Les compagnons faisaient le tabarrouk par la tunique du prophète [rapporté par Mouslim]

   

Dans son célèbre recueil de hadîth sahîh, l’Imâm Mouslim rapporte du Mawlâ de Asmâ Bintou Abî Bakr qu’il a dit :

« فرجعت إلى أسماء فخبرتها فقالت هذه جبة رسول الله صلى الله عليه وسلم فأخرجت إلي جبة طيالسة كسروانية لها لبنة ديباج وفرجيها مكفوفين بالديباج فقالت هذه كانت عند عائشة حتى قبضت فلما قبضت قبضتها وكان النبي صلى الله عليه وسلم يلبسها فنحن نغسلها للمرضى يستشفى بها »

« Asmâ nous a présenté une tunique longue (joubbah), dont l’encolure était ornée de brocart et les emmanchures ourlées, puis elle a dit : « C’est la joubbah du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) ; elle se trouvait chez ‘Â-ichah. Je l’ai récupérée lorsqu’elle est décédée. Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) la portait. Nous la trempons dans l’eau pour les malades et recherchons par elle la guérison ».

Informations utiles :

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) Mouslim Ibnou Al-Hajjâj Ibnou Mouslim Al-Qouchayri An-Nayçâboûri, l’auteur du célèbre recueil de Hadîth authentique (sahîh) connu sous le nom de « Sahîh Mouslim » est né 202 et il est décédé en 261 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 1170 ans. Il est une référence incontournable dans la science du Hadîth.

– Dans une autre version, il est rapporté à la fin du hadîth : « Nous la trempons dans l’eau pour quiconque est malade parmi nous ».

– Ce hadîth nous montre que les compagnons, et les proches de la famille du prophète (صلى الله عليه وسلم) autorisaient et pratiquaient le tabarrouk par les traces du prophète (صلى الله عليه وسلم).

– Le tabarrouk c’est la recherche de bénédiction par les traces physiques d’un Prophète ou d’un être de vertu, tout en sachant, bien évidemment, que c’est Allâh ta’âlâ qui est Le Créateur de la guérison, du profit, de la barakah etc. Donc le tabarrouk n’est pas une adoration d’autre que Allâh comme le considère à tord certains ignorants.

– Il n’y a donc aucune considération à donner à la prétention de ceux qui renient le tabarrouk par les traces physiques honorées du Prophète (صلى الله عليه وسلم).

– Les savants de l’Islâm ce sont d’ailleurs appuyé sur ce hadîth pour confirmé que le tabarrouk (recherche de bénédictions) est permis et même recommandé.

– L’Imâm An-Nawawi (رحمه الله) a dit : « Il y a dans ce hadîth une preuve sur la recommandation de pratiquer le tabarrouk (la recherche de bénédiction) par les traces (âthâr) des vertueux et par leurs vêtements » [retrouvez l’article : ici]

– ‘Abdou l-Lâh ibnou Ahmad (le fils de l’Imâm Ahmad ibnou Hanbal) a dit : « J’ai vu mon père (l’Imâm Ahmad ibnou Hanbal) prendre un cheveu de ceux du Prophète (صلى الله عليه وسلم), il l’a mis dans sa bouche puis l’a embrassé. Et je suis sur de l’avoir vu le mettre sur ses deux yeux, et l’avoir mélangé avec de l’eau, d’avoir bu cette eau en recherchant la guérison par cela. Et je l’ai vu prendre le bol du Prophète, le laver dans un puits, puis boire dedans. Je l’ai vu boire de l’eau de Zamzam en recherchant la guérison et s’essuyer les mains et le visage avec elle. » (rapporté par Adh-Dhahabi) [voir l’article : ici]

– ‘Abdou l-Lâh Ibn Ahmad Ibn Hambal a dit également : « Je l’ai interrogé (c’est-à-dire son père, l’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal) à propos de quelqu’un qui touche le minbar du Prophète (صلى الله عليه وسلم) en faisant le tabarrouk (la recherche de bénédiction), en le touchant et en l’embrassant, et qui fait la même chose auprès de la tombe ou ce qui est du même ordre en visant par là le rapprochement de l’agrément de Allâh ‘azza wa jall. Il m’a répondu : il n’y a pas de mal en cela (lâ ba-sa bidhâlik)» [voir l’article : ici]

– Adh-Dhahabi a confirme cela en disant : « Il fut rapporté que ‘Abdou l-Lâh demanda à son père au sujet de quelqu’un qui touche le pommeau du minbar du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et touche le mur de la chambre Honorée du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et Ahmad Ibnou Hanbal répondit : « Je ne vois aucun mal dans cela ».» [voir l’article : ici]

– L’Imâm An-Nawawi a dit : « Le Calife ‘Oumar Ibn ‘Abdi l-‘Azîz a demandé à ce que soit enterré avec lui l’un des cheveux du prophète (salla l-Lâhou ‘alayhi wa sallam) qu’il avait avec lui, et également l’un de ses ongles. Il disait : “si je meurt alors mettez-les dans mon linceul”, et c’est ainsi qu’ils ont fait » [Dans son livre Tahdhîbou l-Asmâ wa l-Loughât]

– Le Mouhaddith Al-Harari a dit : « Sachez que les compagnons, que Allâh les agrée, recherchaient les bénédictions par les traces physiques du Prophète (صلى الله عليه وسلم) au cours de sa vie et après sa mort. Les musulmans n’ont cessé de suivre cette voie jusqu’à nos jours. » [voir l’article : ici]

– Retrouvez d’autres articles au sujet du tabarrouk : ici.

Le Chaykh ‘Ali Al-Qârî dit que le ‘oulouww (élévation) de Allâh n’est pas par l’endroit

   

Dans son Charh (commentaire) du livre « Al-Fiqh Al-Akbar » de l’Imâm Aboû Hanîfah, (page 332 de cette édition), le Chaykh Moullâ ʹAli Al-Qârî a dit :

« وأما علوّه تعالى على خلقه الـمُستفاد من نحو قوله تعالى {وهُوَ القاهرُ فَوْقَ عِبَادِهِ} (سورة الأنعام / 18) فعلوّ مكانة ومَرتبةٍ لا علوّ مكانٍ كما هو مُقرَّرٌ عند أهل السنة والجماعة »

« Quant à Son ‘oulouww, ta’âlâ, par rapport à Ses créatures qui est tiré de ce qui est de l’ordre de la parole de Allâh ta’âlâ :  {وَ هُوَ القَاهِرُ فَوْقَ عِبَادِهِ} (wa houwa l-Qâhirou fawqa ‘ibâdih) [soûrat Al-An’âm / 61], il s’agit d’un ‘oulouww (élévation) par le mérite et l’éminence et non pas d’une élévation par l’endroit, conformément à ce qui est décrété chez les gens de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah »

Informations utiles :

– L’Imâm, l’Illustre savant, le Mouhaddith (transmetteur du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qârî est un grand savant du madh-hab (école de jurisprudence) Hanafite, il est né en Afghanistan et il est décédé à La Mecque en 1014 de l’hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 430 ans. Il a écrit un commentaire du livre « Al-Fiqh Al-Akbar » de l’Imâm Aboû Hanîfah qui est très connu.

  • Ibn ‘Âbidîn Al-Hanafi a dit à son sujet : « Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Ali Al-Qârî, le dernier de ceux qui sont enraciné [dans la science] »[Raddou l-Mouhtâr]
  • Ibn ‘Âbidîn Al-Hanafi a dit également  à son sujet : « Le dernier des spécialistes de la récitation, des spécialistes du fiqh, des spécialistes de la science du hadîth, l’élite des authentificateurs et vérificateurs » [Majmou’atou Raçâ-il Ibn ‘Âbidîn]
  • Al-Mouhibbi a dit le concernant : « L’une des références de science, il était sans pareil à son époque » [Khoulâsatou l-Athar]
  • Az-Zirikli a dit de lui : « Il est un faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Hanafite, de parmi les références de science de son époque […] il a écrit de nombreux ouvrages »[Al-A’lâm]

– Ici, il explique l’attribut de Allâh « al-‘oulouww » et il précise que c’est une élévation de mérite et d’éminence, et non pas une élévation par l’endroit et la direction. Et il dit bien que cela est la position des gens de Ahlou s-Sounnah wa l-Jama’âh. La personne qui a pour croyance que Allâh est élevé par l’endroit ou la direction, a une croyance contraire à celle des musulmans.

– D’autres savants ont tenus des propos similaire :

  • L’Imâm du Salaf, Az-Zajjâj a dit : « Ce qui est visé par al-‘oulouww n’est pas l’élévation spatiale car Allâh ta’âlâ est exempt de l’emplacement et de l’endroit. Dans ce cas, al-‘oulouww ne veut dire que l’élévation du mérite et la supériorité de la souveraineté » [voir : ici]
  • Le Chaykh Abou n-Nasr Al-Qouchayri a dit : « Ainsi Ar-Rabb [c’est-à-dire Allâh]  est attribué du ‘Oulouww (élévation) et de la Fawqiyyah (supériorité) par le mérite et l’éminence et Il est exempt d’être dans un endroit et d’être en face d’un corps» [Dans son livre At-Tadhkirah Ach-Charqiyyah]
  • L’Imâm Ar-Râzi a dit : « Il n’est pas possible que ce qui est visé par Al-‘Aliyy soit l’élévation (al-‘oulouww) par la direction et l’endroit puisque les preuves de la corruption de cette croyance ont été confirmées » [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « Par Al-‘Aliyy, on vise ‘oulouwwou l-qadr wa l-manzilah (l’élévation par le mérite et l’éminence) et non pas ‘oulouwwou l-makân (l’élévation par l’endroit) car Allâh est exempt de la localisation » [voir : ici]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a dit : « Le fait que les deux directions du haut et du bas soient impossibles au sujet de Allâh n’implique pas qu’on ne Le qualifie pas par al-‘oulouww (l’élévation par le degré) car Son attribution par al-‘oulouww vient dans le sens figuré. Ce qui est impossible, c’est qu’il vienne dans le sens physique (c’est-à-dire l’élévation par l’endroit) »  [voir : ici]
  • Le Moufassir Ath-Tha’âlibi a dit : « Il n’est pas possible que le terme « fawqa » [dans le verset : { وَهُوَ ٱلۡقَاهِرُ فَوۡقَ عِبَادِهِ }] vienne dans le sens de la direction, mais il s’agit d’une élévation (‘oulouww) par la puissance et le mérite» [voir : ici]
  • Le Moufassir Ath-Tha’âlibi a dit également : « “Al-‘Aliyy” : Il est voulu par cela l’élévation (‘oulouww) par le mérite et l’éminence, et non d’une élévation spatiale [par l’endroit], car Allâh soubhânahou wa ta’âlâ est exempt de la localisation » [voir : ici]
  • Le Chaykh Yoûçouf Ad-Dajwi a dit : « Sache que les gens du Salaf déclarent que la supériorité spatiale (al-‘oulouww al-Makânî) est impossible à Son sujet (c’est-à-dire au sujet de Allâh) ta’âlâ, contrairement à certains ignorants qui débattent à tort et à travers à ce propos. » [voir : ici]
  • Le Chaykh Yoûçouf Ad-Dajwi a dit aussi : « Al-A’lâ est un attribut du Seigneur. Ce qui en est visé c’est la supériorité (‘oulouww) par la domination et la manifestation de la puissance et non pas par l’endroit et la direction, qu’Il soit absolument exempté de tout cela » [voir : ici]

– Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a lui même nié les directions au sujet de Allâh [Voir l’article à ce sujet : ici].

– Retrouvez d’autres paroles de savants au sujet du ‘oulouww (élévation) de Allâh : ici .

L’Imâm Aboû Hayyân Al-Andalouci confirme que Allâh n’est pas dans une direction

   

Dans son célèbre tafsîr « Al-Bahrou l-Mouhît » (tome 9 page 18 de cette édition), l’Imâm Aboû Hayyân Al-Andalouçi a dit :

« إنـه تعـالى ليـس فـي جـهـة »

« Allâh ta’âlâ n’est pas dans une direction »

Informations utiles :

– L’Imâm, Al-‘Allâmah (l’Illustre savant), le Moufassir (exégète), le Mouqri (spécialiste de la récitation), le Nahwiyy (spécialiste de la grammaire) Mouhammad Ibn Yoûçouf Aboû Hayyân Al-Andalouçi Al-Gharnâti est né en 654 à Grenade (Espagne) et il décédé en 745 de l’hégire (رحمه الله) au Caire (Egypte) c’est-à-dire il y a environ 690 ans. C’est un savant du madh-hab (école de jurisprudence) de l’Imâm Ach-Châfi’i. De nombreux grands savants ont étudié auprès de lui, parmi eux : Taqiyyou d-Dîn As-Soubki, Tâjou d-Dîn As-Soubki, Badrou d-Dîn Ibn Jamâ’ah, et autres.

  • L’Imâm As-Souyoûti a dit de lui : « Il est le nahwi (spécialiste de la grammaire), le Loughawi (spécialiste de la langue Arabe), le Moufassir (spécialiste du tafsîr), le Mouhaddith (spécialiste de la transmission du hadîth), le Mouqri (spécialiste de la récitation), et l’Historien de son époque » [Al-Boughyah]
  • L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni a dit à son sujet : « Il est le Chaykh de son époque et le revivificateur des sciences » et il a dit aussi : « Il a une grande maîtrise du tafsîr et de ses explications » [Ad-Dourarou l-Kâminah]
  • As-Safadi a dit le concernant : « Il a une grande maîtrise du tafsîr, du hadîth, et des biographies ».
  • Ibnou l-Jazari a dit de lui : « L’Imâm, le Hâfidh, le Chaykh de la langue Arabe, des récitations, et qui est honnete et digne de confiance ».
  • Ibnou Battoûtah a dit de lui après avoir cité un groupe de savants : « Et parmi eux [c’est-à-dire les savants d’Egypte] Athîrou d-Dîn Aboû Hayyân Mouhammad Ibn Yoûçouf Ibn Hayyân Al-Gharnâti, et il est le plus savant d’entre eux dans la grammaire (nahw) » [Ar-Rihlah].
  • Az-Zirikli a dit à son sujet : « Il compte de parmi les plus grands savants dans la langue Arabe, le tafsîr (l’exégèse du Qour-ân), le hadîth, les biographies, et les matières linguistiques». [Al-A’lâm]

– Ici, il confirme la croyance des musulmans sur le fait que Allâh existe sans endroit et sans direction.

– En effet, tout les musulmans ont pour croyance que Allâh existe sans endroit et sans direction. Cette unanimité a été mentionnée par de nombreux savants tels que :

– Dans d’autres passages de son tafsîr, l’Imâm Aboû Hayyân confirme cette croyance [voir : ici] et [voir : ici]. Et il a également mis en garde contre Ibn Taymiyah qui a prétendu que Allâh serait assis sur le koursiyy [voir : ici].

L’Imâm Al-Kawthari déclare mécréant ceux qui attribuent à Allâh la position assise, le mouvement et les limites

   

L’assistant du dernier Calife des musulmans, l’Imâm Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqâlâtou l-Kawthari » (page 380 de cette édition) :

« وكفر من يثبت الحركة والقعود والحدود له تعالى مما لا يتنازع فيه مسلمان »

« La mécréance de celui qui attribue le mouvement, la position assise et les limites à Allâh ta’âlâ est une chose au sujet de laquelle deux musulmans ne sont pas en désaccord. »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth), le Chaykh Mouhammad Zâhid Al-Kawthari Al-Hanafi était l’assistant du dernier Calife des musulmans (le Califat a pris fin en 1924). Il était un grand savant Hanafite qui a même été appelé par certains le « Moujaddid » du siècle dernier (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il est né en 1296 et il est décédé en 1371 de l’Hégire (رحمه الله), c’est à dire il y a environ 60 ans.

  • Le Chaykh Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi a dit de lui : « Al-‘Allâmah (l’illustre savant) scrupuleux, qui est très intelligent, le vérificateur, l’éminent enseignant  (al-Oustâdh al-Kabîr), le Chaykh Mouhammad Zâhid Al-Kawthari » [Al-Fourqân]

– Ici il explique qu’attribuer la position assise, le mouvement, ou la limite à Allâh est de la mécréance claire, sur laquelle il n’est pas permis de douter. Il dit bien que deux musulmans ne peuvent pas être en désaccord sur ce point, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de divergence à ce sujet.

– En effet le fait de s’asseoir, d’être en mouvement ou d’être limité font partie des attributs des corps et les savants ont confirmé que le fait d’attribuer cela à Allâh est de la mécréance :

  • L’illustre compagnon et le Calife bien guidé, l’Imâm ‘Ali Ibn Ibî Tâlib qui a dit : « Celui qui prétend que notre Seigneur est limité, alors certes il n’a pas connu le Créateur, Celui Qui mérite d’être adoré » [Rapporté par Aboû Nou’aym], et celui qui ne connaît pas Son seigneur comment pourrait-il être musulman ?!
  • L’Imâm Ja’far As-Sâdiq, qui a dit qu’attribuer la limite à Allâh est de la mécréance [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Ach-Châfi’i déclarait mécréant ceux qui croient que Allâh est assis sur le trône, tout comme le rapporte Al-Qourachi qui mentionne d’ailleurs que cela fait l’objet de l’unanimité [voir : ici] et Ibnou Ar-Rif’ah [voir : ici] ;
  • L’Imâm Al-Bayhaqi déclare mécréant celui qui attribut à Allâh le fait d’être assis sur le Trône [voir : ici] ;
  • Le Qâdî ‘Abdou l-Wahhâb Al-Mâliki confirme que le fait d’attribuer le mouvement à Allâh est de la mécréance par unanimité [voir : ici] ;
  • L’Imâm An-Nawawi qui a dit : « Et s’il dit “Allâh s’est levé pour la justice” il est devenu mécréant,  ou s’il dit “Allâh s’est assis pour la justice” il est devenu mécréant » [Rawdatou t-Tâlibîn / Kitâb Ar-Riddah] et Ibn Noujaym Al-Hanafi a tenu avec exactitude les mêmes propos dans son livre « Al-Bahrou r-Râ-iq », et également Adh-Dhahabi  dans “Ith-hâfou l-Akâbir fî tahdhîbi kitâbi l-Kabâ-ir” ;
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Housni a dit que celui qui attribut à Allâh le mouvement, le déplacement ou le changement, alors il devient mécréant [voir : ici] ;
  • Dans un autre passage de son ouvrage l’Imâm Al-Kawthari mentionne l’unanimité de la mécréance de celui qui attribut à Allâh le mouvement ou la position assise [voir : ici] ;
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari rapporte l’unanimité sur la mécréance de celui qui croit que Allâh est assis sur le Trône [voir : ici] ;

– Ainsi, il ne convient pas de prêter attention aux propos des wahhabites qui prétendent que Allâh aurait une limite et que cette limite ne serait pas créée comme l’a prétendu entre autres Al-Fawzân (wahhabite) [Retrouvez l’article : ici]. Ou encore leur prétention que le nouzoûl de Allâh serait une descente véritable et qu’il ne serait pas permis de le prendre dans un autre sens, comme l’a prétendu entre autres Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) [Retrouvez l’article : ici].

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer le corps à Allâh est de la mécréance : ici .

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh est de la mécréance : ici .

L’Imâm Al-Qourtoubi explique le nom de Allâh « Al-‘Ali » et confirme qu’Il est sans endroit

   

Dans son livre Al-Asnâ (page 146 de cette édition), l’Imâm Al-Qourtoubi a dit :

« وقالت طائفة من العلماء : هو عالي بمعنى منزه عن صفات الحدوث و التشبيه و التحيز و هو قول حسن »

« Un groupe de savants a dit [au sujet de Allâh]: Il est « ‘Âli », cela signifie qu’Il est exempt des attributs qui entrent en existence, et exempt des attributs qui ont une ressemblance avec ceux des créatures, et des attributs qui indiquent la localisation, et cela est un bon avis. »

Informations utiles :

– Le Moufassir (exégète) Mouhammad Ibnou Ahmad Al-Ansâri Al-Qourtoubi est décédé en 671 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 760 ans. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imâm Mâlik. Son tafsîr « Al-Jâmi’ou li Ahkâmi l-Qour-ân » est une référence incontournable.

  • Adh-Dhahabi a dit à son sujet : « L’illustre savant (Al-‘Allâmah) […] un Imâm très intelligent, un érudit dans la science, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui sont très utiles et qui indiquent sa grande connaissance, et l’abondance de sa vertu » [Târîkhou l-Islâm]
  • Ibnou Farhoûn al-Mâliki a dit de lui : « Le Chaykh, l’Imâm […] le moufassir (exégète), Il était parmi les esclaves vertueux de Allâh, de parmi les savants , les connaisseurs, les pieux, les détachés du bas-monde, ceux qui sont occupé par les affaires qui concernent l’au-delà. » Et il a dit au sujet de son Tafsîr (exégèse du Qour-ân) : « Il compte parmi les tafsîr les plus importants et les plus éminents en terme de mérite  » [Ad-Dîbâj]
  • Ibnou ‘Imâd al-Hambali a dit : « Il était un Imâm, un savant, de parmi ceux qui ont une grande connaissance du hadîth, auteur de bons ouvrages » [Chadharâtou dh-Dhahab]
  • Mouhammad Makhloûf a dit à son sujet : « Le savant, l’Imâm, le glorieux (al-jalîl), le vertueux (al-fâdil), le spécialiste de la jurisprudence (faqîh), le spécialiste de l’explication du Qour-ân (moufassir), le pieux, celui qui est scrupuleux, celui qui est complet, il était parmi les esclaves vertueux de Allâh et de parmi les savants qui ont le plus de science »[Chajaratou n-Noûr]
  • Az-Zirikli a dit de lui : « Il est de parmi les plus grands des moufassiroûn (exégètes du Qour-ân), il était vertueux, et pieux» [Al-A’lâm]

– Ici, lorsqu’il explique le nom de Allâh « Al-‘Ali » et il dit que cela a pour sens que Allâh n’a aucune ressemblance avec Ses créatures et qu’Il n’a pas de localisation.

– Le nom de Allâh « Al-‘Ali » ne signifie pas que Allâh serait dans la direction du haut comme le prétendent à tord les assimilateurs (mouchabbihah).

– D’ailleur à la suite de cela l’Imâm Al-Qourtoubi dénonce la mauvaise compréhension des moujassimah (anthropomorphistes) en disant : « Les anthropomorphistes (moujassimah) ont dit qu’il s’agit de l’élévation par la distance ainsi que l’éloignement par la distance, et le fait de faire face au corps ; alors qu’Il est ta’âlâ exempt de leurs propos (c’est-à-dire des propos des moujassimah). » [Retrouvez l’article : ici]

– Egalement dans son tafsîr, l’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « Par Al-‘Aliyy, on vise ‘oulouwwou l-qadr wa l-manzilah (l’élévation par le mérite et l’éminence) et non pas ‘oulouwwou l-makân (l’élévation par l’endroit) car Allâh est exempt de la localisation. Et At-Tabari a rapporté qu’un groupe de personnes a dit : ” Il est Al-‘Aliyy au dessus de Sa création par une élévation de Son endroit au dessus de leurs endroits”. Ibn ‘Atiyyah a dit : « Et ceci est l’avis des ignorants anthropomorphistes (moujassimîn)». [Retrouvez l’article : ici]

– Dans de nombreux passages de ses ouvrages l’Imâm Al-Qourtoubi a appuyé la croyance des gens de la Sounnah en disant que Allâh existe sans endroit et sans direction [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] et [voir : ici] …

Ibn Kathîr interprete {Yadoullâh fawqa aydîhim} par le fait que Allâh sait tout

   

Dans son tafsîr, lors de l’explication du verset 10 de Soûrat Al-Fath, Ibnou Kathîr a dit :

«{ يَدُ ٱللَّهِ فَوْقَ أَيْدِيهِمْ } أي هو حاضر معهم يسمع أقوالهم ويرى مكانهم ويعلم ضمائرهم وظواهرهم »

« Yadou l-Lâh fawqa aydîhim ( يد الله فوق أيديهم) : c’est-à-dire qu’Il (Allâh) sait tout d’eux , Il entend ce qu’ils disent, voient leurs endroits, et Il connaît leur for intérieur et leur apparence»

Informations utiles :

– Ismâ’îl Ibnou Kathîr Ad-Dimachqi est né en 701 et il est décédé en 774 de l’hégire. Il est souvent pris en référence par les gens qui se prétendent à tord Salafis (les wahhabites). Il a été élève de Ibnou Taymiyyah le moujassim durant sa jeunesse.

– Ici, il explique que « yadou l-Lâh » dans ce verset, est une expression qui signifie que Allâh sait tout d’eux.

– Retrouvez également l’explication de :

  • Tâwoûs Ibnou Kaysân (successeur des compagnons) [voir : ici]
  • Chaykh Yoûssouf Ad-Dajwi [voir : ici]

– Ainsi, ce verset ne veut absolument pas dire que Allâh aurait un organe, une main, comme le prétendent les anthropomorphistes. Allâh n’a pas de membre, ni d’organe, Il n’est pas un corps, Il n’est ni composé, ni composant.

– Le Hâfidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni a dit dans son livre « Hadyou s-Sârî Mouqaddimah Fath al-Bârî »: « Il est mentionné dans le Qour-ân et dans le hadîth l’annexion de « al-yad » à Allâh ta’âlâ, et Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah ont été unanimes qu’il n’est pas visé [au sujet de Allâh] par « al-yad » l’organe (c’est-à-dire la main), qui fait partie des choses qui sont concernées par l’entrée en existence » [voir : ici]

– L’Imâm Aboû Hanîfah a dit : « {yadou l-Lâhi fawqa aydîhim} et Son yad n’est pas comme le yad des créatures, ce n’est pas une partie corporelle (c’est-à-dire une main), et Il est Le Créateur des mains  » [Dans son livre Al-Fiqhou l-Absat]

– L’Imâm du Salaf, Aboû Ja’far At-Tahâwi, dans son traité de croyance qu’il a présenté en disant « Ceci est la mention de la présentation de la croyance de Ahlou s-Sounnah wa l-Jamâ’ah », il a dit : « Allâh ta’âlâ est exempt des limites, des fins, des côtés, des organes et des membres». [Voir : ici]

– L’Imâm Al-Bayhaqi a dit dans son livre Al-I’tiqâd : «Son « yad » n’est pas un organe (c’est-à-dire une main)». [Voir : ici]

– L’Imâm Al-Halîmi a dit lors de son explication du nom de Allâh « Al-Mouta’âlî » : « Cela signifie qu’Il est exempt du fait que Lui soit possible ce qui est possible aux choses qui entrent en existence : le mariage, l’enfantement, les organes et les membres […] » [voir : ici]

– L’Imâm Ahmad Ar-Rifâ’i a dit : «Ne dites pas que le yad et le ‘ayn [au sujet de Allâh] sont des organes » [Dans son livre Al-Bourhânou l-Mou-ayyad].

– L’Imâm An-Naçafi (m.508 h.) a dit : « Il est permis de dire que Allâh ta’âlâ a un yad en Arabe, mais ce n’est pas permis en Persan. Et al-yad est l’un de Ses attributs éternels, sans comment (bila kayf) et sans similarité (wa lâ tachbîh) […] Il en est de même pour al-yad qui compte de parmi Ses attributs éternels sans comment, ni similarité, et qui n’est pas un membre. Ainsi, nous confirmons al-yad, et son sens est tel que Allâh ta’âlâ veut » [Dans son livre Bahrou l-Kalâm] (voir l’article : ici)

– L’Imâm Al-Qourtoubi a dit : « Le terme – yad – dans la langue Arabe peut venir dans le sens de la partie corporelle (c’est-à-dire de la main) comme dans la parole de Allâh ta’âlâ {wa khoudh bi yadika dightha} et ceci est impossible au sujet de Allâh ta’âlâ » [Dans son tafsîr]

– Le Chaykh Ibnou ‘Aqîl Al-Hambali a dit : « Allâh n’est pas de ceux qui ont des parties ou des organes»[voir : ici]

– L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi lors de son explication de la parole de Allâh { ليس كمثله شيء } (layça kamithlihi chay) qui signifie « Rien n’est tel que Lui », il a dit : « Les savants du Tawhîd par le passé et par le présent ont retenu cette âyah comme argument pour nier le fait que Allâh ta’âlâ soit un corps composé d’organes et de parties étant dans un endroit et une direction ». [Voir : ici]

– L’Imâm Abdou l-Ghani An-Naboulouçi a dit dans son livre : « Quant à l’assimilation (tachbîh) c’est de croire que Allâh ta’âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône ou qui croient qu’Il a des mains […] et tout ceci est de la mécréance claire » [voir : ici] Ainsi le fait de croire que Allâh aurait des mains ou n’importe quelle autre partie corporelle, ceci constitue de la mécréance.

– L’Imâm At-Tahâwi a d’ailleurs dit : « Celui qui attribue à Allâh l’une des significations propres aux humains est devenu mécréant. Celui qui aura bien compris cela en aura tiré des leçons et se sera écarté des propos semblables à ceux des mécréants, il aura su que Allâh avec Ses attributs n’est pas semblable aux humains » [voir : ici]

– Ainsi pour résumer nous disons que le terme « yad » dans la langue arabe a de très nombreux sens autre que le mot « main ». Lorsqu’il est employé au sujet de Allâh il n’est pas à  prendre dans le sens de l’organe et de la partie corporelle. Les savants ont donné la règle suivante : La similarité dans les termes n’implique pas la similarité dans la signification. Cela signifie que lorsqu’un même terme est employé au sujet de Allâh et au sujet d’une créature alors la signification sera différente.

– Retrouvez d’autres citations concernant le terme “yad” : ici.

– Retrouvez d’autres citations sur le thème Allah n’est pas un corps / n’a pas d’organes : ici

– Retrouvez d’autres citations sur le thème Attribuer le corps à Allah est de la mécréance : ici

L’entrée en Islâm se fait par la prononciation des deux témoignages (Al-Azhar)

   

 Dans le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn» ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, il est dit :

« س: كيف يكون الدخول في الإسلام؟

 ج: بالنطق بالشهادتين الدخول في الإسلام، وليس بقول أستغفر الله،

أما قول الله تعالى إخبارا عن نوح أنه قال: {فقلت استغفروا ربكم} [سورة نوح]، فمعناه أن نوحا طلب من قومه أن يدخلوا في الإسلام بالإيمان بالله وبنبيه نوح ليغفر الله لهم.

الحديث: « أمرت أن أقاتل الناس حتى يشهدوا أن لا إله إلا الله وأني رسول الله » متفق عليه.»

«  Question : Comment se fait l’entrée en Islâm ?

Réponse : Par la prononciation des deux témoignages avec l’intention d’entrer en Islâm et non pas par la parole « astaghfirou l-Lâh » « Je demande que Allâh me pardonne ». Quant à la parole de Allâh ta’âlâ :

{ فَقُلْتُ اسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ }

 [soûrat Noûh / 10], elle signifie que Noûh a demandé à son peuple d’entrer en Islâm en croyant en Allâh et en Son prophète Noûh afin que Allâh leur pardonne.

Il y a aussi le Hadîth :

« أُمِرْتُ أَنْ أُقَاتِلَ النَّاسَ حَتَّى يَشْهَدُوا أَن لاَ إِلَـهَ إِلاَّ اللهُ وَأَنِّي رَسُولُ اللهِ »

ce qui a pour sens : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils témoignent qu’il n’est de dieu que Allâh et que je suis l’Envoyé de Allâh » [rapporté par Al-Boukhâri et Mouslim]. »

Informations utiles :

– Le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn» est approuvé par la section des Fondements de la Religion (Ousoûlou d-Dîn) de l’Université de Al-Azhar Ach-Charîf. Cette croyance a été vérifiée et a reçu le sceau officiel.

– Ici, il est confirmé que l’entrée en Islâm se fait par la prononciation des deux témoignages.

– Pour devenir musulman, il faut PRONONCER immédiatement :

« Je témoigne qu’il n’y a pas d’autre dieu que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Messager de Dieu. » (Ou ce qui a le même sens)

– Si la personne n’arrive pas à prononcer correctement Mouhammad, elle appelle le Prophète Mouhammad par son surnom : Abou l-Qâçim (أبو القاسم) et si elle n’arrive pas a prononcer le qaf (ق) de Qâçim, elle peut le prononcer avec le son « Ga » : Abou l-Gâçim, c’est-à-dire le père de al-Gâçim. En effet le prophète était connu par le nom de Abou l-Qâçim du fait qu’il avait un fils qui s’appelait al-Qâçim.

– Il faut également avoir pour croyance que ce monde a un Créateur : Dieu, Qui n’a absolument aucune ressemblance avec Ses créatures et qu’Il existe de toute éternité sans endroit et sans comment. Il a des attributs de perfection dignes de Lui et Il est exempt de toute imperfection.

– Il faut aussi croire que Mouhammad est le dernier Messager de Dieu et que le premier d’entre eux est Âdam. Moise (Moûçâ), Jésus (‘Îçâ), Noé (Noûh), Abraham (Ibrâhîm), … sont tous des envoyés de Dieu et ils ont tous appelé à la même religion : l’Islâm. Ils ont eu des miracles comme preuves de leur véracité. Ils sont préservés du mensonge, de l’indécence, de la mécréance, des grands péchés et des petits péchés de bassesse. Ils sont tous beaux, ils ne sont pas répugnants. Ce sont les meilleurs d’entre les hommes.

– Ainsi, si une personne souhaite devenir musulmane elle doit prononcer immédiatement les deux témoignages [dans la langue qu’elle comprend], et il n’est pas permis de retarder son entrée en Islâm.

Important : Celui qui retarde l’entrée en Islâm de celui qui veux devenir musulman, alors il devient mécréant ; tout comme l’ont dit les savants. Parmi eux :

  • L’Imâm Al-Moutawalli ;
  • L’Imâm An-Nawawi [voir : ici] ;
  • Le Chaykh Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni ;
  • Le Chaykh Zaynou d-Dîn Al-Malîbâri ;
  • Le Chaykh ‘Abdou l-Bâçit Al-Fakhoûri ;
  • Le Chaykh ‘Abdou r-Rahmân Al-Hoût Al-Bayroûti ;
  • Le Mouhaddith ‘Abdou l-Lâh Al-Harari ;
  • Et de nombreux autres.

– L’Imâm An-Nawawi a dit : « Si un mécréant demande à un musulman d’être invité à l’Islam, et que celui-ci lui dit « On verra plus tard », ou « Patiente jusqu’à demain », ou bien si ce mécréant demande à être invité à l’Islam à quelqu’un en train de faire un discours, et que ce dernier lui répond « Assieds-toi jusqu’à la fin de l’assemblée », il devient mécréant. » [Retrouvez l’article : ici]

– Ainsi, la seule et unique condition pour entrer en Islam, c’est de prononcer les deux témoignages en y ayant foi. Donc si on rencontre ce genre de personne, il est de notre devoir, de lui demander immédiatement de dire : « Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu et je témoigne que Mouhammad est le Messager de Dieu » ou tout autres expressions ayant la même signification.

– À notre époque, nombreux sont ceux qui retardent l’entrée en Islam de non-musulmans, en leur disant par exemple « tu es sur ?» ou « réfléchi bien ! » ou « va prendre une douche » ou « va voir un Imâm » ou « va chercher des témoins » ou « apprend l’arabe avant » ou « va te circoncire » ou « pourquoi tu veux devenir musulman ? » ou « choisis un prénom musulman avant » etc.

– Sachez donc qu’il n’est pas nécessaire d’aller voir un imâm, ou de réunir des témoins, ou de changer de prénom, ou d’apprendre l’arabe, ou de se circoncire, ou de se doucher pour que l’entrée en Islâm soit effective.

– Egalement, celui qui est tombé dans l’apostasie, c’est-à-dire celui qui était musulman et qui est devenu mécréant (comme par exemple en insultant Allâh, ou un ange, ou un prophète, ou en croyant que Allâh aurait une quelconque ressemblance avec l’une de Ses créatures ou autres de parmi les cas d’apostasies), il doit revenir à l’Islâm par la prononciation des deux témoignages après avoir abandonné ce qui a causé son apostasie.

– Ainsi, l’Imâm Ach-Châfi’i a indiqué comment l’apostat revient à l’Islâm et il a dit pour cela : « Il doit témoigner qu’il n’y pas de dieu hormis Allâh et que Mouhammad est le Messager de Allâh, et il doit s’innocenter de toute croyance qui est contraire à l’Islâm. » [voir l’article à ce sujet : ici]

L’Imâm Al-Kawthari dit qu’il y a unanimité sur le fait que l’Istiwâ de Allâh n’est pas un établissement

   

L’assistant du dernier Calife des musulmans, l’Imâm Al-Kawthari a dit dans son livre « Maqâlâtou l-Kawthari » (page 380 de cette édition) :

« الاستواء له معان و للعرش ايضا معان في اللغة و ليس فيما يضاف إليه تعالى معنى الاستقرار و التمكن و القعود و الجلوس و الركوب بإجماع أهل الحق بل حكم الآية التفويض مع التنزيه أو الحمل على مثل معنى الملك و الاستئثار بالملك و البدء في إصدار الأمر و النهي و نحو ذلك مما هو مشروع في محله على مقتضى اللغة و لسان التخاطب »

« Al-Istiwâ a plusieurs sens et al-‘Arch a également plusieurs sens dans la langue, il n’y a pas dans ce qui est attribué à Allah le sens de l’établissement, de l’installation, de la position assise ou du fait de monter, par l’unanimité des gens de la vérité. Le jugement de ce verset, c’est de s’en remettre à Allâh tout en L’exemptant ou lui donner un sens de l’ordre de la souveraineté, ou de la toute-puissance, ou de donner les ordres et les interdictions et ce qui est de cet ordre qui est valable, selon ce qu’impliquent la langue et le discours. »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth), le Chaykh Mouhammad Zâhid Al-Kawthari Al-Hanafi était l’assistant du dernier Calife des musulmans (le Califat a pris fin en 1924). Il était un grand savant Hanafite qui a même été appelé par certains le « Moujaddid » du siècle dernier (c’est-à-dire celui qui revitalise la science de la religion). Il est né en 1296 et il est décédé en 1371 de l’Hégire (رحمه الله), c’est à dire il y a environ 60 ans.

  • Le Chaykh Al-Qoudâ’i Al-’Azzâmi a dit de lui : « Al-‘Allâmah (l’illustre savant) scrupuleux, qui est très intelligent, le vérificateur, l’éminent enseignant  (al-Oustâdh al-Kabîr), le Chaykh Mouhammad Zâhid Al-Kawthari » [Al-Fourqân]

– Ici, il confirme que le mot « istiwâ » a de nombreux sens dans la langue arabe et qu’il y a unanimité qu’au sujet de Allâh cela n’a pas le sens de l’établissement, de l’installation, de la position assise ou du fait de monter.

– Ainsi, les savants de l’Islâm ont été unanimes sur le fait que l’istiwâ de Allâh n’est pas une position assise (jouloûss) ni un établissement (istiqrâr). Parmi eux :

  • L’Imâm Aboû Hanîfah [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Bâqillâni [voir : ici]
  • L’Imâm Ibnou Foûrak [voir : ici]
  • L’Imâm ‘Abdou l-Lâh Al-Jouwayni [père de l’Imâm Al-Haramayn]
  • Le Chaykh Ibn Battâl
  • L’Imâm Al-Bayhaqi [voir : ici]
  • L’Imâm Ach-Chîrâzi [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Haramayn Al-Jouwayni
  • L’Imâm Al-Moutawalli
  • L’Imâm Al-Ghazâli [voir : ici]
  • Le Qâdî Ibn Rouchd Al-Jadd [voir : ici]
  • Le Chaykh Al-Lâmichi Al-Hanafi
  • L’Imâm Ahmad Ar-Rifâ’i
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzî
  • L’Imâm Ibn ‘Abdi s-Salâm
  • L’Imâm Ibn Abî Jamrah
  • Al-Qâdî Ibn Jamâ’ah
  • L’Imâm Al-Qastallâni
  • Le Chaykh Moullâ ‘Alî Al-Qârî
  • L’Imâm Al-Kawthari qui rapporte l’unanimité comme nous venons de le voir
  • Le Chaykh Al-‘Azzâmi [voir : ici]
  • Le Chaykh Mehmed Zâhid Kotku [voir : ici]
  • Le Mouhaddith Al-Harari
  • et de nombreux autres savants.

Il n’est donc pas permis de traduire le verset  {الرَّحْمَنُ عَلَى الْعَرْشِ اسْتَوَى} (Ar-Rahmânou ‘ala l-’archi stawâ) et ceux qui sont similaires par le fait que Allâh serait établi sur le trône car cette explication est contraire au tawhîd (l’unicité de Allâh).

– L’unanimité (ijmâ’) est une preuve dans la religion. En effet le prophète (صلى الله عليه وسلم) nous a enseigné que les savants de sa communauté ne seront jamais unanime sur un égarement, par sa parole « إنّ أُمَّتي لا تجتمع على ضلالة  » ce qui a pour sens : « Ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement. » [Hadîth sahîh (authentique) rapporté selon différentes versions par Al-Hâkim, At-Tirmidhi, Ibnou Mâjah, Aboû Dâwoûd et autres en des termes proches]. A ce sujet :

  • L’Imâm Al-Jouwayni a dit : « L’unanimité (Ijmâ’) de cette communauté (Oummah) est une preuve à elle seule, en raison de la parole du prophète : “لا تجتمع أمتي على ضلالة” [ce qui a pour sens : ] ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement » [Al-Waraqât]
  • L’Imâm An-Nawawi a dit : « Les fondements de la religion sont quatre : le Livre (le Qour-ân), la Sounnah, l’unanimité (ijmâ’) et le Qiyâs (des savants moujtahid).» [Al-Maqâçid]
  • Le Moufti de La Mecque, le Chaykh Ahmad Ibnou Zayni Dahlân a dit : « L’unanimité de la Oummah est une preuve dans la religion, comme l’a indiqué le prophète : “لا تجتمع أمتي على ضلالة” [ce qui a pour sens : ] ma communauté ne sera jamais unanime sur un égarement » [Dans son livre Fitnatou l-Wahhâbiyyah]

– Puis l’Imâm Al-Kawthari dit que le sens de l’istiwâ de Allâh peut être celui de la souveraineté ou de la toute-puissance comme cela est valable dans la langue arabe.

– De nombreux savants ont proposé l’interprétation (ta-wîl) du terme “istawâ” par la domination par la toute-puissance. Parmi eux :

  • Le Loughawi ‘Abdou l-Lâh Ibnou Yahyâ Ibnou l-Moubârak
  • L’Imâm Az-Zajjâj [voir : ici] et [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Mansoûr Al-Mâtourîdi
  • L’Imâm At-Tabarâni [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Bakr Ahmad Ar-Râzi Al-Jassâs Al-Hanafi
  • L’Imâm Abou l-Layth As-Samarqandi
  • L’Imâm Ibnou Foûrak [voir : ici]
  • L’Imâm Aboû Mansoûr Mouhammad Ibnou l-Haçan Ibnou Abî Ayyoûb Al-Ayyoûbi An-Nayçâboûri
  • L’Imâm ‘Abdou l-Lâh Al-Jouwayni [père de l’Imâm Al-Haramayn]
  • Le Moufassir Abou l-Haçan ‘Ali Ibn Mouhammad Al-Mâwardi
  • Le Moufassir Al-Wâhidi [voir : ici]
  • L’Imâm Abou Is-hâq Ach-Chîrâzi
  • Le Moufassir Ad-Damghâni Al-Hanafi
  • L’Imâm Al-Moutawalli [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Haramayn Al-Jouwayni [voir : ici]
  • Le Loughawi Ar-Râghib Al-Asbahâni
  • L’Imâm Al-Ghazâli
  • L’Imâm An-Naçafi (508 H.)
  • L’Imâm Abou n-Nasr Al-Qouchayri
  • Le Qâdî Ibnou Rouchd Al-Jadd [voir : ici]
  • Al-Allâmah Al-Lâmichi Al-Hanafi
  • Le Moufassir Ibnou ‘Atiyyah Al-Andalouçi
  • L’Imâm Fakhrou d-Dîn Ar-Râzi
  • Le Chaykh Ismâ’îl Ibnou Ibrâhîm Ach-Chaybâni Al-Hanafi
  • Le Chaykh Sayfou d-Dîn Al-Âmidi
  • Le Chaykh Ibnou l-Hâjib Al-Mâliki
  • L’Imâm Al-‘Îzz Ibnou ‘Abdi s-Salâm
  • L’Imâm Al-Qourtoubi
  • Le Chaykh Chihâbou d-Dîn Al-Qarâfi
  • Le Moufassir An-Naçafi [voir : ici]
  • Le Moufassir Al-Baydâwi
  • Le Qâdî Badrou d-Dîn Ibnou l-Jamâ’ah
  • Le Qâdî ‘Abdou r-Rahmân Al-Îji
  • L’Imâm Taqiyyou d-Dîn As-Soubki
  • Le Chaykh Al-Yâfi’i
  • Le Qâdî Ibnou s-Sirâj Al-Hanafi
  • Le Qâdî Tâjou d-Dîn As-Soubki
  • Le Loughawi Fayroûzâbâdi
  • L’Imâm As-Souyoûti
  • L’Imâm Al-Qastallâni
  • Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qâri
  • Le Moufassir Ismâ’îl Haqqi Al-Hanafi
  • Le Hâfidh Mourtadâ Az-Zabîdi
  • Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki Al-Azhari [voir : ici]
  • Le Chaykh Az-Zourqâni Al-Mâliki
  • L’Imâm Al-Kawthari [voir : ici]
  • Le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari [voir : ici]
  • et de nombreux autres savants.

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant l’istiwâ de Allâh : ici.

– Dans ce même ouvrage l’Imâm Al-Kawthari confirme que c’est de la mécréance de croire que Allâh serait assis [voir : ici] et [voir : ici] ou de croire que Allâh serait dans un endroit [voir : ici].

Le Chaykh An-Nâboulouçi déclare mécréant ceux qui attribuent l’endroit ou la direction à Allâh

Sujet : Cas de mécréance par assimilation (tachbîh).

An-Nabulsi - al fath al rabbâni   An-Nabulsi - explication cas apostasie

Dans son livre « Al-Fathou r-Rabbâni wa l-Faydou r-Rahmâni », l’Imâm ‘Abdou l-Ghani An-Nâboulouçi a dit :

« وأما التشبيه : فهو الاعقاد ان الله تعالى يشبه شيئا من خلقه، كالذين يعتقدون أن الله تعالى جسم فوق العرش، أو يعتقدون أن له يدين بمعنى الجارحتين، وأن له الصورة الفلانية أو على الكيفية الفلانية، أو أنه نور يتصوره العقل، أو أنه في السماء أو في جهة من الجهات الست، أو أنه في مكان من الاماكن، او في جميع الأماكن، أو أنه ملأ السموات والأرض، أو أن له حلول في شىء من الأشياء، أو في جميع الأشياء، أو أنه متحد بشىء من الاشياء، أو في جميع الأشياء، أو أن الأشياء منحلة منه، أو شيئا منها. وجميع ذلك كفر صريح والعياذ بالله تعالى، وسببه الجهل بمعرفة الامر غلى ما هو عليه »

« Quant à l’assimilation (tachbîh) c’est de croire que Allâh ta’âlâ ressemble à l’une de Ses créatures, comme ceux qui croient que Allâh est un corps au-dessus du Trône ou qui croient qu’Il a des mains, ou qu’Il a tel image ou tel aspect ou qu’Il est une lumière, ou qu’Il est au ciel (fi s-samâ), ou qu’Il est dans une des six directions, ou qu’Il est dans un des endroits ou dans tous les endroits , ou qu’Il remplit les cieux et la terre ou qu’Il s’est incarné dans quelque chose ou dans toute les choses, ou qu’Il serait unis avec une des créatures, ou unis avec toute les créatures, ou celui qui croit que les créatures seraient une partie de Lui, et tout ceci est de la mécréance claire, que Allâh ta’âlâ nous en préserve, et la cause de cela est l’ignorance de la vérité. »

Informations utiles :

– Le Chaykh, Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Abdoul-Ghani Ibnou Ismâ’îl An-Nâboulouçi Ad-Dimachqi Al-Hanafi est né en 1050 à Damas (Syrie) et il est décédé en 1143 de l’Hégire (رحمه الله) à Damas également, c’est-à-dire il y a environ 300 ans. C’est un grand savant dans l’école de jurisprudence (madh-hab) de l’Imâm Aboû Hanîfah.

– Ici, il explique ce qu’est le tachbîh (l’assimilation de Allâh à Ses créatures) et il donne différent cas en expliquant qu’ils constituent de la mécréance explicite. Il a cité :

  • Le fait de croire que Allâh serait un corps au-dessus du trône (al-‘Arch) ;
  • Le fait de croire que Allâh aurait « yadayn » dans le sens du membre, c’est-à-dire des mains ;
  • Le fait de croire que Allâh serait « noûr » dans le sens de la lumière (contraire de l’obscurité) ;
  • Le fait de croire que Allâh serait dans le ciel ;
  • Le fait de croire que Allâh serait localisé dans l’une des six directions (le haut, le bas, la gauche, la droite, le devant et le derrière) ;
  • Le fait de croire que Allâh serait dans un des endroits (comme le ciel ou le trône);
  • Le fait de croire que Allâh serait dans tout les endroits de par Son Etre, c’est-à-dire croire qu’Il serait partout;
  • Le fait de croire que Allâh remplirait les cieux et la terre ;
  • Le fait de croire que Allâh s’incarnerait en quelque chose ou dans toute les choses ;
  • Le fait de croire que Allâh serait unis avec une ou toute les créatures ;
  • Ainsi tout ces exemples constituent du tachbîh (assimilation) et de la mécréance claire.

– La croyance correct c’est de croire que Allâh n’a aucune ressemblance d’aucun point de vu que ce soit avec Ses créatures. Il existe sans être concerné par l’endroit, ni les directions, ni le comment c’est-à-dire les descriptions physiques (comme la couleur, le poids, la taille, les dimensions, la position, le déplacement, l’immobilité…) et sans être un corps.

– Le Chaykh ‘Abdou l-Ghani An-Nâboulouçi a d’ailleurs dit : « Allâh n’est pas contenu dans un endroit et les raisons n’atteignent pas Sa Réalité » [Dans son poème : Kifâyatou l-Ghoulâm]

– La position de l’Imâm ‘Abdou l-Ghâni An-Nabouloûçi qui fait parti des savants hanafites, à l’égard des mouchabbihah (ceux qui assimilent Allâh à Ses créatures) est conforme à celle de l’Imâm Aboû Hanîfah. En effet, la déclaration de mécréance de l’Imâm Aboû Hanîfah à l’égard de ceux qui ont pour croyance que Allâh serait dans un endroit ou une direction, ou qu’Il serait un corps est confirmée de lui par de nombreux savants tels que le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qârî [voir l’article : ici], l’Imâm Abou l-Layth As-Samarqandi [voir l’article : ici], Chaykhou l-Islâm Ibnou ‘Abdi s-Salâm [Voir l’article : ici], Le Chaykh Al-Qarâfi, le Chaykh Ibnou Hajar Al-Haytami [voir l’article : ici], l’Imâm Al-Bayâdi, le Chaykh Mahmoûd As-Soubki [Voir l’article : ici], et autres.
Et l’Imâm At-Tahâwi dans son célèbre traité de croyance qu’il a présenté comme étant conforme à la voie de l’Imâm Aboû Hanîfah et de ses deux illustres élèves a dit : « Celui qui attribue à Allâh l’une des significations propres aux humains est devenu mécréant.» [Voir l’article: ici].

– Concernant l’attribution de « al-yad » à Allâh, il ne vient pas dans le sens du membre (de la main), l’Imâm, le Hâfidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni a rapporté l’unanimité à ce sujet [voir : ici].

  • L’Imâm Aboû Hanîfah a dit : « {yadou l-Lâhi fawqa aydîhim} et Son yad n’est pas comme le yad des créatures, ce n’est pas une partie corporelle (c’est-à-dire une main), et Il est Le Créateur des mains  » [Dans son livre Al-Fiqhou l-Absat]
  • Le savant du Salaf, l’Imâm At-Tahawi a dit dans son célèbre traité de croyance présentant la croyance de l’ensemble dess gens de la Sounnah : « Allâh ta’âlâ est exempt des limites, des fins, des côtés, des organes et des membres. Les six directions ne Le délimitent pas, contrairement à toutes les créatures »  [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Bayhaqi a dit : «Son « yad » n’est pas un organe [une main]» [voir : ici]
  • Retrouvez d’autres citations de savants à ce sujet : ici.

– Concernant le Nom de Allâh « An-Noûr » il ne signifie en aucun cas que Allâh serait une lumière (contraire de l’obscurité), le compagnon Ibnou ‘Abbâs (رضي الله عنه) a dit que cela signifie que Allâh est Celui Qui guide [voir : ici]. Vous pouvez également retrouver d’autres paroles de savants à ce sujet : ici.

– Le Chaykh, le Faqîh Aboû Chakoûr As-Sâlimi Al-Hanafi (m.~460 H.) a dit au sujet des Mouchabbihah (ceux qui ont pour croyance que Allâh ressemble aux créatures) : « Parmi eux certains disent que « Allâh ta’âlâ est une lumière qui scintille » et cela est de la mécréance car il y a le reniement d’un texte et il s’agit de la parole de Allâh ta’âlâ [qui a pour sens : ] {Rien n’est tel que Lui} » [Dans son livre At-Tamhîd fî Bayâni t-Tawhîd]

– Il n’est pas permis de croire que Allâh serait partout de par Son Etre, c’est-à-dire de croire que Allâh serait dans tous les endroits. Cela est la croyance des mou’tazilah, des jahmiyyah et également celle de Sayyid Qoutb [voir son livre « Fî Dhilâli l-Qour-ân »].

– Les savants de l’Islâm ont dénoncé le fait de croire que Allâh serait dans un des endroits ou bien de croire que Allâh serait dans tous les endroits. L’Imâm Ibn Foûrak a dit : « Il n’est pas permis de dire que Allâh ta’âlâ serait dans un endroit, ou qu’Il serait dans tous les endroits » [voir l’article : ici]. Bien plus les savants ont considérés ces croyances comme étant de la mécréance. En effet

– Bien plus, les savants ont considéré cette croyance comme étant de la mécréance claire et explicite. En effet, d’autres savants ont dit similaire au Chaykh An-Nâboulouçi :

  • Le Chaykh Ibn Hamdân Al-Hanbali a dit : « Et celui qui dit que Allâh est par Son Être dans tous les endroits, ou dans un endroit, c’est un mécréant, car cela impliquerait l’éternité de l’endroit et l’incarnation dans les endroits répugnants et autres, et Allâh est totalement exempt de cela » [Dans son livre Nihâyatou l-Moubtadi-în].
  • Le Chaykh Ibn Balbân Al-Hanbali a dit : «Celui qui croit que Allâh est par Lui-même dans tous les endroits ou dans un endroit est mécréant.» [Moukhtasarou l-Ifâdât] et cela a également été confirmé de lui par le Chaykh Al-Qaddoûmi Al-Hanbali [Dans son livre Al-Manhajou l-Ahmad].

– Quant à celui qui dirait “Allâh est partout” ou “dans tous les endroits” en comprenant de ces expressions que Allâh sait toute chose, qu’Il voit tout et qu’Il entend tout, tout en ayant pour croyance que Allâh n’est pas concerné par les endroits, alors il n’est pas déclaré mécréant, bien que les termes qu’il ait utilisé soient blâmable. L’Imâm Ibnou Foûrak a dit à ce sujet : «Le sens est correct mais l’expression utilisée est interdite (mamnoû’)» [Mouchkilou l-Hadîth].

– Retrouvez des paroles de savants concernant le fait qu’il n’est pas permis de croire que Allâh serait partout : ici.

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer le corps à Allâh est de la mécréance : ici .

– Retrouvez d’autres paroles de savants confirmant le fait qu’attribuer l’endroit ou la direction à Allâh est de la mécréance : ici .

 

Réponse à ceux qui disent que nier les directions au sujet de Allâh revient à nier Son existence (As-Soubki Al-Azhari)

fatawa-soubki-azhari   

Dans son ouvrage « It-hâfou l-Kâ-inat bi-bayâni madh-habi s-salaf wa l-khalaf fi l-moutachâbihât », le Chaykh As-Soubki Al-Azhari a rédigé une longue fatwâ, dans laquelle il a dit :

« وأما ما قيل من أنه يلزم من نفي الجهات الست عن الله نفي وجوده !! فهو قول باطل بالبداهة لما هو معلوم من أن الله عز وجل كان موجودا قبل وجود الجهات الست المذكورة ، وهي فوق وتحت وأمام وخلف ويمين وشمال ، بل كان موجودا قبل وجود العالم كله بإجماع السابقين واللاحقين ، فكيف يتوهم من عنده أدنى شائبة عقل أنه يلزم من نفي تلك الجهات عنه سبحانه وتعالى نفي وجوده جل وعلا ؟؟!! وكيف يتصور أن الله عز وجل القديم يتوقف وجوده على وجود بعض الحوادث أو كل الحوادث التي خلقها ؟؟!! سبحانك هذا بهتان عظيم »

« Quant à ce qui a été dit [de la part de certains égarés] que « renier les six directions au sujet de Allâh ta’âlâ revient à nier Son existence », ce n’est d’évidence qu’une parole infondée, en raison de ce qui est connu que Allâh ‘azza wa jall existe avant l’existence des six directions citées qui sont le haut, le bas, le devant, le derrière, la droite et la gauche. Il existe avant l’existence du monde dans sa totalité par l’unanimité des prédécesseurs et des successeurs. Comment pourrait-on concevoir que l’existence de Allâh ‘azza wa jall qui est exempt de début, dépendrait de l’existence de certaines choses entrées en existence ou de tout ce qui est entré en existence qu’Il a crée soubhânalLâh ? Ce ne sont là que des calomnies graves » 

Informations utiles :

– Le Chaykh, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Mouhaddith (spécialiste de la science du Hadîth)  Aboû Mouhammad Mahmoûd ibnou Mouhammad ibnou Ahmad Khattâb As-Soubki Al-Azhari Al-Mâliki est né en 1274 à Soubk al-Ahad (Egypte) et il est décédé en 1352 de l’Hégire au Caire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 80 ans. Il était l’un des Chaykh de l’Université Islamique Al-Azhar et y enseigna durant 37 ans.

– Ici, il répond aux égarés qui prétendent que le fait de nier les directions au sujet de Allâh revient à nier Son existence.

  • A l’instar d’Ibn ‘Outhaymîn (wahhabite) qui a dit : « Ils (les Sunnites) ont dit : « Il (Allâh) n’est ni en haut ni en bas, ni à l’intérieur du monde ni à l’extérieur, ni à droite ni à a gauche, ni en contact physique ni séparé [de la création] ». Cela est du négationnisme explicite, car tout ceci est la caractéristique du néant. » [dans son livre intitulé : Tafsîr Âyah al-Koursiyy]
  • et Ibn ‘Outhaymîn a dit également : « Ceci (le fait de nier les directions au sujet de Allâh) implique le fait de décrire Allâh par le néant parce que les six directions sont le haut, le bas, la droite, la gauche, derrière et devant, et rien n’existe sans être concerné par une de ces directions et ceci est connu par évidence par la raison et si ces directions sont niées au sujet de Allâh cela voudrait dire qu’Il n’existe pas » [Majmoû’ Fatâwâ]
  • Ainsi Ibn ‘Outhaymîn accuse ouvertement les musulmans d’adorer le néant, et d’adorer quelque chose qui n’existe pas. Le Chaykh Mahmoûd As-Soubki répond à ce type de propos de manière très simple : en expliquant que Allâh existe avant les directions.

– En effet Allâh ta’âlâ dit dans Son livre honoré :

  • {الله خالق كل شيء} [Ce qui a pour sens] : « Allâh est Le Créateur de toute chose » [Soûrat Az-Zoumar / 62].
  • Et Il dit ta’âlâ  : {وخلق كل شيء} [Ce qui a pour sens] : « Et Il a créé toute chose » [Soûrat Al-Fourqân / 2].
  • Et Il dit ta’âlâ  : {هل من خالق غير الله} [Ce qui a pour sens] : « Y aurait-il un autre Créateur que Allâh ? -c’est-à-dire : bien sûr que non – » [Soûrat Al-Fâtir / 3].

– De plus, le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit dans un hadîth Sahîh rapporté par Al-Boukhâri et Al-Bayhaqi : « كَـــــانَ اللهُ وَلَــــمْ يَــــكُــــنْ شَــىءٌ غَــيْـــرُهُ » [ce qui a pour sens ] : « Allâh existe de toute éternité et rien d’autre que Lui n’est de toute éternité ». Ce hadîth est une réplique suffisante aux propos des wahhabites. En effet ni les limites, ni les directions, ni les endroits ni autre qu’eux n’existent de toute éternité avec Allâh.

– Ainsi les wahhabites sont obligés d’admettre que seul Allâh existe de toute éternité, et ils sont obligé d’admettre que Allâh existait donc sans endroit et sans direction (sans haut, ni bas, ni droite, ni gauche, ni devant ni arrière). Et s’il admette cette vérité éclatante, ils auront eux-mêmes considéré Allâh comme ayant les caractéristiques du néant, et de ce fait ils se seront eux-mêmes considéré comme adorateur du néant.

– De plus le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même nié les directions au sujet de Allâh par sa parole : « أنت الظاهر فليس فوقك شىء وأنت الباطن فليس دونك شىء» [ce qui a pour sens] : « Ô Allâh, Tu es Adh-Dhâhir, rien n’est au-dessus de Toi et Tu es Al-Bâtin, rien n’est en dessous de Toi » [rapporté par Mouslim et autres]. L’Imâm Al-Bayhaqi a expliqué ce hadîth en disant : « Puisque rien n’est au-dessus de Lui et rien n’est en dessous de Lui, Il n’est donc pas dans un endroit ». [voir l’article : ici]

– L’Imâm At-Tahâwi (رحمه الله) qui fait partie des illustres savants du salaf a dit dans son traité de Croyance présentant la croyance de l’ensemble des gens de la Sounnah : « Allâh ta’âlâ est exempt des limites, des fins, des côtés, des organes et des membres. Les six directions ne Le délimitent pas, contrairement à toutes les créatures ». [voir l’article : ici]

– Et le Chaykh Mouhammad Mayyârah Al-Mâliki a dit : « Les gens de la vérité ont été unanimes sur le fait que Allâh ta’âlâ n’a pas de direction, qu’Il n’a pas de dessus, ni de dessous, ni de droite, ni de gauche, ni de devant, ni de derrière » [voir l’article : ici]

– Ainsi, en plus des preuves catégoriques du Qour-ân et de la Sounnah, les musulmans sont unanimes sur le fait que Allâh existe sans endroit et sans direction. Cette unanimité a été mentionnée par de nombreux autres savants tels que :

– Cette fatwâ du Chaykh Mahmoûd As-Soubki fut validée par une assemblée de savants de l’Université Islamique Al-Azhar, composée :

  • du Chaykh Mouhammad An-Najdi, le Chaykh des maîtres des Chafi’ites ;
  • du Chaykh Mouhammad Sabî’ Adh-Dhahabi, le Chaykh des maîtres Hanbalites ;
  • du Chaykh Mouhammad al-‘Azbi Rizq, l’enseignant des hautes études ;
  • du Chaykh ‘Abdoul-Hamîd ‘Ammâr, l’enseignant des hautes études ;
  • du Chaykh ‘Aliyy An-Nahrawi, l’enseignant des hautes études ;
  • du Chaykh Dousoûqi ‘AbdoulLâh Al-‘Arabi, du comité des grands savants ;
  • du Chaykh ‘Ali Mahfoûdh, l’enseignant dans les spécialités de Al-Azhar ;
  • du Chaykh Ibrâhîm ‘Ayyârah Ad-Daljamoûni, l’enseignant dans la section spécialisation de Al-Azhar ;
  • du Chaykh Mouhammad ‘Alyân, grand savant de Al-Azhar ;
  • du Chaykh Ahmad Makki, l’enseignant dans la section des spécialisations de Al-Azhar ;
  • et du Chaykh Mouhammad Houcayn Himdân.

– D’autres extraits de cette fatwâ sont disponible sur le site [à retrouver : ici].

Al-Hisni rapporte de Al-Bayhaqi que les compagnons venaient à la tombe du Prophète lors de difficultés

   

Dans son livre « Daf’ou choubahi man chabbaha wa tamarrad » l’Imâm Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni a dit :

« وروى البيهقي بسنده إلى الأعمش عن ابي صالح قال أصاب الناس قحط في زمن عمر رضى اللّه عنه فجاء رجل إلى قبر النبي صلى الله عليه وسلم فقال: يا رسول الله استسق لأمتك فأتاه رسول الله في المنام فقال: أئت عمر فاقرأه مني السلام وأخبره أنهم مسقون وقل له: عليك الكيس،قال فأتى الرجل عمر فأخبره فبكى عمر رضى اللّه عنه وقال: يا ربّ ما ءالو إلا ما عجزت عنه »

« Al-Bayhaqi a rapporté avec sa chaîne de transmission qui remonte jusqu’à Al-A’mach, d’après Aboû Sâlih qui  a dit : « Les gens furent touchés par la sécheresse durant le califat de ‘Oumar Ibnou l-Khattâb. Un homme est alors venu à la tombe du Prophète (صلى الله عليه وسلم) et a dit : « Ô Messager de Allâh, demande la pluie pour ta communauté ». Cet homme a alors vu dans le rêve le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) lui dire [dans le sens] : «Passe le salâm à ‘Oumar et informe-le qu’ils recevront la pluie et dis-lui: «Occupe-toi bien de la communauté». L’homme est alors allé voir ‘Oumar et lui a annoncé cela. ‘Oumar s’est alors mis à pleurer et a dit : « Ô Seigneur, je ferai tout ce qui est en ma capacité pour servir la communauté »

Informations utiles :

– L’Imâm, le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Aboû Bakr Taqiyyou d-Dîn Al-Hisni Al-Houçayni Ach-Châfi’i Ad-Dimachqi est né en 752 et il est décédé en 829 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a plus de 600 ans.

– L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Ousoûli (spécialiste des fondements) Aboû Bakr Ahmad Ibnou l-Houçayn Al-Bayhaqi, est né en 384 et il est décédé en 458 de l’Hégire (رحمه الله), c’est-à-dire il y a presque 1000 ans. Il fait parti des plus grands savants du hadîth, et il est de l’école de jurisprudence Châfi’ite.

  • Ibnou l-Jawzi a dit à son sujet : « Il n’avait pas d’égal à son époque dans la mémorisation et la grande maîtrise [des sciences], il est l’auteur de bons ouvrages, il maîtrisait aussi bien la science du Hadîth, que la jurisprudence (Fiqh) et les fondements (Ousoûl), et il compte de parmi les plus grands compagnons de [l’Imâm] Al-Hâkim Abî ‘Abdi l-Lâh (m.405 H) » [Al-Mountadham]
  • Ibnou l-Athîr a dit de lui : « Il était un savant dans le Hadîth et dans la jurisprudence (Fiqh) et il est l’auteur de nombreux ouvrages qui démontre ses nombreux mérites » [Al-Loubâb] et il a dit de lui également : « Il était un Imâm dans le Hadîth et dans la jurisprudence au sein du Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i et il est l’auteur à ce sujet de différents ouvrages »[Al-Kâmil]
  • Le Hâfidh Salâhou d-Dîn Al-‘Alâ-i a dit à propos de lui : « Personne n’est venu après Al-Bayhaqi et Ad-Dâraqoutni qui les égale ou qui se rapproche de leur niveau [dans la science du Hadîth]». [Al-Wachyou l-Mou’am]
  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « Il est le Hâfidh (spécialiste de la science du Hadîth),  l’illustre savant (‘Allâmah), le digne de confiance, le spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), Chaykhou l-Islâm », il disait également à son sujet : « Si l’Imâm Al-Bayhaqi aurait voulu fonder sa propre école (Madh-hab) dans laquelle il réalise son ijtihâd (effort de recherche) il aurait été capable de cela vu l’abondance de sa science, et sa connaissance des divergences» [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]
  • Tâjou d-Dîn As-Soubki a dit à son sujet : « L’Imâm Al-Bayhaqi était l’un des Imâm des musulmans, quelqu’un qui appelait à s’accrocher fermement à la religion, un éminent spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un grand Hâfidh (spécialiste du Hadîth), un spécialiste des fondements (Ousoûli) intelligent, un ascète pieux, un fervent adorateur de Allâh,  il se dressait pour soutenir le Madh-hab (c’est-à-dire le Madh-hab de l’Imâm Ach-Châfi’i) dans les fondements et dans les ramifications, il était une montagne de parmi les montagnes de science » [At-Tabaqât]
  • Ibnou Kathîr a dit à propos de lui : « Il n’avait pas de semblable à son époque dans la maîtrise [des sciences], la mémorisation, le Fiqh (la jurisprudence) et l’écriture [d’ouvrages], Il était un spécialiste de la jurisprudence (Faqîh), un spécialiste du Hadîth (Mouhaddith), un spécialiste des fondements (Ousoûli), il a étudié la science auprès de Al-Hâkim ‘Abdou l-Lâh An-Nayçâboûri , et il étudia également auprès d’autres que lui de nombreux sujets, il a composé de nombreux ouvrages utiles qui n’ont pas eu de semblable »[Al-Bidâyah wa n-Nihâyah]
  • ‘Abdou l-Ghaffâr Al-Fâriçi a dit de lui : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), Al-Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), Al-Ousoûli (spécialiste des fondements), le pieux, le vertueux, celui qui n’avait pas d’équivalent à son époque dans la mémorisation, Il a excellé dans la maîtrise [des sciences] et la mémorisation » [Al-Mountakhab]
  • Ibnou ‘Abdi l-Hâdi a dit à son sujet : « L’Imâm, le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), l’illustre savant, le Chaykh de Khourâçân » [Tabaqât ‘oulamâ-i l-Hadîth]
  • Ibn Khallikân a dit de lui : « Il était celui qui soutenait le plus la voie de l’Imâm Ach-Châfi’i »[Wafayâtou l-A’yân]
  • Retrouvez la biographie de l’Imâm Al-Bayhaqi : ici.

– Ce Hadîth a été rapporté :

  • par le Hâfidh Al-Bayhaqi dans « Dalâ-il an-Noubouwwah » ;
  • par le Hâfidh Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni dans son commentaire du sahîh Al-Boukhâri « Fath Al-Bârî » et dans «Al-Isâbah fi Tamyîzi s-Sahâbah » qui déclare que la chaîne de transmission est sahîh (authentique) ;
  • par Ibnou Kathîr à deux reprises dans « Al-Bidâyah wa n-Nihâyah » qui déclare également que la chaîne de transmission est sahîh (authentique) [voir l’article : ici] ;
  • par Adh-Dhahabi dans « Siyarou A’lâmi n-Noubalâ » [voir l’article : ici] ;
  • par le Hâfidh Taqiyyou d-Dîn As-Soubki dans « Chifâ-ou s-Saqâm » ;
  • par l’Imâm Al-Hisni dans « Daf’ou choubahi man chabaha wa tamarrad »  ;
  • par le Hâfidh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri qui déclare que la chaîne de transmission est sahîh (authentique);
  • et par d’autres encore… Cela fera l’objet d’articles (إن شاء الله).

– Dans ce Hadîth, nous retenons qu’un compagnon s’est rendu à la tombe du Messager (صلى الله عليه وسلم) pour faire le tabarrouk (la recherche de bénédiction) et l’istighâthah (la demande du renfort) ; et personne ne l’a blâmé ou n’a renié cela, ni ‘Oumar, ni personne d’autre parmi les compagnons et ceux qui les ont succédé. Pourtant ‘Oumar était connu pour être ferme lorsqu’il s’agissait de blâmer un égarement. Il a été rapporté au sujet de l’explication de ce Hadîth que le compagnon en question est Bilâl Ibnou l-Hârith Al-Mouzani.

– Et le rapporteur de ce récit est Mâlik Ad-Dâr qui était responsable du trésor public des musulmans (Baytou l-mâl) auprès du Calife ‘Oumar Ibnou l-Khattâb. Certains ignorants prétendent que Mâlik Ad-Dâr est quelqu’un d’inconnu. Leur parole est réfutée par le fait que ‘Oumar ne prend pour la fonction de Responsable du Trésor que quelqu’un digne de confiance.

– Ceux qui déclarent mécréant la personne du simple fait qu’elle a eu pour destination la tombe du Messager (صلى الله عليه وسلم) ou d’un saint, pour le tabarrouk (la recherche des bénédictions), ceux-là ont ignoré la signification de l’adoration (‘ibâdah). Ils ont contredit la croyance qu’ont les musulmans. Les musulmans, qu’ils fassent partie du Salaf ou du Khalaf, ont depuis toujours visité la tombe du Prophète (صلى الله عليه وسلم). Le sens de la visite n’est pas que le Messager (صلى الله عليه وسلم) leur créerait la bénédiction ! Mais le sens en est qu’ils espèrent que Allâh leur crée la bénédiction (barakah) grâce à leur visite de sa tombe.

– Ce hadîth invalide la prétention des wahhabites que l’istighâthah (recherche du renfort) par le Messager (صلى الله عليه وسلم) après sa mort serait une forme d’association (chirk).

– Retrouvez d’autres paroles de savants au sujet du tawassoul et du tabarrouk : ici .

Al-Azhar : Explication du verset « lam yalid wa lam yoûlad »

   

Dans le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn» ayant reçu l’approbation de l’Université Islamique Al-Azhar, il est dit :

« ما معنى قوله تعالى: {لم يلد ولم يولد}
ج: معناه نفي المادية والانحلال عن الله. فالله لا يحل في شيء ولا ينحل منه شيء ولا يحل فيه شيء.

قال الإمام جعفر الصادق: « من زعم أن الله في شيء أو من شيء أو على شيء فقد أشرك » رواه القشيري في الرسالة القشيرية. »

« Que signifie Sa parole ta’âlâ :{ لَمْ يَلِدْ وَلَمْ يُولَدْ } (lam yalid wa lam yoûlad) ?

Réponse : Elle signifie la négation de la matière et de l’incarnation au sujet de Allâh. Ainsi, Allâh ne s’incarne pas en quoi que ce soit. Rien ne se sépare de Lui de façon absolue et rien ne s’incarne en Lui non plus.

L’Imâm Ja’far As-Sâdiq a dit :

« مَن زَعَمَ أَنَّ اللهَ فِي شِىءٍ أَوْ مِن شَىءٍ أَوْ عَلٰى شَىءٍ فَقَدْ أَشْرَكَ »

 « Celui qui prétend que Allâh est dans quelque chose, ou issu de quelque chose, ou sur quelque chose aura commis du chirk (c’est-à-dire : adorer autre que Allâh) »

[rapporté par Abou l-Qâçim Al-Qouchayri dans son livre Ar-Riçâlatou l-Qouchayriyyah]. »

Informations utiles :

– Le livre « ‘Aqîdatou l-Mouslimîn» est approuvé par la section des Fondements de la Religion (Ousoûlou d-Dîn) de l’Université de Al-Azhar Ach-Charîf. Cette croyance a été vérifiée et a reçu le sceau officiel.

– Ici, il est confirmé la négation de la matière et de l’incarnation au sujet de Allâh. En effet Allâh n’est pas un corps et Il existe sans endroit.

– L’Imâm Ja’far As-Sâdiq: Il est Aboû ‘Abdi l-Lâh, Ja’far fils de Mouhammad Al-Bâqir, fils de Zaynou l-‘Âbidin ‘Ali fils de Al-Houçayn, le fils de l’Imâm ‘Ali Ibnou Abî Tâlib et Fâtimah (رضي الله عنهم), la fille du prophète (صلى الله عليه وسلم). Il est également descendant du Calife Aboû Bakr As-Siddîq (رضي الله عنه) de par son ascendance maternelle. Il est parmi les grands Imam du Salaf. Il est né en 83 à Médine et est décédé en 148 de l’Hégire à Médine également, et fût enterré dans le cimetière d’Al-Baqî’. Il faisait partie des maîtres des gens de la famille du Prophète (صلى الله عليه وسلم) dans la jurisprudence, dans la science et par le mérite.

– Cette parole de Ja’far As-Sâdiq a été rapportée par de nombreux savants. Parmi eux :

  • L’Imâm Al-Qouchayri [voir : ici]
  • L’Imâm Al-Baqillâni [voir : ici]
  • Le Chaykh Ahmad Zarroûq Al-Fâçi [Dans son Charh ‘Aqîdati l-Imâm Al-Ghazâli]
  • L’Imâm As-Samarqandi en des termes proches [voir : ici]

L’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni confirme que l’ombre du Jour du Jugement est celle du Trône

   

Dans son commentaire du Sahîh de Al-Boukhâri «Fath Al-Bârî », l’Imâm Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni a dit au sujet du hadîth qui comporte l’expression « في ظله » (fî dhillihi) :

« وقيل المراد ظل عرشه ، ويدل عليه حديث سلمان عند سعيد بن منصور بإسناد حسن « سبعة يظلهم الله في ظل عرشه» »

« Il a été dit que le sens visé est l’ombre du Trône ; ce qui démontre cela c’est le Hadîth de Salmân d’après Sa’îd ibn Mansoûr avec une chaîne de transmission Haçan (forte) : [qui a pour sens :] « Sept catégories de personnes seront abritées à l’ombre du Trône (‘Arch) ».

Informations utiles :

– Chaykhou l-Islâm, Amîr al-Mouminîn fi l-hadîth (le Prince des croyants dans la science du hadîth) Chihâb ad-Dîn Abou l-Fadl Ahmad Ibnou ‘Ali Ibnou Hajar Al-‘Asqalâni est né en 773 et il est décédé en 852 de l’hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 580 ans. C’est un très grand spécialiste de la science du hadîth qui a écrit de nombreux ouvrages. Il est du madh-hab (Ecole de jurisprudence) de l’Imam Ach-Châfi’i. Son livre « Fath Al-Bârî » est incontournable, c’est l’un des plus célèbres commentaires du Sahîh Al-Boukhâri. Consultez sa biographie : ici.

  • L’Imâm As-Souyoûti a dit de lui :  « Chaykhou l-Islâm, l’Imâm des houffâdh (spécialistes de la science du hadîth) de son temps, le Hâfidh (spécialiste du hadîth) des contrées Egyptienne mais il est aussi le Hâfidh de tout le bas-monde, le juge des juges » [Tabaqât Al-Houffâdh].
  • Le Hâfidh Ibn Nasrou d-Dîn Ad-Dimachqi Ach-Châfi’i a dit à son sujet : « Notre Maître (mawlanâ wa sayyidounâ), Chaykhou l-Islâm, le grand Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), celui qui supporte la sounnah, l’Imâm des Imams, le juge des juges de la oummah » [Al-Jawâhir].

– Ici, il explique que ce qui est visé par l’expression « في ظله » (fî dhillihi, qui signifierait au sens apparent : Son ombre), c’est l’ombre du Trône, comme cela est indiqué dans un autre hadîth qui a le degré de Haçan (fort). Et cela ne signifie pas que Allâh serait un corps qui aurait une ombre, comme l’ont prétendu certains assimilateurs (mouchabbihah).

– En effet, le wahhabite Ibn Bâz a prétendu dans son ouvre intitulé « Majmoû’ Fatâwâ » que Allâh aurait une ombre dont on ignorerait le comment, c’est-à-dire une ombre qui aurait un comment (c’est-à-dire des caractéristiques des créatures telles que la taille, la forme, la couleur …) mais que nous ignorons ce comment.

– Le Chaykh Jamîl Halîm Al-Houçayni (حفظه الله) a dit : « Que l’on prenne garde à ce que pensent certains ignorants qui croient que Allâh serait un volume (hajm) qui aurait une ombre, wa l-‘iyâdhoubilLâhi ta’âlâ, ceux qui expliquent la parole du prophète « fî dhillihi » dans le sens que Allâh serait un corps (jism) qui aurait une ombre, Allâh est totalement exempt de cela, Il est totalement exempt de toutes ressemblances avec ce qui entre en existence » [Dans son livre : Ijmâ’ Ahli t-Tanzîl ‘alâ Ithbâti haqqiyyati t-Ta-wîl]

– Allâh ta’âlâ a dit dans Son livre honoré {لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ} [Ce qui a pour sens] : « Rien n’est tel que Lui – d’aucune façon que ce soit -». Les savants spécialistes de tafsîr du Qour-ân ont confirmé que ce verset en lui-même est une preuve pour exempter Allâh du corps et des caractéristiques des corps (comme l’ombre).

– De nombreux savants ont donné des explications similaires à celles d’Ibn Hajar, parmi eux :

  • Al-Qâdî ‘Iyâd (رحمه الله) a dit dans son commentaire du sahîh de Mouslim : « L’annexion de l’ombre ici à Allâh est une annexion indiquant la possession […] et il s’agit de l’ombre du trône comme cela est parvenu dans un autre hadîth »
  • L’Imâm An-Nawawi (رحمه الله) a dit : « Le sens qui est visé ici c’est l’ombre du trône comme cela est parvenu clairement dans un autre hadîth ; le sens c’est qu’au Jour Dernier, lorsque les gens seront stationnés pour le Jugement du Seigneur des mondes, que le soleil se rapprochera, sa chaleur s’intensifiera et que leur sueur coulera, il n’y aura pas à ce moment là d’autre ombre que celle du Trône. » [Voir l’article à ce sujet : ici]
  • Le Hâfidh As-Souyoûti a dit : « L’ombre dans ce hadîth, il en est voulu la miséricorde (ar-rahmah) ; Al-Qâdî ‘Iyâd a dit : L’annexion de l’ombre ici à Allâh est une annexion indiquant la possession, et d’autres que lui ont dit : cela désigne l’attribution d’honneur. Îçâ Ibn Dînâr a dit : le sens de « dhillihi » est l’honneur qu’il accorde et Sa préservation. Et d’autres ont dit : ce qui en est visé c’est l’ombre de Son trône, comme cela est clairement indiqué dans beaucoup de hadîth. » [Dans son charh du Mouwatta de l’Imâm Mâlik]
  • Le Chaykh Moullâ ‘Ali Al-Qârî a dit : « Allâh abritera c’est-à-dire qu’ils rentreront « fî dhillihi » c’est-à-dire sous sa miséricorde (rahmatihi), et il a été dit que le sens est l’ombre du trône du fait qu’il est parvenu certaines versions du hadîth avec les termes [qui ont pour sens :] sous l’ombre de Son trône. » [Dans son livre Mirqât al-Mafâtîh, Charh Michkât al-Masâbîh]
  • Le Chaykh Az-Zourqâni Al-Mâliki Al-Azhari a dit dans son commentaire du Mouwattâ de l’Imâm Mâlik : « Il s’agit d’une annexion indiquant la possession […] et il a été dit qu’il s’agit de l’ombre du trône, et ce qui indique cela c’est le hadîth rapporté par Salmân d’après Sa’îd Ibn Mansoûr avec une chaîne de transmission haçan [forte] [qui a pour sens :] « Sept catégories de personnes seront abritées à l’ombre du Trône (‘Arch) » »
  • Le Mouhaddith Al-Harari (رحمه الله) a dit : « Le hadîth [qui a pour sens :] « Sept catégories de personnes seront abritées par Allâh fî dhillih » c’est-à-dire à l’ombre de Son trône » [Dans son livre As-Sirât Al-Moustaqîm]

– Al-Hâfidh Al-‘Irâqi (رحمه الله) mort au huitième siècle de l’hégire a dit : « La meilleure façon d’expliquer un hadîth c’est de l’expliquer par un autre hadîth. ».

Yahyâ Ibn Ya’mar a innové l’inscription des points dans le Mous-haf [rapporté par Ibn Abî Dâwoûd]

Sujet : Les bonnes innovations des Salafs

kitab al masahif - ibn abi dawoud   innovation mus-haf ibn abi dawoud

Dans son livre « Kitâb al-Masâhif », l’Imâm Ibnou Abî Dâwoûd a dit :

« حدّثنا عبد الله، حدّثنا محمّد بن عبد الله المخزوميُّ، حدّثنا أحمد بن نصر بن مالك، حدّثنا الحسين بن الوليد، عن هارون بن موسى قال: أوّل مَن نقط المصاحف يحيى بن يعمر»

« ‘Abdou l-Lâh nous a rapporté de Mouhammad Ibnou ‘Abdi l-Lâh Al-Makhzoûmi d’après Ahmad Ibnou Nasr Ibni Mâlik qu’il a rapporté de Al-Houçayn Ibnou l-Walîd qu’il a rapporté de Hâroûn Ibnou Moûçâ qu’il a dit :

« le premier à avoir mis les points dans le Mous-haf (le Livre du Qour-ân), c’est Yahyâ Ibnou Ya’mar » »

Informations utiles :

–  Le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth) Aboû Bakr Ibnou Abî Dâwoûd Soulaymân Ibn Ach’ath As-Sijistâni est né en 230 et il est décédé en 316 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a environ 1120 ans. Il est le fils du grand Imâm du hadîth Aboû Dâwoûd (m.275H.).

  • Adh-Dhahabi a dit de lui : « L’Imâm, l’illustre savant (Al-‘Allâmah), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le Chaykh de Baghdâd ». [Siyar A’lâmi n-Noubalâ]

– Ici il rapporte que le premier à avoir mis les points des lettres dans le Mous-haf est Yahyâ Ibnou Ya’mar qui fait parti des successeurs des compagnons (tâbi’i), parmi les gens de science, de mérite et de piété.

– Avant cela, le Mous-haf était écrit sans les points, c’est-à-dire que par exemple, les lettres « bâ », « tâ », « thâ » ne comportaient pas les points qu’elles possèdent actuellement, qui nous permettent de les différencier.

– Lorsqu’il a fait cela, aucun savant ne le lui a renié, bien que le Messager (صلى الله عليه وسلم) n’a pas ordonné de mettre les points sur le Mous-haf. Ceci est donc une innovation de bonne guidée.

– Les ignorants vont-ils interdire cette innovation parce que le Messager (صلى الله عليه وسلم) ne l’a pas fait ou parce qu’il ne l’a pas ordonné ? S’il en est ainsi, qu’ils abandonnent donc ces Mous-haf comportant les points ou alors, qu’ils enlèvent ces points des Mous-haf pour qu’ils en soient de nouveau dépourvus comme c’était le cas au temps de ‘Outhmân Ibnou ‘Affân :

– Ces personnes qui prétendent que toutes les innovations dans l’absolue sont de l’égarement utilisent et éditent eux-mêmes des Mous-haf comportant ces points. Quelle attitude contradictoire.

– Depuis d’autres bonnes innovations ont été instaurées. Ainsi, nous trouvons dans la grande majorité des mous-haf, les harakât et les tanwîn, et nous trouvons également des mous-haf avec des lettres en couleurs pour faciliter l’apprentissage des règles du tajwîd. Tout cela rentre dans le cadre des bonnes innovations qui sont en accord avec le Qour-ân et la Sounnah.

– Le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim].

– Ainsi, le hadîth qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah) est un hadîth dont les termes sont générales mais dont le sens est restreint c’est-à-dire que ce ne sont pas toute les innovations -dans l’absolu- qui sont de l’égarement, mais il s’agit des innovations qui contredisent la religion. Ainsi ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici].

– Voir d’autres articles au sujet de l’innovation : ici .