils sont devenus mécréants alors qu’ils pensent être en train de bien faire. Ce qui est catastrophique c’est qu’ils prétendent être des « Salafis », alors que ce sont des gens qui ont dévié de la voie de la vérité en blâmant les meilleurs des musulmans» [Dans une Fatwâ publiée dans son livre « Ithâfou l-Kâ-inât bi-bayâni s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachâbbihât » et validée par un groupe de onze savants d’Al-Azhar]
  • Le Chaykh Ahmad Ibnou Siddîq Al-Ghoumâri qui a dit au sujet des wahhabites : « Il n’y a pas de bid’ah pire que leurs bid’ah qui les mènent à sortir de la religion comme une flèche sort de l’arc […] Mouhammad ibnou ‘Abdi l-Wahhâb était un égaré qui égare et il est la corne du diable que le prophète a annoncé » [Dans son livre Ihyâ-ou l-Maqboûr]
  • Le Chaykh Mehmed Zâhid Kotku Al-Hanafi qui a dit : « Les Mouchabbihah (assimilationnistes) attribuent au Créateur (Al-Khâliq Dhou l-Jalâlah) les parties corporelles tout comme les créatures, ainsi la prière n’est pas valable derrière eux, ces gens là sont sortis de l’Islâm. Celui qui attribue à Allâh un endroit ou qui dit que Allâh est dans le ciel, lui-aussi sort de l’Islâm, également nous déclarons mécréant celui qui a pour croyance que Allâh (Al-Haqq ta’âlâ) serait établie sur le trône. Alors malheur aux wahhabites » [Dans son livre Ehl-i Sünnet Akaidi (la croyance de Ahlou s-Sounnah)]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari qui a dit : « Les wahhabites ont attribué le corps à Allâh, et celui qui attribue le corps à Allâh est mécréant […] les wahhabites considèrent mécréant celui qui dit « yâ Mouhammad », ainsi ils ont déclaré mécréant les compagnons et ceux qui sont venus après eux, alors comment ne pas les déclarer eux (les wahhabites) mécréant» [Jâmi’ou l-Khayrât]

– Ainsi, depuis l’époque de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb et de ses adeptes, les savants musulmans ont dénoncé la mécréance de la secte wahhabite. Et bien avant l’apparition de la secte, les savants ont clairement stipulé dans leurs ouvrages que le fait d’attribuer l’endroit, la direction ou le corps à Allâh constitue de la mécréance. Et ceci compte de parmi les croyances wahhabites.

– Le Chaykh Ahmad Ridâ Khân a d’ailleurs dit : « Dans [le livre] Al-Bahrou r-Râ-iq [de l’Imâm Ibn Noujaym Al-Hanafi] et dans [Al-Fatâwâ] Al-Hindiyyah, il est stipulé : Devient mécréant celui qui attribue l’endroit à Allâh ta’âlâ. Et dans les Fatâwâ de l’Imâm Qâdî Khân : un homme qui dit : « Allâh est dans le ciel, Il sait que je ne possède rien » il commet de la mécréance car Allâh ta’âlâ est exempt de l’endroit. Et dans Fatâwa l-Khoulâsah : si quelqu’un dit : « prend l’arc et monte dans le ciel pour combattre Allâh » il commet de la mécréance car il aura attribué l’endroit à Allâh ta’âlâ ». [Dans son livre « Qawâri’ou l-Qahhâr fi r-Raddi ‘ala l-Moujassimah al-foujjâr »].

Important : Ce qui était considéré comme de la mécréance dans le passé reste de la mécréance à notre époque. Ainsi ce n’est pas parce qu’un groupe égaré a pris du terrain que sa croyance devient conforme à l’Islâm. L’Imâm Al-Kawthari a dit à ce sujet : « La mécréance est de la mécréance quelle que soit la personne qui la prononce, et l’égarement est un égarement quelle que soit sa source. Il n’y a pas, dans l’Islâm, de croyance qui change lorsque les gens changent. En effet, la foi est de la foi dans l’absolu, et la mécréance est de la mécréance dans l’absolu». [Dans son livre Maqâlâtou l-Kawthari].

 Avertissement : Les wahhabites utilisent l’appellation trompeuse de “Salafisme” pour définir leur mouvance. Ainsi, par cette appellation mensongère, les wahhabites tentent de faire croire qu’ils seraient sur la voie des gens du Salaf. Or, les wahhabites ont une croyance opposée à celle des gens du Salaf sur de nombreux sujets tels que les fondements de la croyance, le jugement de l’innovation, la récitation du Qour-ân en faveur des morts musulmans, la pratique du tawassoul et du tabarrouk et de nombreux autres sujets [Retrouvez plus d’informations dans la rubrique “les sectes” : ici]. Ainsi, il n’est pas permis d’appeler ces gens “Salafi” car ils ne sont pas sur la voie du “Salaf”. Depuis leur apparition, les musulmans leurs ont attribué l’appellation de “Wahhabite” en référence au fondateur de leur groupe : Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb.

– Retrouvez sur notre site d’autres mises en gardes des savants de Ahlou s-Sounnah contre la secte wahhabite :

– Les Qâdiyânites : Ce groupe appelé les Ahmadiyyah ou les Qâdiyâniyyah suit un homme appelé Ghoulâm Ahmad Al-Qâdiyâni. Il était en Inde et il est mort il y a plus de cent cinquante ans.  C’est un homme qui a prétendu qu’il était prophète et qui a dit qu’il était Al-Maçîh.

– Les Rafidites (râfidah / rawâfid) est un groupe de chiites. Certains d’entre eux ont attribué la divinité au compagnon et Calife ‘Ali Ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه).

– Retrouvez la rubrique sur les groupes égarés : ici.

Ar-Rouhayli (wahhabite) ment sur le tawassoul

Sujet : les wahhabites et le tawassoul

[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]

Dans l’une de ses vidéos, le wahhabite Soulaymân Ar-Rouhayli a dit mensongèrement :

« الصحابة رضوان الله عليهم لم يتوسلوا بالنبي صلى الله عليه و سلم بعد موته أي لم يتوسلوا إلى الله بالنبي صلى الله عليه و سلم بعد موته و لا بجاه النبي صلى الله عليه و سلم بعد موته و إنما كانوا يتوسلون بدعاء الصالحين  »

« Les compagnons  (رضوان الله عليهم) n’ont pas fait le tawassoul par le prophète (صلى الله عليه و سلم) après sa mort. C’est-à-dire qu’ils n’ont pas fait le tawassoul envers Allâh par le biais du prophète (صلى الله عليه و سلم) après sa mort, ni par le « jâh » (degré) du prophète (صلى الله عليه و سلم) après sa mort, mais ils ne faisaient le tawassoul que par les invocations des vertueux »

Informations utiles :

– Soulaymân Ar-Rouhayli est un wahhabite Saoudien qui est né à Médine en 1966. Il a étudié le wahhabisme auprès des plus grands leaders de la mouvance sectaire tels que Ibn Bâz, Ibn ‘Outhaymîn, Al-Albâni et Aboû Bakr Al-Jazâ-iri. Il fait partie des personnalités que les wahhabites s’efforcent à mettre le plus en avant ces derrières années au point de lui attribuer un poste d’enseignant dans l’Université wahhabite de Médine. Ainsi, ses cours sont une source d’égarement pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.

– Ici, nous voyons que Ar-Rouhayli (wahhabite) transmet une information fausse et mensongère. En effet, il prétend que les compagnons n’ont pas réalisé le tawassoul par le prophète (صلى الله عليه وسلم) après sa mort.

– Pour réfuter cette prétention mensongère, il est suffisant de mentionner le hadîth authentique (sahîh) rapporté par l’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) At-Tabarâni :

   

– Il est mentionné dans ce hadîth authentique (sahîh) que des compagnons ont réalisé le tawassoul par le prophète (صلى الله عليه وسلم) après sa mort avec les termes :

« اللهم إني أسألك وأتوجه إليك بنبينا محمد صلى الله عليه وسلم نبي الرحمة يا محمد إني أتوجه بك إلى ربي فيقضي لي حاجتي »

« Ô Allâh, je Te demande et je T’adresse mon invocation par le degré de notre prophète Mouhammad, le prophète de la miséricorde. Ô Mouhammad, j’adresse mon invocation par ton degré à mon Seigneur concernant mon affaire pour qu’elle me soit réglée »

– Retrouvez l’article intégral au sujet de ce hadîth : ici.

– Pour réfuter les paroles mensongères de Ar-Rouhayli (wahhabite), il est également suffisant de mentionner le hadîth authentique (sahîh) rapporté par l’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) Al-Bayhaqi (et d’autres) :

 

– Il est mentionné dans ce hadîth authentique (sahîh) qu’un compagnon s’est rendu à la tombe du prophète (صلى الله عليه وسلم) et a dit :

« يا رسول الله استسق الله لأمتك فإنهم قد هلكوا »

« Ô Messager de Allâh, demande la pluie pour ta communauté,  ils sont sur le point de périr »

– Retrouvez l’article intégral au sujet de ce hadîth : ici.

– Ainsi, il apparait très clairement que Ar-Rouhayli (wahhabite) diffuse des informations mensongères qui sont contraires à ce qui est parvenu de manière authentique (sahîh) dans les livres de hadîth.

– En effet, le prophète (صلى الله عليه وسلم) enseigna lui-même le tawassoul aux compagnons et les compagnons le pratiquaient également après son décès (صلى الله عليه وسلم). [Rapporté par At-Tabarâni]

– Le tawassoul qu’il soit réalisé par le biais d’une personne vivante ou décédée, ou qu’il soit réalisé par des œuvres de vertus dans tous les cas c’est Allâh qui est Le Créateur de toutes choses.

– Ainsi, le tawassoul est une pratique qui est permise selon l’unanimité des musulmans comme le rapporte l’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki [Dans son livre Chifâ-ou s-Saqâm]

– Sachez également que certains leaders du wahhabisme, ont osé dire que le tawassoul par le prophète (صلى الله عليه وسلم) serait du chirk. Parmi eux :

  • Al-Fawzân (wahhabite) a dit : « Il n’est pas permis de faire le tawassoul par le degré (bi jâhi) du prophète (صلى الله عليه وسلم), ni par le degré d’autres que lui, car ceci est une innovation (bid’ah), et il n’y a aucune preuve de cette pratique, et ceci est du chirk (association)» [Dans son ouvrage « Fatâwa l-‘Aqîdah »]
  • M’hamed Tchalabi (wahhabite) a dit : « Le tawassoul qui n’est pas permis, c’est par exemple le tawassoul par an-nabiyy (صلى الله عليه وسلم). Tu dis « bi jâhi n-nabiyy » ou  « atawassalou bi wajhi n-nabiyy » ou « bi jâhi foulân » tout cela ça rentre dans le chirk. Pourquoi ? Parce que le prophète (صلى الله عليه وسلم) est mort […] tu ne peux pas faire le tawassoul avec le prophète qui est mort. Donc avec le prophète ce n’est pas permis, alors qu’en est-il de ce qui font le tawassoul avec des gens et des morts et des personnes dans les tombes et des waliyy etc. Tout cela ça rentre dans le chirk » [Enregistrement audio]

– D’ailleurs, de très nombreux savants ont réalisé textuellement le tawassoul par le degré (jâh) du prophète (صلى الله عليه وسلم) dans leurs ouvrages, ce qui implique qu’ils seraient mécréants selon la compréhension étroite de Tchalabi (wahhabite) et de Fawzân (wahhabite). Parmi eux :

  • L’Imâm As-Souyoûti qui a dit : « Je demande à Allâh de nous faire mourir sous Sa miséricorde avant l’arrivée de la fitnah par le degré (bi jâh) de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم و صحبه أجمعين) âmîn ! ». [Târîkhou l-Khoulafâ]
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami qui a dit : « Que Allâh nous accorde une fin heureuse, dans le bien, ainsi qu’à ceux qui liront cet ouvrage, et qu’Il nous élève ainsi que eux au paradis par le degré (bi jâh) du maître des premiers et des derniers (c’est-à-dire le prophète mouhammad) … ». [Touhfatou z-Zouwwâr]
  • Le Chaykh Ibn ‘Achîr Al-Mâliki qui a dit : «Et je demande par lui (cet ouvrage), le profit en permanence, à notre Seigneur par le degré (bi jâh) du maître (sayyid) des gens [c’est-à-dire le prophète]». [Al-Mourchidou l-Mou’în]
  • Le Chaykh Mayyârah Al-Mâliki qui a dit : « Ô Allâh nous faisons le tawassoul par le degré (bi jâh) de la plus agréée des créatures, celle qui a, selon Ton jugement, le plus éminent degré, notre maître (sayyidounâ), notre Prophète, mawlânâ Mouhammad (صلى الله عليه وسلم) et par le degré (bi jâh) de tous les prophètes, les messagers, les gens de [la bataille de] Badr, tous les saints (awliyâ), les saints hautement véridiques (siddîqîn), les martyrs et les vertueux, de ne pas laisser un seul péché sans que Tu ne le pardonnes, un tourment sans que Tu nous en dégage, un défaut sans que Tu ne le caches, une dette sans que Tu nous en acquittes, un ennemi sans que Tu nous préserves de son mal, un malade sans que Tu lui accorde la guérison, ô Toi le plus Miséricordieux des miséricordieux, ô Seigneur des mondes » [Ad-Dourrou th-Thamîn]
  • Le Chaykh Mouhammad Mayyârah Al-Mâliki a également confirmé le tawassoul du Chaykh Ibn ‘Achîr en disant : « Puis il a demandé à Allâh le profit permanent et continuel par cet ouvrage (nadhm) en réalisant le tawassoul par son degré (bi jâhi), c’est-à-dire par le degré (bi qadri) du maître de l’humanité (sayyid al-anâm), c’est-à-dire des créatures (صلى الله عليه وسلم)  » [Ad-Dourrou th-Thamîn wa l-Mawridou l-Ma’în]
  • Le Chaykh Ismâ’îl Ibn Mouhammad Al-‘Ajloûni Ach-Châfi’i qui a dit : « Que Allâh fasse que nos actes se terminent par des actes de vertus, par le degré (bi jâh) de Mouhammad (صلى الله عليه وسلم)» [kachfou l-Khafâ]
  • Le Chaykh Mouhammad ‘Alâ-ou d-Dîn, le fils du Chaykh Ibn ‘Âbidîn Al-Hanafi qui a dit : « Que Allâh leur pardonne, ainsi que ses enfants et ses Machaykh et tout ceux qui ont un droit sur lui, par le degré (bi jâh) du maître des prophètes et des envoyés (c’est-à-dire le prophète Mouhammad) » [Hâchiyah Qourrati l-‘Ouyoûni l-Akhyâr]
  • Le Chaykh Mouhammad Ibn A’mar An-Nâbighah Al-Ghalâwi qui a dit : « Nous demandons par lui, c’est-à-dire par cet ouvrage et son commentaire, le profit en permanence, c’est-à-dire constamment, à notre Seigneur, Allâh et non autre que Lui, par le degré (bi jâh c’est-à-dire bi hourmah), du maître de l’humanité (sayyid al-anâm) et il s’agit de Mouhammad (صلى الله عليه وسلم)» [Al-Moubâchir ‘ala Bni ‘Âchir]
  • Le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ibn Houmayd Al-Hambali qui a dit : « Je demande à Allâh soubhânahou wa ta’âlâ et par le degré (bi jâh) de Son prophète al-Moustafâ je fais le tawassoul » [As-Souhoubou l-Wâbilah]
  • Le Chaykh Mouhammad Al-Mourâkouchi Al-Mâliki Al-Mouwaqqit a confirmé le tawassoul du Chaykh Ibn ‘Achîr en disant : « Puis il a demandé à Allâh le profit permanent et continuel par cet ouvrage (nadhm) en réalisant le tawassoul par son degré (bi jâhi), c’est-à-dire par le degré (bi qadri) du maître de l’humanité (sayyid al-anâm), c’est-à-dire des créatures, notre maître (mawlânâ) Mouhammad (صلى الله عليه وسلم)» [Al-Hablou l-Matîn ‘alâ Nadhmi l-Mourchidi l-Mou’în]
  • Le Chaykh ‘AbdoulLâh Al-Harari qui a dit : « Allâh soubhânahou wa ta’âlâ a fait que de parmi les causes pour que nos demandes soient réalisées, il y a le tawassoul par les prophètes et les saints durant leur vie et après leur mort, ainsi nous demandons à Allâh par leur biais, en espérant par cela la réalisation de nos demandes. Nous disons donc : « Ô Allâh je Te demande par le degré (jâh) du Messager de Allâh, de combler mes besoins et d’enlever mes difficultés », ou nous disons « Ô Allâh par le degré (jâh) de ‘Abdou l-Qâdir Al-Jaylani … » ou ce qui est similaire. Certes cela est permis, mais les wahhabites ont déclaré que cela est interdit, et par cela ils ont dévié de la voie des gens de la Sounnah » [Dans son livre Ach-Charhou l-Qawîm]
  • Et beaucoup d’autres…

– De nombreux savants ont également pratiqué le tawassoul par d’autres termes, comme en disant « bi haqqi » ou « bi hourmati » etc.

– Le tawassoul est le fait de demander à Allâh l’obtention d’un profit ou l’empêchement d’une nuisance et ce, par la mention du nom d’un prophète ou d’un saint, par honneur pour celui par lequel le tawassoul est fait. Faire le tawassoul est permis en leur présence et en leur absence tout comme l’indique les preuves selon la Loi de l’Islâm. Le tawassoul ne constitue donc pas une adoration pour autre que Allâh.

– L’adoration (al-‘Ibâdah) : c’est l’extrême limite de la crainte et de la soumission, comme l’a mentionné l’Imâm Moujtahid, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Taqiyyou d-Dîn As-Soubki.

Ainsi le simple fait d’appeler (nidâ) un vivant ou un mort, ne constitue pas une adoration d’autre que Allâh, ni le simple fait de glorifier (ta’dhîm) ou de faire al-istighâthah (la recherche du renfort) par autre que Allâh. De même, le simple fait de visiter la tombe d’un saint pour le tabarrouk (la recherche des bénédictions), ne constitue pas une adoration d’autre que Allâh. De même, le simple fait de demander ce qu’il n’est pas habituel de demander aux gens, ne constitue pas une adoration d’autre que Allâh. De même, la formule de al-isti’ânah (demande d’aide) à autre que Allâh ta’âlâ, ne constitue pas une adoration d’autre que Allâh. Egalement, la simple humilité n’est pas une adoration envers autre que Allâh car sinon, tous ceux qui font preuve d’humilité avec les rois et les nobles seraient devenus mécréants.

C’est-à-dire que tout cela n’est pas du chirk (le fait d’attribuer des associés à Allâh), car la définition de l’adoration (al-‘ibâdah) selon les spécialistes de la langue, ne s’applique pas à tout cela. En effet, pour eux, l’adoration (al-‘ibâdah) comme nous venons de le voir, est l’obéissance avec la soumission. Voir à ce sujet l’explication de l’Imâm du Salaf, le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe) Aboû Is-hâq Ibrâhîm Az-Zajjâj : ici.

Hâfidh Ibn Rajab Al-Hambali déclare mécréant Ibn Taymiyah

Sujet : Mise en garde contre Ibn Taymiyah

 

Dans son livre « Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad » (page 535 de cette édition), l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit :

« وكان الشيخ زين الدين بن رجب الحنبلي ممن يعتقد كفر ابن تيمية وله عليه الرد. وكان يقول بأعلى صوته في بعض المجالس: معذور السبكي – يعني في تكفيره ـ »

« Le Chaykh Zaynou d-Dîn Ibn Rajab Al-Hambali fait parti de ceux qui considéraient mécréant Ibn Taymiyah et il lui a répliqué. Et il disait de sa plus haute voix, dans certaines assemblés : [l’Imâm Taqiyyou d-Dîn] As-Soubki avait ses raisons de le déclarer mécréant »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Aboû Bakr Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni Al-Houçayni Ach-Châfi’i Ad-Dimachqi est né en 752 et il est décédé en 829 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 600 ans.

– Le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) Zaynou d-Dîn ‘Abdou r-Rahmân Ibnou Ahmad Ibnou Rajab Al-Baghdâdi puis Ad-Dimachqi est né à Baghdâd (Irak) en 736 et il est décédé en 795 de l’Hégire à Damas (Syrie). Il est un savant Hambalite.

– Ici, l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni rapporte que le Hâfidh Ibn Rajab considérait mécréant Ibn Taymiyah et qu’il lui a répliqué.

– Il rapporte également que le Hâfidh Ibn Rajab défendait la position de l’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki dans sa déclaration de mécréance d’Ibn Taymiyah.

– Ahmad Ibnou Taymiyah Al-Harrâni al-moujassim est né en 661 et il est décédé en 728 de l’Hégire. Il est à l’origine d’une grande discorde dans le monde musulman. Nombreux sont les savants de l’Islâm qui ont mis en garde contre lui et ont dénoncé ses multiples égarements. Il est l’une des plus anciennes références des wahhabites (pseudo-salafis). Retrouvez plus d’informations au sujet d’Ibn Taymiyah sur ce site : http://ibnoutaymiyya.com.

– De très nombreux savants de l’Islâm ont mis en garde contre les déviations d’Ibn Taymiyah, parmi eux :

  • Salâhou d-Dîn As-Safadi a dit : « Les quatre Qâdî (Juges de l’État musulman) dont l’un est Mâliki, l’autre Châfi’i, l’autre Hanafi et l’autre Hambali ont été d’avis concordant et ont décrété qu’Ibn Taymiyah est un égaré et qu’il est un devoir de mettre en garde contre lui »[Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Târîkh]
  • L’historien Ibnou Châkir a dit : « Ibn Taymiyah est un égaré »[Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Tawârîkh]
  • Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité dans de nombreux points, il a été dit dans plus de soixante questions, dont certaines concernent les fondements. » [Dans son livre Al-Ajwibatou l-Mardiyyah]
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Ibn Taymiyah a innové de mauvaises croyances et a contredit les fondements de l’Islâm » [Dans son livre Ad-Dourratou l-Moudiyyah]
  • Ibn Battoûtah a dit au sujet d’Ibn Taymiyah : « Il avait un problème dans sa tête» [Ar-Rihlah]
  • Le Hâfidh As-Sakhâwi a dit : « Il (c’est-à-dire le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri) était interrogé au sujet des opinions qu’Ibn Taymiyah avait été le seul à émettre, et il avait répondu en fonction des erreurs qu’il y trouvait et de ce qui repoussait son cœur ; jusqu’à ce qu’il détermine son jugement à son sujet et déclare ouvertement qu’Ibn Taymiyah est un innovateur, puis qu’il est mécréant. Par la suite il s’est mis à déclarer explicitement dans ses assemblées que quiconque appellerait Ibn Taymiyah par l’appellation “Chaykhou l-Islâm” deviendrait mécréant pour avoir employé ce terme. Et il était connu pour cela.» [Dans son livre Ad-Daw-ou l-Lâmi’ fî A’yâni l-Qarni t-Tâçi’]
  • Le Chaykh Ibnou Mou’allim al-Qourachi a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un égaré dont il est un devoir de mettre en garde ». [Dans son livre Najmou l-Mouhtadi]
  •  Le Qâdî Badrou d-Dîn Ibnou Jamâ’ah a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est quelqu’un que Allâh a égaré ». [Rapporté par Al-Haytami dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham]
  • L’Imâm Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « L’Imâm, l’Illustre savant, Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a composé environ quarante lignes avec des preuves (contre Ibn Taymiyah), et il a conclu en donnant le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • L’Imâm Ibn Jahbal a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a donné le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • Le Hâfidh Ibn Rajab Al-Hambali a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit : « Le Chaykh Zaynou d-Dîn Ibn Rajab Al-Hambali fait parti de ceux qui considéraient mécréant Ibn Taymiyah et il lui a répliqué. Et il disait de sa plus haute voix, dans certaines assemblés : [l’Imâm Taqiyyou d-Dîn] As-Soubki avait ses raisons de le déclarer mécréant  ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un innovateur, un égaré qui égare, un ignorant ». [Dans son livre Al-Fatâwa Al-Hadîthiyyah]
  • Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami a dit aussi : « Qui est Ibn Taymiyah pour qu’il soit pris en compte ou qu’il soit pris comme référence dans un des sujets de la religion ? Il n’est pas autre que ce qu’on dit de lui un groupe de savants qui ont observé ses propos fallacieux et ses fausses preuves jusqu’à dévoiler l’égarement dans ses écarts et la laideur de ses illusions et ses erreurs comme a dit al-‘Izz Ibn jamâ’ah : il est un être que Allâh a égaré et qui a été dupé et qui a porté l’habit de la honte, que Allâh le fasse périr. Qu’il l’humilie et le prive suite à ses mensonges et ses fabrications » [Dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham fî Ziyârati l-qabri ch-Charîfi n-Nabawiyyi l-Moukarram]
  • Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit également : « De nombreux savants ont déclaré mécréant Ibn Taymiyah ». [Dans sa Hâchiyah de Charhou l-Îdâh fî Manâçiki l-Hajj]
  • Le Chaykh Ahmad Ad-Dardîr Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Châfi’ites ont dit qu’Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité et a emprunté la voie des innovations blâmables » [Dans son livre Ach-Charhou s-Saghîr ‘Alâ Aqrabi l-Maçâlik]
  • Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki a dit : « Les savants ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare » [Dans son livre « Hâchiyatou s-Sâwi ‘alâ tafsîr al-Jalâlayn »]
  • Le Chaykh Ad-Doussoûqi Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Chafi’ites ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité (ijmâ’) et emprunté la voie menant aux innovations »[Dans sa Hâchiyah du Charh Al-Kabîr]
  • Le Chaykh Idrîs Ibn Ahmad Al-Wazzâni Al-Fâçi Al-Mâliki a dit : « La majorité des savants ont déclaré égaré Ibn Taymiyah et son élève Ibnou l-Qayyîm »[Dans son livre An-Nachrou t-Tayyib ‘alâ charhi ch-Chaykhi t-Tayyib]
  • Le Mouhaddith ‘Abdou Rabih Ibnou Soulaymân Ibnou Mouhammad Al-Qalyoûbi Al-Azhari a dit : « Ibnou Taymiyah dont ont été unanimes les musulmans qui ont une raison, à dire qu’il est un égaré qui égare »[Dans son livre Faydou l-Wahhâb]
  • Le  Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit : « Ibnou Taymiyah est un ennemi de Allâh et de Son prophète, un criminel, un khabîth, un égaré qui égare […] après cela, celui qui le surnomme “Chaykh al-Islâm” est un hypocrite (mounâfiq) et un égaré tout comme lui » [Dans son livre Al-Bahrou l-‘Amîq]
  • Le  Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit également : « Que Allâh enlaidisse Ibn Taymiyah, l’humilie et le rétribue par ce qu’il mérite ! Et cela a été réalisé al hamdoulilLâh car Il a fait de lui l’imâm de tout égaré qui égare après lui, et il a fait de ses livres une source d’égarement de sorte que personne n’a lu ses livres et ne leur a accordé une grande importance sans devenir un imâm de l’égarement de son époque, et il suffit pour cela que Allâh ta’âlâ a fait sortir des idées perverses d’Ibn Taymiyyah la corne du diable (qarn ach-Chaytân) et ses disciples les chiens de l’enfer (kilâb an-nâr) » [Dans son livre ‘Ali Ibn Abî Tâlib Imâmou l-‘Ârifin]
  • Le Chaykh Mouhammad Al-‘Arabi At-Tabbâni Al-Mâliki Al-Jazâ-iri Al-Makki a dit : « La croyance des suiveurs de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb concernant Allâh Soubhânahou wa ta’âlâ est le tajsîm (corporalisme), et il a suivi en cela Ahmad Ibn Taymiyah qui lui-même a suivi les Karrâmiyyah » [Dans son livre Barâ-atou l-Ach’ariyyîn]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi a dit : « Ibnou l-Qayyim a rapporté que son chaykh, Ibn Taymiyah faisait l’éloge des ouvrages de Al-Hawari (un moujassim) et qu’il incitait à les lire, car Ibn Taymiyah avait pour croyance l’assimilation (tachbîh) » [Dans son livre Itqânou s-San’ah fî Tahqîq ma’na l-Bid’ah]
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi, en bas de page de son livre en réplique à Al-Albâni (wahhabite) a dit : « Il a été rapporté de ‘Abdou l-Lâh ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi que celui qui qualifie Ibn Taymiyah de « chaykhou l-Islâm » alors par ce propos là il devient mécréant. Ce qu’il veut dire, c’est le fait de dire cela tout en ayant connaissance de ses paroles de mécréance et sa croyance d’égaré, et que malgré cela il le qualifie par ce terme ».
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « [De parmi ceux qui ont mis en garde contre Ibn Taymiyah : ] Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi, qui est décédé en 841 H., il l’a déclaré mécréant et il a déclaré mécréant ceux qui disent de lui « chaykhou l-Islâm », c’est-à-dire celui qui le nomme « chaykhou l-Islâm » tout en connaissant ses propos de mécréance. Le Hâfidh As-Sakhâwi a mentionné cela dans Ad-Daw-ou l-Lâmi’». [Dans son livre Maqâlât As-Sounniyah fî Kachfi Dalâlât Ibni Taymiyah]
  • Le Docteur ‘Abdou l-Fadîl Al-Qousi Al-Azhari a dit : « Les savants de son époque et des époques qui ont suivi jusqu’à nos jours l’ont déclaré comme étant un égaré qui égare autrui (dâll moudill) en raison de ses nombreuses croyances et fatwa déviantes, dont il ne s’est jamais repenti. […] Ibn Taymiyya fut incarcéré pour mécréance par avis concordant des savants et des gouverneurs musulmans». [Sur le site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar]
  • Retrouvez ici une liste non exhaustive : Les savants ayant répliqué à Ibn Taymiyah.

– Articles à consulter sur notre site :

– Les paroles d’Ibn Taymiyah qui dérangent les wahhabites :

Le Ministère des Awqâf et des Affaires Islamiques du Royaume du Maroc : Le Mawlid

  

Le ministère des Awqâf et des affaires Islamiques du Royaume du Maroc a publié sur son compte Facebook en date du 21 septembre 2023 :

« يحتفل الشعب المغربي، وعلى غرار العديد من البلدان الإسلامية، بذكرى المولد النبوي الشريف، تعظيما وإجلالا لخير خلق الله سيدنا محمد صلى الله عليه وسلم، وتمسكا منهم بدينهم الحنيف وتشبثا وتعلقا بالرسول الكريم وتفانيهم في حبه وحب آل بيته .

قال الله تعالى: { قل بفضل الله وبرحمته فبذلك فليفرحوا هو خير مما يجمعون }

واحتفال المغاربة، وسائر المسلمين في مشارق الأرض ومغاربها، بمولد النبي الكريم عليه أفضل الصلاة وأزكى التسليم، مظهر من مظاهر حب الرسول وإجلال لشخصيته العظيمة في نفوسهم، له مظاهره وتقاليده الأصيلة التي درجت عليها الشعوب الإسلامية. كما أنه مناسبة من أجل التذكير بالمثل العليا للإسلام ومعانيه السامية، والحث على مراجعة الأمة الإسلامية لسيرتها الذاتية وسلوكها في التربية الروحية والهداية الأخلاقية. وكيف وهو حبيب رب العالمين وخير خلق الله أجمعين

لم يخلق الرحمن مثل محمد … بين الورى بشراعلى الإطلاق

كلا ولا عرف الخلائق قدره … ما فوقه حقا سوى الخـــــلاق

ماذا أقول بوصفه ومديحه … وسناه دوما باهر الإشــــــــراق

وهو الذي للخلق أرسل رحمة … وأتى يتمّ مكارم الأخــــلاق »

« Le peuple Marocain, à l’exemple de nombreuses régions Islamiques, célèbre la commémoration du Mawlid An-Nabawiyy ach-Charîf, en tant que glorification et honneur envers la meilleure des créatures de Allâh, notre maître Mouhammad (صلى الله عليه وسلم), et également en tant qu’attachement à leur religion et lien étroit avec le Messager honoré et comme dévouement dans son amour et l’amour de ses proches parents musulmans.

Allâh ta’âlâ dit [ce qui a pour sens : ] «  Dis : “Qu’ils se réjouissent de ce que Allâh leur accorde par Sa grâce et Sa miséricorde. Ce qu’Il leur accorde est meilleur que ce qu’ils amassent.”»

La célébration des Marocains et de l’ensemble des musulmans d’Est en Ouest de la terre, du Mawlid du prophète honoré (عليه أفضل الصلاة وأزكى التسليم) est une manifestation de parmi les manifestations d’amour envers le Messager, et d’honneur envers sa personnalité éminente. Le Mawlid a ses propres manifestations et traditions auxquelles les peuples islamiques se sont habitués. C’est également l’occasion de rappeler les valeurs de l’Islam et leurs nobles significations, et d’encourager la communauté islamique à réviser sa biographie et son comportement en matière d’éducation spirituelle et d’orientation morale. Et comment en serait-il autrement, alors qu’il est le Habîb du Seigneur des mondes et le meilleur de toute la création de Allâh ».

Informations utiles :

– Ici, le ministère des Awqâf et des affaires Islamiques du Royaume du Maroc confirme que la célébration du Mawlid est permise dans la religion et qu’il s’agit d’une pratique acceptée par le peuple Marocain et l’ensemble des contrées musulmanes d’Est en Ouest.

– D’ailleurs, le Maroc fait parti des très nombreux pays dans lesquels le jour du Mawlid est un jour férié.

– Le Mawlid compte de parmi les bonnes innovations que les savants de l’Islâm ont approuvé. Parmi eux :

– En quoi consiste le Mawlid ?

  • Du fait de rassembler les musulmans dans le bien : ceci est un bien dans la religion.
  • De récitation du Qour-ân : ceci est un bien dans la religion.
  • De Dhikr (évocation de Allâh) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’éloge du prophète (صلى الله عليه وسلم)  : ceci est un bien dans la religion.
  • De cours et conférences religieuses : ceci est un bien dans la religion.
  • Du fait de s’inciter mutuellement à la piété : ceci est un bien dans la religion.
  • Distribuer des aumônes (nourritures et boissons) : ceci est un bien dans la religion.
  • D’invocations à l’égard de Allâh : ceci est un bien dans la religion.

– L’Imâm As-Souyoûti a d’ailleurs résumé tout cela en disant : « la commémoration de la naissance (Mawlid) à l’origine consiste en le rassemblement des gens, la récitation de ce qu’il est possible de réciter du Qour-ân, la narration des nouvelles rapportées au sujet du début de l’histoire du Prophète et ce qui est advenu comme signes à sa naissance, à la suite de quoi il leur est présenté de la nourriture qu’ils consomment puis partent sans rien ajouter à cela. Ceci compte parmi les bonnes innovations pour laquelle celui qui la fait sera récompensé, et ce, pour ce que cela comporte comme glorification du degré du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et comme manifestation de joie et de réjouissance pour sa noble naissance » [Dans son livre Housnou l-Maqsid fî ‘Amali l-Mawlid].

– Ainsi le Mawlid compte de parmi les bonnes innovations, et le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Quant au hadîth rapporté par Mouslim qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah), ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici]

– Consultez d’autres paroles de savants concernant les différentes sortes d’innovations : ici.