Sujet : Allâh existe sans endroit, Il n’est pas un corps.
Dans son commentaire de « Ar-Riçâlatou l-Qouchayriyyah », Chaykh Al-Islâm Zakariyyâ Al-Ansâri a dit :
« إنَّه (أي الله) ليس بجسمٍ ولا عَرَضٍ ولا في مكانٍ ولا زمان »
« Certes, Allâh n’est pas un corps ni une caractéristique qui advient aux corps. Il n’est pas dans un endroit ni sujet au temps ».
Informations utiles :
– Chaykh Al-Islâm, le Qâdî (juge), le Hâfidh (spécialiste du Hadîth), le Moufassir (exégète), le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence) Zakariyyâ Ibn Mouhammad Ibn Ahmad Al-Ansâri Al-Misri Al-Azhari Ach-Châfi’i est né en 824 et il est décédé en 926 de l’Hégire (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 500 ans. Il étudia auprès de très grands savants comme l’Imâm Al-Boulqîni, l’Imâm Ibn Hajar Al-‘Asqalâni… Et on compte de parmi ses élèves, le Chaykh Ibn Hajar Al-Haytami…
- Le Chaykh Mourâd Youçoûf Al-Hanafi a dit de lui : « Le Chaykh, l’Imâm profitable […] le savant, Al-‘Allâmah (l’illustre savant), le modèle (qoudwah) […] le Faqîh (spécialiste de la jurisprudence), le Hâfidh (spécialiste de la science du hadîth), le mouhaddith, le moufassir (l’exégète), le waliyy, le vertueux […] le juge des juges (Qâdi l-Qoudâh) » [Fath-ou l l-Bârî fîma khtassa l-Lâh bihi ach-Chaykh Zakariyyâ Al-Ansâri]
- Ibnou Iyyâs a dit à son sujet : « Chaykh Al-Islâm et des musulmans, le moufti, le reste des salafs, le soutien des khalafs » [Badâ-i’ou z-Zouhoûr]
- Az-Zirikli a dit de lui : « Chaykh Al-Islâm, le Qâdî (juge), le moufassir (exégète), il est de parmi les houffâdh du hadîth» [Al-A’lâm]
– Ici, il confirme que Allâh n’est pas un corps, ni une caractéristique des corps (‘arad), qu’Il existe sans endroit et qu’Il ne dépend pas du temps.
– Dans ce même ouvrage, le Chaykh Zakariyyâ Al-Ansâri a dit : « Allâh ta’âlâ dit : {Koullou chay-in hâlikoun illâ Wajhah} [ce qui signifie : « Tout disparaîtra sauf Son Wajh »], cela n’est pas dans le sens de l’organe (du visage) mais cela est dans le sens de l’Être (adh-dhât), c’est-à-dire [tout disparaîtra] sauf Son Être ». [Dans son commentaire de Ar-Riçâlah al-Qouchayriyyah]
– Le Chaykh Zakariyyâ Al-Ansâri a dit également : « Le terme « istawâ » peut être employé [dans la langue arabe] pour dire s’assoir (jalassa), se redresser (i’tadala), dominer (istawlâ), être élevé par l’endroit (‘alâ makânan) ou [êtré élevé] par le mérite (routbatan), vouloir (qasada) comme dans Sa parole ta’âlâ : « thoumma stawâ ila s-samâ ». Les deux premiers sens [c’est-à-dire le sens de la position assise et du redressement] ainsi que le quatrième dans le sens d’être élevé par l’endroit est impossible au sujet de Allâh ta’âlâ contrairement aux autres sens cités [c’est-à-dire le sens de la domination (istawlâ), le sens d’être élevé par le mérite (‘alâ routbatan) et vouloir (qasada)]. Et al-‘arch (trône) dans la langue arabe signifie le lit du roi, et le toit. » [Dans son commentaire de Ar-Riçâlah al-Qouchayriyyah]
– L’émargement (al-hâchiyah) de cette édition à été réalisée par le Chaykh Moustafâ Al-‘Aroûçi Al-Misri Al-Azhari Ach-Châfi’i qui est décédé en 1293 de l’Hégire (رحمه الله).