Sujet : L’hypocrisie des wahhabites au sujet du Mawlid.
[Attention : ceci est un article de mise en garde contre des propos contraires à l’Islâm]
Dans son livre « Fatâwa l-‘Aqîdah » (page 623 de cette édition) à la question 353 qui lui a été posée, à savoir : « Quel est le jugement de fêter le Mawlid du Prophète ? », Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) répond :
« الاحتفال بالمولد بدعة ومحرم »
« La fête du Mawlid est une innovation (bid’ah) et c’est interdit (harâm) de le fêter »
Ici, Ibnou ‘Outhaymîn s’en tient à l’avis de la mouvance sectaire wahhabite, à savoir de considérer interdite la célébration du Mawlid du prophète (صلى الله عليه وسلم).
Cependant… à la question 354, lorsqu’on lui demande la différence entre la festivité organisée par les wahhabites durant une semaine en l’honneur de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, et la célébration du Mawlid du prophète (صلى الله عليه وسلم), Ibnou ‘Outhaymîn (wahhabite) répond :
« الأول: أن أسبوع الشيخ محمد بن عبد الوهاب رحمه الله تعالى لم يُتخذ تقرباً إلى الله عز وجل، وإنما يقصد به إزالة شبهة في نفوس بعض الناس في هذا الرجل ويبين ما من الله به على المسلمين على يد هذا الرجل.
الثاني: أسبوع الشيخ محمد بن عبد الوهاب رحمه الله لا يتكرر ويعود كما تعود الأعياد، بل هو أمر بين للناس وكتب فيه ما كتب، وتبين في حق هذا الرجل ما لم يكن معروفاً من قبل لكثير من الناس ثم انتهى أمره.»
« Premièrement : la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, n’est pas prise comme un acte par lequel on recherche l’agrément de Allâh [alors quel est l’intérêt ?!]. Mais c’est un acte pour lever le doute que certaines personnes ont à son sujet, et cela montre ce dont Allâh a comblé les musulmans par cet homme .
Deuxièmement : La semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb n’est pas quelque chose de répétitif [et alors ?!]. Et ne se perpétue pas tout comme se perpétuent les fêtes, et c’est une chose qui est évidente chez les gens !!! Et c’est pour faire connaître cet homme, à beaucoup de gens, à ceux qui ne le connaissent pas [qu’en est-il pour le Prophète alors?] ! »
Informations utiles :
– Mouhammad Ibnou Sâlih Al-‘Outhaymîn était l’un des plus grands leaders de la mouvance sectaire wahhabite. Il est né en 1347 H. (c’est-à-dire en 1925) et il est décédé en 1421 H. (c’est-à-dire en 2001), il y a environ vingt ans. Ses écrits restent une source d’égarement pour les personnes n’ayant pas de connaissances religieuses.
– Ici, Ibnou ‘Outhaymîn (wahhabite) est questionné sur la différence entre la célébration du Mawlid du prophète (صلى الله عليه وسلم), et la festivité d’une semaine pour Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb (le fondateur de la secte wahhabite), sachant que les wahhabites interdisent le Mawlid du prophète (صلى الله عليه وسلم), mais organisent et se réjouissent d’une fête d’une semaine pour le fondateur de leur mouvance.
– Pour tenter de se justifier sur ce deux poids deux mesures, et leur préférence à l’égard de leur leader au détriment du prophète (صلى الله عليه وسلم), Ibnou ‘Outhaymîn avance différents points :
Le premier est que, selon lui, la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb n’est pas un acte par lequel on recherche l’agrément de Allâh. Il y a dans ce propos beaucoup de confusions :
- ‘Abdou l-‘Azîz Âl ‘Abdou l-Latîf (wahhabite), lorsqu’il a été interrogé lui aussi sur la différence entre le Mawlid et la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb, il a dit : « Certes, la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb est une adoration (‘ibâdah) en elle-même ». Ainsi nous constatons qu’il y a contradiction au sein de la secte : Selon l’un d’eux, il s’agit d’une adoration et selon l’autre ce n’est pas une adoration !
- Ibnou Bâz (wahhabite), a rédigé un long discours religieux (khoutbah) de plusieurs pages, spécialement pour l’occasion de la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb. Or, Le fait de composer ou d’adresser un discours religieux est en soit une adoration, d’autant plus qu’il mentionne au sein de son discours des versets du Qour-ân et des hadîth du prophète (صلى الله عليه وسلم).
- De plus, Ibnou Bâz (wahhabite) a dit au sein de ce discours : «Mes chers honorables frères : certes le fait de se réunir pour étudier la doctrine des premiers musulmans vertueux, et dont l’appel du Chaykh Mouhammad Ibn ou ‘Abdi l-Wahhâb fait partie (sic), et le fait de la faire connaître aux gens et de les inciter à adhérer à ce que le Messager de Allâh (salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam), ses honorables compagnons et les ancêtres de cette communauté faisaient est une obligation et c’est la meilleure façon de se rapprocher de l’agrément de Allâh car il s’agit-là d’une association pour le bien, d’une concertation dans le convenable et d’une recherche pour parvenir à ce qui est meilleur.» [Dans son livre intitulé « Majmoû’ Fatâwâ »] Ainsi, Ibnou Bâz dit lui-même que le fait de se réunir pour étudier la doctrine de Mouhammad ibn ‘Abdi l-Wahhâb fait partie des choses par lesquelles on se rapproche de l’agrément de Allâh.
- Et d’ailleurs, s’ils ne recherchent pas l’agrément de Allâh dans cette célébration, pourquoi la font-ils ? Et pourquoi durant toute une semaine ? Quel est l’intérêt de passer une semaine à accomplir des actes qui n’apportent pas de récompenses ? Les pieux prédécesseurs (as-salafou s-Sâlih) nous ont justement enseigné la valeur du temps et de ne pas perdre son temps dans ce qui n’apporte pas de récompenses.
Le second point avancé par Ibnou ‘Outhaymîn est que, selon lui, la festivité d’une semaine pour Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb a pour unique objectif de lever le doute et les confusions que les musulmans ont sur lui et de le faire connaître. Cette justification est absurde pour plusieurs raisons :
- Qui est prioritaire parmi tout les hommes, à ce qu’on lève tout doute, ou toute confusion à son égard, si ce n’est le prophète (صلى الله عليه وسلم)? Il est prioritaire que les musulmans connaissent le prophète Mouhammad (صلى الله عليه وسلم) et les différents éléments de sa vie, que tout autre personne. Alors qu’en réalité, les wahhabites interdisent aux musulmans de se réunir pour parler du prophète (صلى الله عليه وسلم) mais ils autorisent de se réunir une semaine pour le leader de leur mouvance !
- Cette semaine pour Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb n’est en réalité qu’un moyen supplémentaire de prosélytisme à l’égard de leur mouvance sectaire. Leur objectif, comme le dit Ibnou ‘Outhaymîn, est de faire connaître et de défendre le fondateur du wahhabisme contre l’appréhension légitime des musulmans à son égard et à l’égard du wahhabisme.
Le troisième point est que, selon Ibnou ‘Outhaymîn, le Mawlid est une chose répétitive alors que la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb ne se répéterait pas d’année en année. Nous disons :
- Et Alors ?! Est-ce là un argument ? Les musulmans considèrent la célébration du Mawlid comme un acte de bien, et un remerciement à l’égard de Allâh, alors pourquoi serait-ce un argument contre le Mawlid que celui-ci soit répété chaque année ? De plus, il est possible qu’un musulman ait l’occasion de célébrer le Mawlid une année, mais que ce ne soit pas le cas l’année suivante et ainsi de suite. Mais qu’est-ce que cela change ? D’où provient cette règle qui sous-entend que si un acte se répète alors il deviendrait interdit.
Allâh ta’âlâ dit : {وَافْعَلُوا الْخَيْرَ لَعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ} [ce qui a pour sens : ] « Et faites le bien, puissiez-vous réussir ». - De plus, contrairement à ce qu’il prétend, la semaine de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Wahhâb est une festivité qui se répète chaque année. Et même dans le cas contraire, il se pourrait que différents groupes de wahhabite l’organisent durant des années différentes de sortes qu’en réalité cette fête se répéterait chaque année. conclusion : ceci n’a aucun sens.
- D’ailleurs, Ibnou ‘Outhaymîn a écrit un livret dans lequel il parle de la bataille de Badr (comment elle a eu lieu, les versets et hadîth à ce sujet etc), et il a lui-même dit concernant son ouvrage, qu’il recommande qu’il soit lu chaque année dans les mosquées. Ainsi, où est passé sa règle interdisant la répétition d’un acte ?!
– Egalement, de parmi les contradictions au sein de la secte, il y a le fait que les wahhabites ne sont pas au clair concernant la fête nationale Saoudienne. En effet, il s’agit d’un acte qui se répète chaque année et qui n’a aucune source dans les textes de la religion, ni dans le Qour-ân, ni dans la Sounnah. Le prophète n’a jamais fait une telle chose, ni les compagnons, ni les successeurs des compagnons, et aucun savant de l’Islâm n’a encouragé une telle pratique. Il s’agit là d’un acte innové par la mouvance wahhabite. Pourtant :
- Le Moufti Wahhabite ‘Abdou l-‘Azîz Âl Chaykh a dit : « La célébration de la fête nationale Saoudienne est un jour de remerciement à l’égard de Allâh » [Journal Saoudien ‘Oukâdh, n°3750 du 23 septembre 2011]. Ainsi selon ses propos, la célébration de la fête nationale Saoudienne serait en réalité une forme d’adoration.
- Ceci dit, sachez que l’ancien Moufti des wahhabites, Ibn Bâz (moujassim) a lui-même reconnu que cette célébration n’a pas d’origine, en effet il a dit : « La célébration de la fête nationale est une bid’âh, la célébration de la fête nationale est une bid’âh […] la fête nationale et la célébration de la fête nationale ou de n’importe quel jour, ou de la nuit de raghâ-ib, tout cela sont des innovations, tout ceci fait partie des innovations et ceci est une ressemblance avec les ennemis de Allâh » [Enregistrement audio d’Ibn Bâz (wahhabite)]
- Ainsi, nous voyons que selon les propos même d’Ibn Bâz, son compère et successeur ‘Abdou l-‘Azîz Âl Chaykh participerait à une innovation et ressemblerait aux ennemis de Allâh. A travers tout cela, nous voyons bien que les wahhabites ne sont pas cohérent et que leur compréhension de la religion est défaillante. Comment pourrait-on alors se baser sur eux concernant les jugements religieux ?!
– En quoi consiste le Mawlid, contre lequel les wahhabites s’acharnent tant ?
- Du fait de rassembler les musulmans dans le bien : ceci est un bien dans la religion.
- De récitation du Qour-ân : ceci est un bien dans la religion.
- De Dhikr (évocation de Allâh) : ceci est un bien dans la religion.
- D’éloge du prophète (صلى الله عليه وسلم) : ceci est un bien dans la religion.
- De cours et conférences religieuses : ceci est un bien dans la religion.
- Du fait de s’inciter mutuellement à la piété : ceci est un bien dans la religion.
- Distribuer des aumônes (nourritures et boissons) : ceci est un bien dans la religion.
- D’invocations à l’égard de Allâh : ceci est un bien dans la religion.
– L’Imâm As-Souyoûti a d’ailleurs résumé tout cela en disant : « la commémoration de la naissance (Mawlid) à l’origine consiste en le rassemblement des gens, la récitation de ce qu’il est possible de réciter du Qour-ân, la narration des nouvelles rapportées au sujet du début de l’histoire du Prophète et ce qui est advenu comme signes à sa naissance, à la suite de quoi il leur est présenté de la nourriture qu’ils consomment puis partent sans rien ajouter à cela. Ceci compte parmi les bonnes innovations pour laquelle celui qui la fait sera récompensé, et ce, pour ce que cela comporte comme glorification du degré du Prophète (صلى الله عليه وسلم), et comme manifestation de joie et de réjouissance pour sa noble naissance » [Dans son recueil de Fatwâ « Al-Hâwi li l-Fatâwi »].
– Ainsi, c’est comme si les wahhabites rendaient interdit de faire tout ces actes précédemment cité durant un jour dans l’année, pour la simple raison que ceci serait une innovation. De plus, la définition de l’interdit (harâm) dans l’islâm, c’est que celui qui le commet mérite le châtiment et celui qui le délaisse par obéissance à Allâh mérite d’être récompensé. Observez la gravité de leurs paroles.
– Pourtant, le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].
– Quant au hadîth rapporté par Mouslim qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah), ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici].
– Une question reste en suspend concernant l’organisation d’une semaine de fête pour Mouhammad Ibn ‘Abdi l-Wahhâb : Les compagnons ont-il déjà organisé une festivité d’une semaine pour faire l’éloge ou lever le doute sur quelqu’un ? Cet acte n’est-il pas une innovation selon les propres critères des wahhabites ?!
– Sachez que les savants de l’Islâm ont déjà statué sur le jugement du Mawlid depuis de nombreux siècles, et ils l’ont considéré comme une bonne innovation (bid’ah haçanah). Nous pouvons mentionner parmi eux :
- Le Sultân et Roi Al-Moudhaffar qui était reconnu comme un savant [Rapporté par As-Souyoûti] et [Rapporté par Ibn Kathîr] et [Rapporté par Adh-Dhahabi] et [Rapporté par le Mouhaddith Al-Harari]
- Le Hâfidh As-Souyoûti [Dans son livre Housnou l-Maqsid fi ‘Amali l-Mawlid] et [Rapporté par le Mouhaddith Al-Harari]
- Le Hâfidh Aboû Châmah (le Chaykh de l’Imâm An-Nawawi) [Rapporté par le Chaykh Ibn Zaynî Dahlân]
- Le Hâfidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni [Rapporté par As-Souyoûti] et [Rapporté par le Mouhaddith Al-Harari]
- Le Hâfidh As-Sakhâwi [Dans son ouvrage Al-Ajwibatou l-Mardiyyah] et [Rapporté par le Chaykh As-Sâlihi Ach-Châmi] et [Rapporté par le Chaykh Ibn Zayni Dahlân] et [Rapporté par le Mouhaddith Al-Harari]
- Le Mouhaddith Al-Qastallâni [Dans son livre Al-Mawâhibou l-Ladouniyyah]
- Le Hâfidh Ibnou Dihyah [Rapporté par As-Souyoûti] et [Rapporté par Ibn Kathîr] et [Rapporté par le Mouhaddith Al-Harari]
- Le Qâdî (Juge Islamique) de La Mecque : Najmou d-Dîn At-Tabari [Rapporté par Ibn Battoûtah]
- Le Chaykh des Qourrâ (récitateurs du Qour-ân) : Abou l-Khayr Ibnou l-Jazari
- Le Faqîh Ibnou Battoûta [Dans son livre Ar-Rihlah]
- Le Chaykh Aboû ‘Abdi l-Lâh Ibn ‘Ibâd Al-Khatîb
- Le Chaykh Mouhammad Ibnou Yoûçouf As-Sâlihi Ach-Châmi
- Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami [Rapporté par Isma’îl Haqqi]
- Le Chaykh Ibn Dhahîrah Al-Makki Al-Hanafi [Dans son livre Al-Jâmi’ou l-Latîf]
- Le Chaykh Ibnou ‘Âchir Al-Mâliki
- Le Chaykh Mouhammad ‘Illaych Al-Mâliki [Dans son livre Al-Qawlou l-Mounjiyy]
- Le Chaykh ‘Abdou l-Majîd Al-Maghribi [Dans son livre Al-minhâj fi l-mi’râj]
- Le Moufti de La Mecque : le Chaykh Ahmad Ibnou Zayni Dahlân [Dans son livre As-Sîrah an-Nabawiyyah]
- Le Chaykh Mouhammad Al-Khidr Houçayn (ex grand Imâm d’Al-Azhar) [Dans le Magazine Al-Hidâyatou l-Islâmiyyah]
- Le Chaykh Nasrou d-Dîn Al-Moubârak Ibnou t-Tabbâkh
- Le Chaykh Moullâ Al-Qâri Al-Hanafi
- Le Chaykh Dhahîrou d-Dîn Ja’far At-Tazmanti
- Le Chaykh de la mosquée de Az-Zaytoûnah et de ses annexes en Tunisie : Le Chaykh Tâhir Ibnou ‘Âchoûr
- L’assistant du dernier Calife: le Chaykh Al-Kawthari
- Le Chaykh Rifâ’ah At-Tahtâwi Ach-Châfi’i Al-Misri
- Le Chaykh de la grande Mosquée de La Mecque : ‘Alawi Al-Mâliki
- Le Chaykh Mouhammad Al-‘Arabi At-Tabbân [Dans son livre Barâ-atou l-Ach’ariyyîn]
- Le Chaykh ‘Abdoullâh Al-Ghoumâri
- Le Mouhaddith ‘Abdoullâh Al-Harari [Dans son livre As-Sirât Al-Moustaqîm]
- L’instance religieuse Égyptienne « Dâr al-Iftâ Al-Misriyyah » [Publié le 03 novembre 2019]
- L’instance religieuse Jordanienne « Dârou l-Iftâ » [Publié le 22 avril 2010]
- Le centre de Fatwâ de l’Université Islamique Al-Azhar [Publié le 7 novembre 2019]
- Et beaucoup d’autres…
– Plus étonnant encore : Ibnou Taymiyah (moujassim), l’ultime référence des wahhabites, a lui aussi fait la distinction entre les bonnes et mauvaises innovations [Dans son livre intitulé Dar-ou Ta’âroudi l-‘Aqli wa n-Naql] et il a confirmé que la célébration du Mawlid apporte des récompenses. Il a dit à ce sujet : « Célébrer le Mawlid et le prendre comme une occasion religieuse qui se répète chaque année comme certains le font, il y a en cela une grande récompense pour sa bonne intention, et pour sa glorification du prophète salla l-Lâhou ‘alayhi wa âlihi wa sallam » [Dans son livre intitulé Iqtidâ-ou s-Sirâti l-Moustaqîm]. Remarquez que pour Ibnou Taymiyah (moujassim), il n’y a aucun mal que cette célébration ce répète chaque année. Cependant, nous ne voyons pas les wahhabites mettre en garde contre Ibnou Taymiyah, ni même contre Ibnou Kathîr [Dans son livre Al-Bidâyah wa n-Nihâyah] et [Rapporté As-Souyoûti] et Adh-Dhahabi [Dans son livre Siyarou A’lâmi n-Noubalâ] qui ont également fait l’éloge du Mawlid.
– Pour conclure, nous disons que le comportement des wahhabites est similaire à celui du Chaytân. En effet, le Hâfidh Al-‘Irâqi rapporte d’après le Hâfidh Baqî Ibnou Moukhalid (m.276 H.) : « Iblîss a poussé un cri terrible à quatre reprises : lorsqu’il a été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le prophète (صلى الله عليه و سلم) est né et lorsque [Soûrat] Al-Fâtihah a été descendue par révélation » [Dans son livre Al-Mawridou l-Haniyy fi l-Mawlid as-saniyy]. Tout comme Iblîss a poussé un grand cri lors de la naissance honoré du prophète (صلى الله عليه و سلم), chaque année nous entendons à l’approche du Mawlid les opposants à cette commémoration -les wahhabites- pousser des cris, suivant les traces du Chaytân, afin d’empêcher les musulmans d’y participer.
– Consultez d’autres paroles de savants concernant les différentes sortes d’innovations : ici.
– Retrouvez de nombreuses paroles de savants concernant le Mawlid : ici.
– Voir aussi :
3 Commentaires
Incohérence wahhabite comme d’habitude
Auteur
قول ابن باز الوهابي
https://binbaz.org.sa/fatwas/2365/%D8%AD%D9%83%D9%85-%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%AD%D8%AA%D9%81%D8%A7%D9%84-%D8%A8%D8%A7%D9%84%D9%8A%D9%88%D9%85-%D8%A7%D9%84%D9%88%D8%B7%D9%86%D9%8A-%D9%88%D8%A7%D9%84%D8%A7%D8%B3%D8%A7%D8%A8%D9%8A%D8%B9-%D8%A7%D9%84%D8%AF%D8%B9%D9%88%D9%8A%D8%A9
tout le bruit qu’ils font contre la commémoration du mawlid me fait penser à un 5ème cri du shaytan, après ceux qu’il a poussés en étant maudit, chassé du Paradis, à la naissance du prophète Muhammad salla-llahu ^alayhi wa salam et à la révélation de la Fâtiha. que Allah nous préserve de leur mal.