Sujet : L’égarement d’Ibn Taymiyah
[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]
Dans son livre « Majmoû’atou l-fatâwâ » [tome 2 page 238 de cette édition] Ibn Taymiyah (moujassim) a dit calomnieusement et mensongèrement :
« فقد حدّث العلماء المرضيّون وأولياؤه المقربون أن محمداً رسول الله صلى الله عليه وسلم يجلسه ربه على العرش معه »
« Les savants agréés et les Saints de haut degré ont rapporté que Allâh fera asseoir Mouhammad le messager de Allâh sur le trône avec Lui ».
Informations utiles :
– Ahmad Ibnou Taymiyah Al-Harrâni al-moujassim est né en 661 et il est décédé en 728 de l’Hégire. Il est à l’origine d’une grande discorde dans le monde musulman. Nombreux sont les savants de l’Islâm qui ont mis en garde contre lui et ont dénoncé ses multiples égarements. Il est l’une des plus anciennes références des wahhabites (pseudo-salafis). Retrouvez plus d’informations au sujet d’Ibn Taymiyah sur ce site : http://ibnoutaymiyya.com.
– Ici, Ibn Taymiyah (moujassim) prononce des propos qui sont manifestes dans l’attribution de la position assise à Allâh.
– Sachez que l’un des vices fréquemment utilisé par Ibn Taymiyah au sein de ses ouvrages, c’est de propager des croyances déviées en les attribuant calomnieusement aux gens de science. Dans la suite de cette citation, Ibn Taymiyah tente de justifier ses propos outranciers en accusant le tâbi’i Moujâhid (رحمه الله) d’avoir eu cette croyance, alors que la chaîne de transmission de ce récit est défectueuse.
– Cette croyance est contraire à ce qui est parvenu dans les textes de la religion. En effet :
- Allâh ta’âlâ a dit dans Son livre honoré {لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ} [Ce qui a pour sens] : « Rien n’est tel que Lui – d’aucune façon que ce soit -». Les savants spécialistes de tafsîr du Qour-ân ont confirmé que ce verset en lui-même est une preuve pour exempter Allâh du corps et de l’endroit. Parmi eux : l’Imâm Ar-Râzi [Dans son tafsîr], l’Imâm As-Souyoûti [Al-Iklîl] et autres.
- le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit dans un hadîth Sahîh rapporté par Al-Boukhâri et autre : « كَـــــانَ اللهُ وَلَــــمْ يَــــكُــــنْ شَــىءٌ غَــيْـــرُهُ » [ce qui a pour sens ] : « Allâh existe de toute éternité et rien d’autre que Lui n’est de toute éternité ». Ce hadîth nous indique qu’hormis Allâh, rien n’existe de toute éternité : ni terre, ni ciel, ni mer, ni endroit, ni trône, ni corps, ni membre, ni organe, ni aucune autre créature quelle qu’elle soit. Ce hadîth est donc une preuve explicite sur le fait que Allâh n’a pas besoin du trône et qu’Il n’est pas attribué des caractéristiques des créatures comme la position assise ou l’établissement.
- Le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui-même nié les directions et l’endroit au sujet de Allâh. Il a dit (صلى الله عليه وسلم) [ce qui a pour sens : ] « Ô Allâh Tu es Adh-Dhâhir, rien n’est au-dessus de Toi et Tu es Al-Bâtin, rien n’est en-dessous de Toi » [Rapporté par Mouslim et d’autres].
- L’Imâm Al-Bayhaqi a dit en commentant ce hadîth : « Puisque rien n’est au-dessus de Lui et rien n’est en dessous de Lui, Il n’est donc pas dans un endroit » [Dans son livre Al-Asmâ-ou wa s-Sifât]. Ainsi, il n’est pas valable d’attribuer à Allâh la position assise, l’établissement, ainsi que l’élévation physique et spatiale.
- De plus, l’unanimité sur le fait que Allâh existe sans endroit ni direction à été rapportée par de nombreux savants tels que l’Imâm Aboû Mansoûr Al-Baghdâdi [Al-Farqou bayna l-Firaq] et l’Imâm Al-Jouwayni [Al-Irchâd].
– Alors, comment Ibn Taymiyah peut-il prétendre que cette croyance est celle propagée par les savants de haut degré et les saints, alors que cela est de la mécréance manifeste.
– En effet, de nombreux savants ont confirmé que le fait de croire que Allâh serait assis sur le trône est un égarement qui constitue de la mécréance. Parmi eux :
- L’Imâm Ach-Châfi’i qui a dit : « Celui qui croit que Allâh est assis sur le trône est mécréant » [Rapporté par le Qâdî Houçayn] et [Rapporté par Al-Qourachi] et [Rapporté par Ibnou Ar-Rif’ah] ;
- L’Imâm Al-Bayhaqi qui a dit : « Il y a également parmi eux ceux qui ont dit qu’il est un corps (jism) et d’autres ont dit qu’il est possible qu’Il soit assis sur un trône, tout comme un roi est sur son lit. Toutes ces paroles entraînent l’attribution de la mécréance pour celui qui les dit, tout comme c’est le cas de celui qui fait preuve de négationnisme ou d’association. » [Dans son livre Chou’abou l-Îmân] ;
- L’Imâm An-Nawawi qui a dit : « Et s’il dit “Allâh s’est levé pour la justice” il est devenu mécréant, ou s’il dit “Allâh s’est assis pour la justice” il est devenu mécréant » [Rawdatou t-Tâlibîn / Kitâb Ar-Riddah] et Ibn Noujaym Al-Hanafi a tenu avec exactitude les mêmes propos dans son livre « Al-Bahrou r-Râ-iq », et également Adh-Dhahabi dans “Ith-hâfou l-Akâbir fî tahdhîbi kitâbi l-Kabâ-ir” ;
- L’Imâm Al-Kawthari qui rapporte l’unanimité en disant : « La mécréance de celui qui attribue le mouvement, la position assise et les limites à Allâh ta’âlâ est une chose au sujet de laquelle deux musulmans ne sont pas en désaccord. » [Dans son livre Maqâlâtou l-Kawthari]
- L’Imâm Al-Kawthari a dit également : « Ce qu’adore ce perdant se lève, s’assoit, et bouge ! Peut-être que ce Sijzi (originaire du Sijistan) a hérité cette croyance de ses voisins, les adorateurs des vaches (les hindous), et celui qui croit cela au sujet du Seigneur des mondes, c’est un mécréant par accord [des savants]. Malheur à celui qui suit des gens comme lui dans la prière ou dans le mariage ! » [Dans son livre Maqâlâtou l-Kawthari] ;
- Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari qui rapporte également l’unanimité en disant : « Un de ceux qui veulent connaître la science de la religion, et s’attacher à la voie du Salaf et du Khalaf m’a interrogé au sujet de ce qui n’est pas explicite dans les versets et les hadîth, par sa parole : « Que disent les maîtres des savants, que Allâh ta’âlâ les protège, au sujet de celui qui a pour croyance que Allâh ‘azza wa jall a une direction, ou qu’Il serait assis sur le trône dans un endroit spécifique et qui dit que cela est la croyance du Salaf ?» Plus loin, il répond : « Le jugement de cette croyance est qu’elle est infondée et celui qui y croit est un mécréant par l’unanimité des savants musulmans que l’on prend en considération. »[Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inât] ;
- Le Mouhaddith Al-Harari qui a dit : « L’exégèse du verset : {الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى} (Ar-Rahmânou ‘ala l-‘archi stawâ) : Il est un devoir de faire l’exégèse de ce verset dans un sens autre que celui de l’établissement (al-istiqrâr), de la position assise (al-jouloûss) ou de ce qui est de cet ordre. Celui qui croit une telle chose est devenu mécréant » [Dans son livre As-Sirât Al-Moustaqîm]
- Et beaucoup d’autres …
– Cette croyance d’égarement est confirmée dans plusieurs ouvrages d’Ibn Taymiyah (moujassim).
- Ibn Taymiyah (moujassim) a dit mensongèrement : « Ainsi, si la position assise du mort dans sa tombe n’est pas telle que la position assise des corps, alors ce qui est parvenu du Prophète (صلى الله عليه و سلم) au sujet des mots « Qou’oûd » et « Jouloûs » au sujet de Allâh ta’âlâ, comme le hadîth de Ja’far ibn Abî Tâlib (رضي الله عنه) ou le hadîth de ‘Oumar ibnou l-Khattâb (رضي الله عنه) et autres que ces deux-là, est prioritaire sur le fait de ne pas faire ressembler ceci aux attributs des esclaves». [Dans son ouvrage « Majmoû’ fatâwâ »]
- Ibn Taymiyah (moujassim) a dit en tant que blâme : «Et il veut d’après lui renier cela, alors il dit : Son istiwâ n’est pas un établissement ni une position assise ». [Dans son ouvrage «Al-‘Aqîdah At-Tadmouriyyah»]. Ici, Ibn Taymiyah s’oppose frontalement à ceux qui renient que l’istiwâ de Allâh soit une position assise ou un établissement. D’ailleurs, l’un des commentateurs wahhabites de cet ouvrage a confirmé cela. En effet, ‘Abdou r-Rahmân Al-Barrâk (wahhabite) a dit : « Le contexte des propos du chaykh – Ibn Taymiyah – laisse entendre que le terme istiwâ implique la position assise». [Dans son ouvrage « Charh Al-‘Aqîdah At-Tadmouriyyah»]
- Ibn Taymiyah (moujassim) a dit également : « Et il ne dit pas que sa position assise sur le trône est reniée, mais ce sont certains jahmites qui ont renié cela». [Dans son ouvrage « Majmoû’atou l-fatâwâ »]
- Ibn Taymiyah (moujassim) a dit aussi [mensongèrement] : « Ahlou s-Sounnah a dit : La parole de Allâh ta’âlâ {Ar-Rahmânou ‘ala l-‘Arch istawâ}, l’Istiwâ de Allâh sur Son trône glorieux est à prendre selon le sens propre [c’est-à-dire celui de la position assise et de l’établissement physique] et non selon un sens figuré». [Dans son ouvrage « Majmoû’atou l-fatâwâ »]
- Ibn Taymiyah (moujassim) rapporte la parole de ‘Outhmân Ad-Dârimi en étant d’accord avec lui, qui a dit : « Allâh s’assoit si Il veut ». [Dans son ouvrage « Al-Mouwâfaqatou Sarîhi l-Ma’qoûl li Sahîhi l-Manqoûl »]
- L’Imâm Aboû Hayyân Al-Andalouçi a dit : « J’ai lu dans un livre de Ahmad Ibnou Taymiyah, celui dont nous sommes le contemporain, un manuscrit de sa propre main qu’il a appelé Kitâbou l-’Arch [qu’il était écrit]: Certes Allâh s’assoit sur le Koursiyy et laisse un endroit libre pour y faire asseoir à côté de Lui le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) » [Dans son tafsîr « An-Nahrou l-Mâdd »]
- L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Housni a dit : « Aboû Hayyân le Nahwi (spécialiste de la grammaire Arabe) Al-Andalouçi a mentionné dans son tafsîr intitulé « An-Nahr » concernant la parole de Allâh ta’âlâ {وسع كرسيه السموات والأرض } : J’ai lu dans un livre de Ahmad Ibnou Taymiyah, celui dont nous sommes le contemporain, un manuscrit de sa propre main qu’il a appelé Kitâbou l-’Arch [qu’il était écrit]: » Certes Allâh s’assoit sur le Koursiyy et laisse un endroit libre pour y faire asseoir à côté de Lui le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) » [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabaha wa tamarad]
- Le savant Ottoman Hâjji Khalîfah (m.1067 H.) a dit : « Kitâbou l-‘Arch d’Ibn Taymiyah, il a cité dedans que Allâh s’assoit sur le Koursiyy et laisse un endroit libre pour y faire asseoir à côté de Lui le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) , Aboû Hayyân a mentionné cela dans [son livre] An-Nahr. Lorsqu’il aborde la parole de Allâh soubhânah {وسع كرسيه السموات} il a dit ce qui suit: J’ai lu le livre Kitâbou l-‘Arch d’Ahmad Ibnou Taymiyah, d’après un manuscrit de sa propre main » [Dans son livre Kachf adh-Dhounoûn]
- Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « Et cette croyance (de croire que Allâh serait assis) a été rapporté de lui (Ibn Taymiyah) par Aboû Hayyân Al-Andalouçi, le Nahwi (spécialiste de la grammaire Arabe), le Moufassir (exégète), le Mouqri (spécialiste des lectures du Qour-ân), dans son tafsîr intitulé An-Nahr » [Dans son livre Maqâlât As-Sounniyah fî Kachfi Dalâlât Ibni Taymiyah]
– De très nombreux savants de l’Islâm ont mis en garde contre les déviations d’Ibn Taymiyah, parmi eux :
- Salâhou d-Dîn As-Safadi a dit : « Les quatre Qâdî (Juges de l’État musulman) dont l’un est Mâliki, l’autre Châfi’i, l’autre Hanafi et l’autre Hambali ont été d’avis concordant et ont décrété qu’Ibn Taymiyah est un égaré et qu’il est un devoir de mettre en garde contre lui ». [Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Târîkh]
- L’historien Ibnou Châkir a dit : « Ibn Taymiyah est un égaré ». [Dans son livre ‘Ouyoûnou t-Tawârîkh]
- Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi a dit : « Ibn Taymiyah a contredit l’unanimité dans de nombreux points, il a été dit dans plus de soixante questions, dont certaines concernent les fondements. » [Dans son livre Al-Ajwibatou l-Mardiyyah]
- L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki a dit : « Ibn Taymiyah a innové de mauvaises croyances et a contredit les fondements de l’Islâm » [Dans son livre Ad-Dourratou l-Moudiyyah]
- Ibn Battoûtah a dit au sujet d’Ibn Taymiyah : « Il avait un problème dans sa tête» [Ar-Rihlah]
- Le Hâfidh As-Sakhâwi a dit : « Il (c’est-à-dire le Chaykh ‘Alâ-ou d-Dîn Al-Boukhâri) était interrogé au sujet des opinions qu’Ibn Taymiyah avait été le seul à émettre, et il avait répondu en fonction des erreurs qu’il y trouvait et de ce qui repoussait son cœur ; jusqu’à ce qu’il détermine son jugement à son sujet et déclare ouvertement qu’Ibn Taymiyah est un innovateur, puis qu’il est mécréant. Par la suite il s’est mis à déclarer explicitement dans ses assemblées que quiconque appellerait Ibn Taymiyah par l’appellation “Chaykhou l-Islâm” deviendrait mécréant pour avoir employé ce terme. Et il était connu pour cela.» [Dans son livre Ad-Daw-ou l-Lâmi’ fî A’yâni l-Qarni t-Tâçi’]
- Le Chaykh Ibnou Mou’allim al-Qourachi a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un égaré dont il est un devoir de mettre en garde ». [Dans son livre Najmou l-Mouhtadi]
- Le Qâdî Badrou d-Dîn Ibnou Jamâ’ah a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est quelqu’un que Allâh a égaré ». [Rapporté par Al-Haytami dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham]
- L’Imâm Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Housni a dit : « L’Imâm, l’Illustre savant, Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a composé environ quarante lignes avec des preuves (contre Ibn Taymiyah), et il a conclu en donnant le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
- L’Imâm Ibn Jahbal a déclaré mécréant Ibn Taymiyah, en effet l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Housni a dit : « Bourhânou d-Dîn Al-Fazâri a donné le jugement de déclarer mécréant Ibn Taymiyah, et a été d’accord avec lui le Chaykh Chihâbou d-Dîn Ibn Jahbal Ach-Châfi’i, et également le [Qâdî] Malikite a écrit sous la ligne (en tant que confirmation) et d’autres qu’eux encore ». [Dans son livre Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
- Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit : « Il (Ibn Taymiyah) est un innovateur, un égaré qui égare, un ignorant ». [Dans son livre Al-Fatâwa Al-Hadîthiyyah]
- Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami a dit aussi : « Qui est Ibn Taymiyah pour qu’il soit pris en compte ou qu’il soit pris comme référence dans un des sujets de la religion ? Il n’est pas autre que ce qu’on dit de lui un groupe de savants qui ont observé ses propos fallacieux et ses fausses preuves jusqu’à dévoiler l’égarement dans ses écarts et la laideur de ses illusions et ses erreurs comme a dit al-‘Izz Ibn jamâ’ah : il est un être que Allâh a égaré et qui a été dupé et qui a porté l’habit de la honte, que Allâh le fasse périr. Qu’il l’humilie et le prive suite à ses mensonges et ses fabrications » [Dans son livre Al-Jawharou l-Mounadh-dham fî Ziyârati l-qabri ch-Charîfi n-Nabawiyyi l-Moukarram]
- Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami a dit également : « De nombreux savants ont déclaré mécréant Ibn Taymiyah ». [Dans sa Hâchiyah de Charhou l-Îdâh fî Manâçiki l-Hajj]
- Le Chaykh Ahmad Ad-Dardîr Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Châfi’ites ont dit qu’Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité et a emprunté la voie des innovations blâmables » [Dans son livre Ach-Charhou s-Saghîr ‘Alâ Aqrabi l-Maçâlik]
- Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki a dit : « Les savants ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare » [Dans son livre « Hâchiyatou s-Sâwi ‘alâ tafsîr al-Jalâlayn »]
- Le Chaykh Ad-Doussoûqi Al-Mâliki a dit : « Certains Imâms Chafi’ites ont dit : Ibn Taymiyah est un égaré qui égare car il a violé l’unanimité (ijmâ’) et emprunté la voie menant aux innovations ». [Dans sa Hâchiyah du Charh Al-Kabîr]
- Le Chaykh Idrîs Ibn Ahmad Al-Wazzâni Al-Fâçi Al-Mâliki a dit : « La majorité des savants ont déclaré égaré Ibn Taymiyah et son élève Ibnou l-Qayyîm ». [Dans son livre An-Nachrou t-Tayyib ‘alâ charhi ch-Chaykhi t-Tayyib]
- Le Mouhaddith ‘Abdou Rabih Ibnou Soulaymân Ibnou Mouhammad Al-Qalyoûbi Al-Azhari a dit : « Ibnou Taymiyah dont ont été unanimes les musulmans qui ont une raison, à dire qu’il est un égaré qui égare ». [Dans son livre Faydou l-Wahhâb]
- Le Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit : « Ibnou Taymiyah est un ennemi de Allâh et de Son prophète, un criminel, un khabîth, un égaré qui égare […] après cela, celui qui le surnomme “Chaykh al-Islâm” est un hypocrite (mounâfiq) et un égaré tout comme lui » [Dans son livre Al-Bahrou l-‘Amîq]
- Le Chaykh Ahmad Al-Ghoumâri Al-Maghribi a dit également : « Que Allâh enlaidisse Ibn Taymiyah, l’humilie et le rétribue par ce qu’il mérite ! Et cela a été réalisé al hamdoulilLâh car Il a fait de lui l’imâm de tout égaré qui égare après lui, et il a fait de ses livres une source d’égarement de sorte que personne n’a lu ses livres et ne leur a accordé une grande importance sans devenir un imâm de l’égarement de son époque, et il suffit pour cela que Allâh ta’âlâ a fait sortir des idées perverses d’Ibn Taymiyyah la corne du diable (qarn ach-Chaytân) et ses disciples les chiens de l’enfer (kilâb an-nâr) » [Dans son livre ‘Ali Ibn Abî Tâlib Imâmou l-‘Ârifin]
- Le Chaykh Mouhammad Al-‘Arabi At-Tabbâni Al-Mâliki Al-Jazâ-iri Al-Makki a dit : « La croyance des suiveurs de Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb concernant Allâh Soubhânahou wa ta’âlâ est le tajsîm (corporalisme), et il a suivi en cela Ahmad Ibn Taymiyah qui lui-même a suivi les Karrâmiyyah » [Dans son livre Barâ-atou l-Ach’ariyyîn]
- Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi a dit : « Ibnou l-Qayyim a rapporté que son chaykh, Ibn Taymiyah faisait l’éloge des ouvrages de Al-Hawari (un moujassim) et qu’il incitait à les lire, car Ibn Taymiyah avait pour croyance l’assimilation (tachbîh) » [Dans son livre Itqânou s-San’ah fî Tahqîq ma’na l-Bid’ah]
- Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh al-Ghoumâri al-Maghribi, en bas de page de son livre en réplique à Al-Albâni (wahhabite) a dit : « Il a été rapporté de ‘Abdou l-Lâh ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi que celui qui qualifie Ibn Taymiyah de « chaykhou l-Islâm » alors par ce propos là il devient mécréant. Ce qu’il veut dire, c’est le fait de dire cela tout en ayant connaissance de ses paroles de mécréance et sa croyance d’égaré, et que malgré cela il le qualifie par ce terme ».
- Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari a dit : « [De parmi ceux qui ont mis en garde contre Ibn Taymiyah : ] Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Alâ-ou d-Dîn al-Boukhâri al-Hanafi, qui est décédé en 841 H., il l’a déclaré mécréant et il a déclaré mécréant ceux qui disent de lui « chaykhou l-Islâm », c’est-à-dire celui qui le nomme « chaykhou l-Islâm » tout en connaissant ses propos de mécréance. Le Hâfidh As-Sakhâwi a mentionné cela dans Ad-Daw-ou l-Lâmi’». [Dans son livre Maqâlât As-Sounniyah fî Kachfi Dalâlât Ibni Taymiyah]
- Le Docteur ‘Abdou l-Fadîl Al-Qousi Al-Azhari a dit : « Les savants de son époque et des époques qui ont suivi jusqu’à nos jours l’ont déclaré comme étant un égaré qui égare autrui (dâll moudill) en raison de ses nombreuses croyances et fatwa déviantes, dont il ne s’est jamais repenti. […] Ibn Taymiyya fut incarcéré pour mécréance par avis concordant des savants et des gouverneurs musulmans». [Sur le site officiel de l’association mondiale des promus d’Al-Azhar]
- Retrouvez ici une liste non exhaustive : Les savants ayant répliqué à Ibn Taymiyah.
– Sachez aussi qu’Ibn Taymiyah (moujassim) a influencé la mouvance sectaire wahhabite à adopter cette croyance hideuse :
- Le wahhabite ‘Abdou l-‘Azîz Ar-Râjihi a dit : « Par le contexte du verset, nous savons que ce qui est visé par la parole de Allâh ta’âlâ {Ar-Rahmânou ‘ala l-‘Arch istawâ} est : Il s’est élevé et assis sur le trône » [Dans son livre « Qoudoûmou l-Katâ-ibi l-Jihâd » préfacé par Al-Fawzân (wahhabite)]
- Après qu’il ait rapporté une parole faussement attribuée au fils de l’Imâm Ahmad, dans laquelle il aurait dit : « la parole de Allâh ta’âlâ {Ar-Rahmânou ‘ala l-‘Arch istawâ} et l’istiwâ aurait-il un sens autre que celui de la position assise ?!», Ar-Râjihi dira : « Cette parole est correcte, il n’y a rien de plus à dire (mot à mot : il n’y a pas la moindre poussière dessus), Oui ! l’istiwâ aurait-il un sens autre que celui de la position assise ?!» [Dans son livre « Qoudoûmou l-Katâ-ibi l-Jihâd » préfacé par Al-Fawzân (wahhabite)]
- L’ex-Moufti Saoudien, Mouhammad Âl Ach-Chaykh a dit : « Al-Maqâm al-Mahmoûd : il a été dit qu’il s’agit de l’intercession, et il a été dit qu’il s’agit du fait que le prophète sera assis avec Allâh sur le trône, comme cela est connu chez les gens de la Sounnah. Et il est possible de rassembler ces deux avis, mais celui de la position assise est plus éloquent » [Dans son livre Fatâwâ wa Raçâ-il]
- Sâlîh Al-Fawzân dans ses notes sur les vers An-Noûniyyah d’Ibn Al-Qayyim (moujassim), lorsque celui-ci dit : « Il est certes parvenu à son sujet la mention de la position assise », Fawzân commente en disant : « Al-Maqâm Al-Mahmoûd : c’est le fait que Allâh fera asseoir Mouhammad avec Lui sur le trône » [At-Ta’lîqou l-Moukhtasari ‘ala l-Qasîdati n-Noûniyyah]
- ‘Abdou r-Rahmân As-Sa’di (l’un des enseignants d’Ibn ‘Outhaymîn) a dit : « Nous même nous confirmons que Son istiwâ sur Son trône est un istiwâ qui lui convient, que cela soit expliqué par Son élévation sur Son trône, ou par l’établissement ou la position assise, ces explications ont été donné par les salafs » [Al-Ajwibatou s-Sa’diyyah]
- Les deux wahhabites Maslat Ibn Bandir Al-‘Outaybi et ‘Âdil Ibn ‘Abdi l-Lâh Âl Hamdân ont composé un ouvrage de tajsîm qu’ils ont intitulé : « La confirmation de la limite pour Allâh, et du fait qu’il est assis sur le trône »
- ‘Â-id Al-Qarni qui a dit : « Allâh est celui qui s’assoit sur le trône » [Enregistrement vidéo]
- Le wahhabite Egyptien Mustapha Al-‘Adawi lorsqu’il a été interrogé sur le sens de l’istiwâ de Allâh sur le trône a répondu : « Certains savants ont expliqué cela par la position assise sur le koursiyy » [Enregistrement vidéo]
– Cependant, selon d’autres leaders wahhabites, c’est une innovation d’égarement d’attribuer à Allâh la position assise, ce qui montre que les wahhabites se contredisent entre eux sur les fondements de la croyance. En effet :
- ‘Abdou l-Lâh Ibn Mouhammad Al-Ghounaymân (wahhabite) a dit : « Le terme assis (jalassa) n’est pas parvenu [au sujet de Allâh] dans un hadîth authentique, c’est-à-dire qu’il n’est pas parvenu qu’ « Il s’est assis sur le koursiyy » ni « sur le trône » » [Dans son livre intitulé Charh Fat-hi l-Majîd]
- Al-Albâni (wahhabite) a dit : « Allâh n’est pas assis sur le trône, Il n’a pas besoin des mondes… dire que Allâh est assis sur le trône, ceci un musulman ne le dit pas… l’attribution de la position assise [pour Allâh] n’est pas parvenu dans les textes alors on ne dit pas cela ! L’attribution de l’établissement (istiqrâr) [pour Allâh] n’est pas parvenu dans les textes alors on ne dit pas cela ! » [Enregistrement audio et Fatâwâ ‘ibra l-hâtif wa s-sayyârah n°215]
- Al-Albâni (wahhabite) a dit aussi : « Quant à Sa position assise ta’âlâ sur le trône, cela n’est parvenu dans aucun hadîth authentique » [Dans l’ouvrage Mawsoû’ah Al-Albâni]
- Al-Albâni (wahhabite) a dit aussi : « Il n’est pas permis d’attribuer l’établissement (istiqrâr) à Allâh car, premièrement, l’établissement est un attribut des humains; et deuxièmement, notre Seigneur ne s’est pas attribué cela » [Dans l’ouvrage Mawsoû’ah Al-Albâni]
- Al-Albâni (wahhabite) a également renié l’établissement et la position assise pour Allâh dans son livre Moukhtasar al-‘Oulouww.
- Après avoir pourtant attribué la position assise à Allâh, Fawzân (wahhabite) s’est contredit lui-même. Lorsqu’il a été interrogé : « Que dites-vous de la parole de ceux qui disent que l’istiwâ [de Allâh] vient dans le sens de la position assise, et est-ce que ceci compte comme une interprétation ? », Fawzân a répondu : « Ceci est faux (bâtil), car il n’est pas parvenu dans son tafsîr le sens de la position assise, et nous, nous ne confirmons rien de notre tête» [Charh Loum’ati l-i’tiqâd]
- ‘Abdou l-Lâh Al-Jibrîn (wahhabite) a dit : « Attribuer l’avis de la position assise à Ahlou s-Sounnah est un mensonge contre eux » [Dans son livre Al-Kanzou th-Thamîn]
– Les savants de l’Islâm ont été unanimes sur le fait que l’istiwâ de Allâh n’est pas une position assise (jouloûss) ni un établissement (istiqrâr). Parmi eux :
- L’Imâm Aboû Hanîfah [Dans son livre Al-Wasiyyah]
- L’Imâm Al-Bâqillâni [Dans son livre Al-Insâf]
- L’Imâm Ibnou Foûrak [Dans son livre Mouchkilou l-Hadîth]
- L’Imâm ‘Abdou l-Lâh Al-Jouwayni (père de l’Imâm Al-Haramayn) [Dans son livre Kifâyatou l-Mou’taqad]
- Le Chaykh Ibn Battâl [Dans son commentaire du Sahîh Al-Boukhâri]
- L’Imâm Al-Bayhaqi [Dans son livre Al-I’tiqâd]
- L’Imâm Ach-Chîrâzi [Dans son livre Al-Ichârah]
- L’Imâm Al-Haramayn Al-Jouwayni [Dans son livre Al-Irchâd]
- L’Imâm Al-Moutawalli [Dans son livre Al-Ghounyah]
- L’Imâm Al-Ghazâli [Dans son livre Ihyâ-ou ‘Ouloûmi d-Dîn]
- Le Qâdî Ibn Rouchd Al-Jadd [Rapporté par Ibnou l-Hâjj Al-Mâliki]
- Le Chaykh Al-Lâmichi Al-Hanafi [Dans son livre At-Tamhîd li Qawâ’id At-Tahwîd]
- L’Imâm Ahmad Ar-Rifâ’i [Dans son livre Al-Bourhânou l-Mou-ayyad]
- L’Imâm Aboû Madyan [Dans son traité de croyance]
- L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzî
- L’Imâm Ibn ‘Abdi s-Salâm [Rapporté par Tâjou d-Dîn As-Soubki]
- L’Imâm Zaynou d-Dîn Ibnou l-Mounayyir [Dans son livre Tafsîr Mouchkilât Ahâdith youchkilou dhâhirouhâ]
- L’Imâm Ibnou Abî Jamrah [Dans son livre Bahjatou n-Noufoûs]
- Al-Qâdî Ibn Jamâ’ah
- Le Moufassir Al-Khâzin [Dans son Tafsîr]
- L’Imâm Abou Hayyân Al-Andalouçi [Dans son Tafsîr : An-Nahrou l-Mâdd]
- Le Hâfidh Waliyyou d-Dîn Al-‘Irâqi [Dans son livre Tarhou t-Tathrîb]
- Le Chaykh Ahmad Zarroûq Al-Fâçi [Dans son livre Charh ‘Aqîdati l-Ghazâli]
- L’Imâm Al-Qastallâni
- Chaykh Al-Islâm Zakariyyâ Al-Ansâri [Dans son livre Ihkâm ad-Dalâlah]
- Le Chaykh Moullâ ‘Alî Al-Qârî
- L’Imâm Al-Kawthari (qui rapporte l’unanimité) [Dans son livre Maqâlâtou l-Kawthari]
- Le Chaykh Al-‘Azzâmi [Dans son livre Fourqân al-Qour-ân]
- Le Chaykh Ibn ‘Âchoûr [Dans son tafsîr]
- Le Chaykh Mehmed Zâhid Kotku [Dans son livre Ehl-i Sünnet Akaidi]
- Le Hâfidh Al-Harari [Dans son livre As-Sirât al-Moustaqîm]
- et de nombreux autres savants.
Il n’est donc pas permis de traduire le verset {الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى} (Ar-Rahmânou ‘ala l-’archi stawâ) et ceux qui sont similaires par le fait que Allâh serait établi ou assis sur le trône car cette explication est contraire au tawhîd (l’unicité de Allâh).
– De nombreux savants ont proposé l’interprétation (ta-wîl) du terme “istawâ” par la domination par la toute-puissance. Parmi eux :
- Le Loughawi ‘Abdou l-Lâh Ibnou Yahyâ Ibnou l-Moubârak
- L’Imâm Az-Zajjâj [Dans son livre Ma’âni Al-Qour-ân] et [Rapporté par An-Naçafi]
- L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Mâtourîdi
- L’Imâm At-Tabarâni [Dans son Tafsîr]
- L’Imâm Aboû Bakr Ahmad Ar-Râzi Al-Jassâs Al-Hanafi
- L’Imâm Abou l-Layth As-Samarqandi
- L’Imâm Ibnou Foûrak [Dans son livre Mouchkilou l-Hadîth]
- L’Imâm Aboû Mansoûr Mouhammad Ibnou l-Haçan Ibnou Abî Ayyoûb Al-Ayyoûbi An-Nayçâboûri
- L’Imâm ‘Abdou l-Lâh Al-Jouwayni [père de l’Imâm Al-Haramayn]
- Le Moufassir Abou l-Haçan ‘Ali Ibn Mouhammad Al-Mâwardi
- Le Moufassir Al-Wâhidi [Rapporté par Ibn Rouch Al-Jadd]
- L’Imâm Abou Is-hâq Ach-Chîrâzi
- Le Moufassir Ad-Damghâni Al-Hanafi
- L’Imâm Al-Moutawalli [Dans son livre Al-Ghounyah]
- L’Imâm Al-Haramayn Al-Jouwayni [Dans son livre Louma’ al-Adillah]
- Le Loughawi Ar-Râghib Al-Asbahâni
- L’Imâm Al-Ghazâli
- L’Imâm An-Naçafi (508 H.)
- L’Imâm Abou n-Nasr Al-Qouchayri
- Le Qâdî Ibnou Rouchd Al-Jadd [Rapporté par Ibnou l-Hâjj Al-Mâliki]
- Al-Allâmah Al-Lâmichi Al-Hanafi
- Le Moufassir Ibnou ‘Atiyyah Al-Andalouçi
- L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi
- Le Chaykh Ismâ’îl Ibnou Ibrâhîm Ach-Chaybâni Al-Hanafi
- Le Chaykh Sayfou d-Dîn Al-Âmidi
- Le Chaykh Ibnou l-Hâjib Al-Mâliki
- L’Imâm Al-‘Îzz Ibnou ‘Abdi s-Salâm
- L’Imâm Al-Qourtoubi
- Le Chaykh Chihâbou d-Dîn Al-Qarâfi
- Le Moufassir An-Naçafi [Dans son Tafsîr]
- Le Moufassir Al-Baydâwi
- Le Qâdî Badrou d-Dîn Ibnou l-Jamâ’ah
- Le Qâdî ‘Abdou r-Rahmân Al-Îji
- L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki
- Le Chaykh Al-Yâfi’i
- Le Qâdî Ibnou s-Sirâj Al-Hanafi
- Le Qâdî Tâjou d-Dîn As-Soubki
- Le Chaykh ‘Izzou d-Dîn Ibn Jamâ’ah [Dans son livre Darajou l-Ma’âlî]
- Le Loughawi Fayroûzâbâdi [Dans son livre Basâ-irou dhawi t-Tamyîz]
- L’Imâm As-Souyoûti
- L’Imâm Al-Qastallâni
- Chaykh Al-Islâm Zakariyyâ Al-Ansâri [Dans son livre Ihkâmou d-Dalâlah]
- Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
- Le Moufassir Ismâ’îl Haqqi Al-Hanafi
- Le Hâfidh Mourtadâ Az-Zabîdi
- Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari [Dans son livre It-hâfou l-Kâ-inat]
- Le Chaykh Az-Zourqâni Al-Mâliki
- L’Imâm Al-Kawthari [Dans son livre Maqâlâtou l-Kawthari]
- Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari [Dans son livre As-Sirâtou l-Moustaqîm]
- et de nombreux autres savants.
– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant l’istiwâ de Allâh : ici.
– Articles à consulter sur notre site :
- Chaykh Ad-Doussoûqi confirme qu’Ibn Taymiyah est un égaré qui égare
- Un serpent immense trouvé sur le torse d’Ibn Taymiyah dans sa tombe
- Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami dénonce Ibn Taymiyah
- Le Chaykh As-Sâwi Al-Mâliki met en garde contre Ibn Taymiyah : égaré qui égare (divorce triple)
- L’Imam Abou Hayyan Al-Andalouçi dénonce l’égarement de Ibn Taymiyah
- Le Hafidh Ahmad Al-Ghoumari met en garde contre Ibn Taymiyah
- Le Hâfidh Ibn Jahbal Al-Kilâbi rapporte qu’Ibn Taymiyyah a suivi la croyance de Pharaon
- Le Chaykh ‘Arabi At-Tabbâni dénonce la croyance d’Ibn Taymiyyah et des wahhabites
- L’Imâm As-Soubki dénonce la position d’Ibn Taymiyah concernant le tawassoul
- Le Docteur ‘Abdou l-Fadîl Al-Qoûsi Al-Azhari dénonce la mécréance d’Ibn Taymiyah
– Les paroles d’Ibn Taymiyah qui dérangent les wahhabites :
Août 15
Le Chaykh Ahmad Zarroûq explique l’istiwâ de Allâh sur le trône
Sujet : Allâh n’est pas établi sur le trône
Dans son livre « Charh ‘Aqîdati l-Ghazâli » le Chaykh Ahmad Zarroûq Al-Fâçi a dit au sujet de Allâh :
« استواء منزهاً عن المماسة والاستقرار والتمكن والحلول والانتقال : يعني لأن ذلك كله عليه محال، إذ هو من صفات المحدثات، وتعالى ربنا عن سمات الحدوث. هذا معنى ما أشار إليه مالك رحمه الله تعالى بقوله: والكيف غير معقول. وفي بعض الروايات: والكيفية مجهولة، ولا يصح لأن المجهولة يمكن تعلقها، وغير المعقول لا يتصور فهمه، وهو المراد هنا»
« L’ istiwâ [de Allâh est] exempt du contact, de l’établissement, du fait d’être dans un endroit, d’être incarné ou d’être en mouvement. » Car tout cela est impossible à Son sujet car cela fait partie des attributs de ce qui entre en existence et Allâh est totalement exempt de ce qui entre en existence, et c’est cela le sens indiqué par l’Imâm Mâlik par sa parole « al-kayfou ghayrou ma’qoûl » [le comment au sujet de Allâh est inconcevable]. Et selon une version : « al-kayfiyyatou majhoûlah » mais cela n’est pas valable, car ce qui est ignoré il est possible qu’il soit concerné par le comment. Ce qui est inconcevable on ne peux pas le confirmer [à Allâh] et c’est cela le sens voulu ici. »
Informations utiles :
– Al-‘Allâmah (l’illustre savant), Az-Zâhid (l’ascète), Al-Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), Al-Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth), le Chaykh Abou l-Fadl Chihâbou d-Dîn Ahmad Zarroûq Al-Fâçi Al-Barnouçi Al-Mâliki est né en 846 dans la région située entre Taza et Fès (Maroc) et il est décédé en 899 à Misrata (Lybie). Au cours de sa vie, il s’installa en Egypte et enseigna la science de la religion à l’Université Al-Azhar et devint une référence notamment dans le fiqh Malikite. On compte de parmi ses enseignants les plus célèbres : le Chaykh ‘Abdou r-Rahmân Ath-Tha’âlibi et le Hâfidh As-Sakhâwi. Sa tombe fût détruite en 2012 par les extrémistes wahhabites.
– Ici le Chaykh Ahmad Zarroûq approuve et commente une citation de l’Imâm Al-Ghazâli au sujet de l’istiwâ de Allâh sur le trône, dans laquelle il a dit : « Et Allâh est « istawâ ‘ala l-‘Arch » (le Trône), tel qu’Il l’a révélé et avec le sens qu’Il a voulu, d’un « istiwâ » exempt du contact, de l’établissement, du fait d’être dans un endroit, d’être incarné ou d’être en mouvement. Il n’est pas porté par le Trône, au contraire, le Trône est porté grâce à Sa puissance et Sa grâce. » [Ihyâ-ou ‘Ouloumi d-Dîn]
– Le Chaykh Ahmad Zarroûq confirme ici qu’il est impossible au sujet de Allâh : le contact, l’établissement, le fait d’être dans un endroit, le fait d’être incarné et le fait d’être en mouvement car tout ceci fait parti des attributs des créatures, des choses entrées en existence.
– Ensuite il explique que cela est conforme à la parole de l’Imâm Mâlik au sujet de l’istiwâ de Allâh, lorsqu’il a dit : « le comment n’est pas concevable »(al-kayf ghayrou ma’qoûl), c’est-à-dire qu’il s’agit là d’un istiwâ sans comment, c’est-à-dire sans caractéristique physique, un istiwâ qui n’implique pas la localisation dans un endroit, ni contact, ni établissement ni aucune autre caractéristique des créatures.
– Le Chaykh Ahmad Zarroûq explique également que la version contenant les termes « al-kayfiyyatou majhoûlah » n’est pas authentique, car elle signifierait que le comment est inconnu. Cette parole impliquerait donc qu’il existe un comment mais que celui-ci serait ignoré, alors que l’Imâm Mâlik a justement voulu expliquer qu’il n’y a pas de comment.
– Ainsi, la version propagée par les moujassimah (corporalistes), selon laquelle Mâlik aurait dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoûl), cette version n’est pas vraie ; elle n’a été validée d’aucun des Salaf ; elle n’a pas été confirmée comme étant la parole de Mâlik ni de personne d’autre parmi les Imâm. L’Imâm Mâlik n’a pas dit « le comment est ignoré » (al-kayfou majhoûl). Cette version n’a aucune chaîne de transmission sur laquelle on puisse se baser et elle n’est pas conforme au tawhîd. En effet, le fait de dire que le comment est ignoré, cela insinue que Allâh aurait des attributs qui ont un comment (des caractéristiques des créatures), mais que nous ne saurions pas par lesquelles de ces caractéristiques Il serait attribué; et cela contredit le tawhîd. Cependant certains savants ont cité cette version dans leurs ouvrages en expliquant “al-kayf” par “al-haqîqah” c’est-à-dire Sa réalité, ainsi ils comprennent de cette expression que nul ne connaît la réalité de Allâh si ce n’est Allâh Lui-même.
– Le comment (al-kayf) : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
– L’Imâm Mâlik a clairement dit que le comment au sujet de l’istiwâ de Allâh est inconcevable, c’est-à-dire que c’est un istiwâ sans comment (bilâ kayf). En effet, l’Imâm Mâlik n’a pas accepté que l’on demande « comment ? » au sujet de l’istiwâ de Allâh. Ceci nous confirme donc que l’istiwâ de Allâh n’est pas une position assise, ni un établissement, ni une installation, ni une élévation spatiale ni aucun autres sens qui font partie des attributs des créatures et qui sont concerné par le « comment » [kayf].
– L’Imâm Mâlik a dit également : « l’istiwâ n’est pas inconnu » (al-istiwâ ghayrou majhoûl) c’est-à-dire que l’istiwâ est connu car il est rapporté dans le Qour-ân, puis il a dit : « le comment n’est pas concevable »(al-kayf minhou ghayrou ma’qoûl) c’est-à-dire que le comment est exclu, impossible à Son sujet, à savoir que l’istiwâ dans le sens du comment, c’est-à-dire de l’attitude comme la position assise, n’est pas concevable : la raison ne l’accepte pas puisqu’il fait partie des caractéristiques des créatures. En effet, la position assise n’est valable que pour un être qui a des membres, c’est-à-dire un postérieur et des genoux, gloire à Allâh Qui est exempté de tout cela.
– Une autre version authentique proche de celle-ci est rapportée de Mâlik avec les termes (wa kayfa ‘anhou marfoû’) c’est-à-dire : « Dire “comment” est exclu à Son sujet ».
– Le Hâfidh Az-Zabîdi a dit : « Ibnou l-Labân a dit dans l’explication de la parole de Mâlik : sa parole « Kayf ghayrou ma’qoûl » (le comment est inconcevable) : c’est-à-dire que le kayf (comment) fait parti des caractéristiques de ce qui entre en existence, et tout ce qui fait parti des attributs des choses entrées en existence, le fait de les attribuer à Allâh contredit la raison, de ce fait cela est catégoriquement renié pour Allâh ta’âlâ. Quant à sa parole : « wa l-Istiwâ ghayrou majhoûl » (l’istiwâ n’est pas inconnu) c’est-à-dire que son sens est connu par les spécialistes de la langue Arabe, et sa parole « wa l-îmânou bihi» (et y croire) c’est-à-dire selon ce qui est digne de Lui ta’âlâ, « wâjib» (est un devoir) car cela fait parti de la foi en Allâh et en Ses livres, « wa s-sou-âlou ‘anhou bid’ah» (poser la question à ce sujet est une innovation) c’est-à-dire une nouveauté car les compagnons connaissaient son sens qui est digne d’être attribué à Allâh du point du vue de la langue, ainsi ils n’ont pas été amené à poser cette question» [It-hâfou s-Sâdati l-Mouttaqîn].
– Au sujet de la parole « fauteur d’innovation » [صاحب بدعة] adressé par l’Imâm Mâlik à cet homme qui lui avait demandé « comment est l’istiwâ de Allâh », le Chaykh Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi Al-Azhari explique en disant : « Parce que sa question sur le comment de l’istiwâ indique qu’il a compris l’istiwâ selon son sens apparent, physique, qui relève de l’emprise d’un corps sur un autre et de son établissement dessus, et qu’il n’a fait que douter sur le comment de cet établissement. Il a donc demandé à son sujet. Et c’est exactement cela l’assimilation (tachbîh) que l’Imâm Mâlik a pointé comme étant une innovation (bid’ah)» [Dans son livre «Fourqânou l-Qour-ân»]
– Ce qui confirme davantage la position de l’Imâm Mâlik, c’est ce que rapporte l’Imâm Al-Bayhaqi qui a dit : « [Les imâms] Al-Awzâ’i, Mâlik, Soufyân Ath-Thawri et Al-Layth Ibn Sa’d ont été questionné au sujet de ces hadîth (les hadîth moutachâbih – équivoques -), alors ils ont dit : Citez les comme ils sont parvenus, sans attribuer de comment (bilâ kayfiyyah) » [Dans son livre “Al-I’tiqâd”].
– La parole de l’Imâm Mâlik rejetant le « comment » au sujet de l’istiwâ de Allâh est rapportée avec une chaîne de transmission authentique. Elle a également été citée par :
– Voici le manuscrit du livre Al-I’tiqâd de l’Imâm Al-Bayhaqi dans laquelle est présente la parole de l’Imâm Mâlik :
– Remarque importante : il y a une grande différence entre :
– Certains leaders de la mouvance sectaire wahhabite ont même prétendu textuellement que Allâh serait assis sur le trône. Article à consulter à ce sujet : Ar-Râjihi et Fawzân (wahhabites) prétendent que Allâh est assis sur le trône.
– Les wahhabites ont hérité cette croyance abjecte d’Ibn Taymiyah (moujassim) qui a également prétendu que Allâh serait assis. Article à consulter à ce sujet : L’Imam Abou Hayyan Al-Andalouçi dénonce l’égarement de Ibn Taymiyah.
– Les savants de l’Islâm ont été unanimes sur le fait que l’istiwâ de Allâh n’est pas une position assise (jouloûss) ni un établissement (istiqrâr). Parmi eux :
Il n’est donc pas permis de traduire le verset {الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى} (Ar-Rahmânou ‘ala l-’archi stawâ) et ceux qui sont similaires par le fait que Allâh serait établi sur le trône car cette explication est contraire au tawhîd (l’unicité de Allâh).
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