L’Imâm Ahmad Ibn Hanbal rapporte le caractère permis de rechercher la protection par des âyah du Qour-ân que porterait la personne (hirz)

   

Dans son livre « Al-‘Ilal wa Ma’rifatou r-Rijâl » qui est un livre comportant des questions et des jugements rapportés de l’Imâm Ahmad par son fils ‘Abdou l-Lâh (page 521 de cette édition), il est dit :

« حدثني أبي, قال: حدثنا يحيى بن زكريا بن أبي زائدة, قال: أخبرني إسماعيل بن أبي خالد, عن فراس, عن الشعبي قال: لا بأس بالتعويذ من القرءان يعلق على الإنسان »

«  Mon père (c’est-à-dire l’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal) m’a rapporté […] de  Ach-Cha’bi qu’il a dit : il n’y a pas de mal à rechercher la protection par des âyah du Qour-ân que porterait la personne »

 

Informations utiles :

-L’Illustre savant du salaf, le Moujtahid, l’Imâm Aboû ‘Abdi l-Lâh Ahmad Ibnou Mouhammad Ibnou Hanbal Ach-Chaybâni est né en 164 à Baghdâd et il est décédé en 241 de l’Hégire à Baghdâd (رحمه الله) c’est-à-dire il y a plus de 1190 ans. Il est l’Imâm de l’école Hanbalite, l’un des quatre Imams..

– Ici, l’Imâm Ahmad Ibnou Hanbal, rapporte à son fils ‘Abdou l-Lâh Ibn Ahmad, que Ach-Cha’bi qui est également un savant du salaf, a dit que le fait de rechercher la protection par des âyah du Qour-ân que porterait la personne, est permis.

– Parmi les autres preuves du caractère licite de cela, il y a la parole de Allâh ta’âlâ :

« وَنُنَزِّلُ مِنَ الْقُرْآنِ مَا هُوَ شِفَاء وَرَحْمَةٌ لِّلْمُؤْمِنِينَ وَلاَ يَزِيدُ الظَّالِمِينَ إَلاَّ خَسَاراً » [soûrat Al-Isrâ / 82] ce qui a pour sens : « Nous révélons du Qour-ân ce qui comporte une guérison et une miséricorde pour les croyants(…).» 

– Il y a également le fait que les compagnons du Prophète (صلى الله عليه وسلم) les accrochaient autour du cou de leurs enfants. Ainsi, dans le hadîth rapporté par At-Tirmidhi il est dit ce qui a pour sens : « Abdoul-Lâh Ibnou ‘Amr a dit : “Nous enseignions à nos enfants les âyah du Qour-ân. Pour ceux qui n’avaient pas encore atteint la puberté, nous les écrivions sur une feuille que nous accrochions à leurs cous”. ». Ce hadîth est hassan (fiable) comme l’a indiqué le Hâfidh Ibnou Hajar Al-’Asqalâni. Ceci fera l’objet d’un article ان شاء الله.

– On ne prend donc pas en considération les prétentions de certains groupes déviés selon lesquels le port du hirz serait du chirk (association à Allâh).

-En effet, tous les croyants savent pertinemment que la création n’appartient qu’à Allâh, et aucun d’entre eux n’a pour croyance que le hirz crée la protection. Ces groupes se déclarent-ils associateurs lorsqu’ils prennent des médicaments pour guérir de leur maladie ? Pourtant n’est-ce pas Allâh qui crée la guérison !?

– Par conséquent, tout comme il est licite de prendre des médicaments pour espérer la guérison, il est également permis de rechercher les causes de protection par le port de hirz. Et aucun savant musulman digne de ce nom, que ce soit parmi les salafs ou les khalafs n’a jamais blâmé ou interdit cela.

– Retrouvez d’autres paroles de savants concernant le port du hirz : ici.

1 Commentaire

    • fitna wahhabiyya sur février 20, 2013 à 10:26 am
    • Répondre

    الرد على من يحرم لبس الحروز من كتاب الله أو ذكر الله

    في كتاب معرفة العلل وأحكام الرجال عن عبد الله بن أحمد بن حنبل قال: حدثني أبي, قال: حدثنا يحيى بن زكريا بن أبي زائدة, قال: أخبرني إسماعيل بن أبي خالد, عن فراس, عن الشعبي قال: لا بأس بالتعويذ من القرءان يعلق على الإنسان

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