Sujet : Explication du hadîth du nouzoûl
Dans son commentaire du Sahîh Mouslim, lors de l’explication du hadîth an-nouzoûl (le hadîth qui commence par « Yanzilou Rabbounâ … »), l’Imâm An-Nawawi a dit :
« قوله – صلى الله عليه وسلم – : ( ينزل ربنا كل ليلة إلى السماء الدنيا فيقول : من يدعوني فأستجيب له ) هذا الحديث من أحاديث الصفات ، وفيه مذهبان مشهوران للعلماء سبق إيضاحهما في كتاب الإيمان ومختصرهما أن أحدهما وهو مذهب جمهور السلف وبعض المتكلمين : أنه يؤمن بأنها حق على ما يليق بالله تعالى ، وأن ظاهرها المتعارف في حقنا غير مراد ، ولا يتكلم في تأويلها مع اعتقاد تنزيه الله تعالى عن صفات المخلوق ، وعن الانتقال والحركات وسائر سمات الخلق .
والثاني : مذهب أكثر المتكلمين وجماعات من السلف وهو محكي هنا عن مالك والأوزاعي : أنها تتأول على ما يليق بها بحسب مواطنها . فعلى هذا تأولوا هذا الحديث تأويلين أحدهما : تأويل مالك بن أنس وغيره معناه : تنزل رحمته وأمره وملائكته كما يقال : فعل السلطان كذا إذا فعله أتباعه بأمره . والثاني : أنه على الاستعارة ، ومعناه : الإقبال على الداعين بالإجابة واللطف . والله أعلم . »
« La parole du prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Yanzilou Rabbounâ koulla laylatin ila s-samâ-i d-dounyâ fayaqoûl : man yad’oûnî fa Astajîbou lah) ; ce hadîth fait partie des hadîth qui traitent des attributs de Allâh. Et il y a, à ce sujet, deux voies (madh-habân) célèbres empruntées par les savants, que nous avons déjà clarifiées dans [le chapitre] « le livre de la Foi » , et le résumé de ces deux voies est :
– L’une de ces voies (madh-hab), et il s’agit de la voie de la plupart des Salaf [les savants des trois premiers siècles de l’Hégire], et de quelques-uns des moutakallimoûn [c’est-à-dire des théologiens, qui sont venus après le salaf], qui consiste à croire en ces textes comme étant véridiques selon ce qui est digne de Allâh ta’âlâ, et que leur sens apparent (dhâhir) qui s’applique aux créatures n’est pas le sens visé, sans parler de son interprétation, tout en ayant la croyance que Allâh ta’âlâ est exempt des attributs des créatures, et exempt du déplacement, du mouvement, et des autres états de la création.
– La seconde voie (madh-hab) est celle de la plupart des moutakallimoûn [théologiens] et d’un groupe de savants du Salaf, et qui est rapportée ici de Mâlik et d’Al-Awzâ’i : cela consiste à interpréter les textes en fonction de ce qui est digne de Allâh. Ainsi, ils ont interprété ce hadîth avec deux explications : l’une d’entre elles est un ta-wîl [interprétation] par Mâlik Ibnou Anas et d’autres que lui, qui ont dit : ce sont Sa Miséricorde (rahmah), Son Ordre (amr) et Ses anges qui descendent, comme on peut dire : « le sultan a fait ceci » alors que cela a été fait par des personnes sous son commandement [et non par lui personnellement]. Le deuxième type d’explication est que ceci est au sens figuré, c’est-à-dire que Allâh exauce ceux qui invoquent et leur fait miséricorde, et Allâh a plus de science que tout autre ».
Informations utiles :
– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Aboû Zakariyyâ Mouhyi d-Dîn Yahyâ Ibnou Charaf An-Nawawi est un savant de référence. Il est né en 631 et il est décédé en 676 de l’hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 770 ans. C’est un savant dans l’école de jurisprudence Chafi’ite. Son commentaire du sahîh de l’Imâm Mouslim est très célèbre. Il a écrit d’autres livres tels que « Riyâd as-Sâlihîn » (le jardin des vertueux), et le recueil de 40 hadîth si connus.
- Tâjou d-Dîn As-Soubki le surnommait « Chaykhou l-Islâm » [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah Al-Koubrâ]
- Adh-Dhahabi a dit de lui : « Le Moufti de la Oummah, Chaykhou l-Islâm […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chafi’ite, l’ascète, l’un des étendards (de la religion)» [Târîkhou l-Islâm]. Il a dit également : « Le Chaykh, le modèle (qoudwah) […] le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), l’ascète, le pieux adorateur, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le moujtahid versé dans l’adoration de Son Seigneur, Chaykhou l-Islâm » [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
- Ibn Kathîr a dit à son sujet : « Le Chaykh, l’Imâm, l’illustre savant (al-‘Allâmah), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) l’honorable Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) […] l’un des pieux adorateurs et ascètes» [Tabaqâtou ch-Châfi’iyyah]
– Ici, l’Imâm An-Nawawi explique le hadîth du nouzoûl et indique les deux voies empruntées par les savants au sujet de ce hadîth et des Textes qui sont similaires, c’est-à-dire les Textes équivoques :
- La première : croire en ce qui est parvenu dans les Textes sans rentrer dans les détails du sens, tout en exemptant Allâh de toutes ressemblances et caractéristiques des créatures, comme le mouvement et le déplacement (c’est ce qu’on appelle tafwîd ou encore interprétation globale -ta-wîl ijmâliyy-).
- La seconde : Interpréter selon un sens digne d’être attribué à Allâh et valable dans la langue (c’est ce qu’on appelle l’interprétation détaillée – ta-wîl tafsîliyy -).
– Ces deux voies qui sont toutes les deux correctes ont en commun de ne pas prendre le sens apparent et d’exempter Allâh des attributs des créatures tels que le mouvement et le déplacement. Ainsi nous croyons que Allâh a pour attribut le nouzoûl sans faire de similitude avec les attributs des créatures et sans en comprendre que Allâh serait concerné par la descente. Remarque : Les savants du Salaf, bien qu’ils utilisaient majoritairement l’interprétation globale, ils avaient quelque fois recours à l’interprétation détaillée également, comme le précise An-Nawawi en mentionnant l’Imâm Mâlik et l’Imâm Al-Awzâ’i.
– De nombreux savants ont mentionné les deux méthodologies valables concernant les Textes (versets et hadith) équivoques (moutachâbih), parmi eux :
- L’Imâm Ibnou l-Jawzi [Dans son livre Daf’ou Choubahi t-Tachbîh]
- L’Imâm Al-Qourtoubi [Dans son Tafsîr] et [Dans son livre At-Tidhkâr]
- L’Imâm An-Nawawi [Voir ci-dessus] et [Dans son commentaire du Sahîh de Mouslim]
- Le Chaykh Ibnou Jouzay
- L’Imâm Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni [Dans son livre Fath Al-Bârî]
- Le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami [Al-Minhajou l-Qawîm]
- Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari [Dans son livre As-Sirâtou l-Moustaqîm]
- Et autres qu’eux…
– Donc lorsque le terme « yanzilou » est employé au sujet de Allâh, nous ne disons pas que Allâh descend, car comme l’ont dit les savants, Allâh est exempt du déplacement, du mouvement, de la direction et de l’endroit.
– L’Imâm An-Nawawi rapporte également le célèbre ta-wîl (interprétation) de l’Imâm Mâlik, expliquant que ce n’est pas Allâh qui descend mais Sa Miséricorde, ainsi que Son Ordre et Ses anges. D’autres savants ont rapporté cela de l’Imâm Mâlik tels que Az-Zourqâni [Charh du Mouwatta de l’Imâm Mâlik], Ibn Battâl, Al-Qâdî ‘Iyâd, Al-Qastallâni, Al-Yamani, Moullâ ‘Ali Al-Qâri ainsi que Ibn ‘Abdi l-Barr et autres.
– Cette interprétation a également été mentionnée par d’autres savants tels que :
- L’Imâm Ibn Foûrak
- Le Qâdî Aboû Bakr Ibn ‘Arabi
- Le Qâdî ‘Iyâd
- L’Imâm Al-Jouwayni
- L’Imâm Al-Moutawalli [Al-Ghounyah]
- L’Imâm Al-Qourtoubi
- Le Loughawi Ibn Mandhoûr [Liçânou l-‘Arab]
- L’Imâm Badrou d-Dîn Al-‘Ayni
- L’Imâm As-Souyoûti
- L’Imâm Al-Qastallâni
- Le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami [Al-Minhajou l-Qawîm]
- Le Chaykh Mouhammad Al-Khatîb Al-Misri
- Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
- Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki [It-hâfou l-Kâ-inat]
- Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri
- et beaucoup d’autres…
– Cette interprétation est appuyée par ce qu’ont rapporté certains transmetteurs du hadîth de Al-Boukhâri qui l’ont rapporté avec la dammah sur le yâ, c’est-à-dire avec les termes « يُنزِل ربٌّنا » « younzilou rabbounâ » (Notre Seigneur fait descendre), c’est à dire que Allâh ordonne à un ange de descendre. Cette transmission est mentionnée par de nombreux savants dont :
- L’Imâm Ibnou Foûrak
- L’Imâm Al-Qourtoubi
- L’Imâm Badrou d-Dîn Az-Zarkachi
- L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni
- L’Imâm Badrou d-Dîn Al-‘Ayni
- L’Imâm As-Souyoûti
- L’Imâm Al-Kawthari
- et d’autres.
– Les savants de l’Islâm, qu’ils soient du Salaf ou du Khalaf, sont unanimes a confirmer l’attribut du nouzoûl au sujet de Allâh, tout en exemptant Allâh du comment (kayf), c’est-à-dire des caractéristiques des corps comme le mouvement, le déplacement et la descente de Son Être. Nous pouvons citer parmi eux :
- L’Imâm Al-Mâtourîdi [Kitâbou t-Tawhîd]
- Le Hâfidh Ibn Hibbân [Dans son Sahîh]
- L’Imâm Al-Khattâbi
- L’Imâm Al-Halîmi [Rapporté par Al-Bayhaqi]
- L’Imâm Ibn Battâl
- Abou l-Fadl At-Tamîmi Al-Hambali qui a dit concernant le hadîth du nouzoûl : « Et il n’est pas possible à Son sujet le déplacement et l’incarnation dans les endroits » [Rapporté par Ibn Hamdân dans Nihâyatou l-Moubtadi-în]
- Ibnou l-Bannâ Al-Hambali qui a dit concernant le hadîth du nouzoûl : « On ne dit pas que cela a lieu par un mouvement ou un déplacement » [Rapporté par Ibn Hamdân dans Nihâyatou l-Moubtadi-în]
- L’Imâm Al-Bâqillâni [Al-Insâf]
- L’Imâm Al-Bayhaqi [Al-I’tiqâd]
- L’Imâm Al-Isfarâyîni [At-Tabsîrou fi d-Dîn]
- L’Imâm Ach-Chirâzi [Al-Ichârah]
- L’Imâm Al-Jouwayni
- L’Imâm Al-Ghazâli [Ihyâ-ou ‘Ouloûmi d-Dîn]
- Le Qâdî Ibn Rouchd Al-Jadd [Al-Mouqaddimât al-Moumahhadât]
- L’Imâm An-Naçafi (m.508 H.)
- Le Chaykh Ibn ‘Aqîl Al-Hambali a dit concernant le hadîth du nouzoûl : « Ce n’est pas par la disparition (d’un endroit à un autre) ou un déplacement, et ce n’est pas comme notre nouzoûl […] devient mécréant celui qui assimile Allâh à ce qu’Il a créé » [Rapporté par Ibn Hamdân Nihâyatou l-Moubtadi-în]
- L’Imâm Ibn Al-Jawzi [Saydou l-Khâtir] et [Daf’ou Choubahi t-Tachbîh]
- L’Imâm Al-Qourtoubi : [Dans son Tafsîr (1)] et [Dans son Tafsîr (2)]
- L’Imâm An-Nawawi [Charh Sahîh Mouslim (1)] et [Charh Sahîh Mouslim (2)]
- L’Imâm Al-Baydâwi [Rapporté par Ibn Hajar] et [Rapporté par Az-Zourqâni]
- Le Chaykh Mouhammad At-Tîbi
- Le Loughawi Ibn Mandhoûr [Liçânou l-‘Arab]
- Le Qâdî Ibn Jamâ’ah [Idâhou d-Dalîl]
- Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Yamani
- L’Imâm Tâjou d-Dîn As-Soubki
- L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni [Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
- L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni qui mentionne l’unanimité du Salaf et du Khalaf [Charh Sahîh Al-Boukhâri (1)] et [Charh Sahîh Al-Boukhâri (2)]
- Le Chaykh Badrou d-Dîn Al-‘Ayni qui a dit : «Il est impossible d’attribuer à Allâh ta’âlâ l’endroit et le nouzoûl dans le sens du déplacement » [Dans son commentaire du Sahîh Al-Boukhâri]
- L’Imâm As-Sanoûçi qui a dit : «Il est impossible au sujet de Allâh ta’âlâ […] le mouvement et l’immobilité » [Dans son traité de croyance Al-Moufîdah li l-Wildân wa n-Niçâ-i l-Mou-minât]
- L’Imâm Al-Qastallâni
- La Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
- L’Imâm Az-Zourqâni [Charh du Mouwatta de l’Imâm Mâlik]
- Le Chaykh Ahmad Ridâ [Qawâri’ou l-Qahhâr]
- Le Chaykh Mahmoud As-Soubki, qui mentionne l’unanimité des savants du Salaf et du Khalaf [It-hâfou l-Kâ-inat (1)] et [It-hâfou l-Kâ-inat (2)]
- L’ancien Moufti d’Egypte, le Chaykh Mouhammad Bakhît Al-Moutî’i Al-Hanafi Al-Misri qui a dit : «Il est impossible d’attribuer à Allâh ta’âlâ l’endroit et le nouzoûl dans le sens du déplacement » [Dans son livre Al-Kalimâtou t-Tayyibâtou fî Ma-thoûri ‘ani l-Isrâ-i wa l-Mi’râj mina r-Riwâyât]
- Le Chaykh Al-‘Azzâmi qui mentionne l’unanimité du Salaf et du Khalaf [Fourqânou l-Qour-ân]
- Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri
- Le Chaykh Al-Harari [As-Sirâtou l-Moustaqîm]
- et beaucoup d’autres…
– Certains savants ont mentionné de manière explicite dans leurs ouvrages que le fait d’attribuer à Allâh le mouvement ou le déplacement est de la mécréance. Parmi eux :
- L’Imâm Abou l-Haçan Al-Ach’ari [Rapporté par As-Soubki]
- Le Qâdî ‘Abdou l-Wahhâb Al-Mâliki qui mentionne l’unanimité [Charh ‘Aqîdah Mâlik As-Saghîr]
- L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni [Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad]
- L’Imâm Al-Kawthari qui mentionne l’unanimité [Maqâlâtou l-Kawthari (1)] et [Maqâlâtou l-Kawthari (2)]
- Ibnou l-Bannâ Al-Hambali qui a dit : « Celui qui prend le nouzoûl [de Allâh] dans le sens de quitter un endroit pour en occuper un autre, et du déplacement alors c’est de la mécréance » [Al-Ousoûlou l-Moujarradah].
– Ainsi il ne convient pas de prêter attention aux propos des wahhabites qui accusent les gens de la Sounnah qui ont interprété ce hadîth d’être des mou’attil (négateur/athée). Ces mêmes wahhabites qui prétendent qu’il s’agit d’une descente véritable de Allâh tout comme l’a prétendu Ibn Outhaymîn (wahhabite) qui a dit : « Et il s’agit d’une descente véritable qui convient à Allâh. Et les négateurs (ahlou t-Ta’tîl) l’ont interprété par la descente de Son ordre, de Sa miséricorde ou d’un de parmi Ses anges » [Dans son commentaire du livre Loum’atou l-I’tiqâd]. Ainsi, il est venu avec une croyance totalement opposée à celle des savants mentionnés ci-dessus.
– Cette croyance que défendent les wahhabites est propre aux mouchabbihah (corporalistes) comme l’a signalé l’Imâm Ibn Hajar, lorsqu’il a dit : “Les gens ont divergé sur le sens de an-nouzoûl : certains l’ont pris selon son sens apparent et son sens propre (haqîqi), et ce sont les corporalistes (al-Mouchabbihah), et Allâh est exempt de ce qu’ils disent.” [Charh Sahîh Al-Boukhâri], et cette croyance que prône Ibn ‘Outhaymîn est celle que prônait l’ancêtre des moujassimah, Aboû ‘Abdi l-Lâh Ibn Karrâm qui prétendait que ce qu’il adore est concerné par le changement de lieu, le déplacement et la descente [voir à ce sujet le livre de l’Imâm Ach-Charastâni : ici].
– Le Chaykh Ibn Hamdân Al-Hambali a dit : « Le hadîth du nouzoûl et ce qui est similaire dont la chaîne de transmission est authentique ne doivent pas être pris selon le sens apparent » [Nihâyatou l-Moubtadi-în].
– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le hadîth du nouzoûl : ici.
– L’Imâm, le spécialiste de la science du Hadîth, le Moujtahid (jurisconsulte), Mâlik Ibnou Anas est l’un des plus grands savants de notre communauté, il est une référence incontournable pour tous musulman. C’est un Salaf (c’est à dire qu’il a vécu dans les trois premiers siècles de l’Hégire), il est né en 93 et il est décédé en 179 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 1265 ans. Il est l’Imâm de l’école (madh-hab) Malikite. Consultez sa biographie : ici.
– L’Imâm du salaf, le Moujtahid, Aboû ‘Amr Abdou r-Rahmân Ibnou ‘Amr Al-Awzâ’i est né en 88 et il est décédé en 158 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 1285 ans. Il était l’un des plus grands savants du salaf. Il compte parmi les grands savants de la communauté qui ont fondé une école de jurisprudence (madh-hab) tout comme l’Imâm Mâlik, l’Imâm Aboû Hanîfah, l’Imâm Soufyân Ath-Thawri, l’Imâm Ach-Châfi’i ou encore l’Imâm Ahmad Ibn Hanbal, mais son école (madh-hab) n’a pas subsisté. Elle fût suivie durant deux siècles, notamment en Andalousie.
– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le fait que Allâh n’est pas concerné par le déplacement et le mouvement : ici.