Sujet : La différence entre les sortent d’innovations.
 
    
    
   
Dans son livre « Ar-Rawâ-ihou z-Zakiyyah fî Mawlidi khayri l-Bariyyah » (les senteurs pures dans la commémoration de la naissance de la meilleur des créatures), le Chaykh ‘Abdoul-Lâh Al-Harari a dit :
 « فصل في تحقيق معنى البدعة وحكمها :
 اعلم أن البدعة لغة ما أحدث على غير مثال سابق يقال: جئت بأمر بديع أي محدث عجيب لم يعرف قبل ذلك. وفي الشرع المحدَثُ الذي لم ينص عليه القرءان ولا جاء في السنة، قال ابن العربي: « ليست البدعة والمحدَث مذمومين للفظ بدعة ومحدث ولا معنييهما، وإنما يذم من البدعة ما يخالف السنة، ويذم من المحدثات ما دعا إلى الضلالة » ا.هـ.
أقسام البدعة: والبدعة تنقسم إلى قسمين:
بدعة ضلالة: وهي المحدَثة المخالفة للقرءان والسنة. وبدعة هدى: وهي المحدَثة الموافقة للقرءان والسنة.
وهذا التقسيم مفهوم من حديث البخاري ومسلم عن عائشة رضي الله عنها قالت: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: « مَن أحدث في أمرنا هذا ما ليس منه فهو رد ». ورواه مسلم بلفظ ءاخر وهو: « من عمل عملا ليس عليه أمرنا فهو رد ». فأفهم رسول الله صلى الله عليه وسلم بقوله: »ما ليس منه » أن المحدَث إنما يكون ردًّا أي مردوداً إذا كان على خلاف الشريعة، وأن المحدَث الموافق للشريعة ليس مردودًا.
وهو مفهوم أيضًا مما رواه مسلم في صحيحه من حديث جرير بن عبد الله البجلي رضي الله عنه أنه قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : « من سن في الإسلام سنة حسنة فله أجرها وأجر من عمل بها بعده من غير أن ينقص من أجورهم شىء، ومن سن في الإسلام سنة سيئة كان عليه وزرها ووزر من عمل بها من بعده من غير أن ينقص من أوزارهم شىء ».
وفي صحيح البخاري في كتاب صلاة التراويح ما نصه: « قال ابن شهاب: فتوفي رسول الله صلى الله عليه وسلم والناس على ذلك »، قال الحافظ ابن حجر: « أي على ترك الجماعة في التراويح ». ثم قال ابن شهاب في تتمة كلامه: « ثم كان الأمر على ذلك في خلافة أبي بكر وصدرًا من خلافة عمر رضي الله عنه ».
وفيه أيض تتميمًا لهذه الحادثة عن عبد الرحمن بن عبد القاريّ أنه قال:خرجت مع عمر بن الخطاب رضي الله عنه ليلة في رمضان إلى المسجد، فإذا الناس أوزاع متفرقون يصلي الرجل لنفسه ويصلي الرجل فيصلي بصلاته الرهط، فقال عمر: إني أرى لو جمعت هؤلاء على قارىء واحد لكان أمثل، ثم عزم فجمعهم على أُبيّ بن كعب، ثم خرجت معه ليلة أخرى والناس يصلون بصلاة قارئهم قال عمر: « نعم البدعة هذه ».ا.هـ. وفي الموطأ بلفظ: « نِعمت البدعة هذه ». »
« Chapitre de la précision du sens de l’Innovation et de son jugement :
 Sache que l’innovation (al-bid’ah) dans la langue est ce qui a été innové sans équivalent antérieur ; on dit par exemple : tu as fait une chose badî’, c’est-à-dire une chose nouvelle, étonnante qu’on ne connaissait pas avant cela. Selon la Loi de l’Islâm, c’est ce qui a été innové sans que cela soit cité ni dans le Qour-ân ni dans la Sounnah.
Ibnou l-‘Arabi a dit : « L’innovation (bid’ah) et la nouveauté (mouhdath) ne sont pas blâmables pour leur appellation d’innovation et de nouveauté, ni pour leur sens, mais ce qui est blâmable parmi ce qui relève de l’innovation, c’est ce qui contredit la tradition prophétique, et ce qui est blâmable parmi les nouveautés, c’est ce qui appelle à l’égarement ». Fin de citation.
Les différentes sortes d’innovations : l’innovation se divise en deux sortes :
L’innovation d’égarement : c’est la nouveauté qui contredit le Qour-ân et la Sounnah ; et l’innovation de bonne guidée : c’est la nouveauté qui est en accord avec le Qour-ân et la Sounnah.
Cette classification, on la comprend du hadîth de Al-Boukhâri et Mouslim d’après ‘Â-ichah (رضي الله عنها) qui a dit : « Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a dit : « man ahdatha fî amrinâ hâdhâ mâ layça minhou fahouwa radd » [ce qui a pour sens : « Celui qui innove dans notre religion une chose qui n’y est pas conforme, elle est rejetée ») . Ce hadith a été rapporté par Mouslim en d’autres termes à savoir : « man ‘amila ‘amalan layça ‘alayhi amrinâ fahouwa radd » [ce qui a pour sens : « Celui qui fait une œuvre qui n’est pas en accord avec notre religion, elle est rejetée»] . Par sa parole : « mâ layça minhou » [qui a pour sens : « qui n’y est pas conforme»] , le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) a expliqué que la nouveauté est rejetée si elle va à l’encontre de la Loi de l’Islâm et que la nouveauté qui est en accord avec la Loi de l’Islâm n’est pas rejetée.
Cette classification est déduite également de ce qu’a rapporté Mouslim dans son Sahîh, du hadith de Jarîr Ibnou Abdi l-Lâh Al-Bajli (رضي الله عنه) qui a dit : « Le Messager de Allah (صلى الله عليه وسلم) a dit :
« man sanna fi l-Islâmi sounnatan haçanah, falahou ajrouhâ wa ajrou ma ‘amila biha ba’dahou min ghayri an yanqousa min oujourihim chay ; wa man sanna fi l-Islâmi sounnatan sayyi-ah kâna ‘alayhi wizrouhâ wa wijrou ma ‘amila bihâ min ba’dihi min ghayri an yanqousa min awrâzihim chay » [ce qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah), il en aura la récompense et il aura une récompense chaque fois que quelqu’un la refait après lui sans que rien ne soit diminué de leurs récompenses. Celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah), il se chargera de son péché et il sera chargé d’un péché chaque fois que quelqu’un la refait après lui sans que rien ne soit diminué de leurs péchés» .]
Aussi, dans le recueil de Al-Boukhâri dans le livre la prière surérogatoire des nuits de Ramadan (at-tarâwîh), il est cité ce qui suit : Ibnou Chihâb a dit : « Le Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) est mort et les gens se conduisaient ainsi ». Le Hâfidh Ibnou Hajar  a dit : « C’est-à-dire qu’ils ne faisaient pas la prière surérogatoire des nuits de Ramadan en assemblée ». Puis Ibnou Chihâb dans la suite de sa citation a dit : « Et il en était ainsi à l’époque du califat de Aboû Bakr et pendant la première partie du califat de ‘Oumar (رضي الله عنه) ».
Il y est cité aussi, suite à cet événement que ‘Abdou r-Rahmân Ibnou ‘Abdi l-Qâri a dit ce qui signifie : « Je suis sorti avec ‘Oumar Ibnou l-Khattâb (رضي الله عنه) en une nuit de Ramadan, à la mosquée, alors que les gens étaient en groupes isolés et séparés ; certains faisaient la prière individuellement, d’autres se rassemblaient en petits groupes et faisaient la prière en assemblée, alors ‘Oumar a dit : Je vois que si je rassemble ces gens pour qu’ils soient dirigés par un seul homme récitant le Qour-ân, ce serait mieux. Puis il s’est décidé et les a rassemblés derrière Oubayy Ibnou Ka’b. Une autre nuit, je suis sorti avec lui alors que les gens faisaient la prière derrière celui qui récitait le Qour-ân, ‘Oumar a dit : quelle bonne innovation que voici (ni’ma l-bid’ah hâdhih) ». Fin de citation. Dans Al-Mouwattâ [de l’Imâm Mâlik] figure le terme : « Quelle bonne innovation que celle-ci (ni’mati l-bid’ah hâdhih) ». »
Informations utiles :
– Al-‘Allâmah (l’illustre savant), l’Imâm, le Mouhaddith (transmetteur du hadîth), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Chaykh ‘Abdoul-Lâh Al-Harari Ach-Châfi’i Ach-Chaybi Al-‘Abdari connu sous le nom de Al-Habachi est décédé en 1429 de l’Hégire (رحمه الله). Il était un grand défenseur de la croyance de Ahlou s-Sounnah. De nombreux savants et responsables d’institutions islamiques ont fait son éloge. Parmi eux :
- Le Chaykh Mouhammad Dhafar (Dâr al-‘ouloûm Amjadiyyah de Karachi au Pakistan) a dit : « L’illustre savant érudit (Al-‘Allâmah al-Kabîr) Al-Hâfidh Al-Mouhaddith (spécialiste de la science du hadîth) l’éducateur et l’honorable Chaykh Abdoullâh Al-Harari connu par Al-Habachi suit le Madh-hab Al-Haqq (l’école de droiture) et marche sur la voie droite, celle des Sahâbah du Messager de Allâh (صلى الله عليه وسلم) , des prédécesseurs vertueux ainsi que leurs successeurs. Puisse Allâh leur accorder à tous encore davantage d’agrément et d’approbation. Et il est un Imâm (guide et référence) très grand, et il est une référence en la religion (houjjatou fi d-Dîn). Il est pieux et vertueux, véridique et sincère. ».
- Le Mouhaddith des contrées marocaines, le Chaykh ‘Abdou l-‘Azîz Al-Ghoumâri a dit à son sujet :  « Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh est juste (‘adl)… Il a des ouvrages dignes de considération et des livres utiles dans l’explication des Lois de Allâh pour les musulmans, qui montrent bien qu’il fait partie des religieux qui ont une grandeur d’âme et qui œuvrent pour la religion de Allâh. Il n’est donc pas permis, après tout cela, qu’on le calomnie dans sa religion, qu’on le discrédite dans sa croyance ou qu’on récuse sa justesse ».
- Le Chaykh Mouhammad Noûrou d-Dîn Al-Banjari Al-Makki (l’un des Chouyoukh d’Indonésie) a dit de lui : « Concernant la science il est difficile de trouver quelqu’un de semblable au Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Harari ou quelqu’un qui se rapproche de son niveau ».
- Le Chaykh Mouhammad Châh Al-Hâmidi Al-Houçayni a dit : « Certe, le Chaykh ‘Abdou l-Lâh est un Imâm dans la ‘Aqîdah (croyance), le Fiqh (jurisprudence), la langue arabe, le Hadîth, et il est rare de trouver semblable à lui dans cette époque. Et ceci n’est pas uniquement mon propre témoignage mais aussi le témoignage de mon père Al-‘Allâmah (l’illustre savant) le Chaykh Qoutbou d-Dîn Al-Hâmidi Al-Houçayni (rahimahou l-Lâh) le Moufti de Deir ez-Zor, et c’est également le témoignage de beaucoup des plus grands de parmi les gens de science de la région du Châm et d’ailleurs ».
- Le Chaykh des spécialistes de la lecture du Qour-ân à Houms, ‘Abdou l-‘Azîz ‘Ouyoûnou s-Soûd Al-Himsi, a dit : « Le Chaykh ‘AbdoulLâh Al-Harari est digne de confiance en ce qu’il transmet, honnête dans ce qu’il retient par cœur et expert dans l’école de jurisprudence Chafi’ite, que Allâh fasse que nous puissions tirer profit de ses sciences ».
- Le Chaykh Indonésien, Hajj Mouhammad Châfi’iyy Hadhâmiyy, le président de l’assemblée des savants de Jakarta (capitale Indonésienne) a dit : « Il est le Chaykh, Al-‘Allâmah (l’illustre savant) ‘Abdou l-Lâh Ibnou Mouhammad Ach-Chaybiyy Al-‘Abdariyy Al-Harariyy connu sous le nom de Al-Habachiyy, qui est un vérificateur scrupuleux, minutieux, et qui compose avec un style synthétique. Que Allâh augmente le nombre de gens semblable à lui. Que Allâh le récompense en bien pour nous et pour les musulmans, pour ses œuvres dans sa réprimande des bid’ah [mauvaises innovations] et l’élévation de la sounnah prophétique »
– Ici, après avoir donné la définition de l’innovation dans la langue et selon la Loi de l’Islâm, le Chaykh Al-Harari confirme qu’elle est de deux sortes :
- La bonne innovation : qui est en accord avec le Qour-ân et la Sounnah.
- La mauvaise innovation : qui contredit le Qour-ân et la sounnah.
– Ici, le Chaykh Al-Harari (رحمه الله) est sur la voie et l’explication donnée par le grand savant du Salaf, l’Imâm Ach-Châfi’i (رحمه الله) [Rapporté par Al-Bayhaqi] et [Rapporté par Aboû Nou’aym] et [Rapporté par Al-Bayhaqi (2)] et [Rapporté par An-Nawawi] et [Mentionné par Ibn Taymiyah (moujassim)].
– Puis il argumente en mentionnant des hadîth et la célèbre parole de ‘Oumar Ibnou l-Khattâb rapporté par l’Imâm Al-Boukhâri [Dans son Sahîh] et l’Imâm Mâlik [Dans Al-Mouwatta].
– Et comme l’a mentionné le Chaykh, le prophète (صلى الله عليه وسلم) a lui même enseigné qu’une innovation peut être bonne et récompensée par sa parole qui a pour sens : « Celui qui instaure dans l’Islâm une bonne tradition (sounnah) en aura la récompense et l’équivalent de la récompense de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs récompenses ne soient diminuées en rien ; et celui qui instaure dans l’Islâm une mauvaise tradition (sounnah) se chargera de son péché et de l’équivalent du péché de ceux qui œuvreront avec après lui, sans que leurs péchés ne soient diminués en rien. » [Rapporté par Mouslim]
– Quant au hadîth rapporté par Mouslim qui comprend les termes : ” وكل بدعة ضلالة ” (wa koullou bid’atin dalâlah), ce qui est visé par “koullou” dans ce hadîth est “la plupart” des innovations comme l’ont expliqués les savants de l’Islâm. [Voir la citation de l’Imâm An-Nawawi à ce sujet : ici]
– Le Chaykh ‘Abdou l-Lâh Al-Ghoumâri a dit : « Les savants ont été en accord sur la classification des innovations en bonne et mauvaise, et sur le fait que ‘Oumar (رضي الله عنه) est le premier qui a parlé de cela, et ils ont été en accord sur le fait que la parole du prophète ” كل بدعة ضلالة ” (koullou bid’atin dalâlah) est un texte de portée générale mais dont le sens est restreint (‘âm makhsoûs)» [Itqânou s-San’ah]
– Dans la suite de son ouvrage le Chaykh Al-Harari (رحمه الله) fait l’éloge de la célébration du Mawlid [Ar-Rawâ-ihou z-Zakiyyah].
– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant les bonnes innovations : ici.
						
						
						
		 
		
			    
    	
Mar 23
L’Imâm Aboû Madyan parle de la croyance en Allâh
Sujet : La croyance du Chaykh Aboû Madyan
Dans son traité de croyance, l’Imâm Aboû Madyan a dit :
« الحمد لله الذي تنـزه عن الحد والأين والكيف والزمان والمكان .المتكلم بكلام قديم أزلي صفة من صفاته قائم بذاته لا منفصل عنه ولا عائد إليه ولا يحُل في المحدثات ولا يجانس المخلوقات ولا يوصف بالحروف والأصوات تنـزَّهت صفات ربنا عن الأرض والسماوات.
اللهم إنّا نُوَحِّدُك ولا نَحُدُّك ونؤمن بك ولا نكَيِّفُك ونعبدك ولا نُشَبِّهُك ونعتقد أن من شبهك بخلقك لم يعرف الخالق من المخلوق»
و قال أيضا : « القُدُّوس على العرش استوى من غير تمكن ولا جلوس »
فقال : « العرش بنفسه هو المكان وله جوانب وأركان وكان الله ولا مكان وهو الآن على ما عليه كان ليس له تحتٌ فيُقِلَّه ولا فوقٌ فيُظِلَّه ولا جوانب فتعدله ولا خلْف فيسنده ولا أمام فيحده. جل عن التجريد والتقرير والتكيف والتصوير والتشبيه والنظير.﴿لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْءٌ وَهُوَ السَّمِيعُ البَصيرُ﴾ »
« La louange est à Allâh Qui est exempt de la limite et du « où » (c’est-à-dire de la localisation) ainsi que du comment, du temps et de l’endroit. Il a pour attribut une Parole exempte de début et c’est l’un de Ses Attributs qui est propre à Lui-même, ni séparé de Lui, ni en contact avec Lui. Il ne s’incarne pas dans ce qui entre en existence et Il ne ressemble pas aux créatures, on ne Lui attribue pas les lettres et les sons, les Attributs de notre Seigneur sont exempts de ce qu’il y a dans la terre et les cieux.
Ô Allâh nous déclarons que Tu es Unique et que Tu n’es pas limité. Nous croyons en Toi et nous ne T’attribuons pas le comment. Nous T’adorons et ne T’attribuons pas de semblable. Et nous témoignons que celui qui Te donne un semblable ne connais pas la différence entre Le Créateur et la créature.»
Il a dit aussi : « Al-Qouddoûs (c’est-à-dire Allâh) ‘ala l-‘archi stawâ, sans endroit, ni position assise. »
Et il a dit : « Le trône lui-même est un endroit et il a des flancs et des cotés. Et Allâh existe de toute éternité sans endroit et Il est maintenant tel qu’Il est de toute éternité. Il n’y a rien en-dessous de Lui qui Le porterait et rien au-dessus de Lui qui L’ombragerait, ni de cotés qui le redresserait et rien non plus derrière Lui qui Lui ferait appuie, ni devant Lui qui Le limiterait. Allâh est exempt du comment, de l’image, du ressemblant et du pareil, Rien n’est tel que Lui et Il est Celui Qui entend et Qui voit »
Informations utiles :
– Le Chaykh des Machâykh, le Waliyy (saint), l’Imâm, Al-Qoutb Chou’ayb Aboû Madyan Al-Andalouçi (m.594 A.H.) [connu en Afrique du nord par Sayyidi Boumediene] est né dans la région de Séville (Espagne) et il est décédé et enterré à Tlemcen (Algérie). Il est un grand savant reconnu dans le monde entier.
– Le manuscrit de son traité de croyance se trouve à la bibliothèque national de paris sous la référence 5485.
– Ici, le Chaykh Aboû Madyan confirme plusieurs points qui font l’objet de l’unanimité. Comme le fait que :
– Le comment (al-kayf) : c’est ce par quoi on décrit les créatures, c’est-à-dire les dimensions, le début, la fin, la couleur, l’endroit, la direction, la forme, la position assise, la proximité, le mouvement, le déplacement, le changement et tout ce qui fait partie des attributs des créatures. Allâh est exempt de tout cela.
– Selon les savants, al-mahdoûd (ce qui est limité), c’est ce qui occupe un espace, qu’il soit grand ou petit, qu’il soit palpable comme l’homme ou l’arbre, ou impalpable comme la lumière ou l’obscurité. Et les savants ont dit que ce qui est limité a besoin de qui l’a limité par cette limite-là. Or il n’est pas possible que ce qui est limité se soit limité lui-même selon la limite qu’il aurait, car cela signifierait qu’il se serait créé et cela est impossible, car ce qui existe ne se crée pas lui-même. l’Imâm ‘Ali Ibn Abî Tâlib qui a dit : « Celui qui prétend que notre Seigneur est limité, alors certes il n’a pas connu Le Créateur, Celui Qui mérite d’être adoré » [Rapporté par Aboû Nou’aym]
– Le Hâfidh Ibnou l-Qattân Al-Fâçi Al-Mâliki (m.628 H.) a dit : « Et ils [les gens de la Sounnah, du Salaf et du Khalaf] ont été unanimes sur le fait que la parole de Allâh n’est pas de lettres ni de sons » [Al-Iqnâ’]
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